La commune de Guyancourt se situe dans le centre-est desYvelines. Le territoire communal est situé sur leplateau de Saclay à environ 160 m d’altitude, profondément entaillé dans sa partie nord par la vallée de laBièvre qui le sépare du plateau deSatory. La vallée de la Bièvre est protégée par un site inscrit depuis le et un site classé depuis le[2].
Le territoire est partiellement urbanisé et les espaces naturels ont été préservés. L’espace rural occupe 43 % de la superficie totale partagé entre une partie boisée, principalement les versants de la vallée de la Bièvre qui appartiennent pour l’essentiel à laforêt domaniale de Versailles (la superficie de la forêt de Versailles est de1 052 hectares), et un espace agricole qui occupe la partie est-sud-est de la commune, 20 % pour lesespaces verts inclus dans la partie urbanisée. Et enfin la partie urbaine construite avec 37 % du territoire[3]. Cette partie urbanisée s’articule en onze quartiers.
La source de la Bièvre se trouve dans le hameau deBouviers à 134 mètres d’altitude dans le nord-est du territoire de la commune. Le cours de la rivière traverse les quatreétangs de La Minière : l’étang Braque, l’étang du Moulin à Renard, l’étang de La Minière et l’étang du Val-d’Or. Elle poursuit ensuite sa route vers la ville deBuc, qu’elle rejoint dans l’étang de la Geneste.
L’origine du nom de Bièvre n’est pas connue avec certitude. On trouve communément une étymologie liée aucastor (« beber » en celte) : l’animal aurait donné son nom à la Bièvre.Cependant, il n'y a jamais eu de castors dans la rivière…[réf. nécessaire] Aussi l’origine du mot pourrait-elle bien être le mot celte « beber », mais au sens de brun, couleur de la boue (cette couleur serait d’ailleurs elle-même à l’origine du mot « beber » au sens de castor[réf. nécessaire]).
De nombreux autres plans d’eau agrémentent la commune : le lac de Villaroy, l’étang du Château (centre-ville et pont du Routoir), l’étang des Roussières, (Garennes), l’étang du Moulin à Vent (Europe). Il existe aussi l’étang du Bois Robert mais il est asséché et ne reçoit des eaux pluviales qu’en cas d’orage violent.
Guyancourt est située pour partie dans une zone decarrières. Celles-ci ont été creusées essentiellement pour des besoins agricoles liés à l’amendement des sols. On allait chercher en profondeur des matériaux absents en surface pour améliorer les terrains cultivés soit par un allègement des sols en y ajoutant dessables ou l’inverse avec l’alourdissement des terrains sableux avec desargiles ou desmarnes pour retenir l’eau en surface[4]. À Guyancourt ce sont des marnes qui ont été extraites.
Trois zones sont concernées sur le territoire de Guyancourt pour une surface globale de154 hectares[5]. Dans ces zones, le service des carrières impose si besoin, des prescriptions techniques permettant de réaliser les constructions envisagées.
De plus, il existe un transport en commun en site propre (TCSP). Il a été mis en service en 2001. Ils sont les premiers tronçons d'une liaison Saint-Quentin-Massy envisagée ultérieurement.
Dans le cadre du projetGrand Paris Express, il est envisagé, à Guyancourt, la réalisation d'une ligne de métro et de deux gares sur la ligne verte Orly-La Défense (Ligne 18 - Station Guyancourt). Le maire François Deligné et le conseil municipal s'opposent à la réalisation d'une ligne aérienne. Cette station de métro s'implantera à l'intersection entre le Technocentre Renault, le quartier de Villaroy, de l'Europe, et le futur quartier des Savoirs, qui comptera plus de 2000 logements et qui sortiront de terres à l'horizon 2030[15].
Au, Guyancourt est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16].Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant407 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 3],[17],[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[18]. Cette aire regroupe 1 929 communes[19],[20].
Le centre village s’est organisé autour de l’église Saint-Victor et des fermes agricoles de Bel-Ébat et de Chateauneuf. Les quatre hameaux (la Minière, Villaroy, Bouviers et Troux) se sont développés essentiellement avec les exploitations agricoles. Des implantations spécifiques comme laBatterie de Bouviers, d’abord garnison militaire puis usine, pour le hameau de Bouviers, une commanderie auXVIIe siècle pour Villaroy ou l’aérodrome pour le centre village sont venus conforter ces activités.
C’est uniquement avec l’arrivée de la Ville nouvelle à partir des années 1970 que Guyancourt est passée d’un gros bourg à une ville de près de 30 000 habitants.
Guyancourt est composée de 6 quartiers et deux hameaux :
Quartier du Centre-ville - Pont du Routoir : le premier d’entre eux, correspondant à l’ancien village. Ce quartier historique de Guyancourt est une réussite sur le plan de la mixité. Il est composé de logements locataire et propriétaire, de pavillons en binômes ou individuels, de commerces et espaces verts. De nouveaux logements, une école ainsi qu'une clinique de soins de jour ont été construits.
Quartier des Saules : sur le plan urbain, la circulation des piétons est séparée de celle des voitures. Sur le plan architectural, chaque lot d'habitation a été confié à un architecte différent. Un cahier des charges et un livre blanc sur la qualité architecturale ont été mis en place pour que l'ensemble soit homogène et cohérent.
Quartier du Parc : quartier voisin des Saules, c'est une ouverture sur le parc des Sources de le Bièvre et sur le centre-commercial de Saint-Quentin-en-Yvelines.
Quartier des Garennes : essentiellement résidentiel, ce quartier s'articule autour de quelques commerces de proximité, situés le long du boulevard Ludwig-van-Beethoven, artère principale du quartier, le coupant selon un axe nord-ouest - sud-est remontant vers le nord-est à son extrémité orientale. Il se divise en deux parties : au nord, de petits immeubles d'habitation ; au sud, un ensemble pavillonnaire. Le quartier est bien desservi tant au niveau duréseau de bus de Saint-Quentin-en-Yvelines que par la route, avec un accès direct à laRN 12 puis à l'autorouteA86 par l'avenue des Garennes et un accès rapide au centre commercial régional situé àMontigny-le-Bretonneux.
Quartier de l’Europe : essentiellement résidentiel composé de pavillons haut-standing et d'espaces verts. Il est principalement composé de maison et bâtiment. Ce quartier à une position géographique originale qui lui confère un accès directe aux villes de Voisins le Bretonneux et Montigny-le-Bretonneux, grâce notamment à l'avenue Joseph-Kessel.
Quartier de Villaroy : le dernier construit des quartiers de la ville. Sa construction est encore en cours, les derniers bâtiments sortent de terre.
Hameau de La Minière : ce quartier accueille notamment les étangs de La Minière, un secteur d’habitation organisé initialement autour de laferme royale de La Minière, des terrains agricoles utilisés essentiellement par l’INRA.
Quartier des Sangliers : l’origine de sa dénomination, n’a rien à voir avec lessangliers de laforêt domaniale de Versailles, pourtant toute proche. En effet, son origine vient du termeAnglier, lieu-dit correspondant à une zone de terrain défriché dans une forêt sous la forme d’un angle rentrant. Anglier s’est transformé en Sanglier par la suite. Ce nouveau quartier, construit sur des anciennes terres agricoles, accueille uniquement des bureaux de grandes entreprises dont l’entreprise internationaleBouygues.
Quartier des Savoirs, ce futur quartier de la ville doit voir le jour à partir de 2026 avec la livraison des premiers logements et commerces. La gare du métro 18 sera opérationnelle en 2030. À termes, le quartier devrait posséder environ 2000 logements, de quoi permettre à la ville de largement passer la barre des 30000 habitants, et même de frôler celle des 35000 habitants[23].
Les zones d'activité occupent environ 15 % du territoire et accueillent essentiellement des activités tertiaires : bureaux, sièges d’entreprise, dontBouygues (Challenger), centres de recherche (INRA La Minière,Technocentre Renault)...
Selon l’abbéJean Lebeuf (1687 - 1760), le toponyme Guyancourt serait lié à Guy de Chevreuse, qui fit bâtir le village deGuidonis Curtis en 1065, c’est-à-dire « la cour, le terrain, la culture de Guy »[29]. Cependant, attribuer la création du lieu Guyancourt à Guy de Chevreuse, est peu vraisemblable car à une époque si tardive au Moyen Âge, les composés toponymiques se forment dans l'ordre inverse, c'est-à-dire non plus dans l'ordre déterminant - déterminé (Guyancourt, Roiville, Neufchâteau, etc.), mais dans l'ordre déterminé - déterminant comme (Villaroy, Châteauneuf, etc.)[30], et surtout, les formations toponymiques en-court (anciennement-cort) ne sont pas postérieures auIXe siècle[31]. Il s'agit donc d'une formation en-court au sens toponymique ancien de « cour de ferme, ferme, domaine rural », le termecourt est issu du gallo-roman*CŌRTE « cour »[32], parfois noté égalementcōrtem[33],[25] oucurtis[34]. L'appellatifcourt est exactement le même mot que le français modernecour[34]. Par contre, le sens donné à-court par l'abbé Lebeuf n'est pas tout à fait exact.
Le site de la ville était déjà habité auNéolithique. Ces premiers habitants ont laissé des centaines de vestiges tels que flèches, grattoirs de silex, haches polies… qui ont été retrouvés à Bouviers, Troux etVillaroy ». Certaines pièces sont conservées au musée d’Archéologie nationale installé dans lechâteau de Saint-Germain-en-Laye[36].
L’occupation persistait à l’époque romaine. Monsieur Leclère, agriculteur, le démontra de façon fortuite en 1892 en déterrant dans son champ de la ferme de La Minière, une urne datant de cette époque qui contenait des centaines de pièces à l'effigie des empereurs romains Aurélien et Vespasien et de l'impératrice Faustine.
L'historienJean Lebeuf (1687-1760), signale dans sonHistoire du diocèse de Paris, une Guyancourtoise célèbre en la personne de Mathilde de Guyencourt qui en 1262 était la secondeabbesse de l'abbaye de Longchamps[37].
Les fortifications du château fort au début duXXe siècle.
Le premier seigneur de Guyancourt serait le créateur de Guyancourt : Guy de Chevreuse[29] selon l’abbéJean Lebeuf. Guy de Chevreuse a bâti en l’an1065 le villageGuidonis Curtis, c’est-à-dire la cour, le terrain, la culture de Guy.
Puis plusieurs seigneurs se succèdent jusqu’en1693, date à laquelle le roi intègre Guyancourt dans son grand parc :
Séraphin Thillement, secrétaire du roi, seigneur de Guyencourt mais aussi de Gallye, deBouviers, de la Minière, du Val-St-Benoist et de Montigny-le-Petit en1365 ;
Jean de Meillecourt et Étienne Bouchard en1413, Germain Braque, général des Monnaies, en1443 ;
Maître Guillaume Brinon, procureur au Parlement en1463 ;
Robert Piedefer, avocat général au Châtelet en1500 ;
Jean de Bonteiller de Senlis, possesseur, en1546, d'une maison de campagne à Guyancourt.Henri,roi d'Angleterre, la confisqua pour la donner à Jean de Brézillac, qui avait embrassé leparti de l'usurpateur[38].
Puis la famille Piedefer règne sur les terres de Guyancourt jusqu’en 1649, date à laquelle lui succède la famille Bérulle.
Enfin en 1693, c’est Pierre de Bérulle qui vend son domaine àLouis XIV.
La vocation essentielle des communes avoisinantes à la grande concentration humaine qu’est le château est surtoutmaraîchère, pour subvenir aux importants besoins de la Cour.
Le Plan d’Intendance de 1787, qui fait partie ducadastre de Bertier de Sauvigny, repris sur le site des archives départementales des Yvelines, présente la « paroisse » ainsi :
"Superficie de la paroisse (mesure locale), 3054 arpents 18 perches, dont : terres labourables, 2071 arp. 59 per. ; prés, 19 arp. 83 per. ; bois, 501 arp. 18 per. ; bts cours et jardins, 161 arp. 51 per. ; friches, 210 arp. 17 per. ; chemins carrefours et rivières, 89 arp.90 per. Éléments d’arpentage (triangulation, distances, bornes, repère, propriétaires limitrophes - terre du roi, Petit parc de Versailles, Dames de Saint-Cyr, sieur Descareau, territoire de Saint Louis de Versailles). Limites de la paroisse soulignées en rouge ; une partie du mur du "Petit Parc de Versailles" matérialise cette limite. Jeu de couleurs pour distinguer la nature des cultures et du sol. Constructions soulignées en rouge. Église identifiée (plan au sol, croix), entourée du cimetière. Plusieurs hameaux : Bouviers, Trou (grande ferme), La Minière, Vilaroy (grande ferme). Ferme de LaCommanderie.Moulin à vent représenté sur sa masse avec ailes et girouette. Tracé d’une "rigolle" partant des "Terres du roy" au Sud, passant par Guyencourt et sortant du territoire de la paroisse près de Vilaroy. Mur d’enceinte du parc de Versailles percé de deux portes (Porte de la Minière, Porte du Désert). Plusieurs étangs : de La Minière, étang du Bois Robert (sur le territoire de Saint Cyr). Fontaine des Gobelins (lisière sud de Bouviers). Le ruisseau des Gobelins traverse d’ouest en est le territoire de la paroisse. Source de la Bièvre.Château à Guyencourt avec colombier (quadrilatère entouré dedouves et parc non dessiné entouré de murs). Orientation :rose des vents ; fleur de lis indique le nord.Tentative de restitution du relief (lavis brun).Signature de l’arpenteur : Genty.."
Vestiges des fondations des moulins du Val.
Le premier desétangs de La Minière a été créé en1668[40], à l’initiative deJean-Baptiste Colbert. L’étang de La Minière fait partie d’un dispositif général pour alimenter en eau le parc de Versailles : ce sera larivière du Roi Soleil. Les eaux de l’étang de La Minière seront montées au sommet du plateau deSatory par quatre moulins à vent, construits par les frères Francini[41] aux ailes de coutil blanc et rouge, munis de chaînes à godets. Le premier porte le nom de moulin du Val, chaque moulin élève l'eau de 15 mètres et alimente le puits du moulin supérieur pour atteindre le niveau de l'étang de la Martinière à Satory. L’eau sera ensuite conduite à proximité de l’actuelle pièce d’eau des Suisses. Quelques vestiges des fondations sont toujours visites au nord de la station d’épuration[42].
Grâce aucahier de doléances envoyé aux instances gouvernementales (1789), nous savons que les Guyancourtois, qui étaient pour la plupart de modestes paysans, vivaient difficilement dans des conditions de famine. Cité dans de nombreux manuels scolaires, le cahier de doléances de Guyancourt traduit l’immense désir de liberté, la volonté de justice et le refus des privilèges d’un peuple poussé à bout.
Uneépidémie decholéra frappa la commune de Guyancourt en 1850. On retrouve trace de cette épidémie sur une plaque murale de l’église Saint-Victor indiquant que l’abbé Chaude a élevé deux autels en 1854, l’un àsainte Julienne et l’autre àsainte Geneviève à titre d’ex-voto contre cette épidémie.
La France, dont Guyancourt, est en partie occupée par les armées prussiennes. L’ennemi répand la terreur, les maisons sont pillées, les habitants maltraités. Quatre cents d’entre eux (chiffre énorme pour l’époque) préfèrent s’enfuir.
À la suite de cette cuisante défaite, il est mis en place lesystème Séré de Rivières qui permit notamment la construction de fortifications pour défendre Paris. C’est dans ce cadre que labatterie de Bouviers est construite en 1879.
Occupée par les militaires jusqu’en 1932, le fort fut loué à partir de 1933, à lasociété Hispano Suiza qui y fabriqua des munitions et y procédait à des essais de moteurs et de canons.
Après laSeconde Guerre mondiale, seules les activités de conception et d’essais moteurs, bancs réacteurs, compresseurs et turbines (notamment celle destinée auTranssibérien reliantMoscou àVladivostok) furent maintenues à Guyancourt. Puis Hispano-Suiza ferma cette usine en 1990. Le site fut acheté en 1999 auministère de la Défense. La batterie a été transformée en 2006 en Café Musiques et ainsi préservée et ouverte au public.
Au dénombrement de 1901[43], la population s’élève à 614 habitants, 182 ménages sont logés dans 141 maisons. Le village à lui seul compte 303 habitants ; le hameau de Bouviers est aussi très important avec 133 habitants. La Minière représente 116 habitants, Troux en a 39. Enfin, les Graviers et le passage à niveau en ont 7 chacun. La majorité des villageois vivent de l’agriculture ; on retrouve les fermes royales avec 7 fermiers importants et 4 fermiers plus modestes.
Ces fermes occupent environ 150 employés (ouvriers agricoles, contremaîtres, charretiers, bergers, charrons, domestiques…).
Il existe aussi des indépendants : 1 maréchal-ferrant, 2 charrons, 1 laitier et son aide.
Une importante entreprise de travaux publics est installée dans la commune, la maison Folain, qui recrute son personnel, de l’ordre de 100 personnes en été, sur l’ensemble de la région pour travailler essentiellement à Versailles. À Guyancourt y travaillent : 1 ingénieur (le gendre du patron), 2 commis, 6 maçons, 3 carriers, 1 tailleur de pierre avec aussi 6 employés de maison.
Quelques artisans indépendants résident aussi à Guyancourt : menuisier, maçon, blanchisseuses, nourrices et gardes d’enfants… Une dizaine d’ouvriers du bâtiment travaillent à l’extérieur de la commune ainsi qu’un dizaine d’artisans (plombier, égoutier, fumiste, typographe, employés…).
L’école est assurée par deux instituteurs et les effectifs approchent les 50 élèves par classe. La majorité des enfants étudient jusqu’à 13 ans pour passer lecertificat d'études primaires qui marque la fin de la scolarité obligatoire. Puis les enfants partent comme commis, serveuses, valets de ferme, apprentis, domestiques, ouvriers agricoles… ; très peu poursuivent les études.
Une perceptrice est aussi employée par un fermier.
La voirie est entretenue par six cantonniers, quatre de la commune et deux du département.
Enfin ungarde champêtre assure la surveillance du territoire et un curé représente l’église catholique.
Les commerces sont nombreux, avec pas moins de 16 marchands devin pour 614 habitants.
Cette abondance de commerces de boisson s’explique notamment par la présence de nombreux militaires dans la région.
Ceux du plateau de Satory fréquentaient les commerces de La Minière ; les 200 militaires de La Batterie de Bouviers étaient très proches des hameaux de Bouviers et de Troux et du centre du village. Les distractions étant quasi inexistantes, les commerces de boisson prospéraient.
Quelques autres commerçants assurent la consommation courante : 1 charcutier, 1 boulanger, 2 épiciers (où on trouve tout : charbon, essence, mercerie, conserve…), 1 marchand de poisson, 1 marchand de légumes et 1 chiffonnier. Les autres boutiques et services traditionnels se trouvent à Versailles : vêtements, outillage, chaussures, mode, médecin…
La distillerie de la Ferme de Bel Ebast.
De 1918 à 1920, le fermier Eugéne Henri Pierre Besnard, propriétaire de la ferme de Bellebas fit construire à la sortie du centre village, une cité ouvrière. Ces maisons jumelées, construites en pierre de meulière et briques, étaient destinées aux ouvriers agricoles de la ferme de monsieur Besnard.
Il s’agit là d’une pratique comparable aux industriels du Nord, mais assez exceptionnelle dans le monde rural.
Henri Besnard a été par ailleurs maire de Guyancourt à cette époque. Son fils lui aussi à la tête de la ferme de Bellebas, lui succède quelques années plus tard comme maire (voir la liste des maires dans le paragraphe administration). Ces maisons sont toujours visibles rue des Graviers, une seule ayant été détruite pour réaliser la placeHélder-Câmara.
Sur la carte postale ci-contre, figure la distillerie de la ferme de la famille Besnard. Il s’agit d’une véritable usine, construite en 1891 et qui fonctionnera jusqu’en 1960. Après la récolte des betteraves sur les terres de la ferme, celles-ci sont déchargées dans les cuves, au premier plan de la carte postale. Après avoir été nettoyées et lavées, elles sont découpées. Puis c’est la fermentation du moult dans des cuves ; l’alcool est extrait pardistillation. Les résidus servent ensuite à l’alimentation du bétail[44].
L’aviation se développe à Guyancourt avec la construction de l’aérodrome de l’entreprise Caudron en 1930. Le, la société Caudron, en difficulté financière, est rachetée parLouis Renault.
L’aérodrome de Guyancourt sera fermé le pour des raisons de sécurité. Sur les anciennes pistes sont aujourd’hui construits une partie des quartiers de Villaroy et de l’Europe. Les dénominations des rues (Jacqueline-Auriol, Roland-Garros…) et des équipements publics (gymnase de l’Aviation, école Saint-Exupéry…) sont les derniers vestiges de cette partie de l'Histoire.
Dans le Bois Robert, unestèle est érigée en mémoire de Jean Lanot et de Jean Roger Allviger fusillés le par les nazis. Ce lieu de mémoire est situé à l’emplacement où furent sommairement exécutés ces deux résistants membres desForces françaises de l'intérieur. Jean Lanot avait 22 ans et Jean Roger Allviger 25 ans. Une rue de Bouviers portent les noms de ces deux résistants.
Ce même jour c’est la commune mitoyenne deVoisins-le-Bretonneux qui est libérée après de violents combats dans les rues du village. Le sergent-chefJean Vourc'h et lemarsouin Danton Jouglard y perdront la vie. Une plaque commémorative sur le monument aux morts de Voisins rend hommage à ces soldats. Les combats continuent, les Allemands étant retranchés dans l’aérodrome de Guyancourt, ils en seront délogés par la2e division blindée deLeclerc le. Paris est enfin libéré le[51].
À partir du début desannées 1950, la région parisienne connaît une croissance démographique importante. La mise au point du premierschéma directeur d’aménagement et d’urbanisme (SDAU) a été confiée par le généralde Gaulle àPaul Delouvrier, délégué général au district de la région de Paris de 1961 à 1969, qui a été à ce titre considéré comme le père des villes nouvelles.
Il est décidé de créer plusieursvilles nouvelles autour deParis. À l’ouest de Paris, le choix se porta sur le site de Saint-Quentin, à l’époque très peu urbanisé, hormis la petite ville deTrappes. C’est d’ailleurs l’étang de Saint-Quentin, situé à Trappes qui est à l’origine du nom de la Ville Nouvelle dont Guyancourt fera partie. Par la suite le syndicat d’agglomération de la ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines s’est transformé encommunauté d'agglomération le.
En 1950, Guyancourt n’est qu’un petit village. La commune va croître de façon importante à partir de1970 pour atteindre, en2007, le chiffre de 28 600 habitants[52] environ en offrant plus de 24 000 emplois.
L’opération d'intérêt national (OIN) de Massy-Palaiseau Saclay Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines est une opération d’intérêt national dont le territoire s’étend sur 49 communes dont Guyancourt, qui vise à mettre en place un projet d’aménagement adossé à un projet scientifique pour le développement équilibré de ce territoire dans les prochaines décennies[54].
En regardant le cachet de la poste, on y trouve la mention "Seine-et-Oise".
Le département des Yvelines a été créé seulement en1968 en application de laloi du 10 juillet 1964. Il est issu pour partie de laSeine-et-Oise.Jehan Despert peut être considéré comme le « père » des Yvelines, car c’est lui qui suggéra àGaston Palewski, alors président du conseil général de Seine-et-Oise, le nom de ce département lors de sa création, en référence à l’antiqueforêt d’Yvelines, dont laforêt de Rambouillet est la relique et d’où rayonnent la plupart des cours d’eau qui irriguent ce territoire.
Lecanton de Montigny-le-Bretonneux regroupe les villes de Montigny-le-Bretonneux et Guyancourt. Avec plus de 60 000 habitants, c’est un des plus importants en France. L’élu de ce canton est François Deligné (PS), élu au premier tour le avec 51,89 % des voix[55] et par ailleurs maire de Guyancourt et vice-président de lacommunauté d’agglomération deSaint-Quentin-en-Yvelines.
Guyancourt constitue avec six autres communes (Elancourt, La Verrière, Magny-les-Hameaux, Montigny-le-Bretonneux, Trappes et Voisins-le-Bretonneux) l’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines,ville d'art et d'histoire[57]. Le comité syndical de la communauté d’agglomération se compose de représentants élus par les conseils municipaux des sept communes.
La communauté d’agglomération gère le développement économique, le schéma directeur des transports, le programme local de l’habitat, lapolitique de la ville et des équipements d’intérêt communautaire comme le théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines ou le réseau des Médiathèques. Elle gère aussi les grosses infrastructures : voirie, réseaux et espaces verts.
La ville assure la gestion des équipements et l’organisation des services mis en place pour répondre aux besoins des habitants, de l’enseignement à la voirie, en passant par la petite enfance, le sport, la culture, la protection sociale…
Les fermes de Guyancourt dominent les espaces économique, social et politique de la commune dès 1790 et ce jusque vers 1945. On retrouve à la tête du conseil municipal essentiellement les grands fermiers, l’alternative résidant dans les marchands (François et les Fleureau de 1881 à 1891) ou les entrepreneurs (Folain de 1904 à 1919). Ce n’est qu’à partir de 1944 que les élus sont issus des partis de gauche.
Lors des élections municipales du, la « liste Guyancourt pour tous » menée par le maire sortant M. François Deligné (PS) obtient 73,14 % des voix soit 31 élus, la liste « Ensemble pour Guyancourt » menée parMme Joseline Laurent (UMP) obtient 17,05 % soit trois élus et la liste « Guyancourt générations citoyennes » menée par M. Julien Oechsli (MoDem) obtient 9,81 % soit 1 élu[58].
Dans cette même rue se trouve le siège social d'AntemetA qui a fait construire en 2012 un bâtiment respectueux de l’environnement, répondant aux normesHQE etBBC (Hautes Qualité Environnementales / Bâtiment Basse Consommation)[67].
L'Hôtel des finances de Guyancourt a été ouvert en au 2, avenue du Centre dans le quartier des chênes. Il regroupe les services qui calculent l'impôt et ceux qui le perçoivent. Le service aux entreprises y est aussi installé. Les 208 employés géreront 10 000 sociétés et 118 000 foyers fiscaux, répartis sur 25 communes réparties autour de Saint-Quentin-en Yvelines et la Vallée de Chevreuse[68].
Le Comité de Jumelage de Guyancourt a été créé en juin 1984 avec pour valeur « de tendre la main à un autre pays par-dessus les frontières » et pour objectif de réaliser des jumelages conformes aux principes universalistes de la Charte des Cités Unies : Rassembler les peuples est plus important que ce qui les diffère.
En 1988, les liens avec Linlithgow en Écosse s’officialisent par le biais d’une cérémonie officielle de jumelage.
Puis en 1989, c’est au tour de Pegnitz en Allemagne de devenir ville jumelle de Guyancourt.
Enfin, en 2001, le Conseil municipal délibérait en faveur du jumelage avec Comè, une agglomération de quelque 60 000 habitants du Bénin qui en compte désormais plus de 90 000 (en 2019). En 2004, afin de mieux accompagner Comè vers les prémices de la décentralisation et pour mieux soutenir sa croissance locale, ce jumelage évoluait vers une coopération décentralisée.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[70],[Note 5].
En 2022, la commune comptait 29 758 habitants[Note 6], en évolution de +4,84 % par rapport à 2016 (Yvelines : +2,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 42,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 13,5 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 14 589 hommes pour 14 743 femmes, soit un taux de 50,26 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[73]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,2
90 ou +
0,6
2,1
75-89 ans
3,0
10,0
60-74 ans
11,1
21,1
45-59 ans
20,8
22,7
30-44 ans
23,1
20,3
15-29 ans
19,4
23,6
0-14 ans
22,0
Pyramide des âges du département desYvelines en 2021 en pourcentage[74]
Le nombre des ménages est de 10 303 en 2005 contre 8 373 en 1999 soit une augmentation de 23,1 %. La commune compte 1 881 logements de plus qu’en 1999 ce qui représente une augmentation de 21,6 % avec 10 591 logements en 2006 contre 8 710 logements en 1999. La comparaison entre les nombres de logements et de ménages explicite les difficultés de trouver un logement dans la ville. Par ailleurs, le phénomène de décohabitation des familles, dû notamment aux divorces et au vieillissement de la population, explique la diminution du nombre de personnes par ménage : 2,7 en 2005 et 2,9 en 1999.
Crèches, écoles maternelles, écoles élémentaires, activités périscolaires, collèges, lycées et université offrent aux enfants un parcours éducatif complet.
En 2006, la ville de Guyancourt a obtenu le labelVille amie des enfants. Organisée par l’Association des Maires de France et l’UNICEF France en 2002, l’initiative réunie à ce jour plus de 150 villes françaises[75].
Les crèches accueillent les enfants âgés de 10 semaines à 3 ans. Les amplitudes horaires d'ouverture sont de 7 h 30 à 18 h 30 avec un nombre de 463 berceaux. En 2006, 806 enfants étaient accueillis sur l'ensemble des structures de Guyancourt[76]. Il existe 3 moyens d’accueil pour les crèches:
Les crèches familiales : les enfants sont accueillis au domicile des assistantes maternelles. Des puéricultrices assurent l’encadrement des enfants et des assistantes maternelles. Des éducatrice de jeunes enfants assurent l’animation des jardins d’éveil ;
Les crèches collectives : cinq crèches assurent l’accueil des enfants. Ceux-ci sont encadrés et suivi par un personnel qualifié : puéricultrices, éducatrices de jeunes enfants, auxiliaires, médecin… ;
Multi-accueil : les enfants non scolarisés peuvent être confiés pendant la journée à un centre multi accueil organisé à l’image des crèches collectives[77].
Il existe 15 écoles maternelles 13 écoles élémentaires réparties dans l’ensemble des quartiers d’habitation.
En accompagnement de celles-ci, la ville organise en dehors du temps scolaire différentes activités :
Les garderies du matin sont organisées tous les matins de 7 h 45 à 8 h 30 pour les enfants dont les parents travaillent ;
Les études aménagées fonctionnent dans les écoles élémentaires les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 16 h à 18 h 30 ;
Les classes de découvertes sont organisées chaque année pour les enfants de CM2 ;
La restauration scolaire dont les menus sont suivis par une commission regroupant les parents d’élèves, les élus et une diététicienne ;
Les neuf centres de loisirs et cinq antennes accueillent les enfants scolarisés en soirées de 16 h 30 à 18 h 30, les mercredi et vacances scolaires de 7 h 45 à 18 h 30[78].
La Boutique Info Jeunes est située 2 quater rue du Moulin dans le centre-ville de Guyancourt. La boutique se consacre uniquement à l’accueil, à l’écoute et à l’information des jeunes. La BIJ travaille en partenariat avec le Centre Départemental Information Jeunesse des Yvelines[79].
Points jeunes
Cinq 'points jeunes' répartis dans les quartiers proposent des activités libres, des ateliers… Les animateurs sont présents pour aider, orienter et encadrer les jeunes dans des projets variés[80].
Mission locale
La mission locale a pour objectif d'aider à l'insertion sociale et professionnelle des 16 - 26 ans. Elle est située au 3 rue des Droits-de-l'Homme dans le quartier du Parc[81].
Guyancourt accueille une partie de l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. L'université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) a ses services centraux avenue de Paris à Versailles. Cette université, créée en 1991, compte environ 19 000 étudiants (année scolaire 2013-2014) et propose une formation pluridisciplinaire (sciences exactes, sciences sociales, sciences humaines, sciences juridiques et politiques, ingénierie et technologie, médecine. Université de proximité ancrée dans le territoire des Yvelines dont elle contribue au dynamisme, elle est implantée, outreVersailles etSaint-Quentin-en-Yvelines, dans six autres sites des Yvelines (Le Chesnay,Vélizy,Rambouillet,Mantes-la-Jolie,Mantes-la-Ville) et des Hauts-de-Seine (Garches). Elle est membre fondateur de l'université Paris-Saclay avec qui elle fusionnera en 2025[84].
Le sport en chiffres : 7 000 licenciés fréquentent les terrains de sports, les gymnases, les terrains de tennis, de pétanque, de football, de tir à l’arc… de la ville grâce aux 36 associations sportives qui proposent une quarantaine d’activités.
Les gymnases stades et piscines sont utilisés 140 400 heures par an. Les cinq stades bénéficient d’une occupation de 1 200 heures par an.
Une centaine de sportifs en herbe sont assidus à l’école municipale des sports.
Lapiscine Andrée-Pierre-Vienot accueille annuellement 134 500 visiteurs. Elle est ouverte 340 jours par an.
Open de France de Golf : L’Open de France est le plus ancien et le plus important tournoi de golf d’Europe continentale. C’est en 1906, au golf de Paris - devenu depuis La Boulie - que se déroule le premier Championnat International de France Open. Il est remporté parArnaud Massy. L’Open de France est une épreuve officielle dePGA Tour Européen. Il se dispute désormais chaque année vers la fin du mois de juin sur le parcours de l’Albatros du golf national à Guyancourt. En 2006, pour le centenaire du tournoi, la dotation de l’épreuve était de 4 millions d’euros, c’estJohn Bickerton qui remporta l’épreuve, devantPadraig Harrington etMichael Campbell. L’Open de France 2007 s’est déroulé du au1er juillet et c’estGraeme Storm, le vainqueur. L'édition 2018 de la Ryder Cup s'y est déroulée du 28 au 30 septembre, et voit d'équipe européenne triompher[91].
Paris-Brest-Paris : Guyancourt a accueilli en 2007, du 20 au, et pour la cinquième fois, le départ et l’arrivée duParis-Brest-Paris, la plus importante randonnée cyclotouriste du Monde avec 5 312 participants de 36 pays.
Immeuble Edison : Bâtiment se trouvant sur le Boulevard Sébastien Vaubant qui abrite les studios de TVFil 78 et Radio Sensations 98.4, médias deSaint-Quentin en Yvelines.
Église catholique. Les fidèles de la paroisse sont accueillis par Didier Grain et Fabrice du Haÿs à l’église Saint-Victor dans le centre-ville[94]. Le cap Saint-Jacques situé route de Troux dans le quartier des Garennes est un centre d’accueil et de prières du diocèse de Versailles ;
Église réformée de France située au 3 allée Simard à Montigny-le-Bretonneux ;
Synagogue située 10, rue Albert-Joly à Versailles ;
Musulman, un lieu de prière est situé au 46 rue du Moulin-Renard depuis, avec l'association Union des Musulmans de Guyancourt (UMG)[95]. Auparavant une salle située rue Guy-Barillio dans le local associatif Pierre Mendes-France, a été fermée par la municipalité en 2015[96], après qu'une minoritésalafiste se soit faite élire à la tête de l'association responsable de cette salle[97]. Le projet d'une nouvelle mosquée, présentée aux riverains en 2022 et d'une capacité de 1 500 personnes fait débat. Nombre de riverains y sont opposés, sur ce site, au regard des problèmes de circulation et de stationnement compte tenu du nombre de fidèles envisagés[98].
La ville de Guyancourt compte deuxcimetières : le cimetière "ancien" du centre-ville situé entre les rue de la Rigolle et rue Jean-Maillier et le cimetière paysager situé rue du Moulin-à-Renard dans le quartier du Pont du Routoir. Il existe dans le cimetière du moulin à Renard un carré pour les défunts de religion musulmane et un jardin du souvenir aveccolombarium pour les défunts qui ont choisi la crématisation.
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 37 664 €, ce qui plaçait Guyancourt au 4 024e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[99].
Guyancourt présente un tissu économique de 916 établissements avec plus de 26 700 emplois. La ville affiche un taux de chômage relativement bas de 6,3 % au, très inférieur au taux national de 9,5 %[100]. Il a néanmoins gagné 2 points de pourcentage en l'espace de 12 ans puisqu'il s'établit à 8,3% en 2018[101].
Guyancourt accueille non seulement de nombreuses PME-PMI et commerces, mais aussi plusieurs grandes entreprises au rayonnement international et national. Les entreprises employant plus de 500 personnes dans leur site de Guyancourt sont les suivantes[102] :
Le siège deSodexo France s’est implanté à Guyancourt en, rue de la Redoute à proximité de labatterie de Bouviers. Ce nouveau siège social de 18,000 m2 est une œuvre de l’architecteJean-Paul Viguier. Sodexo France emploie plus de 30 000 salariés sur 3 000 sites et réalise un chiffre d’affaires de 2 milliards d'euros. Le groupe Sodexo emploie 330 000 collaborateurs dans 28 000 sites répartis dans80 pays et réalise un chiffre d’affaires de 13 milliards d’euros[104].
La batterie de Bouviers, ancienne batterie militaire construite en1879, a été transformée en2006 en Café Musiques et ainsi préservée et ouverte au public. La conception de cette réhabilitation est l’œuvre des architectes Ivan Franic et Michel Garcin.
Sept grandes fermes existaient sur le territoire de Guyancourt. Tout ou partie des bâtiments de celles-ci sont conservés et reconvertis en : logements (Châteauneuf), centre culturel (Bel Ebat), espace cultuel (Cap Saint Jacques à Trou), locaux d’enseignement et de recherche (deuxième ferme de Trou), bureaux (La Minière) ou restent simplement une exploitation agricole (Villaroy et Bouviers).
La cité ouvrière construite au début des années 1920 pour le compte du fermier Paul Besnard. Cette cité permit à Paul Besnard de loger et ainsi de stabiliser le personnel de sa distillerie et de ses fermes.
L'art urbain s'est largement développé depuis le début des années 1980 avec la réalisation de nombreuses œuvres dans les rues, jardins et équipements de la ville.
Mathilde de Guyencourt : l'historienJean Lebeuf (1687-1760), signale dans sonHistoire du diocèse de Paris de 1757, une Guyancourtoise célèbre en la personne de Mathilde de Guyencourt qui en 1262 était la secondeabbesse de l'abbaye royale de Longchamp[37].
Paul-Marie Leroy, ingénieur de la Marine, né vers 1733 à Guyancourt, décédé en 1795 ;
Le princeRoland Bonaparte, bien sorti de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr dans la promotion de Novi-Bazar (1877-1879)[105], il sert comme sous-lieutenant dans l’infanterie. Le Prince résida à Guyancourt vers 1880 en tant que sous-lieutenant, au36e régiment d’infanterie, de labatterie de Bouviers[106]. Mais doit renoncer à la carrière militaire après la loi du interdisant aux membres d’une famille ayant régné sur la France de servir dans l’armée. Mécène, il exerça d'importantes responsabilités au début de l'aviation, au niveau national comme au niveau international ;
Pierre Curie ( à Paris - à Paris) a écrit à propos de ses promenades auxétangs de La Minière :« Oui, je me souviendrai toujours avec reconnaissance des bois de la Minière ! C’est de tous les coins que j’ai vus, celui que j’ai le plus aimé et où j’ai été le plus heureux. Je partais souvent le soir, et je remontais la vallée, je revenais avec vingt idées en tête… »[107].
Lesfrères Caudron installèrent leur société notamment sur l’aérodrome de Guyancourt. Le l’entreprise Caudron s’associera avec le groupeRenault pour former l’entreprise "Renault-Caudron" ;
Jean Lanot et Jean-Roger Allviger, deux jeunes résistants, fusillés par les nazis au Bois-Robert, la veille de la libération de Guyancourt le ;
André Dunoyer de Segonzac (1884 - 1974) est un peintre etillustrateur français. Il a peint plusieurs tableaux des paysages guyancourtois. Un de ses tableaux représentant le village et l’église Saint-Victor est exposé dans la salle du conseil de l’hôtel de ville ;
Roland Nadaus, né en 1945, est poète et écrivain. Il a aussi assumé plusieurs mandats de maire de Guyancourt, de conseiller général, et de président de la communauté urbaine ;
Alain Prost, pilote automobile et quadruple champion du monde deFormule 1 né à Lorette en 1955. De 1998 à 2002, l'écurieProst Grand Prix, fondée sur les bases de l'équipeLigier de F1, occupait le 7 Avenue Eugène Freyssinet. À la suite de la mise en liquidation judiciaire de Prost Grand Prix le 15 Janvier 2002, les locaux ont été repris et réhabilités par laRTE (entreprise), qui les utilise toujours aujourd'hui.
Arnaud Tsamere, humoriste français né le à Bordeaux. Alors qu'il débutait en amateurs dans troupe de théâtre d'improvisationDéclic'Théâtre deTrappes[109], il a habité plusieurs villes de Saint-Quentin en Yvelines dont Guyancourt[110].
Écartelé, au premier d’azur à une fleur de lis d’or, au second de gueules à six annelets d’or, au troisième d’argent à un castor contourné au naturel, au quatrième d’or à trois cerises de gueules tigées et feuillées de sinople
La fleur de Lys rappelle que la paroisse a fait partie du domaine royal. Les anneaux font référence aux seigneurs de Guyancourt qui en ont fait leurs armes. Le castor (beber en Celte, bièvre en vieux Français) est lié à une légende qui veut que l'animal donna son nom à la Bièvre. Enfin les cerises font référence à la chanson de Jean Baptiste Clément, qui composa la chansonLe Temps des cerises en mémoire de laCommune de Paris, certainscommunards ayant été fusillés par lesVersaillais dans les bois deSatory.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et406 communes de banlieue.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑« Démission du maire communiste de Poissy »,Le Monde,(lire en ligne)« M. Tricart est le deuxième maire communiste des Yvelines qui renonce à ses fonctions depuis quinze jours. Le 21 septembre M. Robert Rondeau, maire de Guyancourt, avait, lui aussi, donné sa démission pour raison de santé ».
↑« Le maire François Deligné (PS) démissionne : Maire de Guyancourt depuis 2002, François Deligné (PS) démissionne de son poste. Il devrait passer la main à sa première adjointe, Marie-Christine Letarnec »,78 Actu,(lire en ligne)« François Deligné était entré au conseil municipal en 1989 avant de devenir adjoint au maire chargé de la Culture en 1995. Il avait succédé à Roland Nadaus dans le fauteuil de maire en décembre 2002. De 2008 à 2015, il avait également été conseiller général ».
↑Laurent Mansart, « Le maire (PS) de Guyancourt annonce sa démission »,Le Parisien, édition des Yvelines,(lire en ligne)« François Deligné, 59 ans, avait été élu conseiller municipal de Guyancourt en 1989, puis avait pris le poste de maire laissé vacant par Roland Nadaus en 2002, avant d’être réélu en 2008, puis 2014 ».
↑Virginie Wéber, « Guyancourt : François Morton (DVG) est le nouveau maire de la ville : L’ancien premier adjoint assurait l’intérim à la suite de la démission de Marie-Christine Letarnec (PS). C’est le3e maire en cinq ans »,Le Parisien, édition des Yvelines,(lire en ligne)« Le conseil municipal a désigné par 26 voix pour - deux abstentions et un blanc - cet enseignant de 49 ans pour diriger les affaires de la commune. Précédemment premier adjoint chargé de l’éducation, la politique de la ville et la jeunesse, l’élu revêt l’écharpe tricolore dans un contexte particulier (…) François Morton succède en effet à Marie-Christine Letarnec (PS) qui a démissionné de ses fonctions pour « raisons de santé » le 15 avril dernier. Cette dernière avait elle-même accédé au fauteuil de maire à la suite de la démission, en novembre 2016, de son prédécesseur François Deligné (PS), élu lors des élections de 2014 ».
↑Source : Le trimestriel SQY Entreprise d’octobre 2007, p. 12-15.
↑Source :Les Promotions de Saint-Cyr de 1818 à 1912 rédigé par l’annuaire de la Saint-Cyrienne et publié par la librairie Militaire Universelle à Paris, Page 268.
Saint-Quentin en Yvelines Cartes Postales et Histoire locale, publié en 1984 par E. Stéphan publié chez Les Éditions de Liesse à Coignières.
Si Saint-Quentin en Yvelines m’était conté Volumes 1 à 6, publiés de 1990 à 1996 Directeurs de la publicationJean-Paul Alduy puis Gilbert Roubach, Directeurs de l’EPA.