Pour les articles homonymes, voirBorgnis-Desbordes (homonymie),Borgnis etDesbordes.
| Gustave Borgnis-Desbordes | ||
| Naissance | Provins | |
|---|---|---|
| Décès | (à 60 ans) Hanoï | |
| Origine | ||
| Arme | Artillerie de marine | |
| Grade | général de division | |
| Années de service | 1861 – 1900 | |
| Conflits | Conquête du Mali en 1881-1883 Corps expéditionnaire du Tonkin en 1885-1886 | |
| Distinctions | Grand officier de la Légion d'honneur Médaille Commémorative du Tonkin | |
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Gustave Borgnis-Desbordes, né àProvins le et décédé àHanoï le, est ungénéral de divisionfrançais. Il a participé à laconquête coloniale française, notamment enCochinchine et auSoudan français (il entre àBamako en1883).
Issu d'une famille deMorlaix, il était petit-fils du député du FinistèreFrançois Marie Borgnies-Desbordes et fils d'un polytechnicien. Lui-même entré à l'École polytechnique en 1859, il suivit ensuite les cours de l'école d'artillerie deMetz de 1861 à 1863, puis entra dans l'artillerie de marine. Lieutenant en 1863, il servit à Toulon jusqu'en 1866. Nommé capitaine l'année suivante, il séjourne ensuite enCochinchine de 1868 à 1871, puis est employé à Paris comme adjoint auprès du généralFrébault, inspecteur général permanent de l'artillerie de marine. Il passechef d'escadron en 1876 puis lieutenant-colonel en 1880. Il est alors envoyé auSénégal.
Conquérant duSoudan français, créateur du chemin de fer Niger-Océan, il se distingue contre Samory et fonde Kita etBamako (1881-1883).
Promu colonel le, il combat ensuite auTonkin (1884-1886 puis 1888-1889) où il commande l'artillerie ducorps expéditionnaire et dirige les combats deCho-Moï et Cho-Chu[1]. Il est nommégénéral de brigade le, puisgénéral de division le.
À sa mort, il était commandant en chef des troupes en Indochine et Grand officier de laLégion d'honneur.


Il habitait 61rue Scheffer (16e arrondissement de Paris)[2].
Plusieurs municipalités dontVersailles ont des rues à son nom. Son buste est installé dans la cour de l'hôtel de ville de Versailles. Sa statue à Bamako a été déboulonnée à l'indépendance du Mali, mais à nouveau érigée sous la présidence d'Alpha Oumar Konaré. Sa tombe se trouve aucimetière Saint-Louis de Versailles.
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