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Consultez la liste destâches à accomplir enpage de discussion.| Guillaume d'Auvergne | ||||||||
Guillaume d'Auvergne représenté sur la baie 11 de l'église Saint-Godard de Rouen | ||||||||
| Biographie | ||||||||
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| Naissance | vers1190 Aurillac | |||||||
| Décès | Paris | |||||||
| Évêque de l'Église catholique | ||||||||
| Ordination épiscopale | par le papeGrégoire IX | |||||||
| Évêque de Paris | ||||||||
| – | ||||||||
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| Autres fonctions | ||||||||
| Fonction religieuse | ||||||||
| Théologien | ||||||||
| Fonction laïque | ||||||||
| Conseiller et confesseur deSaint Louis | ||||||||
| (en) Notice surcatholic-hierarchy.org | ||||||||
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Guillaume d'Auvergne (1190 -1249), parfois appeléGuillaume de Paris, fut théologien, conseiller et confesseur deSaint Louis,évêque de Paris. Il a participé en 1241 à Paris auprocès du Talmud.
Né àAurillac vers1190, Guillaume d'Auvergne était le fils d'Astorg V, seigneur de Conros, et de Marie de Bénavent-Rodez, et l'oncle du troubadourAstor d'Orlhac[1],
Il fut d'abord chanoine de Saint-Julien du Mans en 1216-1217, puis deNotre-Dame de Paris en1223, et professeur de théologie en1225. Le papeHonorius III lui confia plusieurs importantes missions.
Il fonda le couvent desFilles-Dieu à Paris en 1226« pour retirer des pécheresses qui, pendant toute leur vie, avaient abusé de leur corps et à la fin estoient en mendicité »[2],[3].
À la mort de l'évêque Barthélémy de Paris, en1227, Guillaume proteste contre l'élection, qu'il juge anti-canonique, de son successeur et fait appel au Saint-Siège. Le papeGrégoire IX casse l'élection, se réservant le droit de désigner lui-même le nouvel évêque deParis. Il désigne alors Guillaume d'Auvergne, le, et le sacre évêque lui-même.
Dans les premières années de son épiscopat, Guillaume d'Auvergne doit gérer de nombreux conflits avec les maîtres de l'Université, les chanoines, et les officiers du roi. Plus tard, totalement en accord avecSaint Louis, il gouverne pieusement son diocèse, confie la direction spirituelle du monastère dePort-Royal àSaint Thibault de Marly et protège toute sa vie lesordres mendiants.
Influencé à la fois parAvicenne et parSaint Augustin, ses principes théologiques semblent réaliser : « une synthèse - nouvelle certes, mais encore intuitive et ambiguë - des concepts chrétiens et d'une ontologie aristotélicienne, sensiblement déformée par un néo-platonisme diffus ». Dans leDe legibus, il considère que lesignesacramentel est le symétrique du signemagique, celui-ci fonctionnant grâce à un pacte avec lediable, celui-là par un pacte avec le Christ. Magie et religion sont ainsi associés en tant qu'opposés, plutôt que considérés comme deux domaines radicalement hétérogènes.