Sur le plan historique et culturel, Gurs fait partie de laprovince duBéarn, qui fut également unÉtat et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[7].
La commune est drainée par legave d'Oloron, leLausset, l’arrec de la Mouline, L'Arrieu, le Geronis, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 14 km de longueur totale[8],[Carte 1].
Au, Gurs est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[24].Elle est située hors unité urbaine[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Oloron-Sainte-Marie, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[1]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[25],[26].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (34,4 %), forêts (28,9 %), zones agricoles hétérogènes (19,3 %), prairies (11,7 %), zones urbanisées (5,7 %)[27]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 5].
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie[31]. 68,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 6]. Depuis le, en application de laloi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[32].
Les Ahitaux est un hameau de Barraute-Camu mentionné en 1863, dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[34] et qui apparait sous la formeLos Affitaux en 1560[34] (réformation de Béarn[40]).
Monument contemporain en guise de voie ferrée symbolisant la déportation.
Vue partielle des tombes juives.
Républicains espagnols.
Pendant laSeconde Guerre mondiale, Gurs a accueilli un camp d'internement administré par lerégime de Vichy. D'abord destiné auxréfugiésrépublicains espagnols, il a ensuite accueilli de nombreuxJuifs, avant leur départ pour lecamp de Drancy etAuschwitz. Dans une récente étude, le chercheur Jacky Tronel indique qu'avant de servir de lieu d'internement des Juifs, le camp fut la prison militaire de Paris repliée[41].
Les tombes des combattants républicains espagnols et des volontaires de la brigade internationale se situent à droite en entrant dans le cimetière.
En, à la fermeture du camp deSaint-Cyprien près d'Argelès, 3 858 hommes — la plupart arrêtés par les autorités belges[42] le — furent transférés au camp de Gurs. Ils étaient majoritairement Juifs.
De à décembre de la même année, des prisonniers de Gurs furent transférés aucamp des Milles dans lesBouches-du-Rhône, dans l'attente de leur émigration vers lesÉtats-Unis, laBolivie,Cuba et d'autres destinations.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[45].
Gracianne Hastoy,Le chêne de Guernica, éditions Cheminements, 2004(ISBN2-84478-220-5) ; ce livre, bien que très bien documenté, n'est qu'un roman retraçant le parcours d'un réfugié basque pendant laguerre civile d'Espagne de 1936-1939.
↑Les distances sont mesurées entrechefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
↑Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes àvol d'oiseau.
↑Dans les sites Natura 2000, lesÉtats membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[18].
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)