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En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?| Hélène Dorlhac | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Secrétaire d'État à la Famille et aux Personnes âgées | |
| – (2 ans, 10 mois et 17 jours) | |
| Président | François Mitterrand |
| Gouvernement | Rocard I etII |
| Prédécesseur | Georgina Dufoix(famille) Catherine Trautmann(personnes âgées) |
| Successeur | Laurent Cathala |
| Secrétaire d'État à la Condition pénitentiaire | |
| – (2 ans, 2 mois et 17 jours) | |
| Président | Valéry Giscard d'Estaing |
| Gouvernement | Chirac I |
| Prédécesseur | poste créé |
| Successeur | poste supprimé |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Hélène Roujon |
| Date de naissance | (90 ans) |
| Lieu de naissance | Sumène (Gard) |
| Nationalité | |
| Parti politique | Union pour la démocratie française |
| Profession | Médecin |
| modifier | |
Hélène Dorlhac de Borne est unefemme politiquefrançaise, néeRoujon le àSumène (Gard). Membre desRépublicains indépendants au début des années 1970, elle est secrétaire d’État à la Condition pénitentiaire de 1974 à 1976. Elle participe aux deuxgouvernements de Michel Rocard en tant quesecrétaire d’État à la Famille de 1988 à 1990, puis en tant quesecrétaire d’État aux Personnes âgées jusqu'en 1991.
Son père Louis Roujon, médecin, est maire deSumène dans leGard.
Diplômée enmédecine du travail de lafaculté de médecine de Montpellier, Hélène Dorlhac de Borne exerce lamédecine du travail dans un service interentreprises àNîmes[1].
Hélène Dorlhac rejoint au début des années 1970 lesRépublicains indépendants. Elle est membre du club giscardienPerspectives et Réalités, dont elle crée en 1972 l'antenne locale àNîmes[1].
Elle soutient la campagne deValéry Giscard d'Estaing, qui l'a fait entrer au gouvernement en 1974 dans lepremier gouvernement de Jacques Chirac en tant que secrétaire d’État à la Condition pénitentiaire.
Elle visite de nombreuses prisons et dénonce les conditions de la détention en particulier pour les jeunes délinquants. Elle souhaite être accompagnée par la presse dans ses visites afin de sensibiliser une opinion publique réticente à la réalité des prisons pourrissoirs et au manque de préparation à la réinsertion des détenus. Elle est confrontée aux grandes mutineries de 1974. Son action consiste à humaniser la prison dans le cadre de la politique pénale dugarde des Sceaux. Sur la base de son expérience, elle écrit un livre témoignage intituléChanger la prison, publié chezPlon en 1984[réf. nécessaire].
Elle quitte ses fonctions en 1976, après le remaniement ministériel consécutif à la démission deJacques Chirac. Ses fonctions ministérielles ne sont pas réattribuées après son départ du gouvernement[1].
Lors de l'élection présidentielle de 1988, Hélène Dorlhac signe une tribune dansLe Monde appelant à voter pourFrançois Mitterrand[1].
Elle est nomméesecrétaire d’État à la Famille en 1988 dans le cadre de l'« ouverture » au gouvernement deMichel Rocard sous la présidence deFrançois Mitterrand. Elle se définit alors« comme une femme de droite par fidélité à [son] passé »,« à gauche de la droite bloquée, qui refuse de comprendre que la France ne peut pas s'offrir le luxe d'être coupée en deux »[2].
Elle est à l'origine de la première loi sur la prévention des mauvais traitements à l'égard des mineurs promulguée le, à la base de la création du« 119 Allo Enfance Maltraitée »[3],[4]. Elle est à l'origine des premières campagnes de prévention contre lapédophilie[5]. Elle participe auxNations unies au premier sommet mondial de l'Enfance les 29 et[6]. Elle participe à la rédaction de laConvention relative aux droits de l'enfant, adoptée le, et à sa diffusion en France. Elle fait voter la loi du sur la protection des enfants mannequins[7],[8].
En 1990, elle est nomméesecrétaire d’État aux Personnes âgées dans ledeuxième gouvernement de Michel Rocard. Elle quitte ses fonctions après le remaniement ministériel du.
Elle est nomméeconseillère d'État en service extraordinaire en 1984. Elle siège à la Section sociale où elle a été particulièrement chargée de rapporter les projets de loi sur les conditions de travail et sur l'adaptation à la France des directives européennes sur les risques professionnels (benzène,rayonnements ionisants...)[réf. nécessaire].
En 1991, elle nomméeinspectrice générale des affaires sociales, fonction qu'elle occupe jusqu'en 2000[9]. Elle participe à la rédaction de nombreux rapports, dont celui sur les CHRS et sur la nécessaire coordination des structures médicales pour le traitement des cancers[réf. nécessaire].
Son époux, Jacques Dorlhac de Borne, est médecin généraliste àNîmes. Elle est mère de trois enfants.
| Sous laprésidence deFrançois Mitterrand | |||||||||||
| Éducation nationale,Jeunesse et Sports |
| Michel Rocard Premier ministre | |||||||||
| Économie, Finances etBudget |
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| Équipement etLogement puisÉquipement,Logement,Transports etMer (2) |
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| Ville (7) | Michel Delebarre,ministre d'État (7) | ||||||||||
| Affaires étrangères |
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| Justice,garde des sceaux |
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| Défense |
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| Intérieur |
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| Industrie etAménagement du territoire |
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| Affaires européennespuismin. supprimé (6) | Édith Cresson (dém) (6)puis ministre délégué (6) | ||||||||||
| Transports etMer puis fusionné avec lemin. de l'Équipement et du Logement (2) |
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| Fonction publique et Réformes administratives | Michel Durafour,puisministre d'État (2) | ||||||||||
| Travail,Emploi etFormation professionnelle |
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| Coopération et Développement | Jacques Pelletier | ||||||||||
| Culture et Communication, Grands travaux et Bicentenaire |
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| Départements et Territoires d'outre-mer | Louis Le Pensec | ||||||||||
| Agriculture et Forêt | Henri NalletpuisLouis Mermaz (6) | ||||||||||
| Postes, Télécommunications et Espace | Paul Quilès | ||||||||||
| Relations avec le Parlement | Jean Poperen | ||||||||||
| Solidarité, Santé etProtection sociale puisAffaires sociales et Solidarité (6) |
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| Recherche et Technologie | Hubert Curien | ||||||||||
| Commerce extérieur puisCommerce extérieur etTourisme (4) puisCommerce extérieur (5) | Jean-Marie Rausch | ||||||||||
| Droits des femmes | Secrétaire d'État chargé des Droits des femmes :Michèle André | ||||||||||
| Anciens Combattants et Victimes de guerre | Secrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et des Victimes de guerre :André Méric | ||||||||||
| Prévention des risques technologiques et naturels majeurspuis supprimé (3) | Secrétaire d'État chargé de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs, puis supprimé (3) :Gérard Renon | ||||||||||
| Ministre etsecrétaires d'État auprès duPremier ministre |
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