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| Guillaume Alexandre Thomas Pégot | ||
Portrait du général Guillaume Alexandre Thomas Pégot portant les ordres de chevalier de la Légion d’honneur, de chevalier de l’ordre de Saint Louis et de commandeur de l’ordre des Deux-Siciles, 1818 | ||
| Naissance | Saint-Gaudens (Haute-Garonne) | |
|---|---|---|
| Décès | (à 85 ans) Saint-Gaudens (Haute-Garonne) | |
| Origine | ||
| Allégeance | ||
| Arme | Marine Infanterie | |
| Grade | Général de brigade | |
| Années de service | 1790 –1835 | |
| Commandement | Commandant de la place deToulouse | |
| Conflits | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes | |
| Faits d'armes | Montréjeau(1799) | |
| Distinctions | Commandeur de l'ordre des Deux-Siciles Chevalier de Saint-Louis Commandeur de la Légion d’honneur | |
| Famille | Frère dugénéral Jean Pégot | |
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Guillaume Alexandre Thomas Pégot, né àSaint-Gaudens (Haute-Garonne) le et mort dans cette même ville le, est ungénéral français de la Révolution et de l’Empire.
Guillaume Pégot était le fils aîné deBertrand Pégot, négociant franc-maçon, membre de l'Assemblée deComminges puis de l'Assemblée Constituante et de Jeanne-Joséphine-Antoinette Lacroix (1749-1831). Son frère cadet,Jean Gaudens Claude, est également volontaire (1792),chevalier de l'Empire (1809) etgénéral de brigade (1814).
Il se porte volontaire dans la marine en 1790. Pilotin sur le navire L’Hortézien (ou Orthézien) (1791-1792), il passe capitaine au3e bataillon de volontaires des Hautes-Pyrénées le, puis lieutenant-colonel en second dudit bataillon. Suspendu de ses fonctions par les commissaires de laConvention, il rejoint l’Armée des Pyrénées orientales (1793-1795) où il devient adjoint provisoire aux adjudants généraux en.
Mis en non-activité en 1795, il est réemployé à l’Armée d'Italie (1796-1798) où il sert comme enseigne sur la flottille dulac de Garde (1796).
En 1799, servant à l’intérieur, il est chargé de conduire à l’armée d’Italie un détachement de conscrits de laHaute-Garonne. Devenu chef de bataillon à la suite de la3e demi-brigade de ligne, adjoint à l’adjudant-généralBarbot, à l’état-major de la10e division militaire àToulouse le, il se signale lors de labataille de Montréjeau contre les insurgés de la Haute-Garonne, puis commande provisoirement la place de Toulouse. Il est réformé le.
Il est réemployé le, comme chef de bataillon à l’état-major de l’avant-garde, qui devient plus tardle5e Corps de la Grande Armée sous les ordres duMaréchal Lannes le.
En 1806, l'empereurNapoléon Ier crée unroyaume de Naples qu'il confie à son frèreJoseph le. Dans le même temps, Pégot passe au service du Roi de Naples, devenant major puis colonel au1er régiment de ligne napolitain. EnCatalogne, sousDuhesme, (1808-1810), il s’empare de l’ermitage deMoncada, puis sert à la défense deBarcelone.
Passé inspecteur aux revues dans l’armée napolitaine le,général de brigade des armées napolitaines le), il démissionne du service deNaples le, et rentre en France.
LaPremière Restauration conciliante le reprend à son service en lui conservant son grade de général de brigade (mué en celui deMaréchal de camp) le. On lui octroie le commandement supérieur du département de laGironde afin qu'il y procède au licenciement des troupes en. Mis en non-activité en 1815, on le met à la retraite le.
Replacé dans le cadre de réserve militaire par laMonarchie de Juillet en 1831, on le voit commandant du département de laLoire le, puis admis définitivement à la retraite le.

« D'azur au rocher à trois coupeaux, sommé d'un pégot (oiseau) d'or, soutenu d'une champagne de gueules, au signe des chevaliers légionnaires. L'écu est sommé d'une toque de velours noir, retroussée de sinople, à un porte-aigrette d'argent, surmonté d'une aigrette blanche[1]. »
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