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Guy Peellaert

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Guy Peellaert
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Naissance
Décès
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Guy Louis PeellaertVoir et modifier les données sur Wikidata
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Œuvres principales

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Guy Peellaert, né le àBruxelles (province de Brabant) et mort le àParis 15e, est unartistebelge ayant passé l'essentiel de sa vie enFrance.

Artiste plasticien pluridisciplinaire de la seconde moitié duXXe siècle, il cultive le statut d'inclassable et revendique l'hybridation, réfutant toutehiérarchie entre lesarts et participant à leur décloisonnement dès le milieu desannées 1960. Il oppose au statut d’artiste celui de « faiseur d’images » et entretient des rapports ambigus avec le monde de l'art, contournant les institutions et lemarché en privilégiant la diffusion de ses œuvres à travers des supports de série tels que le livre, lapresse, l'affiche ou encore le disque.

Sa démarche, dont le moteur principal est une interprétation picturale desmythologies issues de la culture iconographique occidentale, aboutit à la production d'œuvresfiguratives à dimension narrative, le plus souvent inspirées par lelangage cinématographique. Celles-ci s’appuient sur divers procédés de manipulation de l'image qui témoignent d'une utilisation pionnière des ressorts de l'appropriation et dudétournement aujourd'hui répandus dans l'art contemporain.

Sa carrière est marquée par une succession d'innovations et de ruptures formelles délimitant cinq périodes distinctes, ainsi que par l’alternance de longs projets personnels pouvant nécessiter jusqu’à dix années de travail, et la réalisation parallèle de travaux de commande.

Il atteint la notoriété enEurope au milieu des années 1960 par sesbandes dessinées expérimentales Les Aventures de Jodelle[1] et Pravda la Survireuse, associées au Pop art et à la contre-culture, puis à travers le monde à partir de 1973 avec la série Rock Dreams, ensemble de125portraits hyperréalistes pour lequel il développe une hybridation complexe entre photographie,photomontage et peinture. Cette œuvre marque durablement la culture rock émergente et conduit à de célèbrescollaborations avec des personnalités telles que David Bowie, lesRolling Stones ou encore Martin Scorsese.

Il se retire progressivement de la vie publique à partir de 1976 pour se consacrer à Las Vegas, The Big Room, nouvel ensemble de48 portraits qu’il n’achèvera que dix années plus tard. Il y introduit une nouvelle technique où le pastel est utilisé sur une base photographique, qu’il développe en parallèle d’une longue collaboration avec le cinéaste Wim Wenders, avec qui il réalise de nombreuses affiches durant les années 1980. Cette décennie est profondément marquée par le cinéma, avec la réalisation pour latélévision française dugénérique de l’émission culte Cinéma, Cinémas ainsi que des affiches pour Robert BressonStephen FrearsLeos CaraxMichael Cimino ou encore Francis Ford Coppola.

Sa fresqueGershwin, réalisée entre 1990 et 1991 pour le cinéaste Alain Resnais, inaugure la brève période monumentale de l’artiste, abandonnée en 1994 au profit des premières expérimentations avec lapeinture numérique. Entre 1995 et 1999, il s’appuie sur les techniques émergentes depublication assistée par ordinateur pour réaliser Rêves du vingtième siècle, et marque par cet ensemble de86 portraits son dernier grand projet personnel ainsi que l'ultime rupture formelle de sa carrière.

Biographie

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Enfance et famille

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Origines familiales

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Guy Louis Peellaert est le deuxième enfant de Robert Peellaert, héritier d’une rente familiale issue du négoce de charbon d'Anvers, et de Gabrielle Permesaen, fille de tailleurs deLouvain. Précédemment, le couple a eu une fille, Denise, née en 1930, ainsi qu’une première fille décédée peu après sa naissance en 1929.

Cette famille de la grande bourgeoisie catholique belge habite la célèbreavenue Louise àBruxelles. Il est alors possible de s’y promener à cheval pour rejoindre le haras familial deHoeilaart où Robert possède une écurie de chevaux de course. Celle-ci constitue le point d'ancrage de la famille : dès leur plus jeune âge, Guy et sa sœur se voient imposer la pratique de l’équitation. Denise y excelle et fait rapidement figure d’enfant favori, tandis que Guy, soumis à la sévérité tyrannique de son père, s’en trouve durablement inhibé et ne retrouvera le goût de l'équitation que dans la maturité.Jouissant d’un confort matériel certain, la famille passe les hivers enSuisse, les étés auCap d’Antibes où l’un des quatre oncles paternels possède une luxueuse propriété, et surtout àOstende où se déroule la saison hippique et où Robert Peellaert a fait l’acquisition d’un immeuble face à la mer[2].

Au lendemain de la déclaration de guerre en 1939, les Peellaert quittent Bruxelles pour se réfugier en France, àVals-les-Bains, mais ne tardent pas à rejoindre la Belgique une fois assurés de ne pas y être inquiétés. La famille passera la période de laSeconde Guerre mondiale à l’abri du besoin et ne renoncera pas à son train de vie alors même que les coûts explosent et que sévissent privations et rationnements à travers l’Europe occupée. Il semble que la mère de Guy ait aidé plusieurs Juifs à échapper auxNazis : elle vient notamment en aide à un chirurgien avec lequel elle entretient une liaison, et exprime avec insistance le souhait de voir son fils exercer la médecine afin de reprendre un jour la clinique de son ami.

Éducation

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Peu enclin aux études, le jeune Guy est un élève dissipé et un adolescent rebelle : à l’âge de13 ans, il est envoyé par ses parents dans un pensionnatJésuite réputé pour sa sévérité afin d’y être « brisé, cassé, maté » selon les souvenirs de l'artiste. Malgré les réticences de sa mère, et sur les conseils d’un professeur ayant remarqué qu’il passe le plus clair de son temps à dessiner, il est finalement inscrit à l’Institut Saint-Luc, école bruxelloise renommée pour l'enseignement desarts décoratifs. Il se spécialise en art monumental, et étudie notamment la fresque et la peinture murale, qui marqueront durablement ses années d'apprentissage. Il se révèle brillant élève, mais n'effectue que quatre années d'études sur les sept prévues par le programme, déterminé à s'émanciper des aspects les plus académiques de sa formation. Il gardera néanmoins de son passage à l'Institut Saint-Luc un souvenir impérissable, qui provoque alors son premier grand choc esthétique : la visite à Anvers du plus grand atelier européen de calicots de cinéma, reproductions d'affiches peintes sur des toiles géantes destinées à être accrochées au fronton des salles de cinéma[3].

L'influence américaine

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Guy Peellaert décrira la Belgique d'après-guerre comme une « colonie américaine », une porte d’entrée stratégique pour la diffusion de la culture américaine à travers l'Europe occidentale. Au lendemain de la Libération, celle-ci constitue pour les États-Unis un double enjeu politique et économique : les accords négociés auprès des pays européens à la suite duplan Marshall prévoient en effet l’autorisation de faire projeter massivement les films américains dans les salles de cinéma, ou encore de favoriser l’exportation de produits de grande consommation comme lechewing-gum, les cigarettes ou leCoca-Cola. La Belgique, qui au contraire de la France ne bénéficie pas de politique de protectionnisme culturel ni de véritable production cinématographique nationale, s'ouvre massivement à la culture et aux investissements américains[4] C'est ainsi que, durant lesannées 1950, Peellaert se rend au cinéma jusqu'à quatre fois par semaine pour y voir, en version originale, de nombreuses productions hollywoodiennes auxquelles le reste de l'Europe n'a pas accès. Il affirmera plus tard que Bruxelles était alors l'équivalent d'une ville moyenne américaine des années 1950, telle que représentée au cinéma, où l'on retrouve notamment l'opposition "Uptown" et "Downtown" délimitant les beaux quartiers et les quartiers populaires. Adolescent rebelle issu d'une bourgeoisie qu'il juge mortifère, il est attiré par les "bas-fonds" et s'identifie aux héros américains qui transcendent leurs origines sociales, à l'instar deGentleman Jim interprété parErrol Flynn, qui permet au jeune garçon de s'extraire du quotidien[5].

Installé pendant la durée de ses études au domicile de sa mère, Peellaert habite à quelques pas du Centre Culturel Américain de Bruxelles, où il passe son temps libre immergé dans les titres phares de la presse américaine illustrée, telsCollier's Weekly,Saturday Evening Post,National Geographic et surtoutLife, le grand hebdomadaire américain duphotojournalisme qui exerce sur lui une véritable fascination et nourrit son imaginaire de manière décisive[6]. La découverte dans la presse du peintre muralisteThomas Hart Benton, qui met en scène la vie quotidienne américaine desannées 1920 sur de grandes fresques ornant les murs de bâtiments, ou encore deReginald Marsh, autre américain associé auréalisme social (en) et à la représentation de tranches de vies burlesques àNew York, le bouleverse tout particulièrement. Ces artistes alors ignorés par la culture dominante lui révèlent un art « non-noble » en prise directe avec la vie, porteur de modernité et d’émotions viscérales, que Peellaert oppose instinctivement au "bon goût" officiel consacré par la culture bourgeoise et les institutions qui la régissent.

Aux influences du cinéma et de la photographie de presse s'ajoutent la découverte duroman noir et de nouvelles musiques venues elles aussi des États-Unis : lerhythm and blues et lerock 'n' roll, diffusés dans les bars du quartier des poissonniers du port d'Ostende, la station balnéaire où Peellaert passe ses vacances et rend visite à son père malgré des rapports de plus en plus difficiles. Il est attiré par ces lieux de danger et de séduction, dans lesquels se pressent alors des groupes de jeunes gens à la recherche de sensations fortes, et où se trament des rivalités entre bandes anglaises et belges[6].

La Guerre de Corée

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Au moment où Peellaert décide de mettre un terme à ses études, la révolte contre l'autorité paternelle atteint un seuil critique : le jeune homme frappe son père lors d'une violente altercation et quitte définitivement le domicile familial. En 1953, à l'âge duservice militaire, il opère une rupture décisive en s’engageant dans leCorps de Volontaires pour la Corée. Au terme d'un entrainement auprès des para-commandos, il rejoint les Bérets bruns du Bataillon Belge, créé pour répondre à l'appel de l'ONU et prêter main-forte aux soldats américains déployés à la frontière nord-coréenne depuis le début de laguerre en 1950[7] Peellaert restera longtemps muet quant à ses expériences sur le front. Pourtant, le conflit touche bientôt à sa fin, et il peut assister aux côtés des G.I à l'un des concerts de soutien donné parMarilyn Monroe en, puis entreprendre un voyage à travers l’Asie avec ses camarades militaires. Lors de cette permission, il visite notamment leJapon avant de rentrer en Belgique à bord du navire amiralKamina, le[8].

Les débuts professionnels

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Le Théâtre National de Belgique

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De retour de Corée, en situation de rupture familiale, Peellaert doit désormais subvenir seul à ses besoins. Sa première véritable expérience professionnelle débute lorsqu'il est engagé comme assistant du décorateur etcostumier Denis Martin auThéâtre national de Belgique[9] Au sein d'une équipe réduite, il dessine et confectionne les costumes et décors de pièces d'auteurs classiques tels queShakespeare etMolière, mais également de contemporains commeArthur Miller ouBertolt Brecht, que le National est l'un des premiers théâtres européens à soutenir[10]. Le Théâtre National se veut à l'avant-garde de la création depuis sa constitution en 1946, et les mises-en-scène sont résolument modernes : selon Peellaert, les décors voulus par Denis Martin sont austères et minimalistes, mais perturbés par l'irruption d'un élément baroque exagérément disproportionné, qui ne peut en aucun cas provenir du monde extérieur et doit donc être créé de toutes pièces. Cette vision rigoureuse de lascénographie constituera un élément majeur de son apprentissage, et Peellaert confiera avoir intégré auprès du décorateur les qualités créatives et techniques fondamentales de sa future carrière[11].

La publicité

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Depuis son apprentissage desarts décoratifs, Peellaert est fasciné par l’esthétique de lapublicité, discipline en plein essor dans les années 1950 et dans laquelle il croit deviner "l’art du vingtième siècle." En 1957, il intègre la succursale belge de l'agence chargée de la promotion des produits de maquillage Max Factor. La firme américaine est alors la première à construire son développement autour d’une association avec les vedettes du cinéma hollywoodien[12] Peellaert manipule ainsi de nombreuses photographies de mode et de beauté, éléments iconographiques qu’il détournera plus tard dans une part importante de ses œuvres. Il se retrouve bientôt responsable de « l'image de marque » de Max Factor à travers l'Europe. Bien qu'il semble promis à un bel avenir, il est rapidement frustré par les contraintes d'un travail qu'il juge répétitif, et par la vie conventionnelle qui l’accompagne. À travers la publicité, il avait espéré « s'exprimer sur les murs » mais constate avec désillusion qu'il s'agit d'absorber au plus vite différentes modes émergentes, et que la publicité ne permet pas de création véritable[13]. Convaincu qu'il a choisi le mauvais chemin de vie, il décide de démissionner en 1960. La même année, il épouse Anne, sa première femme, dans un mariage catholique célébré à l'église.

L'illustration

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Il se consacre alors à l'illustration en tant qu'artiste indépendant, et subvient à ses besoins grâce à des contributions régulières pour la presse belge, française et allemande. LaRadio-Télévision Belge lui commande différents travaux pour la promotion d’événements musicaux, notamment autour dujazz dont il est devenu un fervent amateur[14]. La ligne aérienne nationale belgeSabena lui confie la réalisation de son calendrier annuel en 1963, une commande prestigieuse qui sera également confiée àRené Magritte l’année suivante. Le style qu'il développe alors est empreint d’influences surréalistes mais aussi d’une recherche d’efficacité héritée de son passé récent de publicitaire. Ses sources d’influence notables sont les innovations graphiques desPush Pin Studios (en) de New York, ou encore les dessins de l’affichiste françaisRaymond Savignac.

Tandis qu’il multiplie les recherches formelles et les expérimentations graphiques, Peellaert se rapproche en 1961 des Aluchromistes Belges, un groupe d’artistes en formation qui utilise l’aluminium oxydé comme support pictural ainsi que divers procédés de coloration issus de l’industrie. En 1964, il crée pour laRTB ses premières images composites mélangeant éléments photographiques et dessins. Celles-ci présentent un épais trait noir stylisé, des personnages au visage effacé représentés en série comme par des procédés mécaniques, des aplats de couleurs pures ainsi qu’une mise en page en vignettes qui évoque labande dessinée : ces éléments distinctifs sont annonciateurs du styleJodelle que l’artiste élaborera au cours de l'année 1965. C'est également à cette période qu'émergent certains motifs récurrents de la période pop, comme les joueurs defootball américain, qui apparaissent sur une fresque murale réalisée pour les locaux d'une compagnie d'assurance, et sur diverses illustrations de presse[15].

Décès

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Il meurt le àParis 15e[16].

Œuvre

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Après avoir étudié à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles, il débute comme décorateur de théâtre et illustrateur publicitaire.

Installé àParis, à partir de 1967, il se fait connaître par le biais de labande dessinée. Son style s’apparente à l’esthétique « psychédélique » et auPop Art:

Peellaert vit àParis, où il travaille dans un fouillis indescriptible près de la Place de laBastille. Son atelier est rempli de photos, d'images, de textes découpés en vue de ses montages. Il vit avec sa femme Elisabeth, traductrice d'ouvrages anglo-saxons, et son fils Orson[19].

En 1969, Pelleart part travailler enAllemagne puis auxÉtats-Unis où il se consacre à lapeinture qui se traduit dans la conception d’affiches de films pour quelques cinéastes, dont :Robert Altman,Francis Ford Coppola,Martin Scorsese,Wim Wenders ouRobert Bresson(Voir section Affiches de cinéma)
Et des pochettes de disques pourDavid Bowie,The Rolling Stones ouÉtienne Daho(Voir section Pochettes de disques)

En 1982, sur la musique deFranz Waxman – issue du filmUne place au soleil, réalisé parGeorge Stevens –, il réalise le générique de l’émission de télévision consacrée au Septième Art,Cinéma, cinémas pourAntenne 2.

Ses œuvres font l’objet de nombreuses expositions à travers le monde (Londres,Bâle,Tokyo,Paris,New York,La Havane,Reims,Brest).

Elles sont réunies dans quelqueslivres qui connaissent un grand succès international :

Ses dernières productions sont faites de découpages photographiques à l’aide de lapalette graphique sur ordinateur, telle l'étonnante carte de vœu « La République contre les bien-pensants », qu'il réalise pourJean-Pierre Chevènement, alors ministre de l'intérieur, en 2000[23].Napoléon y enlace uneJeanne d'Arc en armure et Chevènement botte les fesses debourgeois en haut-de-forme[24]. Peelleart se range aux côtés de Chevènement pour l'élection présidentielle de 2002[25].

Fashion Dreams, son dernier travail, est publié en. C’est une exceptionnelle série de tableaux exécutés pourNext, le supplément artistique du quotidienLibération. Il y aMadonna,Mareva Galanter,Vanessa Paradis,Tina Turner... dans un jeu de rôle illustrant le thème de la mode et de la musique, cher à ce créateur visionnaire. Le de la même année paraîtPetite Mort, le premier album du groupe de rock,Second Sex, dont il a réalisé la pochette.

Deux semaines après, Peellaert meurt d'uncancer, à l'âge de74 ans. Il a été incinéré aucrématorium du cimetière parisien duPère-Lachaise, le vendredi[26].

Affiches de cinéma

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RéalisateurTitre originalTraductionAnnéeObservation
Robert AltmanShort Cuts1993
Robert BressonL’Argent1983
Francis Ford CoppolaOne from the HeartCoup de cœur1982
The OutsidersOutsiders1983
Stephen FrearsMy Beautiful Laundrette1985
Alain JessuaJeu de massacreComic Strip Hero1967Une affiche a été spécialement créée pour le marché anglais.
Jim McBrideThe Big EazyBig Easy : Le Flic de mon cœur1987L’articleThe, n’est pas inscrit sur l’affiche française.
Jean-Henri Roger etJuliet BertoNeige1981
Martin ScorseseTaxi Driver1976
Wim WendersDer Amerikanische FreundL'Ami américain1977
Lightning Over WaterNick’s Movie1980Film coréalisé avecNicholas Ray.
Hammet1982
Der Stand der DingeL'État des choses1982
Paris, Texas1984Deux affiches différentes ont été créées.
Tokyo Ga1985
Der Himmel über BerlinLes Ailes du désir1987
Don't Come Knocking2005

Pochettes de disques

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ArtisteTitre du disqueLabelAnnéeObservation
Guy BéartBéart chante l’espaceTemporel/CBS1968Surmicrosillon super 45 tours(GB 60 007).
David BowieDiamond DogsRCA1974Peu après sa sortie, la censure fait retirer les disques du commerce pour que soit dissimulé l’ « entre-patte » de la créature hybride, mi-Bowie mi-chien, de la pochette.
Bowie at the BeebBBC2000
Étienne DahoPour nos vies martiennesVirgin1988
Willy DeVilleHorse of a Different ColorEastWest1999
LioWandattaWEA1996
Jacques LoussierJeu de massacreDisques Vogue1967Bande originale du film d’Alain Jessua sur microsillon super 45 tours.
Astor Piazzolla Tanguedia de AmorPiazzolla/Milan Records1989Compilation.
The Rolling StonesIt's Only Rock'n RollRolling Stones/Atlantic1974La censure fait supprimer la culotte abandonnée sur la dernière marche de l’escalier qui doit figurer au dos de la pochette.
Second SexPetite MortBecause Music2008
Les VariationsCafé de ParisBuddah Records1975

Documentaires

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  • 2001 :Guy Peellaert, vérités et mensonges, réalisé par Philippe Cornet, à l’occasion de la rétrospective « Paris/New-York/Los Angeles »,Canal Jimmy,RTBF (52 min).
  • 2004 :Guy Peellaert, l’art et la manière, réalisé parClaude Ventura (coresponsable de l’émissionCinéma, Cinémas).

Autour de Pravda

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  • Pravda figure parmi les personnalités internationales présentes sur l’affiche du filmOne + One, réalisé en 1968 par le cinéasteJean-Luc Godard avec lesRolling Stones.
  • En1999, le groupe dehard rock, Jack Meatbeat and the U.G.S., l'emprunte pour la pochette de leur album,Back From World War III (Munster Records).
  • En2000, le groupe de rock, Play Group, l’utilise pour la pochette de l’album,Make It Happen ! (SourceSOURCDS017).
  • En2001, le couturierJean-Charles de Castelbajac contacte Guy Pellaert pour dessiner ses imprimés en reprenant les images de Pravda (et de Jodelle). Invité au défilé, cette collection printemps-été 2002, baptiséePhysical Graffiti, lui est dédié.
  • En prévision d’une série télévisée,13 synopsis sont rédigés en 2002, et un épisode test – scénarisé par Guy Pellaert et Gallien Guibert – demin 30 s, est réalisé en 2003. La série ne verra pas le jour[27].
  • AuJapon, une exposition, « Looking for Pravda », est organisée dans l’espace de la boutique de produits de luxe, CELINE (du groupeLVMH), avenueOmotesandō àTokyo, en septembre/[28].
  • Dans le numéro spécial du magazinePilote, publié pour le40e anniversaire demai 68,Christophe Blain rend « Hommage à Peellaert » avecUne fille, pastiche en bande dessinée dePravda la survireuse.
  • Peu avant sa mort, Guy Peellaert projetait de donner une suite àPravda la survireuse. Celle-ci aurait eu les traits de l’actriceIsild Le Besco[29].

Publications

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Bandes dessinées

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  • Les Aventures de Jodelle, scénario dePierre Bartier, éd.Éric Losfeld,
  • Pravda la Survireuse, coécrit avec le cinéastePascal Thomas, éd. Éric Losfeld,.
  • The Game – Histoires 1968-1970[30], Prairial, Paris,11 octobre 2018
    Scénario, dessin et couleurs : Guy Peellaert -(ISBN 979-10-93699-15-8),
    volume qui réunit les quatre mini-séries publiées dansHara-Kiri :The Game,She and the Green Hairs,Carashi etMarsha Bronson.

Œuvres peintes

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Exposition

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  • Bye Bye, Bye Baby, Bye Bye : rétrospective de son œuvre auMusée Maillol, 61 rue de Grenelle 75007 Paris, du au.

Notes et références

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  1. Dictionnaire de la bande dessinée,p. 275.
  2. Elisabeth Peellaert,Bye Bye, Bye Baby, Bye Bye,Gallimard,(ISBN 978-2-07-012589-0 et2-07-012589-0), Notes biographiques.
  3. Laurent Chalumeau, « Hommage à Guy Peellaert »,Libération Next,‎.
  4. Ginette Kurgan-Van Hentenryk, « La Belgique et le plan Marshall ou les paradoxes des relations belgo-américaines »,Revue belge de philologie et d'histoire,no Tome 71 fasc.2,‎(lire en ligne, consulté le).
  5. Michel Boujut, « Peellaert : les âmes mortes de Las Vegas »,L'Événement du Jeudi,‎.
  6. a etbAlexandre Devaux,Guy Peellaert (mémoire non publié),.
  7. « Le Bataillon Belge de Corée », surPatria Nostra,(consulté le).
  8. (en) Orson Peellaert,The Adventures of Jodelle,Fantagraphics,, 157 p.(ISBN 978-1-60699-530-3 et1-60699-530-8), Fragments of the Pop years.
  9. Jacques de Decker, « Denis Martin, décorateur du National »,Le Soir,‎.
  10. « Historique du Théâtre National »,Le Répondeur,‎.
  11. Laurent Chalumeau,Guy Peellaert, Delpire,(ISBN 978-2-85107-244-3 et2-85107-244-7), Fresques piégées et beau vulgaire.
  12. Mark Tungate,Le monde de la beauté : Comment les marques transforment notre apparence,Dunod,, 319 p.(ISBN 978-2-10-057246-5 et2-10-057246-6), L'esthéticien du tsar.
  13. ÉmissionÀ voix nue,France Culture,.
  14. Brigitte Ollier, « L'art de la fugue selon Guy Peellaert »,L'Insensé,‎.
  15. Hans Kuh, « Guy Peellaert, un illustrateur belge »,Gebrauchsgraphik,‎.
  16. « Relevé des fichiers de l'INSEE », surFichier des personnes décédées,(consulté le).
  17. D'après le témoignage de la galeristeBasia Embiricos, amie de Peelleart, dans Yves-Marie Labé, Le Monde, 25.11.08.
  18. DVD coll. « Les films inclassables », Studio Canal, juin 2004.
  19. Le Monde, 25.11.08.
  20. Rock Dreams, Albin Michel, réédition Taschen, 2003.
  21. Albin Michel, 1986, Préface deJean Baudrillard.
  22. Grasset, 1999.
  23. Interview de Jean-Pierre Chevènement au sujet de cette carte de vœux.
  24. Billet sur le site de Jean-Pierre Chevènement.
  25. Le Monde, 30/03/2002,sur le site de la Galerie Basia Embiricos.
  26. Brigitte Ollier, « Interview - Palette Peellaert »,Libération,‎(lire en ligne, consulté le).
  27. Épisode test dePravda la survireuse.
  28. Diaporama dans la section « Exhibitions » du site officiel (voir lien externe ci-dessous).
  29. Benjamin Roure, « Guy Peellaert est mort »,BoDoï,‎(lire en ligne, consulté le).
  30. Damien Canteau, « The game »,Comixtrip,‎(lire en ligne, consulté le).
  31. Les images peuvent être feuilletées dans la section « Paintings » du site officiel (voir lien externe ci-dessous).

Annexes

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Bibliographie

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Livres

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Périodiques

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Liens externes

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