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Guillaume Ier (empereur allemand)

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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirGuillaume de Prusse (homonymie) etGuillaume Ier.

Guillaume Ier
Wilhelm
Ier
Illustration.
Guillaume Ier en 1879.
Titre
Empereur allemand

(17 ans, 1 mois et 20 jours)
Couronnement, en lagalerie des glaces duchâteau de Versailles
ChancelierOtto von Bismarck
PrédécesseurCréation du titre
SuccesseurFrédéricIII
Président de la confédération de l'Allemagne du Nord

(3 ans, 6 mois et 17 jours)
ChancelierOtto von Bismarck
PrédécesseurFrançois-JosephIer(président de la confédération germanique)
SuccesseurLui-même(empereur)
Roi de Prusse

(27 ans, 2 mois et 7 jours)
Couronnement
Ministre-présidentCharles-Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen
Adolphe de Hohenlohe-Ingelfingen
Otto von Bismarck
Albrecht von Roon
Otto von Bismarck
PrédécesseurFrédéric-GuillaumeIV
SuccesseurFrédéricIII
Régentde Prusse

(2 ans, 1 mois et 27 jours)
MonarqueFrédéric-Guillaume IV
Ministre-présidentCharles-Antoine de Hohenzollern-Sigmaringen
Héritier présomptif du trône de Prusse

(20 ans, 6 mois et 26 jours)
PrédécesseurFrédéric-Guillaume
SuccesseurFrédéric-Guillaume
Biographie
DynastieMaison de Hohenzollern
Nom de naissanceWilhelm Friedrich Ludwig von Hohenzollern
Date de naissance
Lieu de naissanceBerlin (royaume de Prusse,Saint-Empire)
Date de décès (à 90 ans)
Lieu de décèsBerlin (royaume de Prusse,Empire allemand)
SépultureMausolée du château de Charlottenbourg
PèreFrédéric-GuillaumeIII
MèreLouise de Mecklembourg-Strelitz
ConjointAugusta de Saxe-Weimar-Eisenach
EnfantsFrédéricIIICouronne rouge
Louise de Prusse
ReligionLuthéranisme
RésidenceChâteau de Berlin
Château de Bad Homburg

Signature de Guillaume IerWilhelm Ier

Image illustrative de l’article Guillaume Ier (empereur allemand)Image illustrative de l’article Guillaume Ier (empereur allemand)
Rois de Prusse
Empereurs allemands
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Guillaume Ier (enallemand :WilhelmIer) né le àBerlin et mort le dans la même ville, est le septièmeroi de Prusse de1861 à1888 et le premierempereur allemand de1871 à1888.

Dès le début de son règne comme roi de Prusse, il appelle au pouvoirOtto von Bismarck, dont il craignait jusqu'alors les idées d'alliance avec la France et le caractère trop affirmé. En1864, Bismarck entraîne l'Autriche dans une guerre victorieuse contre leDanemark (guerre des Duchés) et donne à la Prusse lesduchés de Holstein et deSaxe-Lauenbourg. Après la guerre gagnée en 1866 contre l'Autriche, la Prusse est désormais un État qui s'étend de laMoselle à laBaltique sur la quasi-totalité du Nord de laConfédération germanique, laquelle est dissoute, au profit d'une « confédération de l'Allemagne du Nord », créée pour l'occasion sous la présidence de la Prusse. Des traités secrets d'assistance et de défense mutuelles sont imposés aux souverains des États d'Allemagne du Sud,grand-duché de Hesse-Darmstadt,grand-duché de Bade,royaume de Wurtemberg etroyaume de Bavière. L'Autriche est ainsi exclue du système allemand.

En1870, c'est l'empereur des Français qui tombe dans le piège bismarckien. Ladépêche d'Ems est le prétexte qui pousseNapoléonIII à déclarer laguerre à la Prusse le. Celle-ci en appelle à ses « alliés » du sud de l'Allemagne,grand-duché de Bade,royaume de Wurtemberg etroyaume de Bavière, qui ne peuvent que répondre favorablement, tandis que laFrance est isolée. Après un début prometteur, les armées françaises doivent reculer, lavictoire de Saint-Privat () permet l'encerclement de Metz, la plus importanteplace forte d'Europe où est réduite à l'impuissance la majeure partie de l'armée française.NapoléonIII est fait prisonnier àSedan (), son empire s'effondre, larépublique est proclamée tandis que la moitié nord du pays est occupée et queParis est assiégé.

La victoire de la Prusse est totale : le, Guillaume Ier est proclamé « empereur allemand » en France, dans le cadre prestigieux de lagalerie des Glaces duchâteau de Versailles. Letraité de Francfort ampute la France de ses territoires orientaux dont la population est germanophone, et deMetz (bien que francophone) et sa région, qui formeront une « terre d'Empire ». La France occupée doit en outre payer une énorme indemnité.

Malgré son soutien de longue date à Bismarck en tant que ministre-président puis en tant quechancelier, Guillaume a émis de fortes réserves sur certaines des politiques plus réactionnaires de Bismarck, y compris son anti-catholicisme et sa gestion difficile des subordonnés. Contrairement au chancelier, l'empereur est décrit comme poli, gentilhomme et, bien que résolument conservateur, plus ouvert à certaines idées libérales classiques que son petit-fils et futur successeur,GuillaumeII.

Famille et mariage

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Guillaume est le fils cadet deFrédéric-GuillaumeIII, roi de Prusse, et deLouise de Mecklembourg-Strelitz, morte prématurément en1810.

N'ayant pu épouser comme il le souhaitaitÉlisa Radziwiłł, une princesse de haute noblesse mais non de sang royal, il épouse leAugusta de Saxe-Weimar-Eisenach (1811 – 1890), fille cadette dugrand-ducFrédéric-Charles de Saxe-Weimar-Eisenach (1783 – 1853), et deMaria Pavlovna de Russie (1786 – 1859), tout en confiant à sa sœur, latsarineAlexandra Feodorovna — épouse dutsarNicolasIer de Russie et tante par alliance d'Augusta —, qui a favorisé son mariage, que son épouse le« laisse froid ».

La princesse est une femme de devoir. Cultivée, libérale, francophile et dotée d'un caractère fort, elle s'entend mal avec son mari, militariste et conservateur.

De cette union sont issus :

Carrière militaire

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Le prince Guillaume de Prusse.

Comme le veut la tradition princière de lamaison de Hohenzollern, le prince Guillaume est destiné à une carrière militaire. Fortement marqué par ladéfaite de Iéna en 1806, il prend part dès son adolescence aux campagnes contreNapoléon Ier en1814 et en1815 et séjourne àVic-sur-Seille avec son père les 4 et 5 juillet 1815.

La Prusse fait partie des vainqueurs et, aucongrès de Vienne, augmente considérablement son territoire. Elle a désormais une frontière commune avec les royaumes deDanemark, deFrance et desPays-Bas et l'Empire Russe mais ne parvient pas à annexer laSaxe.

Le mariage du prince n'est guère harmonieux. N'ayant pu épouser la princesseElisa Radziwill, il s'est résigné par devoir à convoler avec la princesseAugusta de Saxe-Weimar-Eisenach, une femme intelligente, francophile, libérale, qui affirme sans détour des opinions totalement opposées à celles de son mari. Le couple n'aura que deux enfants en 9 ans. Un fils, destiné à succéder à son oncle, leKronprinzFrédéric-Guillaume, en 1831 et une fille, la princesseLouise, en 1838.

En1840, à l'avènement de son frèreFrédéric-GuillaumeIV, Guillaume est nommé gouverneur dePoméranie. Il reçoit le commandement de plusieurs régiments en Prusse et à l'étranger.

Le 22 mai de la même année il est initié aux trois grades symboliques de laFranc-maçonnerie et depuis son accession au trône de Prusse en 1861 il deviendra officiellement le protecteur des trois Grandes Loges prussiennes, fonction qu'il remplira "avec rigueur et conviction, prenant publiquement la défense de ses frères. Il a lui même présidé à la réception de son fils Frédéric en 1853, devenu Grand Maître de la Grande Loge nationale en 1860."[1].

Article détaillé :Révolution de Mars.

Fier de son sang et ouvertement conservateur, il est le plus fort soutien de la répression par les armes dumouvement révolutionnaire de1848. Il est la cible deslibéraux qui le surnomment le « Prince la mitraille ». Son palais est incendié le et, le, il s'exile quelque temps enAngleterre, tandis que son épouse et ses enfants restent àPotsdam. L'année suivante, il écrase les révolutionnaires dugrand-duché de Bade.

En1850, Guillaume est nommé par son frère gouverneur deRhénanie, ce qui le protège de la rancœur des Berlinois. Il s'installe avec sa fille au confluent duRhin et de laMoselle, àCoblence, dans l'ancienne résidence desarchevêques-électeurs de Trèves.

En1854, il est également nomméGeneraloberst de l'armée prussienne et gouverneur de laforteresse fédérale de Mayence.

En1856, il marie sa filleLouise au grand-duc de BadeFrédéricIer, tandis que son filsFrédéric-Guillaume se réjouit à l'idée de conclure un mariage d'inclination avec la princesseVictoria, fille aînée de lareineVictoria et duprince consortAlbert de Saxe-Cobourg et Gotha. C'est une alliance brillante pour lesHohenzollern, mais aussi la première fois qu'un futur souverain prussien épouse une princesse qui n'est pas de culture allemande, bien que de sang allemand.

Malgré les objections du gouvernement prussien, la reine Victoria impose ses volontés, et le mariage a lieu àLondres. Le couple a rapidement un fils — le futurGuillaumeII — en 1859.

Roi de Prusse

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Régence puis accession au trône

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En1858, la Prusse connaît un tournantlibéral, les partis progressistes remportent plusieurs succès électoraux (1858, 1861). La même année, le roiFrédéric-GuillaumeIV montrant des signes de déficience mentale et n'ayant pas d'enfant de son mariage avec la princesseÉlisabeth de Bavière, Guillaume est nommérégent du royaume. Le roi meurt le sans avoir recouvré la santé. Guillaume lui succède ; il a alors soixante-trois ans.

Laquestion militaire va cependant opposer le nouveau roi au Parlement. Bloqué par leLandtag, qui refuse de voter les crédits militaires dans la mesure souhaitée par le roi et son ministre de la GuerreAlbrecht von Roon, Guillaume songe à se retirer en faveur de son fils, leKronprinzFrédéric-Guillaume, connu pour ses opinions libérales, à tel point qu'après une altercation avec les ministres du gouvernement, le roi écrit un brouillon de lettre d'abdication[l 1],[l 2]. L'épouse du prince, laKronprinzessinVictoria, intelligente et cultivée, incite son mari à accepter le pouvoir. Elle y voit l'occasion de construire une Allemagne libérale sous l'égide de la Prusse, mais leKronprinz, moins politique que son épouse, s'en tient à son devoir d'officier et refuse la couronne que lui propose son père.

Début du règne et arrivée de Bismarck

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Le comte deBismarck en 1860.

À Berlin, l'opposition des libéraux auprojet de réforme de l'armée se renforce, même si personne ne remet vraiment en cause la nécessité d'une telle réforme. En effet, à l'inverse de celles des autres grandes puissances, l'armée de la Prusse n'a pas grandi depuis 1815. En comparaison avec les forces autrichiennes, l'armée prussienne semble faible. Le service militaire n'existede facto plus que sur le papier et les tentatives répétées d'intégrer laLandwehr, force armée constituée de tous les hommes en âge de combattre, dans l'armée régulière ont pour l'instant échoué. Et même si une union avec les libéraux sur le sujet est devenue possible, Guillaume Ier considère qu'un tel geste serait un signe de faiblesse venant de la couronne[l 3]. Il reste à Guillaume Ier une dernière carte à jouer et il appelle donc au gouvernement un ultra-conservateurOtto von Bismarck. Ce dernier,ministre-président de Prusse en 1862, veut résoudre les problèmes politiques par« le fer et le sang ». Il compte diriger la politique étrangère de la Prusse au service exclusif de laraison d'État prussienne. Pour cela, Bismarck va s'employer à dominer par tout moyen le roi : en l'isolant de sa famille — notamment duKronprinz — et de ses autres conseillers, en corrompant la presse, en lui faisant des scènes, du chantage à la démission, etc. Le chancelier sera servi par ses succès.

Bismarck acquiert un pouvoir quasiabsolu, par l'intermédiaire de son ministère, et une confiance totale de Guillaume Ier. Il se comporte vis-à-vis de ce dernier comme un vassal qui jure à sonsuzerain loyauté et courage au combat. Bismarck obtient un pouvoir absolu, qu'il utilise par la suite. Ainsi, ses ministres ne peuvent rendre des comptes qu'au roi, mais ils ont besoin au préalable de l'accord personnel de Bismarck[l 4].

Vers l'unification

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Article détaillé :Unité allemande.

Dans lesannées 1850, laConfédération germanique s'industrialise. LeZollverein (union douanière), la constitution d'un réseau ferré nécessairement transfrontalier, l'adoption d'une monnaie de compte unique par presque tous les États de la Confédération sont autant d'éléments d'une unité économique qui précède l'unité politique autour de laPrusse. Le courant unitaire qui était peu actif depuis l'échec duparlement de Francfort renaît en 1859. Le Nationalverein (union nationale) reprend largement les idées développées en 1848. Mais l'unité allemande est largement l'œuvre d'Otto von Bismarck. Ce noble prussien aux opinions très conservatrices représente la Prusse à la diète deFrancfort de 1851 à 1859. Il en acquiert la conviction qu'il n'y a pas de place pour deux puissances en Allemagne. Il pense que tôt ou tard l'affrontement se produira entre les deux États. C'est Guillaume Ier, roi de Prusse depuis 1861 qui l'appelle au poste deMinisterpräsident (premier ministre) en 1862 pour résoudre le conflit entre le Landtag, le parlement prussien, et le roi au sujet de la réforme de l'arméeHeeresreform. Il instaure un gouvernement autoritaire et gouverne par décret, ce qui permet l'organisation d'une armée nombreuse, efficace et bien armée. En effet,« le fer et le sang » sont pourBismarck les moyens de réaliser l'unité allemande par le haut, c'est-à-dire sans le consentement des peuples.

Article détaillé :Guerre des Duchés.
L'Allemagne après letraité de Prague (1866) : la Prusse (en bleu-nuit) unifie son territoire en annexant divers États (en bleu-ciel), et préside laconfédération d'Allemagne du Nord, les États du Sud (en rose) deviennent indépendants mais doivent se lier par des traités à la confédération, l'Autriche (en rouge) est totalement exclue de l'Allemagne.

La courteguerre des Duchés en1864 est la première étape de l'unité allemande. LeHolstein, peuplé d'Allemands et leSchleswig, peuplé à la fois par des Allemands et des Danois sont des propriétés personnelles du roi duDanemark sans faire partie de son royaume. En 1863, ce dernier les incorpore à son royaume. Ceci entraîne une guerre de laConfédération germanique menée par la Prusse et l'Autriche contre le Danemark en 1864. La rapide victoire permet à l'Autriche d'obtenir l'administration du Holstein et laPrusse, celle du Schleswig. PourBismarck, cet arrangement est provisoire. Il attend le moment propice pour affronter l'Autriche. Après s'être assuré la neutralité bienveillante de la France et l'alliance italienne grâce à l'entremise française, la Prusse multiplie les provocations à l'égard de l'Autriche et, sous un prétexte futile envahit le Holstein. Dans laguerre austro-prussienne qui s'ensuit, l'Autriche, bien que bénéficiant du soutien de la Confédération germanique, est sévèrement battue à labataille de Sadowa le 3 juillet 1866. Quand l'armistice est signée le 22 juillet 1866, les armées prussiennes ne sont plus qu'à 60 km deVienne. LaPrusse qui bénéficie toujours du soutien français annexe leSchleswig-Holstein, le royaume deHanovre, le duché deNassau et laHesse, ce qui permet à la Prusse d'avoir un État d'un seul tenant, de former laConfédération de l'Allemagne du Nord excluant l'Autriche et dans laquelle les États catholiques du sud de l'Allemagne refusent de rentrer. Aucunplébiscite n'est organisé pour s'assurer de l'accord de peuples concernés par les annexions. L'unification se fait bien par le haut.

Vers l'Empire

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Articles détaillés :Relations entre l'Allemagne et la France etGuerre franco-allemande de 1870.

En 1867, laConfédération d'Allemagne du Nord regroupe donc 21 États. Chaque État garde son gouvernement local mais il existe au-dessus un gouvernement fédéral dirigé par le président, Guillaume Ier et le chancelier fédéral,Bismarck et comprenant deux chambres, le Bundesrat et le Reichstag. Il existe une armée commune composée des armées de chaque membre. Pour achever l'unité allemande, le chancelier doit combattre les sentiments anti-prussiens des États du Sud. Les maladresses deNapoléonIII lui permettent de dresser l'opinion publique de tous les États contre la France. En effet, après l'éclatante victoire de la Prusse, l'empereur des Français qui n'avait jusque-là rien réclamé, demande des compensations pour sa neutralité, des territoires sur la rive gauche du Rhin d'abord, puis leLuxembourg.Bismarck a l'habileté de rendre publiques ces revendications qu'il qualifie depolitique des pourboires.

Labataille de Saint-Privat () parAlphonse de Neuville.

En 1870, une nouvelle pomme de discorde surgit entre les deux États. Les Espagnols qui ont chassé leur reine, proposent dans le plus grand secret le trône à Léopold deHohenzollern-Sigmaringen, petit-cousin du roi de Prusse. Quand cette proposition est connue début juillet 1870, la France s'émeut. Elle ne veut pas d'un souverain prussien au sud. Dans un premier temps, Guillaume Ier assure à l'ambassadeur français,Benedetti qu'il ne s'opposera pas à un retrait de la candidatureHohenzollern en Espagne.Bismarck, dépité, songe à démissionner. Mais laFrance s'obstine et demande la garantie officielle que le roi s'opposera à toute nouvelle candidatureHohenzollern. Guillaume éconduit l'ambassadeur et fait part de la rencontre dans un télégramme, ladépêche d'Ems, queBismarck, qui n'en attendait pas tant, s'empresse de publier en durcissant le ton dans le but de provoquer la France. Les États allemands voient dans l'insistance française un désir de les humilier. La France, ulcérée par la publication du télégramme déclare la guerre à laPrusse le 19 juillet 1870. Laguerre franco-allemande commence. L'impréparation française la conduit au désastre alors que les États d'Allemagne du Sud acceptent dès novembre 1870 d'entrer dans laConfédération d'Allemagne du Nord. La défaite française a fini de sceller l'unité allemande.

Empereur allemand

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Fondation

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Élévation, le, du roi Guillaume Ier de Prusse à l'empire aupalais de Versailles, parAnton von Werner (1885). Guillaume Ier est entouré de son fils à sa droite et de son gendre legrand-duc de Bade à sa gauche. Au pied du trône, en uniforme blanc, se tient le chancelier Bismarck.

L'Empire allemand résulte d'une extension de laconfédération de l'Allemagne du Nord, mise en place en 1867 après lapaix de Prague et dont la constitution est légèrement remaniée afin à la fois d'incorporer les États allemands du Sud du Main, mais aussi de donner une forme explicitement monarchique à la Confédération[2].

Par les traités dits de novembre, lesroyaumes de Bavière et deWurtemberg ainsi que lesgrands-duchés de Bade et, pour la partie située au sud du Main, deHesse, adhèrent à la Confédération. Le traité entre laconfédération de l'Allemagne du Nord, legrand-duché de Bade et celui deHesse, est signé àVersailles le, le traité de Berlin du, le traité de Versailles du.

Le,« le jour le plus triste de ma vie », selon le mot du futur empereur[3], l’Empire allemand est proclamé dans lagalerie des Glaces duchâteau de Versailles, à la faveur de ladéfaite de la France. Guillaume, roi dePrusse, devient empereur allemand. La date choisie est symbolique puisqu'elle correspond au170e anniversaire du couronnement deFrédéricIer comme roi enPrusse, le.

On appelle« période de fondation » (Gründerzeit) la période correspondant au règne de Guillaume Ier, jusqu’en1888, et au mandat d’Otto von Bismarck comme chancelier impérial.

Règne impérial

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Représentation du triomphe de l'Empire avec l'apothéose de Guillaume Ier.

Le titre deDeutscher Kaiser (« empereur allemand ») a été choisi après mûres réflexions de la part de Guillaume et de Bismarck ; « empereur d'Allemagne » eût été malvenu aux yeux des autres monarques fédérés. La formulation « empereur des Allemands » est rejetée par Guillaume Ier car elle fait écho à larévolution de 1848, et que le nouvel empereur ne veut pas de ce titre aux relents démocratiques, puisqu'il se considère souverain « par la grâce de Dieu ».

Guillaume Ier en 1887, à quatre-vingt-dix ans.

Guillaume Ier n'accepte son titre qu'avec réticence, la direction d'une Allemagne unie allant à l'encontre de son conservatisme, et l'unité de la nation faisant figure d'idéal libéral et progressiste. Bismarck saura habilement surmonter cette objection en faisant adresser à Guillaume une demande officielle des princes et rois du nouveau Reich d'accepter ce titre.

La réticence de Guillaume s'explique aussi par sa crainte d'apparaître comme le « liquidateur » d'une Prusse absorbée, voire dissoute, dans le Reich, bien que la Constitution du Reich institue en fait un systèmefédéral où l'identité des États est préservée. Il attachera toujours autant d'importance à son titre de roi de Prusse qu'à celui d'empereur. Là aussi, Bismarck saura lever cette hypothèque, en réservant à la Prusse un statut dominant dans le système fédéral.

Guillaume Ier devient donc le chef,primus inter pares, d'unReich allemand qui s'étend de laLorraine à laLituanie, et fédère lesroyaumes de Bavière, deWurtemberg et deSaxe, lesgrands-duchés de Bade et deHesse, sans oublier les villes libres deHambourg,Lübeck etBrême, et la « terre d'Empire » d'Alsace-Lorraine. Lors de son discours d'ouverture auReichstag, il fait allusion aux négociations avec la France pour avancer le paiement de l'indemnité de guerre et libérer le territoire français, ce qui fait monter la Bourse[4].

Politique de Bismarck

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Photographie de Guillaume Ier vers 1884.

L'Empire allemand garde la Constitution de laConfédération d'Allemagne du Nord, qui prévoit l'élection d'un Reichstag au suffrage universel masculin. Celui-ci vote le budget et les lois. Il possède même l’initiative des lois. Mais le pouvoir réel est détenu par l'empereur et ses conseillers. Guillaume Ier fait tout confiance àBismarck jusqu'à sa mort en 1888. Jusqu'en 1878, le chancelier s'allie aux libéraux et prend des mesures pour stimuler l'économie. C'est aussi la période duKulturkampf, le conflit religieux et politique qui opposa l'État bismarckien à l'Église catholique et au parti du Centre[5]. LeKulturkampf a en fait comme objectif de réduire des particularismes pour renforcer l'unité de l'Empire. Elle vise donc en premier lieu l’Église catholique et sa prétention à contester la sphère d’intervention de l’État. Elle touche également les minorités vivant aux marges de l’Empire qui subissent une politique d’assimilation culturelle agressive. En 1876, l’allemand devient seule langue administrative dans les régions orientales où les Polonais sont nombreux. Il devient obligatoire à l’école primaire. En Alsace-Lorraine, les lois de 1873 établissent un contrôle direct de l’État sur l’organisation de l’enseignement primaire et secondaire[6]. LeKulturkampf rencontre la résistance farouche des catholiques allemands, qu'ils soient rhénans (le cardinal de Cologne) ou bavarois, ce qui amène la constitution duZentrum, parti chrétien-démocrate.Bismarck, finalement désapprouvé par l'empereur, doit transiger et rétablir l'Église dans ses droits, en matière d'enseignement notamment[7]. Dans les années 1880, des lois sur la sécurité sociale sont votées.

Tentatives d'assassinat et lois antisocialistes

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En 1878, Bismarck promulgue des lois d'exception contre lesocialisme alors en plein développement. Il essaie aussi de se rallier les ouvriers et de les intégrer à la nation en construction par l'institution d'un système général de sécurité sociale, le premier au monde. Il quitte aussi l'alliance avec les libéraux et noue une alliance avec les conservateurs. Sur le plan extérieur, il conclut la Triple-Alliance avec l'Autriche et l'Italie, en 1882, et signe un pacte de contre-assurance avec la Russie en 1887. Il s'engage aussi dans une politique coloniale[7].

Caricature de Guillaume Ier parThomas Nast.

Le combat contre le socialisme a pour principaux effets une recrudescence des attentats contre Bismarck. Il met aussi en évidence un manque de soutien du parlement pour sa politique offensive. Le premier projet de loi antisocialiste est ainsi rejeté par une majorité écrasante du Reichstag. Toutefois, après un secondattentat contre sa personne, Bismarck dissout le parlement. Il essaie de regagner le soutien des nationaux-libéraux et de ramener le gouvernement à droite. Lesélections voient la victoire desconservateurs qui, avec leurs deux partis, sont plus nombreux que les nationaux-libéraux[l 5]. Dans ce nouveau parlement, les nationaux-libéraux finissent par voter en faveur du projet de loi antisocialiste au prix de quelques concessions. Elles restent en application jusqu'en 1890, après avoir été prolongées plusieurs fois par le parlement. Cette loi d'exception interdit l'agitation socialiste sans pour autant toucher au droit des parlementaires socialistes. Ces lois manquent leur objectif et ont pour effet, au contraire, de consolider le milieu socialiste, en permettant auxthéories marxistes de vraiment s'imposer[l 6],[l 7].

En 1878, dans le contexte de la Grande dépression, les grands propriétaires terriens et des industriels demandent avec de plus en plus d'insistance des barrières douanières plus élevées. Alors qu'une majorité se dégage au parlement en faveur de cette proposition, Bismarck se déclare favorable à une réforme de lafiscalité et de lapolitique douanière dans sa « lettre de Noël » (Weihnachtsbrief) du 15 décembre 1878. Il en espère une augmentation des recettes de l'État. Cette loi ne reçoit que peu de soutien des nationaux-libéraux, mais Bismarck peut s'appuyer sur les deux partis conservateurs et le centre pour la faire passer. Elle marque la fin de l'ère libérale, en Allemagne tout d'abord, puis en Europe : les autres pays, à l'exception de la Grande-Bretagne, suivant l'exemple allemand[l 8]. Bismarck clame désormais que les pouvoirs publics sont garants de l'unité nationale et il crée donc un mouvement d'union constitué non seulement des deux partis conservateurs mais aussi du centre. Toutefois, cette union n'a pas la solidité de celle qu'elle a eu avec les nationaux-libéraux. Ceci explique que, dans les années qui suivent, beaucoup d'initiatives politiques de Bismarck se soldent par des échecs[l 9],[l 10]. La transition dulibre-échange auprotectionnisme se fait graduellement lors des années suivantes. Dans sa biographie, Ernst Engelberg fait toutefois remarquer que l'Empire allemand n'a jamais été vraiment libéral[l 11]. Bismarck espère ainsi saper le soutien politique à l'union « Seigle et Acier » (Roggen und Eisen) et, ce faisant, consolider les bases conservatrices de l'Empire et sa propre position au passage[l 12].

Durant son règne, Guillaume Ier échappe à plusieurs attentats perpétrés par desanarchistes qui le considèrent comme untyran, et notamment commis par des individus de gauche, reprochant au roi l'application des lois antisocialistes :

  • le,Max Hödel, un plombier de 21 ans, tire deux coups de revolver sans l'atteindre. Le jeune homme est condamné à mort et décapité ;
  • le de la même année, il est blessé par un coup de feu tiré parKarl Nobiling, un philosophe de 30 ans qui tente en vain de se suicider et mourra en prison ;
  • en1885, la pluie fait avorter un attentat à l'explosif organisé parAugust Reinsdorf, un anarchiste de 36 ans considéré comme le père de l'anarchie allemande.

Ces attentats confortent le pouvoir personnel deBismarck, qui s'en sert comme prétexte pour cerner les oppositions et rendre populaire ses législations sociales et anti-socialistes.

L'année des trois empereurs : 1888

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L'empereur et ses successeurs : le prince héritier, le futurGuillaumeII et son arrière-petit-fils (1882).
Funérailles de Guillaume Ier en 1888.

Guillaume Ier de Prusse appartient à la première branche de lamaison de Hohenzollern. Cette lignée donna desélecteurs, des rois, des empereurs à laPrusse et l'Allemagne. Guillaume Ier de Prusse est l'ascendant de l'actuel chef de la maison impériale d'Allemagne, le princeGeorges-Frédéric de Prusse.

Guillaume Ier s'éteint dans sa quatre-vingt-onzième année en. Son fils lui succède sous le nom deFrédéricIII. De 1867 à 1918, plus de 1 000 monuments commémoratifs en hommage à Guillaume ont été construits en Allemagne. Atteint d'une maladie incurable, Frédéric III meurt trois mois plus tard, au grand dam des libéraux, après 99 jours de règne le. Son fils,GuillaumeII, âgé de29 ans et petit-fils de Guillaume Ier, accède alors au trône. On appellera cette année « l’année des Trois Empereurs ». Le règne deGuillaumeII est marqué par la primauté de l’empereur dans la politique (wilhelminisme), notamment en politique extérieure où la prudence bismarckienne cède le pas à laWeltpolitik. Désirant gouverner seul, ce dernier renvoie le vieux prince de Bismarck en 1890.

Ascendance

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Ancêtres de Guillaume Ier d'Allemagne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
32.FrédéricIer de Prusse
 
 
 
 
 
 
 
16.Frédéric-GuillaumeIer de Prusse
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
33.Sophie-Charlotte de Hanovre
 
 
 
 
 
 
 
8.Auguste-Guillaume de Prusse
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
34.GeorgeIer de Grande-Bretagne
 
 
 
 
 
 
 
17.Sophie-Dorothée de Hanovre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
35.Sophie-Dorothée de Brunswick-Lunebourg
 
 
 
 
 
 
 
4.Frédéric-GuillaumeII de Prusse
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
36.Ferdinand-AlbertIer de Brunswick-Wolfenbüttel-Bevern
 
 
 
 
 
 
 
18.Ferdinand-AlbertII de Brunswick-Wolfenbüttel
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
37.Christine de Hesse-Eschwege
 
 
 
 
 
 
 
9.Louise-Amélie de Brunswick-Wolfenbüttel
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
38.Louis-Rodolphe de Brunswick-Wolfenbüttel
 
 
 
 
 
 
 
19.Antoinette de Brunswick-Wolfenbüttel
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
39.Christine-Louise d'Oettingen-Oettingen
 
 
 
 
 
 
 
2.Frédéric-GuillaumeIII de Prusse
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
40.Ernest-Louis de Hesse-Darmstadt
 
 
 
 
 
 
 
20.LouisVIII de Hesse-Darmstadt
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
41.Dorothée-Charlotte de Brandebourg-Ansbach
 
 
 
 
 
 
 
10.LouisIX de Hesse-Darmstadt
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
42.Jean-ReinhardIII de Hanau-Lichtenberg
 
 
 
 
 
 
 
21.Charlotte de Hanau-Lichtenberg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
43.Dorothée-Frédérique de Brandebourg-Ansbach
 
 
 
 
 
 
 
5.Frédérique-Louise de Hesse-Darmstadt
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
44.ChristianII de Birkenfeld-Bischweiler
 
 
 
 
 
 
 
22.ChristianIII de Deux-Ponts-Birkenfeld
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
45.Catherine-Agathe de Ribeaupierre
 
 
 
 
 
 
 
11.Caroline de Palatinat-Deux-Ponts-Birkenfeld
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
46.Louis-Crato de Nassau-Sarrebruck
 
 
 
 
 
 
 
23.Caroline de Nassau-Sarrebruck
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
47.Henriette-Philippine de Hohenlohe-Langenbourg
 
 
 
 
 
 
 
1. Guillaume Ier d'Allemagne
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
48.Adolphe-FrédéricIer de Mecklembourg-Schwerin
 
 
 
 
 
 
 
24.Adolphe-FrédéricII de Mecklembourg-Strelitz
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
49.Marie-Catherine de Brunswick-Dannenberg
 
 
 
 
 
 
 
12.Charles-Louis-Frédéric de Mecklembourg-Strelitz
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
50.Christian-Guillaume de Schwarzbourg-Sondershausen
 
 
 
 
 
 
 
25.Christiane-Émilie de Schwarzbourg-Sondershausen
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
51.Antonie-Sibylle de Barby-Muhlingen
 
 
 
 
 
 
 
6.CharlesII de Mecklembourg-Strelitz
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
52.ErnestIII de Saxe-Hildburghausen
 
 
 
 
 
 
 
26.Ernest-FrédéricIer de Saxe-Hildburghausen
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
53.Sophie-Henriette de Waldeck
 
 
 
 
 
 
 
13.Élisabeth-Albertine de Saxe-Hildburghausen
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
54.Georges-Louis d'Erbach-Erbach
 
 
 
 
 
 
 
27.Sophie-Albertine d'Erbach-Erbach
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
55.Amélie-Catherine de Waldeck-Eisenberg
 
 
 
 
 
 
 
3.Louise de Mecklembourg-Strelitz
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
56.Ernest-Louis de Hesse-Darmstadt
 
 
 
 
 
 
 
28.LouisVIII de Hesse-Darmstadt
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
57.Dorothée-Charlotte de Brandebourg-Ansbach
 
 
 
 
 
 
 
14.Georges-Guillaume de Hesse-Darmstadt
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
58.Jean-ReinhardIII de Hanau-Lichtenberg
 
 
 
 
 
 
 
29.Charlotte de Hanau-Lichtenberg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
59.Dorothée-Frédérique de Brandebourg-Ansbach
 
 
 
 
 
 
 
7.Frédérique de Hesse-Darmstadt
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
60.Jean-Charles-Auguste de Leiningen-Dagsbourg-Falkenbourg
 
 
 
 
 
 
 
30.Christian-Charles-Reinhard de Leiningen-Dagsbourg-Falkenbourg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
61.Jeanne-Madeleine de Hanau-Lichtenberg
 
 
 
 
 
 
 
15.Marie-Louise de Leiningen-Dagsbourg-Falkenbourg
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
62.Georges-Louis de Solms-Rödelheim
 
 
 
 
 
 
 
31.Catherine-Polyxène de Solms-Rödelheim
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
63.Charlotte-Sophie d'Ahlefeld
 
 
 
 
 
 
 
Grandes armoiries de la Prusse utilisées lorsqu'elle faisait partie de l'Empire allemand.

Mémoriaux

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Annexes

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Articles connexes

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Bibliographie

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Notes et références

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Notes

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  1. Volker Ullrich 1998,p. 59.
  2. Gall 2002,p. 242.
  3. Gall 2002,p. 201.
  4. Otto von Bismarck 2004.
  5. Gall 2002,p. 564, 570.
  6. Engelberg 1990,p. 306.
  7. Engelberg 1990,p. 379.
  8. SergeD'Agostino,Libre-échange et protectionnisme, Breal,(ISBN 2-7495-0212-8,lire en ligne),p. 36.
  9. Loth 1996,p. 64-67
  10. Gall 2002,p. 584, 589.
  11. Engelberg 1985,p. 318.
  12. Volker Ullrich 1998,p. 108.

Références

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  1. Pierre-YvesBeaurepaire,L'Europe des francs-maçons,XVIIIe – XXIe siècles, Paris, Belin,,p. 230.
  2. Tulard,p. 384.
  3. Tulard,p. 383.
  4. AlfredColling,La Prodigieuse histoire de la Bourse, Paris, Société d'éditions économiques et financières,,p. 290.
  5. « Kulturkampf » dans leDictionnaire historique de la Suisse en ligne
  6. Annuaire français de relations internationales, « L’État et la nation allemande (1815-1914) », surcrdp.ac-amiens.fr(consulté le).
  7. a etbMemo, « La politique bismarckienne », surmemo.fr(consulté le).

Liens externes

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