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Président Fédération sportive et culturelle de France | |
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Président Fédération sportive de France | |
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Nom de naissance | Guy Pierre Fournet |
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Guy Fournet, né le àParis10e et mort le àCréteil[1], est un avocat de la Cour d'appel de Paris fortement impliqué dans le monde sportif associatif.
Membre du comité directeur de la Fédération française de basket-ball, il assure la quatrième présidence de la Fédération sportive et culturelle de France de 1965 à 1972.
Né dans le10e arrondissement de Paris, il commence ses études aulycée Carnot puis à l'école Saint-Charles deJuvisy-sur-Orge pour les poursuivre à lafaculté de droit de l’Université de Paris (Sorbonne[N 1]) avant d'intégrer lacour d'appel de Paris où il crée un groupe sportif d'avocats basketteurs et côtoieGilbert Olivier, futur directeur de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC).
Il est inscrit dès l'âge de 12 ans à l'association sportive Saint-Charles de Juvisy puis à laDomrémy de Paris (13e arrondissement)[J 1],patronage paroissial affilié à laFédération gymnastique et sportive des patronages de France (FGSPF) devenue en 1947Fédération sportive de France (FSF). Il s'y consacre d’abord aubasket-ball et autennis de table puis, plus tard, augroupe théâtral et à lacolonie de vacances dont il est moniteur. Après laguerre, il s’engage plus avant dans les structures du monde sportif associatif et il est membre du comité directeur de laFédération française de basket-ball (FFBB)[2] quand il est sollicité, en 1956, par son confrère du barreau de Paris, Gilbert Olivier, pour le rejoindre au comité central de laFSF.
Coopté en 1958, il est vice-président en 1960 et succède à Gilbert Olivier à la présidence nationale en 1965[J 2],[3].
Le il signe le protocole liant laFédération française d'athlétisme (FFA) aux fédérations affinitaires : laFSF, laFédération sportive et gymnique du travail (FSGT) et l'Union française des œuvres laïques d'éducation physique (UFOLEP)[4].
Il gère le contexte socio-politique qui suit les évènements demai 1968 et celui de la prise de recul de l’Église de France vis-à-vis des œuvres en général, au prétexte de l’application du concileVatican 2[J 3].
La réflexion induite par la concomitance de ces évènements entraîne la création d’un groupe de réflexion sur l’affinité confié à son futur successeur,Jacques Gautheron[J 4]. Ce travail débouche en 1985 sur la publication de l’ouvrageVers quel homme ? Par quels chemins ?.C’est également sous sa présidence que se met en place une importante réflexion sur l’éveil des jeunes aux responsabilités[J 5] accompagnée d’un considérable effort de formation. Enfin, sous son mandat, laFSF devient, en 1968, laFédération sportive et culturelle de France (FSCF)[5] et le siège social historique de la place Saint-Thomas d’Aquin — où laFédération française de football (FFF) a été créée en 1919 — est transféré rue Cernuschi.
Très soucieux des affaires internes, il laisse une grande latitude au secrétaire généralRobert Pringarbe et à ses adjointsGérard Lollier puisJean-Marie Jouaret pour représenter la fédération auprès des pouvoirs publics et prendre place dans le mouvement sportif et associatif. La publication, en 1967, parFrançois Missoffe, d’unLivre blanc de la jeunesse a pour effet de réunir pour la première fois les grandes fédérations affinitaires autour d’une réflexion commune[J 6] où elles réaffirment leur attachement aux valeurs culturelles liées à la pratique sportive. Cette réflexion est suivie d’un engagement de la fédération dans les structures suivantes :
LaFSCF siège auHaut comité de la jeunesse et des sports.
Les bons rapports entretenus avec la direction technique nationale de la gymnastique permettront aux cadres techniques de laFSCF d’être largement représentés dans la mise en place desbrevets d’État d'éducateurs sportifs (BEES) dès 1967[J 8].
La liberté d’action qu’il laisse à son secrétaire général Robert Pringarbe — qui représente la fédération au sein duComité national des sports (CNS) — permet à celui-ci d’œuvrer à la création duComité national olympique et sportif français (CNOSF) et d’en devenir le premier secrétaire général en 1972[J 9],[N 2], année où il laisse lui-même la présidence de laFSCF à Jacques Gautheron.
Durant ses deux mandats de président de laFSF/FSCF (1965-1972) et au-delà, il reste l’avocat de laFFBB. Son engagement bénévole est reconnu par :
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
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