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Guinée équatoriale

1° 55′ 29″ N, 10° 06′ 41″ E
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirGuinée (homonymie).

Drapeau
Drapeau de la Guinée équatoriale
Blason
Armoiries de la Guinée équatoriale
Deviseenespagnol : Unidad, Paz, Justicia (« Unité, paix, justice »)
Hymneenespagnol : Caminemos pisando las sendas de nuestra inmensa felicidad (« Marchons en foulant les chemins de notre bonheur immense »)
Fête nationale
· Événement commémoré
Proclamation d'indépendance vis-à-vis de l'Espagne ()
Description de l'image Location Equatorial Guinea AU Africa.svg.
Description de l'image Carte Guinee fr.png.
Administration
Forme de l'ÉtatRépubliqueunitaire àrégime présidentiel(de jure)
Dictatureautocratique(de facto)
Président de la RépubliqueTeodoro Obiang Nguema Mbasogo
Vice-président de la RépubliqueTeodoro Nguema Obiang Mangue
Premier ministreManuel Osa Nsue Nsua
ParlementParlement
Chambre haute
Chambre basse
Sénat
Chambre des députés
Langues officiellesEspagnol(langue nationale)
Français(depuis 1997)
Portugais(depuis 2011)[1]
CapitaleMalabo

3° 45′ 08″ N, 8° 46′ 26″ E

Géographie
Plus grande villeBata
Superficie totale28 051 km2
(classé145e)
Superficie en eauNégligeable
Fuseau horaireUTC + 1
Histoire
Entité précédente
IndépendanceÉtat espagnol
Date
Dictature deFrancisco Macías Nguema1968-1979
Démographie
GentiléÉquatoguinéen, Équatoguinéenne
Population totale(2020)1 403 000 hab.
(
classé152e)
Densité50 hab./km2
Économie
MonnaieFranc CFA (CEMAC) (XAF)
Développement
IDH(2021)en diminution 0,596[2] (moyen ;145e)
Indice de performanceenvironnementale(2022)en augmentation 44,8[3] (77e)
Divers
Code ISO 3166-1GNQ, GQ
Domaine Internet.gq
Indicatif téléphonique+240
Code sur plaque minéralogiqueGQ
Organisations internationalesONU
CGG
CEEAC
OHADA
APO
OPEP
BAD
FPEG
CPLP
OEI
ZPCAS
CICIBA
CAMES

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LaGuinée équatoriale[4], en forme longue larépublique de Guinée équatoriale[4] (enespagnolGuinea Ecuatorial etRepública de Guinea Ecuatorial, enportugaisGuiné Equatorial etRepública da Guiné Equatorial) est un pays d'Afrique centrale. Elle est constituée de deux parties, l'une continentale, bordée par leCameroun et leGabon, l'autre insulaire avec l'île deBioko (où se trouve la capitaleMalabo) et l'île d'Annobón.

Anciennecolonie espagnole pendant lacolonisation européenne de l'Afrique, la Guinée équatoriale obtient son indépendance en 1968 sous la dictature sanglante duPrésident à vie,Francisco Macías Nguema. Depuis son renversement par uncoup d'État en 1979, le président du pays est son neveuTeodoro Obiang Nguema Mbasogo. Sous sa propre dictature, la Guinée équatoriale continue de connaître de graves violations desdroits de l'homme.

Depuis les années 1990, la Guinée équatoriale est devenue un important pays producteur de pétrole en Afrique subsaharienne. Mais sa production décline depuis 2016 et n'atteint plus que 93 000 barils par jour en 2021, selon l'Opep[5].

Elle est le quatrième pays quant au PIB/habitant en Afrique sub-saharienne[6], mais peu de gens ont profité des richesses issues du pétrole, et les inégalités restent très importantes.

Les langues officielles sont l'espagnol, lefrançais et leportugais. Cependant, l'espagnol est de loin la langue officielle la plus parlée. LesFang sont le groupe ethnique dominant, et représentent plus de 85 % de la population[7]. LesBubi, indigènes de Bioko sont le deuxième plus grand groupe ethnique, et représentent environ 6,5 % de la population.

Toponymie

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L'usage majoritaire est d'écrire « Guinée équatoriale » comme le font notamment laliste annexée à l'arrêté du 4 novembre 1993,Le Petit Larousse 2007 (et2003), ou encore leDictionnaire Hachette 2007[8].

Le Petit Robert des noms propres 2006 écrit cependant « Guinée-Équatoriale » et « république de Guinée-Équatoriale », avec un trait d'union et une majuscule à chaque terme.

Du temps de la colonisation, le pays constituait laGuinée espagnole.

Histoire

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Article détaillé :Histoire de la Guinée équatoriale.

Préhistoire

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L'étude de la Préhistoire de la Guinée suit une subdivision géographique, l'île de Bioko d'une part, la province du Littoral entreCameroun etGabon d'autre part. L'île de Bioko était reliée au continent jusqu'en8 000 av. J.-C. par un « pont » qui fut lentement immergé par la montée des eaux de l'Atlantique, qui avait débuté vers11 000 av. J.-C. à la fin dudernier Âge glaciaire. De ce fait, il est probable que ce territoire devait être habité par des populations nomades de chasseurs-cueilleurs, à l'instar de ce qui est connu sur le continent actuel.

Les vestiges d'une présence humaine ont été découverts en fouille au site de Mossumu (province du Littoral) et datés de30 000 av. J.-C. Il s'agit d'une industrie dite « Sangoenne », bien connue à cette époque à travers l'Afrique centrale. Quelques autres sites, de surface ou en affleurement stratigraphique, indiquent que l'Âge Moyen de la Pierre est bien représenté dans cette partie du pays. Par la suite, des vestiges, encore mal datés, illustrent autour de Bata et du Rio Muni la permanence de la présence de l'homme, nomade, tailleur de pierre et chasseur-cueilleur, jusqu'en3 000 av. J.-C.

Sur l'île de Bioko, il s'agit d'une autre lecture ; celle-ci sera très certainement modifiée dans les années à venir avec l'installation de projets de recherchesarchéologiques. Trois gisements « prénéolithiques » ont été recensés. Seul celui du séminaire de Banapa au sud de Malabo a été fouillé dans les années 1960 par un anthropologue espagnol. Tout ce qui peut être dit est qu'il est antérieur à la « Tradition Timbabé » de Bioko, encore non datée, elle-même antérieure à la « TraditionCarboneras » datée par le radiocarbone entre leVe et leXe siècle de notre ère. Il faut signaler que sur l'île d'Elobey Grande, des pierres taillées similaires à un Âge Récent de la Pierre ont été découvertes en surface. Ces trouvailles étayent l'idée d'une grande ancienneté de la présence humaine sur l'ensemble des îles équatoguinéennes avant qu'elles ne soient définitivement séparées du continent.

Enfin, l'expansion du mode de vie villageois enAfrique centrale implique dans sa modélisation, et avec le rapprochement des données de la linguistique, l'installation sur l'île de Bioko de villages dès3 500 av. J.-C. Pour l'instant rien n'a été découvert pour vérifier cette hypothèse. La séquence archéologique de l'île, outre le pré-néolithique déjà mentionné, démarre avec la « Tradition Timbabé » connue sur treize points du littoral. Une continuité d'occupation de cette île est désormais bien attestée jusqu'à l'époque historique. À la suite du « Timbabé »,on connait[style à revoir] les traditions « Carboneras », « Bolaopi », « Buela », et enfin « Balombe ». Cette dernière tradition est historique.

Sur le continent, entre Cameroun et Gabon, les données de fouilles restent lacunaires mais sont suffisantes pour affirmer que la séquence complète qui reste à découvrir sera dans les grandes lignes similaire à ce qui est connu au sud-Cameroun et dans la région deLibreville auGabon.

Premiers contacts avec des Européens

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Entre 1469 et 1474, les navigateurs portugais découvrent dans le golfe de Guinée les îles deSão Tomé,Principe,Annobón etFernando Poo : le,João de Santarém etPedro Escobar aperçoivent une île qu'ils appelent « Ilha do Ano Bom » (île de la bonne année) d'où le nom actuel d’Annobón qui correspond à la phonétique du nom portugais. En 1474 un autre Portugais,Fernão do Pó, découvre dans legolfe du Biafra une île qu'il nomme « Formosa » (la belle), mais qui portera finalement son nom (aujourd'huiBioko). Les îles d’Annobón et Fernando Poo deviendront, avec les îles deCorisco, Elobeye etMbanié la partie insulaire de la Guinée espagnole en 1778, puis de la Guinée équatoriale en 1968.

Colonisation portugaise

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La première tentative de peuplement des îles désertes du golfe se fait sur l’île de São Tomé en 1485, mais elle échoue. Ce n’est qu’en 1493 que les efforts consentis par les Lusitaniens porteront leurs fruits dans cette île. L’île de Principe ne sera peuplée qu’au début duXVIe siècle, et Annobón au milieu de ce même siècle. Quant à Fernando Poo, elle est déjà peuplée par les Bubis, et les Portugais après avoir construit un fort, sont contraints de l'abandonner. Ces deux îles furent longtemps utilisées comme escales de rafraîchissements[9].

Tout au long duXVIIe siècle, ces territoires vont connaître les assauts répétés des Français mais surtout des Hollandais. Ceux-ci occupent non seulement les îles du golfe à différentes périodes : São Tomé en 1641, Annobón en 1661, Corisco, etc.[10], mais mènent de nombreuses actions et razzias sur la côte continentale deRio Muni (Mbini). Les navires de nombreuses nations qui tentent d’installer des comptoirs le long de cette côte sont saisis ou détruits. L’épopée de Jean Dansaint, négrier français travaillant pour le roi du Portugal dans la première moitié duXVIIIe siècle, en est l’illustration[11].

Première tentative de colonisation espagnole

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Avec letraité de San Ildefonso et letraité d'El Pardo, lePortugal livre à l'Espagne les îles deFernando Póo,Annobón et deCorisco, en échange de lacolonie de Sacramento, enAmérique du Sud et d’autres territoires permettant de conforter les frontières duBrésil[12]. Dans le même temps, l'Espagne se voyait accorder la liberté de commercer sur les côtes guinéennes depuis ledelta du Niger jusqu’aucap Lopez, situé auGabon actuel. En cette année 1778, une expédition partit deMontevideo pour prendre possession de ces territoires. Une expédition menée par le comte d'Argelejos. Mais le peuple de l'île d'Annobón se soulève ne reconnaissant ni la domination portugaise ni celle de l’Espagne[13] ; puis après le débarquement à Fernando Poo (actuelle Bioko), les membres de l’expédition sont touchés par de graves maladies et attaqués par les Bubi, les insulaires de cette île ne reconnaissant eux non plus aucune domination étrangère. Ces derniers événements provoquèrent une mutinerie et l'échec de l'expédition[14].

Pendant de nombreuses années, la colonisation espagnole n'est pas effective. Ces territoires continuent à n'être que des escales à rafraîchissements. Et si quelques navires deBuenos Aires ou de Montevideo s'y arrêtent, ce sont surtout les navires anglais, portugais, hollandais et français qui les fréquentent.

Occupation britannique partielle (1827-1845)

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En 1827, l'Espagne autorise la colonisation de l'île deBioko par lesBritanniques.Santa Isabel (aujourd'huiMalabo), port et cité principale de l'île deBioko, prend alors le nom dePort Clarence. C'est là qu’est constitué un tribunal destiné à réprimer le trafic d’esclaves, suite à l'abolition de la traite en 1807, puis l'abolition de l'esclavage en 1833.

Le climat et les maladies déciment de nombreux Espagnols, membres des expéditions successives envoyées sur place à partir de 1830. À partir de 1832 de nombreux Espagnols, voyageurs, scientifiques ou officiels visitent l'île, qui est finalement revendiquée à nouveau par l’Espagne en 1845, année au cours de laquelle Nicolás de Manterola y débarque le premier missionnaire.

Retour de l'Espagne (1856-1968)

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En 1856, l'Espagne fonde officiellement laGuinée espagnole, initialement réduite au domaine maritime des côtes guinéennes, et de son île principale. En 1858 est envoyé le premier gouverneur général de l'île, cette dernière bénéficiant un an plus tard du statut decolonie espagnole. Cependant, le domaine de plus de 800 000 km2 laissé enGuinée par lePortugal à l'Espagne par leTraité de San Ildefonso (1777) etTraité d'El Pardo (1778) est plus ou moins abandonné, et l'Espagne rencontre bien des difficultés pour faire admettre ses droits de propriété auprès des autres puissances européennes qui viennent s'y installer : laFrance auGabon, l'Allemagne auCameroun et laGrande-Bretagne auNigeria. L'Espagne envoie un géographe,Manuel Iradier y Bulfy, qui s'emploie à partir de 1884 à ré-annexer les territoires duRio Muni, en passant des traités avec les chefs locaux. Laconférence de Berlin de 1884-1885 sur le « partage de l'Afrique » tourne au désavantage de l'Espagne, qui ne se voit octroyer que 180 000 km2, sans compter les dépossessions dont elle fait l'objet sur le terrain de la part de la France. Face à ses récriminations, une commission franco-espagnole est créée, qui aboutit autraité de Paris du qui ne laisse à l'Espagne qu'un territoire de 26 000 km2 correspondant au Rio Muni, partie continentale de l'actuelle République de Guinée équatoriale.

En 1807, le Parlement britannique vote l'abolition de la traite atlantique, dont les flux chutent avec ledroit de visite des navires étrangers imposé par laRoyal Navy à partir de 1815 grâce à sa domination des mers. Mais le trafic illégal d'esclaves menés par certaines riches familles se poursuivit au-delà, avant d'être remplacé d’abord par le commerce debrandy, d'huile de palme, debois précieux et detextiles entreBarcelone et la colonie[15].

Pendant laguerre hispano-américaine de 1898, l'occupation militaire américaine de la colonie espagnole est relative, l'intérêt des Américains se portant sur lescolonies de l'Espagne, vaincue, hors de l'Afrique :Philippines,Guam,Cuba etPorto Rico. En 1899, les Américains renoncent définitivement à annexer la colonie espagnole du golfe de Guinée, qui avait à leurs yeux des mauvaises infrastructures, des pistes mal entretenues et trop de maladies tropicales endémiques. La colonie était alors peuplée majoritairement deBubis dans l'île deFernando Poo et deFangs dans le territoire continental duRio Muni.

Indépendance

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Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, président de la Guinée équatoriale depuis 1979.

Pendant lapériode franquiste, de 1936 à 1968, la colonie espagnole est assez isolée. La métropole est loin et les échanges sont rares avec les colonies françaises ou anglaises voisines, qui aspirent toutes à l'indépendance. Entre 1939 et 1944, pendant laSeconde Guerre mondiale, l'Espagne franquiste est neutre dans ce conflit mais favorable à l'Axe, tandis que laFrance libre contrôle l'Afrique-Équatoriale française. La métropole espagnole joue sur les deux tableaux : les ports de la colonie servent de relais ou d'escale aux navires britanniques ou français libres, mais accueillent aussi les sous-marins allemands, à condition que les uns comme les autres n'opèrent pas dans les eaux espagnoles. En cas de rixes entre marins allemands d'une part et britanniques ou français de l'autre, la police coloniale espagnole expulsait les fautifs dans un délai de24 heures. Entre 1940 et 1945, les marins allemands envoyaient du courrier en Allemagne, via Malabo ou Santa Isabel. Les déserteurs étaient expulsés et livrés à leurs armées respectives.

En1958 est créé un gouvernement autonome. Dix ans plus tard, en1968, l’ancienne dépendance autonome de Guinée espagnole accède à une indépendance pleine et entière et prend le nom de Guinée équatoriale.

Arrivé au pouvoir le à la suite d’uncoup d'État, Teodoro Obiang Nguema se reconduit régulièrement à la tête du pouvoir :

  • 1982 : nommé chef d'État pour sept ans par le conseil militaire ;
  • 1989 : élu avec 99,99 % des voix comme candidat unique ;
  • 1996 : élu avec 97 % des voix comme candidat unique, dans un scrutin officiellement multipartite ;
  • 2003 : élu avec 97,1 % des voix dans un scrutin multipartite (5 candidats autorisés) ;
  • 2009 : élu avec 95,19 % des voix dans un scrutin multipartite (5 candidats autorisés) ;
  • 2016 : élu avec 93,53 % des voix dans un scrutin multipartite (7 candidats autorisés).

C'est un record de longévité politique, hors régime monarchique[16].

Manuel Ruben N'Dongo, un opposant équatoguinéen en exil à Paris, qui dirige le collectif des partis démocratiques d'opposition, résume ainsi l'exercice du pouvoir : « Le pouvoir est aujourd’hui entre les mains d’une dizaine de personnes, toutes proches de la famille du président. Vous avez d’un côté le présidentTeodoro Obiang, sous l’influence de sa femme dont la volonté manifeste est de propulser à tout prix son fils Teodorin Obiang au sommet de l’État. De l’autre côté, Armengol et le général Mba Nguema, les frères du président, qui considèrent Teodorin comme incapable, voire dangereux ».

Le pays, jusqu'alors sans grandes ressources, a bénéficié de la découverte de pétrole dans les eaux territoriales au début desannées 1990[16].

Le pays connait unetentative de coup d'État en 2004.

Le père et le fils Obiang sont poursuivis par la justice française sur desbiens mal acquis, provenant notamment de détournements de fonds publics[17],[18]. Le fils Teodorin est finalement renvoyé devant le tribunal correctionnel de Paris[19]. Ce procès dit « des biens mal acquis », révélateur du pillage des richesses nationales, aboutit à une condamnation en octobre 2017, en première instance[20].

Pour autant, la population de Guinée équatoriale vit dans des conditions précaires.Bata, seconde ville du pays et capitale économique, est ainsi privée d'eau courante pendant trois semaines en 2019, sans que les autorités ne s'expliquent sur les difficultés rencontrées[21].

Politique

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Articles détaillés :Politique en Guinée équatoriale etConstitution de la Guinée équatoriale.

La Guinée équatoriale est une république présidentielle. La prédominance démographique desEkangs dans la colonie, ainsi que la dictature deFrancisco Macías Nguema (1968-1979) se traduisent par le massacre d'un grand nombre deBubis dans l'île deFernando Poo, où ils sont, depuis, très minoritaires. Les mulâtres, les Espagnols et les étrangers en ont aussi été chassés, et les opposants à la dictature qui ont survécu à la répression se sont exilés. Le président actuel estTeodoro Obiang Nguema Mbasogo, neveu de Macías Nguema. Le pouvoir législatif est exercé par le parlement bicaméral (Chambre des députés etSénat).

Le fonctionnement des institutions est très familial, puisque tous les postes à responsabilité sont détenus par des membres de la famille du président. Le fils ainé du président,Teodoro Nguema Obiang Mangue, déjà vice-président, est vu comme son successeur. Ce pays est souvent qualifié de « démocrature » (dictature sous des oripeaux démocratiques) puisqu'il existe une « opposition légale » contrôlée par la présidence et que l'opposition réelle est réfugiée en Espagne. Son chef, Severino Moto Nsa, a déjà été condamné à plus de100 ans de prison parcontumace, accusé par le président d'avoir participé à la tentative de coup d’État lancée en 1997 contre lui.

LeParti démocratique de Guinée équatoriale du président Obiang détient 99 des100 sièges de la Chambre des députés et la totalité de ceux du Sénat. L'opposition est quasi inexistante dans le pays et s'organise depuis l'Espagne principalement au sein de laConvergence pour la démocratie sociale, d'orientation social-démocrate[22]. La plupart des médias sont sous le contrôle de l’État ; les chaines de télévision privées, celles du groupe Asonga, appartiennent à la famille du président[22].

Forces armées

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Officiellement appeléesFuerzas Armadas de Guinea Ecuatorial, elles comprennent un total de 2 400 personnels actifs et la part duPNB allouée à la défense en 2006 est de 0,1 %. Dans lesannées 2000, sept des neuf généraux de l'armée sont de la même famille qu'Obiang, et les deux restants sont de sa tribu. Toutefois, même là, Obiang a peu confiance en son armée pour sa protection individuelle ; ainsi, la garde présidentielle est composée de plusieurs centaines de soldats marocains.

Subdivisions

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Article détaillé :Subdivisions de la Guinée équatoriale.

La Guinée équatoriale est divisée en deux régions : la région insulaire et la région continentale. Ces deux régions sont elles-mêmes divisées en provinces, actuellement il y en a sept. Et finalement, ces provinces sont divisées en districts, au nombre de dix-huit.

Géographie

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Article détaillé :Géographie de la Guinée équatoriale.

Région continentale

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Cetteprovince est aussi appeléeMbini ouRio Muni. La ville principale estBata.

La Guinée équatoriale avait un score moyen de l'Indice d'intégrité du paysage forestier 2019 de 7,99, le classant30e sur172 pays[23].

Bioko

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Carte dugolfe de Guinée indiquant la localisation de l'île d'Annobón à l'extrémité de laligne du Cameroun.

Cette province comprend les anciennes îles deFernando Póo et d'Annobón ou Pagalú. Elle a une superficie totale de 2 034 km2, dont 2 017 correspondent à l'île deBioko elle-même et 17 km2 au territoire d'Annobón.

Nommée « Isla deFernando Pó » durant la colonisation espagnole, en l'honneur du marin portugais qui la découvrit, l'île de Bioko se trouve au fond du golfe de Guinée, dans la baie du Biafra, à33 kilomètres de la côte africaine, en face du Cameroun. L'aventurier Stanley l'avait surnommée la « perle de l'Atlantique ». Elle a la forme d'un rectangle irrégulier, mesurant76 kilomètres du Nord au Sud, avec une largeur moyenne de 35 km. À ses angles se trouvent Punta Hermosa (Nord-Est), Punta Europa (Nord-Ouest), Punta Santiago (Sud-Est) et Punta Sagre (Sud-Ouest).

L'île d'Annobón est de forme ovale, de 17 km2 et se trouve à 180 km deSao Tomé-et-Principe et à 640 km duGabon. Elle est d'origine volcanique et ne compte que 5 800 habitants. Elle est découverte en 1471 par les Portugais, le jour de l'an, d'où son nom (Anno Bom), et est cédée en 1778 à l'Espagne.

Économie

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Article détaillé :Économie de la Guinée équatoriale.
Ensachage du cacao.
Siège de Gepetrol, la compagnie de pétrole nationale de la Guinée équatoriale.

Selon le rapport de 2016 de l'Organisation des Nations unies sur le développement humain, la Guinée équatoriale avait un produit intérieur brut par habitant de 21 517 dollars, l'un des plus hauts niveaux de richesse en Afrique. Cependant, c'est l'un des pays les plus inégaux du monde selon l'indice de Gini et 70 % des habitants vivent avec un dollar par jour[24]. Le pays se situe, en 2021, au145e rang sur 191 sur l’échelle du développement humain desNations unies[2].

Leshydrocarbures représentent 97 % des exportations de l’État, qui est membre de l'Organisation des producteurs de pétrole africains. Il affronte, en 2021, sa huitième année derécession, notamment due à la corruption endémique[22].

Tourisme

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En 2020, la Guinée équatoriale ne compte aucun site classé aupatrimoine mondial de l'UNESCO ni aucun site provisoire inscrit sur la liste du patrimoine mondial[25]. Le pays ne possède pas non plus de patrimoine documenté inscrit au programme Mémoire du monde de l'UNESCO, ni depatrimoine culturel immatériel inscrit sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO[26],[27].

Les attractions touristiques sont le quartier colonial de Malabo, la partie sud de Bioko où les randonneurs peuvent visiter les cascades d'Iladyi et les plages isolées où nichent les tortues, Bata avec son front de mer Paseo Maritimo et la tour de la liberté,Mongomo avec sa basilique (la deuxième plus grande église catholique d'Afrique) et la nouvelle capitale planifiée et construite,La Paz.

Démographie

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Article détaillé :Démographie de la Guinée équatoriale.

Le recensement de 2015 dénombre 1 222 242 habitants. La population en 2020 est estimée par leDépartement des affaires économiques et sociales des Nations unies à 1 403 000 habitants[28].

Religion

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En 2015, 93 % des habitants étaient chrétiens (80 % catholiques)[29].

Culture

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Article détaillé :Culture de la Guinée équatoriale.
Fêtes et jours fériés
DateNom françaisNom localRemarques
1er janvierJour de l'anAño NuevoInterdiction de circuler
Journée internationale des droits des femmesDía de la Mujer
(fête mobile)Vendredi SaintViernes Santo
1er maiFête du travailFiesta del Trabajo
Jour de l'AfriqueDía de África
Anniversaire du présidentCumpleaños del Presidente
(fête mobile)Corpus ChristiCorpus Christi
Fête des forces arméesFiesta de las Fuerzas ArmadasAnniversaire du coup d'État de 1979
AssomptionAsunción
Fête nationaleFiesta Nacional
Sainte-IsabelleSanta Isabel
Journée des droits de l'HommeDía de los Derechos del Hombre
NoëlNavidadInterdiction de circuler

Langues

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Langues officielles

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Article détaillé :Langues en Guinée équatoriale.

La loi constitutionnelleno 1/1998 du, modifiant l'article 4 de la Loi fondamentale, établit que « les langues officielles de la République de Guinée équatoriale sont l'espagnol et lefrançais » et que « les langues autochtones sont reconnues comme faisant partie intégrante de la culture nationale »[30]. De fait, la langue majoritaire de la Guinée équatoriale est l'espagnol, maîtrisé par 87,7 % de la population, souvent comme deuxième langue[31]. L'enseignement de l'espagnol est favorisé par la politique de l'Université nationale de la Guinée équatoriale, qui propose des cours d'espagnol comme langue étrangère pour des ressortissants étrangers installés en Guinée équatoriale[32], tandis que la possible constitution d'une Académie équatoguinéenne de la langue espagnole est en cours de discussion.

En, le présidentTeodoro Obiang Nguema Mbasogo a annoncé la décision du gouvernement d'adopter leportugais comme troisième langue du pays, ceci pour devenir membre à part entière de laCommunauté des pays de langue portugaise (CPLP) où elle est membre observateur depuis 2006.

La Guinée équatoriale dépose sa demande formelle d'adhésion à la CPLP en[33]. En 2011, leportugais devient la troisième langue officielle du pays.

L'anglais est très présent, surtout sur l’île de Bioko qui n'est pas loin duNigeria. Le pichi est uncréole à base d'anglais, parlé par plusieurs milliers de locuteurs à Bioko. Le fernandino est un créole à base d'anglais et d'espagnol, surtout parlé à Bioko. Il y a environ 5 000 Nigérians anglophones, qui vivent surtout sur l’île de Bioko. Le krio est parlé par des immigrants deSierra Leone.

Cas du français

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Après son indépendance, l'espagnol était devenu la seulelangue officielle de la Guinée équatoriale, bien que la majorité de la population parle lefang. La Guinée équatoriale est enclavée entre deux pays francophones, leCameroun et leGabon, faisant eux-mêmes partie d'un grand espace dont lefrançais est la langue officielle. De plus, la Guinée équatoriale est le seul payshispanophone d'Afrique. Le français est donc adopté en 1997 comme seconde langue officielle du pays et la présidence utilise aussi bien le français que l'espagnol. Par conséquent, le français devient une langue d'apprentissage obligatoire dans le secondaire –bien que seulement 10 % des jeunes y accèdent[réf. nécessaire].

Aujourd'hui[Quand ?], le développement de la langue française en Guinée équatoriale est notamment défendu à travers le groupe d'amitié parlementaire France-Guinée équatoriale de l'Assemblée nationale. La Guinée équatoriale fait partie de l'Organisation internationale de la francophonie ainsi que de l'Assemblée parlementaire de la francophonie.

Fête nationale

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La fête nationale, célébrée le, est l'événement majeur de l'année en Guinée équatoriale. Il s'agit d'une manifestation tournante organisée chaque année dans une ville différente. Tout le pays est mis à contribution pour organiser l'événement. La ville sélectionnée est ainsi rénovée pour accueillir le président, sa cour et les nombreux équatoguinéens venus prêter allégeance au président.

Littérature

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Article détaillé :Littérature équatoguinéenne.

Cinéma

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Article détaillé :Cinéma équatoguinéen.

Le premier cinématographe est arrivé en Guinée équatoriale en 1904. Au début desannées 2000, l'industrie cinématographique était encore presque inexistante en Guinée équatoriale[34]. Cependant, les premiers courts et moyens-métrages équatoguinéens commencent à être réalisés, notamment parJuan Pablo Ebang Esono, avec le court-métrageNo está desnuda puis le moyen-métrageTeresa[35]. Par ailleurs, plusieurs documentaires étrangers, principalement espagnols, sont consacrés au pays, commeSubvaloradas, sin ser vistas. Voces literarias de Guinea Ecuatorial (Mischa G. Hendel, 2009) ouMalabo Barrio X (Marc Tardiu et Oriol Rivero, 2009).

Le filmMarfil de Rubén Monsuy Ndong Andeme présente l'histoire de l'arrivée du cinématographe en Guinée équatoriale en1904.

Divers

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Notes et références

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  1. « Guinée-Équatoriale. Pourquoi Teodoro Obiang se met-il au portugais ? », surCourrier international,(consulté le)
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Annexes

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Bibliographie

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  • Bonaventure Mve Ondo,Sagesse et initiation à travers les contes, mythes et légendes Fang, Éditions l'Harmattan, 2007,(ISBN 978-2-296-02870-8).
  • Brigitte Helali,Guinée équatoriale Aujourd'hui, 1999, Éditions Jaguar(ISBN 2-86950-314-8).
  • Carrero, la eminencia gris del regimen de Franco, Tussel J, Madrid, 1999, Grandes Temas de Hoy, 478 pages.
  • Emmanuel Rioufol et Jean-Luc Le Bras,Guinée équatoriale, traces…, 2001, Éditions Sépia(ISBN 2-84280-051-6).
  • Gustau Nerin,Corisco y el estuario del Muni (1470-1931) : del aislamiento a la globalización y de la marginalización, Paris, co-édition association France-Guinée Équatoriale et l’Harmattan, 2015, 314p.(ISBN 978-2-343-05284-7).
  • Jacint Creus Boixaderas, Tome 1,Action missionnaire en Guinée Équatoriale (1858-1910) : Mémoire et naïveté de l'Empire, Paris, co-édition association France-Guinée Équatoriale et l'Harmattan, 2014.(ISBN 978-2-343-04234-3).
  • Jacint Creus Boixaderas, Tome 2,Action missionnaire en Guinée Équatoriale (1858-1910) : À la reconquête de l’Ancien Régime, Paris, co-édition association France-Guinée Équatoriale et l’Harmattan, 2014.(ISBN 978-2-336-30769-5).
  • Jacint Creus Boixaderas, Jean-Marc Lefebvre, Gustau Nerin, Ernst Pijning, Valérie de Wulf,La Guinée Equatoriale aux Archives nationales (XVIIIe-débutXXe siècles), 2015, Paris, Association France-Guinée Equatoriale et L’Harmattan, collection Guinée Equatoriale, 2015, 167p.(ISBN 978-2-343-08099-4).
  • Jean-Claude Klotchkoff,Guinée équatoriale aujourd'hui, 2005, Éditions Jaguar(ISBN 2-86950-393-8).
  • Macias. Verdugo o victima. Nze Nfumu A., 2004, Herrero y Associados, 267 pages.
  • Max Liniger-Goumaz,Guinée équatoriale, un pays méconnu, 1979, Éditions l'Harmattan(ISBN 2-85802-132-5).
  • Max Liniger-Goumaz,La Guinée équatoriale, 1979.
  • Max Liniger-Goumaz,Guinée équatoriale. De la dictature des colons à la dictature des colonels, 1982, Les Éditions du temps.
  • Max Liniger-Goumaz,De La Guinée équatoriale Nguemiste. Éléments pour le dossier de L'afro-fascisme, 1983.
  • Max Liniger-Goumaz,Brève histoire de la Guinée équatoriale, 1988.
  • Max Liniger-Goumaz,Guinée équatoriale,30 ans d'état délinquant Nguemiste, 2000, Éditions l'Harmattan(ISBN 2-7384-6965-5).
  • Max Liniger-Goumaz,La Guinée équatoriale convoitée et opprimée, 2005, Éditions l'Harmattan(ISBN 2-7475-9174-3).
  • Pedro Bodipo Lisso,Annobón : su tradición, usos y costumbres, Paris, co-édition association France-Guinée Équatoriale et l’Harmattan, 2015, 154p.(ISBN 978-2-343-06437-6).
  • Samuel Denantes Teulade,Malabo, le nouvel Eldorado pétrolier de l'Afrique, 2009, Éditions l'Harmattan(ISBN 2-296-09637-9).
  • Valérie de Wulf, Tome 1 -Histoire de l'île d'Annobón (Guinée équatoriale) et de ses habitants duXVe au XIXe siècle, Paris, Ed. l'Harmattan et Association France-Guinée Equatoriale, 2014, 346 p.(ISBN 978-2-343-03397-6)
  • Valérie de Wulf, Tome 2 -Les Annobonais, un peuple africain original, Paris, L'Harmattan, Association France-Guinée équatoriale, 2013, 234 p.(ISBN 978-2-343-03399-0).

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