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Guillaume Faye

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Guillaume Faye
Guillaume Faye en 2015.
Fonction
Président
Carrefour de l'horloge
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Guillaume Louis Marie FayeVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Guillaume Corvus, Pierre Barbès, Skyman, Gérald Foucher, Willy EyafVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Religion
Membre de
Mouvement
Site web
Œuvres principales
La Soft-Idéologie(d)Voir et modifier les données sur Wikidata

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Guillaume Faye, né le àAngoulême et mort le dans le16e arrondissement de Paris[3], est unessayiste,journaliste et théoricien politique d'extrême droite français.

Dans les années 1970-1980, il est l’un des principaux théoriciens de laNouvelle Droite, dans le cadre duGroupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne (GRECE). Il rompt un temps avec la politique et travaille notamment commeanimateur de radio surSkyrock, sous le pseudonyme de Skyman. À partir de 1998, il revient dans le débat des idées politiques, en contribuant à la création et au développement de ce qui va devenir lamouvance identitaire.

Il est l'inventeur des concepts d'« ethnomasochisme » et d'« archéofuturisme ».

Biographie

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Jeunesse et études

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Guillaume Faye naît le[4] àAngoulême[5]. En 2001, à l'occasion d'un long entretien, il déclare :« J’ai été élevé dans le culte dunationalisme français, de tendancebonapartiste, et le résultat paradoxal en fut un patriotisme européen. Monmilieu social d’origine est celui de lagrande bourgeoisie parisienne, que je connais parfaitement de l’intérieur et dont je n’ai jamais partagé les idéauxconformistes etmatérialistes, que je n’ai jamais enviée, parce que lestyle de vie qu’elle me proposait, fondamentalement, ne m’intéressait pas »[6]. Il dit avoir été d'abordsituationniste[7].

Il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (section Service public,promotion 1973)[8] et indique être« licencié d'histoire-géo »[6]. ÀSciences Po, après le départ deJean-Yves Le Gallou[9], il anime de 1971 à 1973 leCercle Pareto[10].

Premier passage auGRECE (1970-1986)

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Guillaume Faye intègre leGRECE (logo) en 1970.

Guillaume Faye milite auGRECE à partir de 1970[1], à l'invitation deDominique Venner[11]. Influencé durantcette décennie parHenri Lefebvre[12], il est alors l'une des principales plumes duGRECE[13] où il traite les problèmes économiques et occupe le poste de secrétaire aux études et recherches[14],[1]. Il contribue à diffuser certains des grands thèmes desextrêmes droites radicales des années 1970-1980 : défense de l'« identité » culturelle et biologique contre lemétissage,euro-fédéralisme, soutien à l'Iran deKhomeini,antisionisme, etc[13]. D'après le sociologueMichel Wieviorka,« ses textes de jeunesse se caractérisent par leurantiaméricanisme et leur antisionisme qu'il tend à fusionner en une seule même entité « américano-sioniste », ainsi que par la promotion d'une alliance entre l'Europe et letiers-monde, et plus particulièrement lespays arabes »[15]. Il est notamment secrétaire général de l’Association de défense des travailleurs immigrés arabes en Europe[16]. En fait, il prône le« retour dans leur pays » de ces travailleurs immigrés, pour« leur éviter une nouvelle forme d'esclavage » et« un déracinement qui altère profondément leur identité »[17]. À l'été 1979, il participe au « serment deDelphes », qui, dans le cadre d'un« pèlerinage aux sources » de la« civilisation européenne » enGrèce, réunit une trentaine de cadres néo-droitiers[18].

Parallèlement, au début desannées 1980, il dispense des cours desociologie de la sexualité à l’université de Besançon[10].

D'aprèsNicolas Lebourg, il joue le« rôle de passerelle entre les nouvelles droites françaises et étrangères, entre les divers courants radicaux »[19].Robert Steuckers, ancien membre duGRECE, considère qu'il est« sans doute la figure historique de ladite “nouvelle droite” qui était la plus proche, par la pensée, deJean Thiriart : même intérêt pour les questionsgéopolitiques, même aversion pour lesfanatismes religieux, même engouement pour la pensée politique pure (Hobbes,Machiavel,Pareto,Freund,Schmittetc.) »[20]. Il manifeste également une préoccupation pour le thème de lamodernité — « ou plutôt de lapost-modernité » selon l'historienneAnne-Marie Duranton-Crabol —, qu'il redéfinit comme la redécouverte du passé des culturesholistes, antérieur à la consciencechrétienne, et comme« projection d'un certain passé dans l'avenir »[21]. Nicolas Lebourg ajoute qu'il« a le goût de la provocation, citant souventDebord, n'hésitant pas à faire l'apologie de l'homosexualité et destranssexuels »[22]. Philippe Lamy relève qu'il prend en 1985 la défense de l'ouvrage deJean-Yves Le Gallou,La Préférence nationale, réponse à l'immigration,« alors que la rupture entre leGRECE et leClub de l'horloge est bien consommée »[23],[24].

Guillaume Faye crée le collectifAvant-guerre, destiné à développer des projets artistiques, dans un style qui annonce déjà son futur concept d'« archéofuturisme ». En 1984, en compagnie du peintreOlivier Carré et de la sœur de ce dernier, il enregistre une cassette,Scène de chasse en ciel d'Europe. Le scénario, inspiré de l'incident duVol Korean Air Lines 007 en 1983, narre le prélude de l'affrontement entre l'« Occident décadent et cosmopolite » et laFédération, « notre immense patrie aux cent-treize provinces ». La cassette est diffusée dans un premier temps sur plusieursradios libres. Elle donne lieu, en 1985, à unebande dessinée,Avant-guerre, dont le scénario est écrit par Guillaume Faye et les planches réalisées par Éric et Jean-Marc Simon[25][26].

Départ du GRECE

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Selon Nicolas Lebourg, Guillaume Faye aurait été exclu du GRECE fin 1986, et son éviction aurait été notamment causée par ses références à Jean Thiriart[13]. SelonRobert Steuckers, en revanche, Guillaume Faye serait parti de lui-même en avril-mai 1987, en raison de désaccord sur l'évolution du GRECE et de la façon dont il était traité parAlain de Benoist[27],[28]. Il justifie ainsi son départ :« La Nouvelle droite, comme leGRECE, ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes et ont abandonné le combat identitaire. Ils ont abandonné toute idée de défense de l'identité européenne et, en faux rebelles, avides de se faire (évidemment en vain) reconnaître par le système, ils s'alignent totalement sur les positions de l'extrême gauche et duMonde diplomatique, par exemple : islamophilie, tiers-mondolâtrie, silence radio sur l'immigration (stratégie d'« évitement » : surtout ne pas parler de ce qui choque),anticapitalisme sommaire,anti-américanisme rabâcheur et inefficace, antisionisme affligeant, tapageur et haineux »[1]. Plus tard, il publie dans son ouvrageL'Archéofuturisme (1998) un mémorandum, dans lequel il souligne les responsabilités d'Alain de Benoist dans ce qu'il considère comme l'échec de la « nouvelle droite ». Il estime qu'elle s'est enlisée dans des « impasses », telles un paganisme folklorique, un « gauchisme révisé », ou un « fétichisme pour des mots creux ». Il estime que le concept de nouvelle droite a fait faillite car « désormais grevé de trop d’ambiguïtés »[29].

En 1987, il donne une dernière conférence au nom duGRECE, à Bruxelles, sur la« soft-idéologie », qu'il présente comme letotalitarisme mou de ladémocratie[10]. Le politologueStéphane François indique que« Robert Steuckers a ensuite remplacé Guillaume Faye comme théoricien de la tendancerévolutionnaire-conservateur, lorsque celui-ci est parti duGRECE en 1986 »[30].

Durant la période où il est membre duGRECE, outre sa participation àÉléments et àNouvelle École[31], il travaille comme journaliste[15] auFigaro Magazine, àParis Match, àVSD[32], et est animateur surLa Voix du Lézard[33].

Après avoir quitté le GRECE, Guillaume Faye participe aux activités de Ker Vreizh, une « maison bretonne » située dans le quartier Montparnasse à Paris, animée par Yann-Ber Tillenon etGoulven Pennaod. Ce groupe breton édite alors la revue Diaspad, au sein d’un « Cercle Maksen Wledig », nom celtique de l’empereur romainMaxence. La même année, Faye publie, avec l’aide de deux de ses amis, Bertrand Burgalat et Falavigna, un journal,J’ai tout compris, qui ne publiera que quatre numéros. Mais il va désormais s'éloigner du combat politique pour une longue période[28].

Excursion hors de la politique (1987-1997)

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De 1987 à 1997, Guillaume Faye se tient éloigné de la politique[34]. Grâce à l'amitié dePierre Bellanger, PDG deSkyrock[34],[35], il anime à partir de 1990 la nouvelle émissionmatinale (« Les Zigotos ») de la station sous le pseudonyme de Skyman, aux côtés d'Arthur — qui se brouille avec lui — puis deBruno Roblès[33], alors que son identité réelle est inconnue des auditeurs[35]. D'aprèsEmmanuel Lemieux, son programme« réalise […] un carton auprès des jeunes auditeurs et consolide la marque Skyrock. Ce redresseur de torts anonyme agit sur simple dénonciation et venge les petites gens des affronts qu'elles ont subis de la part d'autrui, prof, voisin ou autre… Plus classique, dans la veine d'unFrancis Blanche surRadio Luxembourg au milieu desannées cinquante, Skyman imagine également descanulars auprès dushow-biz […] »[35]. Il collabore également àL'Écho des savanes, écrit des scénarios pour desbandes dessinées[36]. Il participe à l'émissionTélématin surFrance 2[37] de 1991 à 1993[34]. Il participe également aux premiers numéros de la revueGaie France, journal homosexuelnéonazi et ouvertementpédophile, et défend l'« érotisme adolescent » au nom dupaganisme[38],[2].

L'un de ses plus célèbres canulars est une mise en scène consacrée à l'art contemporain. Faye se présente à une galerie d'art sous l'identité d'un artiste-peintre lituanien imaginaire, ami personnel du nouveau président de la Lituanie dé-soviétisée. En vingt-quatre heures, Faye et deux de ses amis, tous trois fortement alcoolisés, peignent une vingtaine de toiles, représentant des phallus en érection. Le lendemain, ils exposent les toiles dans la galerie. Un public nombreux, composé de critiques d'art et d'amateurs, afflue à l'exposition, et la plupart des toiles sont vendues au prix fort. Le jour suivant, Faye et ses amis remboursent les acheteurs en expliquant qu'il s'agissait d'un canular[28].

Référence de la mouvance identitaire (1997-2019)

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Réintégré auGRECE en 1997[39],[40] où il rejoint le courant animé parPierre Vial[39], il tient un discours nettement plus virulent sur la question raciale et fortementislamophobe.Nicolas Lebourg qualifie ce changement d'orientation de « retour aux positions d'Europe-Action »[13]. PourStéphane François,« il développe une philosophie raciste fortement influencée par les thèmes « blubo » (deBlut und Boden, « Sang et Terre »), c’est-à-dire par une idéologie de typenazie »[16].

À partir de 1998, il publie plusieurs livres de réflexion qui font de lui l'un des principaux inspirateurs de lamouvance identitaire. Ses nouvelles positions sont très éloignées de la lignetiers-mondiste et anti-occidentale qu'il défendait lors de son premier passage auGRECE[41], quand il prônait la création d'un axe Europe-tiers-monde pour lutter contre l'hégémonie américaine. Il se distancie ensuite de l'anti-américanisme de la Nouvelle Droite, qu'il avait lui-même largement contribué à théoriser. Pour lui, désormais, l’Amérique n'est que l'adversaire principal et non plus l'ennemi principal, qui, lui, « est composé des masses allogènes qui colonisent l'Europe, de tous ses collaborateurs (États étrangers ou cinquième colonne) et de l'islam ». Il faut donc, selon lui se différencier des États-Unis et « pratiquer l'euro-centrisme » pour fonder une Europe forte et unie afin de traiter avec eux en égal et non en vassal[42]. Il vice-préside l'association Breizheurop[43].

DansL'Archéofuturisme, paru en 1998, il appelle à« penser ensemble, pour les sociétés du futur, les avancées de latechno-science et le retour aux solutions traditionnelles de la nuit des temps »[44] et fait l’éloge de la « mentalité européenne »faustienne qui se manifesterait dans« […] lacathédrale de Reims, l’escalier à double révolution duchâteau de Chambord, les dessins deVinci, lesBD deLiberatore et de l’école bruxelloise, ou du design desFerrari ou les réacteurs germano-franco-suédois d’Ariane 5 »[37]. Nicolas Lebourg estime que le concept« rappelle fort le « vieux-neuf » deRosenberg »[45]. Stéphane François juge quant à lui qu'il« est largement tributaire de lapostmodernitémaffesolienne définie comme la synergie de l’archaïsme et du développement technologique »[46]. Guillaume Faye y déplore par ailleurs que leGRECE n'ait pas pratiqué l'entrisme au sein duFront national plutôt que de s'opposer à lui, ce qui aurait ainsi empêché selon lui que des cadres duGRECE tels quePierre Vial etJean Mabire ne se rallient au parti lepéniste[47]. Alain de Benoist commente durement l'ouvrage[48].

En 1999, il prend la parole auClub de l'horloge — il le fera une nouvelle fois en 2002[49]. En 2000, il publieLa Colonisation de l'Europe qui connaît un succès important dans les milieux identitaires[50],[19]. Nicolas Lebourg relève qu'il y« reconnaît sa dette enversAlexandre del Valle » et résume sa thèse selon laquelle« l’Europe serait soumise à une colonisation afro-maghrébine, les « tournantes » qui font la une de l’actualité seraient des opérations d’« épuration ethnique », et il faudrait enclencher la « Reconquista » puis organiser l’alliance du mondeblanc »[19]. Il y affirme également la supériorité de la civilisation européenne sur les autres[39]. Pour le politologueStéphane François, cet ouvrage lance le thème du refus de l'islam au sein de la mouvance identitaire[50]. Avec ce livre, Guillaume Faye et son éditeur sont condamnés chacun à 50 000 francs d’amende par laXVIIechambre correctionnelle de Paris pourincitation à la haine raciale[10].

D'après Stéphane François, son livre intituléPourquoi nous combattons. Manifeste de la Résistance européenne (Paris,L'Æncre, 2001),« au soubassement théorique très influencé par une vision ethniciste de lagéopolitique, est considéré par des identitaires comme le manifeste de la pensée identitaire. En effet, selonPierre Vial,« Il manquait au courant identitaire une véritable doctrine de synthèse idéologique et politique qui au-delà de tous les partis, tendances, chapelles et sensibilités, rassemble enfin autour d’idées et d’objectifs clairs l’ensemble des forces qui s’opposent au dramatique déclin des Européens. […] Comme le fut pour la gauche duXIXe siècle leManifeste du parti communiste deKarl Marx,Pourquoi nous combattons est destiné à devenir le manuel de base des forces identitaires européennes duXXIe siècle. Sa possession et sa lecture attentive sont absolument indispensables » »[51]. Guillaume Faye présente lui-même son livre comme« une véritable doctrine de synthèse idéologique et politique visant à rassembler tous les Européens »[10]. LeBloc identitaire choisit le sanglier comme logo en référence à la couverture de l'ouvrage[52].

DansAvant-guerre : chronique d'un cataclysme annoncé (2002), le sociologueMichel Wieviorka note que« le ton devient violemment antiarabe et le problème n'est plus « américano-sioniste », mais « américano-arabe » »[15]. Dans un article publié sur son site en 2015, il défend l'idée que les États-Unis soutiendraient lesislamistes et l'État islamique[53]. Dans un chapitre intitulé« La nouvelle question juive », Guillaume Faye se situe comme« ethnocentriste » et« judéo-indifférent ». Tout en reprenant, selon Michel Wieviorka,« des énoncés antisémites quelque peu euphémisés », il estime que« l'État d'Israël risque, à terme, de… disparaître » et que la« question juive va se clore » :« […] les Juifs ne visent pas au « califat universel », à la domination physique du monde, ce qui est l'objectif avoué desislamistes. Leur but est une sorte de philosophie spirituelle et intellectuelle. Mais au cours duXXIe siècle, ils ne feront probablement plus le poids face à l'islam ni au reste du monde ». Il cite[Quoi ?] égalementWilliam Luther Pierce,« proche desmilieux néonazis américains » selon Michel Wieviorka[15]. Stéphane François relève qu'à l'extrême droite, Guillaume Faye n'est pas le seul à adopter une attitude « philosémite » par haine de l'islam, mentionnant« le folkiste Bruno Favrit »[54].

En 1999, il signe pour s'opposer à l'intervention de l'OTAN dans laguerre du Kosovo la pétition « Les Européens veulent la paix », initiée par le collectif d'extrême droite Non à la guerre[55].

À partir de, il publie une lettre mensuelle intituléeJ'ai tout compris ! : lettre de désintoxication, titre emprunté à celui de sa première revue[10], à laquelle participaientBertrand Burgalat etOlivier Mathieu[56]. Après une interruption de plus d'un an, il lance une nouvelle lettre intituléeSignal d'alarme[57] lors de sa reparution en[58]. Quelques années plus tard, il reprend le titreJ'ai tout compris ! pour les besoins d'unblog.

Exclusion du GRECE

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Alain de Benoist exclut Guillaume Faye duGRECE pour la deuxième fois en 2000.

C'est à cause deLa Colonisation de l’Europe[19] qu'Alain de Benoist l'exclut duGRECE par une assemblée fédérale des cadres convoquée en ; il l'accuse par ailleurs deracisme avecCharles Champetier dans une publication italienne[34], et dénonce« un hybride d'X-Files et deMein Kampf »[13].

Guillaume Faye poursuit ses activités au sein deTerre et Peuple, le mouvement dePierre Vial[15] qui l'invite aux Journées scientifiques duFront national[10]. Il est l’une des principales références idéologiques duFront nouveau de Belgique et duVlaams Blok[59].

En 2004,Le Libre Journal de la France courtoise, dirigé parSerge de Beketch, publie une interview de Guillaume Faye réalisée en micro caché, dans laquelle ce dernier affirme prendre des postures provocatrices par intérêt financier et pour porter préjudice au reste du milieu d'extrême droite[60]. Faye envoie à Serge de Beketch un droit de réponse dans lequel il affirme avoir parlé ainsi pour provoquer ses interlocuteurs. En 2007, il publieLa Nouvelle Question juive, un ouvrage dans lequel il remet en question les positions de l'extrême droite à l'égard des Juifs, en attaquant lesnégationnistes et plusieurs personnalités (Alain de Benoist,Christian Bouchet,Alain Soral) ; il plaide pour une alliance stratégique« avec lessionistes » pour lutter contre l'islam[60]. Avec cette publication, qui« remporte un certain succès » selon le politologueJean-Yves Camus[61], les attaques à son encontre se multiplient au sein de l'extrême droite, notamment de la part deRobert Faurisson et deJürgen Graf ; Pierre Vial annonce sa rupture avec lui[60]. L'association belge RésistanceS note en 2008 qu'« au sein de l'extrême droite personne n'a pris la défense de Guillaume Faye. À l'exception récente du mensuel du Front nouveau de Belgique »[60].

La même année,REFLEXes affirme :« l’impact et l’influence de Guillaume Faye sur les jeunes militants d’extrême droite a quasiment disparu. L’imminence de la « guerre ethnique » prophétisée par Faye il y a quelques années et qui faisait tant fantasmer les militants radicaux d’alors passe aujourd’hui pour une chimère et un alibi à l’inaction. Les récentes sorties de l’ancien duGRECE à propos d’Israël ou des USA, ainsi que l’interview-piège menée par William Bonnefoy, ont considérablement terni son message et son image. Cependant si Guillaume Faye perd du terrain chez les militants politiques, il reste toujours une référence pour des cercles moins encadrés ou formés politiquement comme le milieubonehead ou les groupuscules nationalistes déconnectés des structures d’extrême droite classiques[62]. »

En, il participe àMoscou à la « conférence internationale sur l'avenir du peuple blanc », qui regroupe des organisations proches deTerre et Peuple, et débouche sur la signature d'un « appel », dit « de Moscou »[63].

En 2014, il participe aux « Assises de laremigration » organisées par leBloc identitaire[64]. Il est proche du journaliste américainJared Taylor, défenseur de thèses racialistes blanches[65].

Mort

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Il meurt dans la soirée du[66] des suites d'uncancer, dans le16e arrondissement de Paris.

Quelques mois après la mort de Guillaume Faye, un certain Patrice Sage, par ailleurs passé par le GRECE au début des années 1980 avant de retourner au "christianisme", publie dans la revue catholique traditionalisteLe Sel de la terre un article intitulé « La mort chrétienne de Guillaume Faye ». Selon l'article, Guillaume Faye, gravement malade, a demandé à rencontrer unprêtre à la fin de l’année 2018, puis à recevoir lesacrement de pénitence en janvier 2019, et à recevoir l’extrême-onction huit jours avant sa mort. Pour le journalistePhilippe Baillet, c'est une affirmation hautement improbable, qu'il assimile à une tentative de récupération inattendue de la droite catholique[67].

Concepts

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L'« Eurosibérie »

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Guillaume Faye se dit proche des idées deVladimir Poutine[10],[68].

Il crée le concept d'« Eurosibérie », qu'il définit comme« l’espace destinal des peuples européens enfin regroupés de l’Atlantique au Pacifique, scellant l’alliance historique de l’Europe péninsulaire, de l’Europe centrale et de la Russie ».Stéphane François l'analyse comme« une forme denationalisme européen, à l’instar des systèmes des théoriciens d’extrême droiteOswald Mosley,Yockey,Carl Schmitt etJulius Evola, mais avec un aspect ethnique et raciste très affirmé »[69]. Nicolas Lebourg considère qu'il développe ce concept« pour se démarquer du caractère multi-ethnique des thèseseurasistes en vogue sous l'influence du russeAlexandre Douguine »[13]. Ancien membre duGRECE,Robert Steuckers, tout en reconnaissant la paternité du concept à Guillaume Faye, précise qu'il« nous vient deYouri Semionov […], un Russe blanc de l’entre-deux-guerres, qui deviendra professeur de géographie à Stockholm en Suède »[20].Terre et Peuple,Unité radicale et lesJeunesses identitaires font explicitement référence au concept d'« Eurosibérie » par la suite[13].

L'« ethnomasochisme »

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Une affiche polonaise contre le multiculturalisme, citant Guillaume Faye et son concept d'« ethnomasochisme ».

Guillaume Faye développe dans ses écrits le concept d'« ethnomasochisme », qu'il définit comme la tendance d'un peuple déterminé à dénigrer sa propre histoire, sa culture et ses valeurs par rapport à celles de l'étranger, en stigmatisant ses propres fautes historiques et en souhaitant sa propre dissolution par le fait d'une immigration massive. Certains adversaires dumétissage considèrent l'apologie du métissage comme une forme d'« ethnomasochisme » : le terme a été repris dans les discours et les écrits de divers mouvements et auteurs, se retrouvant pour l'essentiel à l'extrême droite[70],[71].

Analysant le discours de Guillaume Faye,Stéphane François y voit un« paganisme sociologique »,« visiblement influencé parMichel Maffesoli »,« qui s’enrichit d’un aspect ethnique fortement prononcé […] », associé à« un discoursanti-chrétien, malgré les propos d’apaisement […] », ainsi qu'à une critique dunéopaganisme[72].

L'« archéofuturisme »

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Le concept d’« archéofuturisme » est défini dans son livre publié en 1998. D’après Guillaume Faye, le monde se dirige vers une « convergence des catastrophes », qui mettra un terme à la modernité et à son soubassement idéologique, l'égalitarisme. Faye propose comme solution de réconcilier la techno-science et les « valeurs archaïques ». Il appelle à« penser ensemble, pour les sociétés du futur, les avancées de latechno-science et le retour aux solutions traditionnelles de la nuit des temps. Tel est peut-être le vrai nom de la post-modernité, aussi éloignée du passéisme que du culte idiot de l'« actuel ». »[44]. Sans base scientifique, il fait l’éloge de la « mentalité européenne »faustienne, qui se manifesterait dans« […] lacathédrale de Reims, l’escalier à triple révolution duchâteau de Chambord, les dessins deVinci, lesBD deLiberatore et de l’école bruxelloise, ou du design desFerrari ou les réacteurs germano-franco-suédois d’Ariane 5 »[37].

Pour Faye, l'« archéofuturisme », ou « constructivisme vitaliste », est un dépassement du concept de « modernité », né de l'idéologie des Lumières. Mais il rejette toute forme de passéisme. Il rattache le terme « archaïque » à son sens originel : le substantif grec « archè », qui signifie à la fois « fondement » et « commencement », autrement dit « impulsion fondatrice »[73].

Ouvrages

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Notes et références

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  1. abc etdJean-Yves Camus,« Le Front national et la Nouvelle droite : sociologie d'un parti politique », dans Sylvain Crépon, Alexandre Dézé, Nonna Mayer,Les Faux-semblants du Front national,Presses de Sciences Po,, p. 107
  2. a etbChristophe-Cécil Garnier, « Dans l’ombre de Matzneff, l’extrême droite pédophile », surStreetPress,(consulté le).
  3. Relevé des fichiers de l'Insee
  4. BNF 11902441.
  5. Chapô deGuillaume Faye, « Affaire Fillon : le tueur s'appelle Macron », surrevue-item.com,.
  6. a etb« Les Titans et les Dieux »,Antaios,no XVI,‎(lire en ligne, consulté le).
  7. François 2005,p. 173
  8. « Guillaume Faye », sursciences-po.asso.fr.
  9. Philippe Lamy (sous la dir. de Claude Dargent),Le Club de l'horloge (1974-2002) : évolution et mutation d'un laboratoire idéologique (thèse de doctorat en sociologie), Paris, université Paris-VIII,, 701 p.(SUDOC 197696295,lire en ligne),p. 274.
  10. abcdefg ethEmmanuel Lemieux, « Le retour des affreux »,Technikart,no 68,‎1er décembre 2002(lire en ligne, consulté le)
  11. Lamy 2016,p. 274.
  12. Stéphane François, « La Gauche, le communautarisme et le différentialisme », surtempspresents.com,(consulté le).
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  23. Lamy 2016,p. 409-411.
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  27. Robert Steuckers, « Le blog de Robert Steuckers: Au revoir Guillaume Faye, après 44 ans de combat commun ! », surLe blog de Robert Steuckers,(consulté le).
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  48. « Je lis, rapidement,L'Archéofuturisme, de Guillaume Faye. Comme dans tous les livres qui, depuis au moins un siècle, relèvent de la rhétorique de l'urgence, le style est haletant et l'avenir exclusivement conçu sous forme d'apocalypse (la “conjonction des catastrophes”). Ce qui frappe, c'est la façon dont l'auteur ne trouve rien à opposer à l'époque actuelle qui n'en soit pas la surenchère, qui n'en représente pas l'intensification : contre l'univers de la maîtrise et de l'aliénation de soi, toujours plus de volonté de domination ; contre la démonie technicienne, encore plus de déchaînement technicien ; contre le primat de l'efficience et le matérialisme pratique, les idées réduites à leur seule valeur instrumentale ; contre la montée de l'intolérance, le recours à l'exclusion généralisée ; contre le mouvement pour le mouvement, la fuite en avant. Rien d'“archaïque” ni de “futuriste” ici, ni même depostmoderne, seulement l'exponentielle de la modernité et tous les ingrédients de l'autodestruction. Pour finir, Faye dépeint un univers de fiction où je n'aimerais pas vivre. Prométhée contre Zeus : en termesjüngeriens, un tel livre se situe du côté des Titans », cf.Dernière année, notes pour conclure le siècle, éd. L'Âge d'Homme, 2001,p. 183.
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  68. (ru) Правда.Ру, « Идеолог новых правых Франции: Россия - лучший союзник Европы » [« En France, selon l'idéologue prônée par la Nouvelle Droite, la Russie constituerait le meilleur allié de l'Europe »],Pravda« Политика »,‎
    « Лучшим союзником соаременной Европы является Россия, утверждает французский журналист и писатель, идеолог новых правых Гийом Фай. Представление России и Владимира Путина, как врагов, являются следствием их борьбы с намерениями США на континенте, пишет французский политик. […] Как сообщают РИА Ноовости, в своих статьях и высказываниях, Гийом Фай сравнивает Путина с Шарлем де Голлем, говоря, что между этими политиками много общего в представлении о Европе и мире.Читайте больше наhttps://www.pravda.ru/news/politics/1237019-France/ »
    « Le meilleur allié de l'Europe moderne n'est autre que la Russie, argue Guillaume Faye, journaliste et écrivain français, idéologue de laNouvelle Droite. […] Selon l'agence de presse russeRIA Novosti, Guillaume Faye, dans ses articles et déclarations, comparePoutine àCharles de Gaulle en laissant entendre combien ces deux fers de lance politiques possèdent de points de convergence dans leur façon d'appréhender l'Europe au regard du reste du monde. »
  69. Stéphane François,« Réflexions sur le mouvement “Identitaire” (2/2) »,Fragments sur les Temps présents, 5 mars 2009
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  71. Georges Perrin,Le grave malaise français: pourquoi les français ne s'aiment-ils pas, Godefroy de Bouillon, 2006,p. 326
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  73. Stéphane François,Les néo-paganismes et la Nouvelle Droite (1980-2006), Milan,Archè,, 317 p.(ISBN 978-88-7252-287-5),p. 187-195.

Voir aussi

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Bibliographie

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