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Guimaëc

48° 40′ 04″ nord, 3° 42′ 27″ ouest
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Guimaëc
Guimaëc
La mairie.
Blason de Guimaëc
Héraldique
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionBretagne
DépartementFinistère
ArrondissementMorlaix
IntercommunalitéMorlaix Communauté
Maire
Mandat
Pierre Le Goff
2020-2026
Code postal29620
Code commune29073
Démographie
GentiléGuimaëcois
Population
municipale
966 hab.(2022en évolution de +0,84 % par rapport à 2016en évolution de +0,84 % par rapport à 2016)
Densité52 hab./km2
Géographie
Coordonnées48° 40′ 04″ nord, 3° 42′ 27″ ouest
AltitudeMin. 0 m
Max. 117 
m
Superficie18,73 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineLanmeur
(banlieue)
Aire d'attractionHors attraction des villes
Élections
DépartementalesCanton de Plouigneau
LégislativesQuatrième circonscription
Localisation
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Guimaëc
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Guimaëc
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Guimaëc
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Guimaëc
Liens
Site webSite de la commune
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Guimaëc[gimɛk] est unecommune dudépartement duFinistère, dans larégionBretagne, enFrance. Elle se situe en paystrégorrois.

Géographie

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Situation

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Carte de la commune de Guimaëc.
Communes limitrophes deGuimaëc
Saint-Jean-du-DoigtLaMancheLocquirec
Saint-Jean-du-DoigtGuimaëcPlestin-les-Grèves (Côtes-d'Armor)
LanmeurLanmeurPlouégat-Guérand

Guimaëc est une commune littorale de laManche donnant sur laBaie de Lannion ; son bourg est cependant situé sur un plateau à plus d'un kilomètre de la mer[Note 1]. À l'est, elle est séparée deLanmeur etLocquirec par de minuscules fleuves côtiers (en fait de simples ruisseaux, notamment celui qui se jette à Poul Rodou et le ruisseau du Moulin de la Rive), leDouron et son embouchure étant situés encore plus à l'est, séparant Guimaëc dePlestin-les-Grèves.

Description

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Le littoral est caractérisé par des falaises abruptes et élevées, atteignant jusqu'à80 mètres de haut, tant à l'ouest (à la pointe Runglaz par exemple, en direction de Saint-Jean-du-Doigt) qu'au sud-est de la pointe de Beg-ar-Fri ; seules deux plages d'ampleur limitée sont accessibles : celle de Vilin Izella au sud de la pointe de Beg-ar-Fri et celle de Poul Rodou, plus à l'est, partagée avec la commune de Locquirec.

Maxime Maufra :Les trois falaises. Saint-Jean-du-Doigt (1894,musée de Pont-Aven) - en fait la pointe de Runglaz, située en Guimaëc.

L'essentiel dufinage communal est constitué d'un plateau situé vers une centaine de mètres d'altitude dans sa partie occidentale, atteignant111 mètres à son point le plus élevé, près de Keravel, à la limite ouest de la commune ; le bourg est vers85 mètres d'altitude ; la partie orientale de la commune, légèrement moins élevée est aussi plus vallonnée car elle est parcourue par de minuscules fleuves côtiers qui se jettent dans la Manche, pour l'un au niveau de la plage de Poul Rodou, pour deux autres sur celle du Moulin de la Rive (entre ces deux cours d'eau s'étend unepresqu'île de confluence au niveau du hameau du Queillec et des hameaux voisins, qui coupe presque en deux la commune de Locquirec) et enfin par la rive gauche de l'estuaire du Douron, également escarpée, cette partie orientale de la commune culminant vers80 mètres d'altitude, mais s'abaissant jusqu'au niveau de la mer. Seuls les versants pentus des vallées des cours d'eau précités sont restés boisés.

La commune présente unhabitat rural dispersé en de nombreux écarts formés de hameaux et fermes isolées. Son littoral, accidenté, est resté préservé, ne présentant pas de rurbanisation littorale. Le bourg, excentré (limitrophe de la commune de Lanmeur) n'a développé qu'une modestepériurbanisation, principalement le long de la route départementale 64, tant vers le sud en direction de Lanmeur, que vers le nord-est en direction de Locquirec.

Louis Le Guennec décrit ainsi Guimaëc en 1918 :

« Tel qu'on l'aperçoit de la route de Lanmeur, le bourg paroissial fait de loin bon effet sur son plateaubocager et riant, serrant ses maisons blanches aux toitures grisâtres ou rouillées autour d'un clocher trapu épaulé de deux tourelles. Derrière l'écran des pinèdes de Kerven, la mer glauque apparaît largement dans labaie de Saint-Michel, et la vallée duDouron creuse à l'est son verdoyant fossé, par où la brume et l'air marin s'engouffrent jusqu'aux gras terroirs ondulés dePlouégat et deTrémel. Vers le nord, le sol plus pauvre se dénude, se dépeuple, et la vie s'y concentre presque entièrement sur une étroite bande du littoral, tandis qu'à l'intérieur sont des landes solitaires, hantées jadis par des loups et des fantômes, encore parsemées de mystérieuxmégalithes. Puis c'est la fin des terres, la brusque cassure du continent aux farouches falaises de Kerbaul [et aux falaises de Morguignen], qu'étaye l'énorme éperon de la pointe deBeg-ar-Fri ("le bout du nez") dressant à plus de 60 mètres ses rudes assises degranit rosé où les vagues viennent s'écraser furieusement en neigeuses fumées d'écume. »[1]

Le même auteur décrit la pointe de Beg ar Fri :

« La pointe de Beg-ar-Fri termine majestueusement au nord-ouest l'abrupt terroir de Kerbaul. (...) Au sommet dupromontoire, élevé de 50 mètres au moins [en fait 82 mètres] et strié de grandes failles obliques, une étroite plateforme talutée portait jadis un mât de signaux qui correspondait avec ceux des forts de Primel, enPlougasnou, et de Beg-ar-C'hastel, enLocquirec. La côte est très accore, et dans les plus beaux jours, les vagues brisent violemment au pied du rocher, s'épanouissant en gerbes d'écume, s'engouffrant à grand bruit dans les cavernes et les crevasses que leur action séculaire a creusées de toutes parts. (...) Le paysage marin que l'on embrasse du haut de Beg-ar-Fri est d'une sévère beauté. La pointe dentelée de Primel s'étend longuement à l'ouest (...). Vers l'est, derrière l'abri du cap, elle baigne les montagnes de Sainte-Rose et Brézéhant d'une calme eau bleue, aux tons presque méditerranéens, et contourne la vieille commanderie de Locquirec pour aller battre les falaises rousses deTrédrez et deTrébeurden. »[1]

  • La plage de Vilin Izella et la pointe de Beg-ar-Fri vus depuis le GR 34 en direction de Poul Rodou.
    La plage de Vilin Izella et la pointe de Beg-ar-Fri vus depuis le GR 34 en direction de Poul Rodou.
  • Rochers entre la plage de Vilin Izella et celle de Poul Rodou vus depuis le GR 34. À l'arrière-plan la plage de Vilin Izella et la pointe de Beg-ar-Fri.
    Rochers entre la plage de Vilin Izella et celle de Poul Rodou vus depuis le GR 34. À l'arrière-plan la plage de Vilin Izella et la pointe de Beg-ar-Fri.
  • Rochers entre la plage de Vilin Izella et celle de Poul Rodou vus depuis le GR 34.
    Rochers entre la plage de Vilin Izella et celle de Poul Rodou vus depuis le GR 34.
  • Rocher entre la plage de Vilin Izella et celle de Poul Rodou vu depuis le GR 34.
    Rocher entre la plage de Vilin Izella et celle de Poul Rodou vu depuis le GR 34.
  • Le rocher de Morguignen.
    Le rocher de Morguignen.
  • les falaises de Morguignen vues depuis les environs de la plage de Poul Rodou.
    les falaises de Morguignen vues depuis les environs de la plage de Poul Rodou.
  • La plage de Poul Rodou vue de l'ouest depuis le GR 34. À l'arrière-plan la pointe de Lezingard (en Locquirec)
    La plage de Poul Rodou vue de l'ouest depuis le GR 34. À l'arrière-plan la pointe de Lezingard (enLocquirec)

Géologie

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L'intrusionmagmatique dite de Saint-Jean-du-Doigt forme un complexegabbro-dioritique dont les affleurements peuvent être observés tout le long de la côte entre Poul Rodou (en Guimaëc) et Primel (enPlougasnou)[2].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Bretagne etClimat du Finistère.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique franc, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[3]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique et est dans la région climatiqueFinistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (°C), fraîches en été et des vents forts[4]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral », exposée à un climat venté, avec des étés frais mais doux en hiver et des pluies moyennes[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,2 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de10,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 960 mm, avec 14,9 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune deLannion à 20 km àvol d'oiseau[6], est de11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 929,5 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Guimaëc est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10].Elle appartient à l'unité urbaine de Lanmeur, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de labanlieue[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

La commune, bordée par laManche, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[15]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[16].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (85,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (41,4 %), zones agricoles hétérogènes (40,9 %), forêts (5,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,7 %), zones urbanisées (3,1 %), prairies (2,2 %), zones humides côtières (0,9 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Église paroissiale Saint-Pierre : statue desaint Maëc.

Le nom de la localité est attesté sous la formeVicus Maioci auXIe[18] etXIIe siècle,Ploemaec vers 1330,Guicmeac finXIVe siècle.

Guimaëc vient du vieux breton « gwik » (bourg) et de Saint-Maëc (Maoc ouMaeoc), le bourg desaint Maeoc[18]. La tradition fait de saint Maeoc l'un des douze condisciples desaint Kirec, avec saint Engar (qui avait une chapelle enLocquirec), saint Milon (qui était vénéré dans la chapelle Saint-Engar), saint Garan (il a une chapelle àPlestin), saint Kémo (patron d'une anciennetrève deTrédrez), saint Egat (patron primitif dePlouégat-Guerrand), saint Nérin (patron dePlounérin), etc[1].

En breton, son nom s'orthographieGwimaeg[18].

Historique

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Préhistoire

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L'allée couverte, nommée « Lit de Saint-Jean » ou « Lit de la fileuse » (« Beg an inkirenez ») se trouve à 400 mètres à l'ouest de la chapelle Christ. Selon la légende, la fileuse pouvait lancer son fuseau vers la droite jusqu'au "Grand Rocher" dePlestin, ou vers la gauche jusqu'au rocher nommé"Beg an inkirenez" àPlougasnou. Les pèlerins qui se rendaient aupardon deSaint-Jean-du-Doigt se frottaient le dos à la pierre pour se prévenir des rhumatismes. Cet édifice témoigne de l'occupation de cette partie du littoral trégorrois dès leNéolithique.

Incorporé désormais dans le mur de l'enclos paroissial de l'église Saint-Pierre, ancien cimetière du bourg de Guimaëc,"Maen Rannou" (ou"Men Rannou") est probablement unestèle de l'Âge du fer, ou unlec'h gaulois). La tradition rapporte qu'il s'agirait d'une pierre lancée par le géant Rannou (un avatar local deGargantua) depuis son château sur les femmes du bourg qui disaient du mal de lui.

  • "Lit de Saint-Jean" ou "Tombeau de la fileuse" près de Christ.
    "Lit de Saint-Jean" ou "Tombeau de la fileuse" près de Christ.
  • La stèle de Maen Rannou.
    Lastèle deMaen Rannou.

Étymologie et origines

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Peuplée dès le Néolithique comme l'attestent plusieurs mégalithes, Guimaëc est une paroisse de l'Armorique primitive ouploue. « Guimaëc est certainement une ancienne paroisse » écritRené Largillière[19]. Les paroisses de Lanmeur et Locquirec ont été créées à ses dépens. Le nom de « Ploemaec » disparaît vers leXIVe siècle pour laisser place à Guimaëc (qui se prononce « Guimec », enbretonGwimaeg) c’est-à-dire le bourg desaint Maëc, connu aussi sous les variantes desaint Maeoc,saint Mic,saint Nic,saint Mayeux etsaint Mieux[20]. Selon la légende, on tenta d’y enterrer le corps de ce saint, honoré en d’autres lieux de Bretagne, mais en vain, à chaque fois la dépouille sortait de son tombeau. Ce saint, à l'existence hypothétique, est parfois assimilé (ou confondu) avecsaint Méloir, lui-même connu également sous différentes variantes de noms dontsaint Mélar, ce qui explique l'existence par le passé dans la paroisse d'une chapelle Saint-Mélar désormais disparue.

Antiquité

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L'ancienne voie gauloise, puisgallo-romaine, allant de l'antiqueKerfeunteun (devenuLanmeur) à l'embouchure duDouron (où par la suite l'ermite Kirec fonda sonprieuré) passait par Kervidou et Kerlaëron (en Lanmeur), passant donc à l'est de la route actuelle qui passe par le bourg de Guimaëc[1].

Moyen Âge

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Auhaut Moyen Âge Guimaëc faisait partie, au sein de l'évêché de Tréguier, de l'archidiaconé de Pou-Castel (Pagus Castelli), lequel comprenait 29 paroisses et 10 trèves ;Cos-Guéodet (Coz-Yaudet)[21] en était le chef-lieu[22].

Guimaëc dépecé par Lanmeur

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Le bourg de Guimaëc est limitrophe du territoire de la commune (anciennement paroisse) deLanmeur.
Le territoire deLanmeur et les enclaves de latrève deLocquirec et de lafrairie de Lézingar séparées du reste de cette paroisse par la partie orientale de la paroisse de Guimaëc.

Les limites traditionnelles de la paroisse deLanmeur incluaient latrève deLocquirec, pourtant séparée du reste de Lanmeur par la partie orientale de Guimaëc, ainsi que lafrairie de Lézingar, une étroite bande de terre au bord de lagrève de Milin-an-Aod et elle aussi séparée du reste du territoire paroissial. Ceci s'explique par la fait que Lanmeur, vaste établissement monastique, a accaparé progressivement des morceaux de la paroisse de Guimaëc dont les restes sont restés dépendants de l'évêché de Tréguier alors que Lanmeur et ses dépendances restaient sous l'autorité de l'évêché de Dol ; le bourg même de Guimaëc est à la limite du territoire paroissial de Lanmeur[23].

Paroisse rurale d’une certaine importance - elle compta jusqu’à deux mille habitants auXIXe siècle - Guimaëc pratique la culture intensive des céréales dès la fin duMoyen Âge. Cette relative prospérité permet la présence sur le territoire d’une aristocratie nombreuse[1].

Les loups se multiplièrent à l'époque desguerres de religion : les comptes de la chapelle du Christ en Guimaëc et ceux de Plougasnou citent plusieurs paiements au veneur du seigneur de Coetnizan « du devoir du loup » : cette taxe fut payée six fois en 1599-1600 par lesfabriques de la chapelle du Christ[24].

L'abbaye du Relec possédait septquévaises près du bourg de Guimaëc, au lieu-ditDouar-an-Abbad ("la terre de l'abbé")[1].

Figures emblématiques du Moyen Âge

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  • Rannou, seigneur de Trelever, sorte de géant bon enfant et redresseur de torts, il a jalonné le pays demenhirs, de rochers qui sont autant de témoignages de ses exploits herculéens. C’est lui qui décida de la victoire navale de lapointe Saint-Mathieu sur les Anglais en1403[25], ce qui lui valut la reconnaissance duduc de Bretagne.
  • Jean Coatanlem, né au manoir de Keranrun vers1455.Corsaire et armateur, à la tête d’une flottille, il chassait l’Anglais enmer d’Iroise pour le compte du duc de Bretagne ou pour son propre compte. En 1484, il organisa le sac de la ville deBristol. Après avoir amassé une fortune colossale, il termina sa vie comme grand amiral de la marine portugaise, combattant lesBarbaresques enMéditerranée. Il aurait fréquenté les côtes américaines avantChristophe Colomb. Une légende dit même qu’il indiqua à celui-ci la route du Nouveau Monde…

Temps modernes

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Laréformation de 1543 indique que Guillaume de Trogoff, sieur de Kergadiou enPlougasnou, est l'époux de Jeanne Coatanlem, quatrième fille de Nicolas de Coatanlem, du lieu noble de Keranrun (en Guimaëc), et de Méance Le Borgne, son épouse[1].

Unechapellenie deSaint-Roch, fondée en 1500 par Guillaume Le Du, recteur deLoguivy (mais originaire de Guimaëc) se desservait à l'autel du même nom, situé dans l'église paroissiale Saint-Pierre ; elle subsista jusqu'à la Révolution française, son dernier chapelain étant depuis 1763 Jean Michel, lequel fut en juillet 1792 emprisonné auchâteau de Brest[1].

Le manoir de Kergadiou vers 1910 (dessin deLouis Le Guennec).
Le blason de la famille Le Goff (seigneurs de Kervéguen en Guimaëc).

AuXVIe siècle on compte près de trente demeures nobles dont une bonne partie est habitée par des gentilshommes laboureurs. Le manoir de Kerambellec appartenait à la famille de Kerduel ; Olivier de Kerduel reçut concession de deux tombes et accoudoirs dans l'église de Guimaëc le ; sa fille Catherine de Kerduel épousa Olivier de Kerverder au début duXVIe siècle, puis, par mariages successifs le manoir passa aux mains des familles Le Guennec, puis Pastour. Le manoir de Penamprat est en 1426 la propriété d'Yvon de l'Isle (la famille est issue de la seigneurie de l'Isle-Mousterus, près deGuingamp) et resta dans cette famille jusque vers 1577, date vers laquelle Marie de l'Isle, héritière de Penamprat, épousa François de Kergariou, sieur de Keramprovost ; en 1669 Jeanne de Kergariou, épouse de Guillaume de Pestivien, en hérita à son tour et le manoir passa alors aux mains de membres successifs de cette famille. Le manoir de Pennaneach appartenait en 1543 à François Estienne, présent à lamontre deTréguier cette année-là, qui contribua à la construction de la chapelle de Christ. Le manoir de Mezambez, possédé par Alain Le Marc'hec, présent à laréformation de 1426 et passa par la suite aux mains de la famille de Kergus (ce manoir, démoli de nos jours, existait encore vers 1850). Le manoir des Isles, cité dans unaveu de 1460, possédé par la famille Le Blonsart, puis auXVIIe siècle par la famille de Coëtlosquet, a lui aussi disparu. Le manoir de Trémédern est une anciennechâtellenie (Alain de Trémédern est cité dans unemontre en 1379 et deux de ses chevaliers auraient participé auxCroisades si l'on en croit la légende se rapportant à la construction de la chapelle de Notre-Dame-de-la-Joie) ; le donjon de l'ancien château médiéval fut démoli à la fin duXVIe siècle (la juridiction seigneuriale de Trémédern semble d'ailleurs ne plus avoir été exercée à partir duXVIe siècle), ses pierres servant à construire la résidence morlaisienne de son propriétaire d'alors, François de Kerrerault. Trémédern passa par la suite aux mains de la famille de Kermabon, puis par héritage ce manoir était la propriété de Joseph-Marie Grignart de Champsavoy[Note 2], ancien capitaine aurégiment d'Armenonville dragons, lorsque survint la Révolution française. Le manoir de Kergadiou (Hervé de Kergadiou est cité à lamontre de 1543) fut habité par la famille de Coëtmen jusqu'à la fin duXVIIIe siècle, avant de passer par la suite successivement aux mains des familles Hay de Bonteville, de Kermarec et Mauduit du Plessis ; ce manoir était déjà en 1846 dans un état de complet délabrement. L'ancien château de Tréléver, surtout connu par les légendes concernant le géant Rannou, a lui aussi disparu[1].

Le manoir de Kerven[26] fut construit à la fin duXVIe siècle par Olivier Nouël, maire de Morlaix en 1598, époux de Françoise Calloët. Le dernier de leurs neuf enfants, né le, prénommé Yves, prit l'habit religieuxcapucin en 1622 àAngers et est connu sous le nom de "Père Joseph de Morlaix" : il porta notamment secours aux pestiférés de Morlaix en 1630 avant de partir pour Rome et de devenir un prédicateur connu, prêchant notamment àSedan, ville alorscalviniste, et même devant le roiLouis XIV en 1658. Il devint provincial de son ordre religieux en Bretagne avant de mourir àNantes en 1658[27]. Le Madame de Kerven, veuve, vendit le manoir à un commerçant morlaisien, François Le Blonsart, dont la fille unique Marie Le Blonsart, née en 1624, épousa le Yves de Kermabon, sieur de Kermabon en Plougasnou. Le unaveu concernant le manoir et la métairie noble de Kerven indique qu'ils appartiennent à Marie-Anne de Lézormel, fille de Mathieu de Lézormel, sieur de Kerouriou,sénéchal de Lanmeur et veuf d'une demoiselle de Kermabon. En 1751 Corentin Le Dall de Tromelin, petit-fils de Gillette de Kermabon, en hérite. Vendu commebien national pendant la Révolution française, il fut rendu à la famille Le Dall de Tromelin en 1810[1].

Louis de Crésoles, alorsrecteur de Guimaëc, écrit le qu'aucun seigneur n'a dedroit de prééminence dans l'église de Guimaëc ; sa maîtresse-vitre porte toutefois 12 écussons dont un est celui de la seigneurie de Trémédern, un représentant la seigneurie de Tréléver, d'autres celles de Kérérault, de Toulcoët, de Kermerchou, etc.. ; la chapelle Sainte-Anne appartient alors au seigneur de Kermenguy, qui y possède sesbancs ; un autel dédié à saint Sébastien porte un écusson de la famille de Goezbriant ; le marquis de Locmaria dispose d'unbanc « ducôté de l'épître » ; le seigneur de Kerjean Pastour dispose d'un banc dans lechœur, etc[28]. Troisconfréries, celles desaint Pierre, duRosaire et duSaint-Sacrement desservaient l'église[1].

Carte de Cassini de la paroisse de Guimaëc et de latrève deLocquirec, laquelle faisait partie de la paroisse deLanmeur (1783).

En1759, une ordonnance deLouis XV ordonne à la paroisse de Guimaëc de fournir 30 hommes et de payer 196livres pour « la dépense annuelle de lagarde-côte de Bretagne »[29].

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Guimaëc en 1778 :

« Guimaëc ; à septlieues et demie à l'ouest-sud-ouest deTréguier, sonévêché ; à 36 lieues deRennes ; et à 3 lieues un tiers deMorlaix, sasubdélégation et sonressort. On y compte 400 communiants[Note 3] ; lacure est à l'alternative. Ce territoire, borné au nord par la mer, renferme des terres excellentes, bien cultivées, fertiles en grains etlins, et abondantes enfoin. Les landes y sont rares. Ses maisons nobles sont : Kervequen, Kergadiou-Linguez, Kerambellec, Tremedern, Kergoumarch, Mezambez, l'Ifle Saint-Jouan, Ville-Mario, le Verger, Penanprat, Penaneach et Trelever ; cette dernière est unramage deLa Roche-Jagu. »[30]

Révolution française

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L'abbé Isaac Le Breton,recteur de la paroisse lorsque survint laRévolution française, refusa de prêter le serment de fidélité à laConstitution civile du clerge, devenant doncprêtre réfractaire, mais resta caché dans la paroisse, notamment dans une tourelle du manoir de Kerven ou parfois au manoir de Pennanéac'h. Son ancien vicaire, Paul Buot de Kersers, le remplaça commecuré constitutionnel[1].

Lepresbytère fut vendu commebien national à André La Cour-Rozec, membre du directoire dudistrict de Morlaix, qui y mourut en 1856 ; l'ancien révolutionnaire, devenu chrétien exemplaire, légua partestament le presbytère à lafabrique[1].

LeXIXe siècle

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A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Guimaëc en 1843 :

« Guimaëc (sous l'invocation desaint Pierre) ; commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'huisuccursale. (...) Principaux villages : Kervourc'h, Kerourlou, Kellou, Lizirlin, Kerdudal, Kerdalaër, Kerambellec, Pradigou. Superficie totale1 874 hectares dont (...) terres labourables1 024 ha, prés et pâturages 86 ha, vergers et jardins 1 ha, bois 22 ha, landes et incultes 627 ha (...). Moulins : 12 (de Moulhic, de Menguy, Neuf, du Stanc, de Kervel, de Kerambellec, de Rupont, de Beganfry,à eau ; de Kergadiou,à vent). Il y a en Guimaëc, outre l'église paroissiale, six chapelles : chacune d'elles apardon de deux jours ; le deuxième estfoire de pardon. Il s'y fait un assez grand commerce de fruits. L'agriculture est en voie de progrès dans cette commune : la pomme de terre y est surtout fort cultivée, quoiqu'on ne l'exporte pas. Lechêne y vient peu, mais l'orme est assez abondant : lepommier n'y prospère pas. (...) Géologie : terrainschisto-argileux. On parle lebreton. »[31]

En 1872 l'ancien manoir de Kerven, converti en ferme et très dégradé, fut acheté par Édouard de Bergevin[Note 4], ancien officier desChasseurs d'Afrique, époux de Franceza Huon de Kermadec et qui collabora à l'œuvre de son oncle généalogistePol Potier de Courcy.

En 1892, l'école libre de filles avait 65 élèves (elle est laïcisée cette année-là) alors que l'école publique n'en avait que 5[32].

LeXXe siècle

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La Belle Époque

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Pierre Guéguen, de Guimaëc, fut l'un des cinq marins du voilierFrasquita (qui appartenait à l'aventurierJacques Lebaudy, lequel se proclama "empereur du Sahara") faits prisonniers par une tribumaure ; il revint vivre à Guimaëc en 1903 après sa libération[33].

En mars 1906 les agents des domaines qui tentaient de procéder à l'inventaire des biens d'église durent se retirer devant les manifestations hostiles des paroissiens[34].

Le, Édouard de Bergevin, ancien maire, et Yves Le Lous protestent dans une lettre contre les pressions exercées par le maireradical de Guimaëc qui lors des élections législatives distribue des bulletins de vote au nom d'un seul candidat,Émile Cloarec (lequel fut réélu député), tandis que des conseillers municipaux accompagnaient ensuite les électeurs jusqu'à l'urne[35].

L'abbé Madec, qui avait obtenu l'autorisation d'ouvrir une école privée de garçons à Guimaëc, fut poursuivi en 1909 pour y avoir annexé une école pour adultes, mais il fut relaxé par le tribunal de Morlaix[36].

Le est fondée l'"Union catholique" de Guimaëc qui, dès sa création, a 64 hommes adhérents ; le comité se compose de 11 membres, un par quartier. « C'est là une bonne journée pour la paroisse de Guimaëc » écrit le journalL'Univers[37].

La Première Guerre mondiale

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Église Saint-Pierre : plaque commémorative des morts pour la France (enbreton pour la guerre 1914-1918).

Lemonument aux morts de Guimaëc porte les noms de 52 soldats et marinsmorts pour la France pendant laPremière Guerre mondiale ; parmi eux, 4 ont été tués en Belgique dont deux en 1914 (Yves Tocquer dès le àRossignol et François Periou le àDixmude), un en 1917 (Jean Lavalou le àNieucapelle et un en 1918 (Paul de Kersauson de Penandreff,capitaine au4e régiment de dragons, le àLocre) ; un est mort enMacédoine du Nord (Charles Étienne le dans le cadre de l'expédition de Salonique) ; trois au moins sont décédés en mer (Jean Clec'h, mort lors du naufrage ducuirasséBouvet le ; Hyacinthe Colas, mort le lors du naufrage duProvence II au large ducap Matapan et Alexandre Jacob, mort le lors du naufrage du cargoPomone) ; deux sont morts en captivité en Allemagne (Jérôme Le Gad en 1914 et Guillaume Baron en 1918) ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français (par exemple Olivier Derrien, mort des suites de ses blessures dans l'ambulance le àDury (Somme) et Jean Cadran, mort des suites de ses blessures le à l'hôpital complémentaireno 44 àSenlis, tous deux décorés de laMédaille militaire et de laCroix de guerre ; Vincent Postic (mort des suites de ses blessures le àCoullemelle (Somme), Pierre Querrec (marsouin au35e régiment d'infanterie coloniale, tué à l'ennemi àTahure (Marne) le) et Vincent Spagnol (soldat au37e régiment d'infanterie, mort de maladie contractée en service à l'hôpital de Morlaix le, donc après l'armistice) ont tous les trois été décorés de la Croix de guerre)[38].

L'Entre-deux-guerres

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En 1923 le Conseil départemental d'hygiène adopte les conclusions du docteur Olgiati et donne un avis favorable à la demande de translation du cimetière formulée par leConseil municipal de Guimaëc[39].

Le le vapeur espagnolAlfredo coula au large d'Ouessant, victime d'une effroyable tempête. L'équipage, composé de 19 hommes, se réfugia dans unebaleinière et lutta courageusement pendant une quarantaine d'heures contre une mer démontée, avant d'âtre jetés à la côte sur une plage de Guimaëc ; pendant la traversée six hommes étaient morts de fatigue et de froid. À peine l'embarcation eut-elle touchée la terre que ses occupants, épuisés, se couchèrent sur la plage avant d'avoir pu assurer l'amarrage de l'embarcation qui, entraînée par le courant, reparti au large avec les corps des marins décédés ; elle ne fut jamais retrouvée. Secourus par des habitants de Guimaëc, certains survivants durent être frictionnés pendant plusieurs heures avant de retrouver quelques forces.

Leroi d'Espagne, touché par l'attitude de la population de Guimaëc, décora de l' "Ordre de la Boneficiena" quatre personnes qui lui avaient été particulièrement signalées : François Tocquer[Note 5],premier maître en retraite ; Philomène Tocquer, fille du précédent ; Jean Périou et son épouse[40].

Le leSteredenn-Vor, deDouarnenez, se perdit corps et biens entre la pointe de Guimaëc et Saint-Jean-du-Doigt, entraînant la disparition de son propriétaire, Jean-René Bellec, seul à bord[41]. En juin 1932 l'équipage de trois hommes dudundeeSaint-Antoine-de-Padoue, de l'Île-Grande eût plus de chance : réfugiés dans un canot après le naufrage de leur bateau au large de l'Île de Batz, ils parvinrent sains et saufs à la côte près de Beg-ar-Fri[42].

La Seconde Guerre mondiale

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Stèle commémorative des débarquements et embarquements de missions alliées avec l'aide de la Résistance pendant les premiers mois de 1944 sur la plage de Vilin Izella.

Le monument aux morts de Guimaëc porte les noms de 19 personnes mortes pour la France pendant laDeuxième Guerre mondiale ; parmi elles André Bozec, matelot canonnier à bord du croiseurDunkerque, tué le lors de l'attaque anglaise de Mers el-Kébir ; Joseph de Biré,résistant,déporté aucamp de concentration deBergen-Belsen où il est décédé, âgé de 21 ans, le[38].

Le réseau "Var" à Guimaëc, formé d'agents britanniques du SOE (Special Operations Executive), des frères et sœurs Alice, Germaine, Raymonde et Yvonne Jacob, la mère qui tenait un café à Guimaëc et d'Aristide Sicot, nom de code Jeannette, originaire deSaint-Cast où ce dernier avait initialement organisé une filière d'évasion pour les aviateurs alliés, se replie sur Beg-an-Fry en Guimaëc à partir de. Avec la complicité d'un forgeron dePlouigneau, Thomas (qui accueille les aviateurs depuis la gare locale) et d'un négociant en vins, Barazer (qui les transporte), le réseau "Var" parvint à recevoir 27 agents alliés et à faire embarquer 55 personnes, principalement des aviateurs alliés, depuis Beg-ar-Fri[43]. Ils seront transférés de Guimaëc vers Beg-ar-Fri à pied, une distance d'environ 7 km, de nuit en suivant le talus côté champ alors que les patrouilles SS passaient sur la route à5 mètres d'eux. Rendus à destination, ils seront pris en charge par un sous-marin et rapatriés en Angleterre.

François Mitterrand, alors appelé« Morland », débarqua la nuit du, sur la plage de Vilin Izella, arrivant en compagnie de deux agents anglais ; alors âgé de 27 ans, il fut accueilli par plusieurs personnes de Guimaëc, aujourd'hui disparues. Parmi ces personnes, on cite les noms de Louis Mercier, mareyeur, de sa femme, Philomène, d'Aristide Sicot, responsable des plages du réseau « Var », et des sœurs Jacob. « Un événement qui a marqué sa vie » Devenu Président de la République, François Mitterrand revint sur les lieux, accueilli par le maire Bernard Cabon et son premier adjoint François Bourhis[44]

François Marie Periou[Note 6], cultivateur, âgé de 19 ans, fut assassiné par les Allemands dans le bourg deLanmeur le.

L'après-Seconde-Guerre-mondiale

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Lucien Bourven, matelot des Forces amphibies Indochine est mort accidentellement le àPnom-Penh (Cambodge) pendant laGuerre d'Indochine[45].

Vers 1980,EDF avait présenté un projet de construction d'unecentrale nucléaire sur lesfalaises de Beg-ar-Fri. Puis le projet avait été abandonné pour se concentrer surPlogoff.

Politique et administration

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Réélu pour un deuxième mandat en[46], le maire Georges Lostanlen démissionne du conseil municipal, à la suite de la démission des neuf conseillers de sa liste, fin[47]. Lors des élections de, la liste menée par Pierre Le Goff, conseiller d'opposition jusqu'alors, remporte la totalité des sièges[48].

Liste des maires

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La mairie de Guimaëc.
Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Maires avant 1953
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
     
18001813Guillaume Marre[Note 7] Cultivateur.
18131815René Guillou[Note 8] Propriétaire. Meunier.
18151816René Péron[Note 9] Cultivateur.
18171820Guillaume Le Lay[Note 10] Propriétaire.
18211825André La Cour Rozec[Note 11] Négociant.
18251841René Guillou Déjà maire entre 1813 et 1815.
18411846Jean Le Spagnol[Note 12]  
18461852Olivier Coat[Note 13] Cultivateur.
18521870Nicolas Guillou[Note 14] Propriétaire. Meunier. Frère de René Guillou, maire à deux reprises précédemment.
18711879Ambroise Simon[Note 15] Capitaine des douanes.
18811884Guillaume Clech[Note 16] Cultivateur.
18841888Vincent Jacob[Note 17] Cultivateur.
18881902Édouard de Bergevin[Note 18] Ancien officier. Révoqué en 1902 pour avoir pris part à une manifestation contre les décrets d'expulsion des religieuses[49].
19031904Guillaume Clech Déjà maire entre 1881 et 1884.
19041927Pierre Périou[Note 19]RadAgriculteur.
19271943Jean-Marie ColasRad-soc[50] 
19441953Gustave Coat[Note 20]SFIOOfficier marinier (quartier-maître mécanicien)
 
19531959Pierre L'HermitteSFIOPSA 
19591977Yves SilliauPSUPSAgriculteur
19772008Bernard CabonPSProfesseur
d'Histoire-Géographie
2008mai 2016Georges Lostanlen[51]PSConseiller départemental ducanton de Plouigneau.
juillet 2016En cours
(au 27 mai 2020)
Pierre Le Goff[52]
Réélu pour le mandat 2020-2026
DVG[53]Conseiller départemental depuis 2021
Les données manquantes sont à compléter.

Les anciens numéros de la revue municipaleAn nor digor sont consultables sur un site Internet[54].

Langue bretonne

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  • L’adhésion à la charteYa d'ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le, et enfévrier 2008, la commune a obtenu le label de deuxième niveau.

Blason

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Le blason de la commune de Guimaëc a été établi en 1987 par Bernard Cabon. Il a été adopté cette même année par le conseil municipal et officialisé par un arrêté préfectoral qui le protège. Il ne peut être utilisé sans l'accord de la commune.

La justification est la suivante :

  • L'épée est celle de Rannou Trelever, géant mythique et emblématique du Trégor, dont la légende dit qu'il habitait la paroisse de Guimaëc.
  • La nef est celle de Jean Coetanlem, corsaire duXVe siècle, né à Guimaëc, qui aurait fréquenté les côtes américaines avantChristophe Colomb et qui fut grand amiral de la flotte du Portugal. Il mourut en1492.
  • Les couleurs sont celles de la famille de Trelever, telles qu'attestées dans le procès-verbal des prééminences de la paroisse de Guimaëc en date du.

Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[56].

En 2022, la commune comptait 966 habitants[Note 21], en évolution de +0,84 % par rapport à 2016 (Finistère : +2,16 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1 6641 6681 6651 7891 9411 9481 9241 9241 952
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
1 9011 8151 8221 7681 7951 7251 5681 5901 527
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
1 5451 3771 2771 2031 1481 0841 0291 026986
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620072012
952910826810880855912920959
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20172022-------
947966-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[57] puisInsee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique

Évolution du rang démographique

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Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années :1968[59]1975[59]1982[59]1990[59]1999[59]2006[60]2009[61]2013[62]
Rang de la commune dans le département198206197184183190189187
Nombre de communes du département286283283283283283283283

En 2016, Guimaëc était la187e commune du département en population avec ses 958 habitants (territoire en vigueur au1er janvier 2019), derrièreSaint-Jean-Trolimon (186e avec 976 habitants) et devantCléden-Cap-Sizun (188e avec 956 habitants).

Patrimoine religieux

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« L'église de Guimaëc, classée (...)monument historique, se compose d'unenef de troistravées, avecbas-côtés, et d'unchœur aussi de trois travées, flanqué de deux larges chapelles. Lespiliers carrés à simplestailloirs soutiennent desarcades enplein cintre indiquant le début duXVIIIe siècle. D'un édificegothique antérieur, il subsiste la muraille de droite du chœur, percée d'une petite fenêtre ronde et d'unbénitier ogival (...). [L]eclocher est accosté de deux tourelles ou cages d'escalier amorties endôme ; cette dualité est un fait assez rare (...). De massifscontreforts épaulent ses angles et unecorniche très saillante, dont les nombreusesmoulures se poursuivent sur les tourelles, soutient lagalerie de la plate-forme. Lebeffroi, à trois chambres de cloches est sommé d'une courte pyramide ajourée de quelques baies rondes. (...) Leporche, refait auXVIIIe siècle, a gardé sonarcade ogivale pauvrement moulurée, la date de 1558 est inscrite engothique, et deux lions formantgargouilles au bas desrampants. La porte intérieure, surmontée d'une niche contenant la statue archaïque desaint Pierre,patron de la paroisse, est flanquée depilastres àchapiteaux étranges, nœuds de cordes ou cordes enroulées »[1]

  • L'église Saint-Pierre et son enclos paroissial, vue d'ensemble.
    L'église Saint-Pierre et son enclos paroissial, vue d'ensemble.
  • L'église paroissiale Saint-Pierre.
    L'église paroissiale Saint-Pierre.
  • Église Saint-Pierre : vue intérieure d'ensemble.
    Église Saint-Pierre : vue intérieure d'ensemble.
  • Église Saint-Pierre : la poutre de gloire et le maître-autel.
    Église Saint-Pierre : la poutre de gloire et le maître-autel.
  • Église Saint-Pierre : le maître-autel.
    Église Saint-Pierre : le maître-autel.
  • Église Saint-Pierre : autel latéral.
    Église Saint-Pierre : autel latéral.
  • Le calvaire de l'enclos paroissial : vue d'ensemble.
    Le calvaire de l'enclos paroissial : vue d'ensemble.
  • Les chapelles actuelles[64] :
    • lachapelle Notre-Dame-des-Joies (Chapel Itron Varia Joaou), classée au titre desmonuments historiques par arrêté du[65]. La tradition attribue l'origine de cette chapelle aux seigneurs deTrémédern. Ainsi, le fils aîné du marquis de Trémédern était parti à la croisade. Des années s'écoulèrent sans que l'on reçût de ses nouvelles. Sa famille le pleura, n'espérant plus le revoir. C'est alors que le frère cadet, se promenant à cheval, vit venir un cavalier tout couvert de poussière dont la visière baissée cachait le visage. Tous deux voulurent passer de front dans l'étroit sentier. Nul ne voulant céder le passage, un duel fut décidé sur-le-champ. L'étranger, affaibli, allait être vaincu lorsqu'il s'écria : « Sainte Vierge, me faudra-t-il mourir ici, après avoir échappé à tant de périls, en face du manoir de mon père ». Son adversaire lui demanda : « Qui donc es-tu ? » Le croisé leva sa visière et répondit : « je suis le fils du seigneur de Trémédern. » Pleurant d'émotion les deux frères s'embrassèrent et firent le vœu d'élever une chapelle en ce lieu où ils avaient failli s'entretuer. La chapelle a bénéficié d'une restauration intérieure dans les années 1980 et 1990 (le prix de la "Société pour la protection des Paysages et de l'Esthétique de la France" lui a été accordé en l'an 2000)[66]. On peut y admirer aujourd'hui un grand nombre de peintures sur bois desXVIe siècle etXVIIe siècle ainsi qu'un remarquable chancel. Visites commentées les mardis et jeudis après-midi l'été.
  • La chapelle Notre-Dame-des-Joies.
    La chapelle Notre-Dame-des-Joies.
  • Chapelle Notre-Dame-des-Joies : façade occidentale.
    Chapelle Notre-Dame-des-Joies : façade occidentale.
  • Chapelle Notre-Dame-des-Joies : poutre de gloire et partie supérieure du chancel avec ses peintures sur bois représentant des portraits de saints.
    Chapelle Notre-Dame-des-Joies :poutre de gloire et partie supérieure duchancel avec ses peintures sur bois représentant des portraits de saints.
  • Chapelle Notre-Dame-des-Joies : portraits de saints peints sur bois dans la partie supérieure du chancel.
    Chapelle Notre-Dame-des-Joies : portraits de saints peints sur bois dans la partie supérieure du chancel.
  • Chapelle Notre-Dame-des-Joies : peintures sur bois représentant des portraits de saints (saint Corentin et saint Antoine de Padoue).
    Chapelle Notre-Dame-des-Joies : peintures sur bois représentant des portraits de saints (saint Corentin et saintAntoine de Padoue).
  • Chapelle Notre-Dame-des-Joies : cloison intérieure séparant le chœur de la partie arrière de la chapelle (vue en direction de l'autel depuis la partie arrière de la chapelle).
    Chapelle Notre-Dame-des-Joies : cloison intérieure séparant le chœur de la partie arrière de la chapelle (vue en direction de l'autel depuis la partie arrière de la chapelle).
  • Chapelle Notre-Dame-des-Joies : cloison intérieure séparant le chœur de la partie arrière de la chapelle (vue en direction de l'arrière de la chapelle depuis la partie avant de la chapelle).
    Chapelle Notre-Dame-des-Joies : cloison intérieure séparant le chœur de la partie arrière de la chapelle (vue en direction de l'arrière de la chapelle depuis la partie avant de la chapelle).
  • Chapelle Notre-Dame-des-Joies : le calvaire situé dans l'enclos.
    Chapelle Notre-Dame-des-Joies : le calvaire situé dans l'enclos.

Sans protection, ardoises et murs se détériorent très vite et s'écroulent en grande partie en1958 et1959. Sans la moindre décision qui permette de remettre rapidement hors d'eau ce chef-d'œuvre, l'ensemble ressemble rapidement à une ruine. En accord avec l'évêché et les beaux-arts, les moines de l'abbaye de Landévennec emportent les dalles et un autel de pierre, puis le vandalisme commence. Depuis, certains étés, des troupes de scouts sont venus débroussailler et ces travaux de nettoyage, plus importants en1998, ont sensibilisé quelques habitants des environs. Une association est créée et, grâce à des concours et des dons, la restauration peut commencer en2005. À ce jour les murs ont été remontés, la charpente traditionnelle en chêne a été installée récemment, de même que la toiture en ardoises de Locquirec. La prochaine tranche de travaux devrait concerner les vitraux, les enduits, le dallage ainsi que l'électricité afin que puissent s'y dérouler des spectacles, des concerts et s'y tenir des expositions.

Le calvaire de Christ présente à l'avers leChrist,Madeleine,saint Jean et un personnage décapité ; au revers un Christ en robe, une femme et saintPaul Aurélien. Pendant la Révolution française, douze chevaux ne parvinrent pas à arracher ce calvaire.

  • La fontaine, le calvaire et la chapelle du Christ.
    La fontaine, le calvaire et la chapelle du Christ.
  • La chapelle de Christ.
    La chapelle de Christ.
  • Le calvaire de Christ : une des faces.
    Le calvaire de Christ : une des faces.
  • Le calvaire de Christ : l'autre face.
    Le calvaire de Christ : l'autre face.
  • La fontaine de Christ.
    Lafontaine de Christ.
La chapelle Saint-Pol-Aurélien en 1909 (dessin deLouis Le Guennec).
La chapelle Sainte-Rose vers 1920 (dessin de Louis Le Guennec).

Paul Peyron etJean-Marie Abgrall ont longuement décrit ces diverses chapelles dans un article paru en 1911 dans le "Bulletin diocésain d'histoire et d'archéologie"[68].

Autres lieux et monuments

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Tableaux

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  • The Cliffs at Beg-ar-Fry, Saint-Jean-du-Doigt [en fait, Beg-ar-Fri se trouve en Guimaëc] (Cleveland Museum of Art, 1895).
    The Cliffs at Beg-ar-Fry, Saint-Jean-du-Doigt [en fait, Beg-ar-Fri se trouve en Guimaëc] (Cleveland Museum of Art, 1895).

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Article connexe

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. C'est une caractéristique commune à de nombreuses paroisses anciennes de la région commePlougasnou,Plestin,Ploumilliau,Ploulec'h, etc. probablement par crainte des pirates saxons lesplous se sont établis à une certaine distance de la côte (d'après René Largillière,Les saints et l'organisation chrétienne primitive dans l'Armorique bretonne, 1925, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k914005/f185.image.r=Plougasnou.langFR)
  2. Joseph-Marie Grignart de Champsavoy, né le àÉvran, décédé le.
  3. Personnes en âge de communier.
  4. Édouard de Bergevin, né le àBrest, décédé le à Guimaëc.
  5. François Tocquer, né le àLocquirec, décédé le à Rozen en Guimaëc.
  6. François Marie Periou, né le à Guimaëc.
  7. Guillaume Marrec, baptisé le àLanmeur, décédé le à Lieu Martin Geffroy en Guimaëc.
  8. René Guillou, né le à Guimaëc, décédé le à Guimaëc.
  9. René Péron, né le à Guimaëc, décédé le à Kerveguen en Guimaëc.
  10. Guillaume Le Lay, né le à Guimaëc; décédé le au manoir de Lezormel en Guimaëc.
  11. André La Cour Rozec, né le à Morlaix, paroisse Saint-Mathieu, décédé le à Guimaëc.
  12. Jean Le Spagnol, né le à Guimaëc, décédé le à Guimaëc.
  13. Peut-être Olivier Coat, né le 28 floréal an II () àLocquirec décédé le à Pradigou en Guimaëc.
  14. Nicolas Guillou, né le à Guimaëc, décédé le à Guimaëc.
  15. Ambroise Simon, né le àBrest, décédé le à Guimaëc.
  16. Probablement Guillaume Clech, né le à Guimaëc, décédé le à Quistillic en Guimaëc.
  17. Vincent Jacob, né le à Kerbourand en Guimaëc, décédé le à Runabat en Guimaëc.
  18. Édouard de Bergevin, né le àBrest, décédé le à Guimaëc, président de la Société des Courses de Morlaix.
  19. Pierre Périou, né le à Guimaëc, décédé le à Pors ar C'hoat en Guimaëc.
  20. Gustave Coat, né le àPlougasnou, décédé le au bourg de Guimaëc.
  21. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  1. abcdefghijklmn etoLouis Le Guennec, « Excursion archéologique dans la commune de Guimaëc »,Bulletin de la Société archéologique du Finistère,‎(lire en ligne).
  2. Nolwenn Coint, Cédric Hamelin et Martial Caroff,Le complexe gabbro-dioritique lité de Saint-Jean-du-Doigt, " Bulletin de la Société géologique et minéralogique de Bretagne", 2008, consultablehttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9687092w/f3.image.r=Guima%C3%ABc
  3. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  5. « Les zones climatiques en Bretagne. », surbretagne-environnement.fr,(consulté le).
  6. « Orthodromie entre Guimaëc et Lannion », surfr.distance.to(consulté le).
  7. « Station Météo-France « Lannion_aero » (commune de Lannion) - fiche climatologique - période 1991-2020 », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  8. « Station Météo-France « Lannion_aero » (commune de Lannion) - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.fr,(consulté le).
  10. « La grille communale de densité », surle site de l’Insee,(consulté le).
  11. « Unité urbaine 2020 de Lanmeur », surinsee.fr(consulté le).
  12. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », surinsee.fr,(consulté le).
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