plage du Bas Pouldu ou de Guidel-Plages, située à l'embouchure de la Laïta
plage du Loc'h,
plage du Fort-bloqué.
Ces plages sont séparées par des zones rocheuses avec des falaises peu élevées, recouvertes d'une longuedune côtière (laquelle a été considérablement amaigrie par les prélèvements de sable réalisés par le passé, notamment pendant et après laSeconde Guerre mondiale, pour les besoins en béton duport et de la ville deLorient) depuis le Bas-Pouldu (en Guidel) jusqu'au Fort-Bloqué (en Ploemeur); la partie estuarienne de la dune a fait l'objet de nombreux travaux de réhabilitation (pose deganivelles, sentiers piétonniers d'accès aux plages) et semble en voie d'engraissement ; par contre le reste de la dune côtière en direction du sud-est, et lafalaise vive qui la supporte, connaissent un important recul en dépit des ouvrages de protection réalisés (fascines,enrochements, etc.), ce qui pourrait, à terme, aller jusqu'à menacer la route côtière[2].
Les plages de Guidel, en raison de leur exposition aux vents dominants, sont unspot de surf. Elles sont parmi les dix sites bretons les plus favorables à la pratique de ce sport.Au sud-est du bourg, s'étend une zone d'étangs (les étangs du Petit Loc'h et du Grand Loc'h) et de prairies submersibles, desmarais, alimentés par le petitfleuve côtier la Saudraye et son affluent le Saut du Renard, qui forment uneréserve naturelle.
Guidel-Plages vue du Pouldu à Clohars-Carnoët ; au premier plan la Laïta.
Guidel-Plage et l'estuaire de la Laïta à marée basse vus depuis la dune du Pouldu.
Le littoral maritime de Guidel
La plage de la Falaise à Guidel-Plage.
La crique des amoureux à Guidel-Plage.
Les falaises entre la plage de la Falaise et la plage du Loc'h.
La plage du Loc'h.
Ganivelles mises en place pour tenter de freiner le recul de la dune sous l'action de l'érosion marine sur la plage du Loc'h.
Le fort du Loc'h vu des étangs.
La plage de Pen er Malo.
La plage de Fort Bloqué et le Fort Bloqué.
À l'ouest larive gauche de laLaïta, uneria restée pour l'essentiel à l'état naturel, isolée et difficile d'accès, inhabitée, en raison de ses versants pentus, encaissés d'une quarantaine de mètres, parfois plus, par rapport au plateau, restés boisés (Les Pentes de Locmaria, Bois du Rocher Royal, Pré du Bonhomme, Ar Butten, etc.), ces bois appartenant le plus souvent à des châteaux (château de Bothané, château du Talhouët, château de Kerbastic), surtout en amont du site de Saint-Maurice, sépare Guidel de ses voisines finistériennes situées sur larive droite,Quimperlé etClohars-Carnoët. En aval duPont Saint-Maurice, l'étang et l'ancienmoulin à marée de Beg Nénez sont le site le plus caractéristique.
La rive gauche de la Laïta en amont du Pont Saint-Maurice
La Laïta à hauteur des Prés du Frout à Guidel.
La Laïta vu depuis le sentier de rive gauche longeant le bois de Coatroual à Guidel ; à droite la rive droite et la forêt de Carnoët àQuimperlé.
La Laïta et en arrière-plan l'abbaye de Saint-Maurice à Clohars-Carnoêt vues depuis la pointe de l'Île de Saint-Maurice à Guidel.
Les rives de la Laïta vues depuis les environs d'Ar Butten.
La Laïta, à marée basse, vue du Pont Saint-Maurice (côté amont).
La rive gauche de la Laïta en aval du Pont Saint-Maurice
La Laïta, à marée basse, vue du Pont Saint-Maurice (côté aval).
La Laïta à marée basse et la pointe de Beg Nénez (à Guidel, partie droite de la photographie) vus depuis le GR 34 au sud de la digue de Ster Fanquec (en Clohars-Carnoët).
Le moulin de Beg Nénez sur la rive gauche de la Laïta ; à droite la digue de l'étang sur laquelle passe le GR 34.
L'étang de Beg Nénez (rive gauche de la Laïta).
La Laïta vue des environs du port de Guidel-Plage (vue vers l'amont : à droite la rive côté Guidel ; à gauche la rive côté Clohars-Carnoët).
L'intérieur dufinage communal forme pour l'essentiel un plateau situé vers une cinquantaine de mètres d'altitude, culminant à 64 mètres d'altitude à Kermémé près de la limite orientale de la commune. Sa partie nord-est est parcourue par un affluent de la Scave (elle-même affluent de rive droite duScorff), le ruisseau de Pont er Ber (lequel sépare Guidel de sa voisine nord-orientale,Gestel) et son affluent le ruisseau du Fond de Lann Hir.
La commune est située dans lebassin Loire-Bretagne. Elle est drainée par l'Ellé, le Scaff, la Saudraye[3] et divers autres petits cours d'eau[4],[Carte 1].
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique franc, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[8]. En 2020, le climat prédominant est classé Csb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais et sec[9]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[10]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral doux », exposée à un climat venté avec des étés cléments[11]. Elle est en outre dans lazone H2a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[12],[13].
Au, Guidel est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17].Elle appartient à l'unité urbaine de Guidel[Note 3], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[18],[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lorient, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[19]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[22]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[23].
En 2016 on recensait 6 535 logements à Guidel. La majorité des logements était constituée de résidences principales, puisqu'on en dénombrait 4 943 (75,6 %) contre 1 340 résidences secondaires (20,5 %), et 252 logements vacants (3,9 %). Sur ces 6 535 logements, 5 166 étaient des maisons (79,1 %) contre 1 313 des appartements (20,1 %). L'habitat est très récent puisque 84,6 % des résidences principales ont été construites après 1970. Le tableau ci-dessous présente la répartition en catégories et types de logements à Guidel en 2016 en comparaison avec celles du Morbihan et de la France entière[25].
Coupe du tumulus du Cruguel à Guidel (L. Le Pontois, 1891)
Plusieursmenhirs etdolmens sont recensés en 1863 sur le territoire de Guidel : un menhir haut de 5 mètres près de la chapelle Saint-Fiacre (que le diable aurait planté lui-même, selon la légende) ; un autre, de 5 m de hauteur également, près du moulin de la Saudraye ; un, de 4,5 m de haut à 300 mètres au nord-est du bourg ; un dolmen au Palméro (selon les paysans, lespoulpiquets venaient y danser leurs rondes de nuit)[31] ; d'autres dolmens à Cautus et près de Kerhouard ; unlec'h sur le bord de la route allant de Guidel à Saint-Maurice de Carnoët[32].
Deshaches à talon datant de l'âge du bronze ont été trouvées dans le coffre de Lezvariel en Guidel[33], dénommé par les paysansTy-er-korriganed (« Maison des korrigans »)[34] et divers objets en bronze (des pointes de lance, des pointes de flèches, unehache à aileron et anse, des fragments d'épées et de poignards[35]) dans une cavité circulaire près de Kernar (Kerhar) en 1876[34],[36] et dans letumulus du Cruguel[37] (fouillé parCharles Bénard qui y trouva des armes en or et en bronze, des outils, des silex et des poteries)[38]. Des fragments d'unestatue-menhir, représentant probablement unedéesse-mère, ont été découverts dans letumulus de Kerméné.
Unevoie romaine partant dePont-Aven, traversait la Laïta à Saint-Maurice (nécessité d'un passeur), passait par Brangoulo pour rejoindre la voie romaine plus importante allant deTours àCivitas Aquilonia (Quimper), dont le tracé correspond en gros à celui de la départementale 765 (ancienneroute nationale 165)[39].
Des pièces d'argent datant des premier et deuxième siècles après J.-C., la plupart à l'effigie d'Antonin le Pieux, furent trouvées par un paysan démolissant un talus près de Locmaria en Guidel en 1929[40].
Dans le sable des dunes de Guidel on a retrouvé des restes de cabanes en forme d'ellipses, avec un foyer central, construites en bois sur de petits murets de pierres sèches, le toit étant soutenu par des poteaux axiaux. Des pièces de monnaie découvertes prouvent que le site était encore occupé auXIIe siècle[41].
Unemotte féodale se trouve à l'ouest de la chapelle Saint-Michel, dominant la rive gauche de la Laïta, face à l'abbaye Saint-Maurice de Carnoët, au lieu-ditAr Butten (la chapelle de Polignac a été édifiée sur son sommet)[32].
En juillet 1342, six mille hommes de troupe, composé demercenairescastillans et d'arbalétriersgénois, sous les ordres deLouis d'Espagne, mirent pied à terre à Guidel au Bas Pouldu après avoir mis à sac la ville deGuérande, tandis que la flotte composé d'une centaine de vaisseaux qui les avaient amenés à bon port, mouillait dans l'estuaire de la rivière Ellé, ancienne appellation de la Laïta. L'objectif de cette expédition militaire était de prendre à revers la place forte d'Hennebont, alors tenu par les partisans deJean de Montfort, en marchant sur Guidel etPont-Scorff. Cet expédition se solda par un désastre puisque sur les six mille hommes de troupe ayant débarqué, seulement 300 réussirent à rembarquer, les autres ayant trouvé la mort sur le champ de bataille de Roscaquen enRédené, tués par les soldats anglo-bretons deGauthier de Mauny.
En 1400 les maisons nobles de Guidel étaient le manoir de Keranesquen, au seigneur de Guémené-Guingamp ; celui de Louenneach, au seigneur de Quimerch (enBannalec) ; celui de Kercazre, à Pierre du Haut-Bois ; le château de Talhouet, à Geoffroi Chef-du-Bois, seigneur de Talhouet, gouverneur d'Hennebont[43].
Jacques du Vergier[Note 5], écuyer, seigneur de Kerhorlay, et ses frères puînés Hiérosme et Jean, sont reconnus d'ancienne extraction noble par la chambre de réformation de la noblesse de Bretagne en janvier 1668[44] ; la famille du Vergier de Kerhorlay est attestée comme vivant à Kerhorlay depuis leXIIIe siècle. En 1680, le château de Talhouet appartenait à Louis de Chef-du-Bois[Note 6] et était toujours dans cette famille en 1778. La Saudraye (la famille de La Saudraye est reconnue d'ancienne extraction noble lors de la réformation de la noblesse en 1669[45].) appartenait alors auprince de Rohan-Guémené[43] et le manoir de Trovern à la famille Offray de la Mettrie[46].
Carte de Guidel et ses environs datant de 1758 et indiquant notamment l'emplacement desbatteries.
Le, dans le cadre de laguerre de succession d'Autriche, une flotte anglaise de 52 navires, commandée par l'amiral Lestock, débarque 5 000 hommes au Pouldu (plage du Bas Pouldu) dans le but d'attaquerLorient et s'emparent du château de Coidor (Coëtdor[47]) ; le 2 octobre2 000 ennemis « marchèrent du château de Coidor et allèrent occuper le Moulin de la Montagne et le bourg dePlomeur ; ils s'emparèrent le 3 [octobre] du bourg de Guidel et ce fut entre ces deux bourgs qu'ils commencèrent à former un camp où ils se retranchèrent ; le 4 ils firent tire le canon et sommèrent la garnison de L'Orient [Lorient] de se rendre (...) On ne songea plus qu'à trouver les moyens de résister aux efforts des Anglais »[48]. Mais une fois arrivés sous les murs de Lorient ils n'osent pas attaquer la ville, alors que celle-ci était sur le point de capituler. Ils rembarquent le 10 octobre, n'ayant perdu que 20 hommes et mettent le cap surQuiberon. La "fontaine des Anglais", rue Monistrol à Lorient, aurait servi pour le ravitaillement en eau des troupes anglaises et correspondrait approximativement au point extrême de leur avancée[49].
Ledoyenné deKemenet-Heboë[51], dit aussi de Guidel, était l'un des six doyennés dudiocèse de Vannes[52]. La paroisse de Guidel était divisée en 22frairies dont celle de Triec ; sa chapelle est détruite le lors du débarquement anglais[53].
« Guidel ; à 12lieues et demie à l'ouest-nord-ouest deVannes, sonévêché ; à 30 lieues deRennes et à 2 lieues deQuimperlé, sasubdélégation. Cette paroisse relève du roi etressortit au siège d'Hennebon. On y compte3 600 communiants[Note 7] (y compris Locmaria et Laoulec, sestrèves). Lacure est à l'alternative. Ce territoire est borné au sud par la mer, à l'est par la rivière de Loc, et à l'ouest par celle deLaïta. Les terres y sont assez exactement cultivées. Leslandes y sont rares, et le pays est abondant en grains et pâturages excellents. (...)[43] »
En 1779, dans la riche paroisse de Guidel, le recteur déclare « que les habitants les plus aisés se laissent périr sans secours, par avarice, plutôt que de recourir aux médecins »[56].
Le 29 messidor an III () un rapport desreprésentants en mission Guermeur, Guezno et Bruë évoque la présence de « 260 et quelques hommes du camp de Guidel », placé sur la plage[58], membres de lagarde nationale pour la défense de la côte en raison du débarquement d'émigrés survenu à Belon (enRiec-sur-Belon) et dans la région dePont-Aven le 27 messidor[59]. Legénéral Meunier fit garder le passage du Pouldu au niveau de l'embouchure de la Laïta, mais les Choua's passaient librement en amont, notamment au niveau de l'abbaye Saint-Maurice[60]
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Guidel en 1843 :
« Guidel, commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom, aujourd'huisuccursale ; chef-lieu de perception. (...) Principaux villages : Locmaria, le Roho, Carnoët, le Cap, Coatréal, Kerulo, Kerhuel, Kerdudal, Ristiniec, Kerlenc, Guerveur, le Hirgoat, Coat-er-Malo, Saint-Michel, Brangolo, Kergoldet, Villeneuve, Brunénan, Kerbrest, Traourec, Quévern, le Hou, Coat-coff, Coat-dor, le Miquel, le Mené, Villeneuve-Trolve, Helé, Kerdouarc'h, Kervionis, Kermartrec, Kerguero, Villeneuve-Piriou. Objets remarquables : châteaux de Talhouet, de Kerorlay, de Trovergne, de Kerudo, de Kerbastic ; forts du Loc, de Keragan. Superficie totale :5 242 hectares, dont (...) terres labourables1 500 ha, prés et pâturages 340 ha, bois 224 ha, vergers et jardins 204 ha, landes et incultes2 447 ha, étangs 25 ha, châtaigneraies 22 ha (...). Moulins : 21 (de Kerorlay, des Chiens, de Locmaria, de Bessonale, à eau ; de Kerbigot, de Kermartin, du Bourg, de Malezeraine, de Kerorlay, à vent). Guidel est borné à l'ouest (...) par la rivière de Quimperlé, qui, à partir de cette dernière ville, prend aussi le nom de Laïta. (...) La partie de la mer que l'on nomme lesCoureaux de Groix est située entre cette île d'une part, et les communes de Ploemeur et Guidel en terre ferme de l'autre. Une abondante pêche de lasardine se fait en ce passage. Laroute royale n° 165, dite deNantes àAudierne, traverse la partie nord de cette commune. Il y afoire le 3 février. Géologie :schiste micacé ;granite au nord-est ; minerai de fer. On parle lebreton[64]. »
« On vient (...) d'inaugurer dans l'église de Guidel (...) unechaire sculptée enstyle ogival, par M. Le Brun, de Lorient. Cette chaire est des plus curieuses avec la multiplicité des personnages, des fleurs et des arabesques gracieuses qui s'élancent et en contournent toutes les parties. (...) Nous voyons avec un véritable plaisir le culte des arts pénétrer ainsi dans les cantons les plus reculés, les paroisses les plus obscures »[65].
Entre 1865 et 1870 une épidémie devariole sévit dans le Morbihan : 257 malades furent atteints à Guidel, l'épidémie y faisant 82 morts[69]. En 1886 c'est une épidémie defièvre typhoïde qui fit 32 malades (dont 2 décès) à Guidel[70].
En 1881 quand une école laïque de filles s'ouvre à Guidel, on emploie tous les moyens pour empêcher les familles d'y envoyer leurs enfants : menaces, retrait d'ouvrage et d'emploi, suppression de secours[73].
En 1902 le refus du clergé de Guidel, appuyé par le maire, d'inhumer dans la partie bénie du cimetière le corps d'une jeune fille qui s'était suicidée suscita des polémiques, une plainte de laLigue des droits de l'homme et la révocation du maire par le préfet du Morbihan[74].
LeConseil général du Morbihan vote le la construction d'une ligne detramway reliant Lorient à Guidel ; le projet est déclaré d'utilité publique en 1910[75]. La ligne, qui partait de la place Jules Ferry à Lorient, empruntait le cours Chazelles, la rue et la route de Brest, aboutissait à Guidel en desservant au passage Le Malléguen et Les Cinq Chemins, est inaugurée le[76].
Le bac de Saint-Maurice sur la Laïta au début du XXe siècle (avant la construction du pont Saint-Maurice).
Le programme de la fête patronale de Guidel du (journalL'Ouest-Éclair).
La tradition dupardon deSaint-Éloi à Guidel est décrite en 1909 : une centaine de chevaux, tous enrubannés, défilent sur la route du Pouldu jusqu'à la fontaine Saint-Fiacre où leurs cavaliers les font défiler autour de la chapelle avant qu'ils ne soient bénis par le recteur et qu'on leur fasse boire de l'eau de la fontaine, elle aussi bénie[77].
Un décret du Président de la République en date du attribue, à défaut debureau de bienfaisance, les biens ayant appartenu à lafabrique de Guidel et actuellement placés sousséquestre à la commune de Guidel[78].
Lesidées royalistes restaient importantes à Guidel si l'on en croit ce témoignage datant de décembre 1912 : « Certains bourgs, comme Guidel, (...) sont inondés de journaux royalistes :L'Action française y est distribuée gratuitement. Une carte postale représentant leduc d'Orléans en costume breton circule de main en main et de village à village. (...) On ne lit queLa Croix,L'Action française et quelque peuLe Petit Parisien »[79]. En octobre 1910 le journalL'Action française évoque une réunion tenue à Guidel de sa section locale en présence de plus de 400 paysans[80].
En 1913 une commission sanitaire déplore « l'état insalubre du bourg de Guidel. (...) M. le Préfet a signalé à nouveau le mauvais état destueries de Guidel. (...) La commission insiste également pour que le maire fasse appliquer le règlement sanitaire communal et fasse procéder sans retard à toutes les modifications nécessaires de la voirie »[81].
Lemonument aux morts de Guidel, édifié en 1921 par l'architecteCharles Chaussepied (la sculpture en relief, qui représente un soldat blessé allongé sur le sol et regardant vers un ange est d'Hortense Tanvet) porte les noms de 167 soldats et marinsmorts pour la France pendant laPremière Guerre mondiale ; parmi eux Guy de Grosourdy de Saint-Pierre[Note 13], Henri de Polignac[Note 14] et Louis Quillien[Note 15] ont été décorés de laLégion d'honneur et de lacroix de guerre. Plusieurs soldats sont morts sur le front belge dès 1914 (par exemple Pierre Le Pogam àFosses-la-Ville le, François Guillerme, Joseph Le Pallac et Joseph Le Romanger, tous les trois àMaissin le, Julien Le Pogam,fusilier marin, tué à l'ennemi le àDixmude lors de laBataille de l'Yser) ; des soldats sont morts enTurquie lors de laBataille des Dardanelles (par exemple Auguste Gouanvic, mort le à Kereve-Déré) ; d'autres, faisant partie de l'expédition de Salonique, sont morts dans lesBalkans (par exemple Louis Jaffro et Joseph Humo, tous deux morts àSalonique, le premier le, le second le et deux sont morts enSerbie (Louis Le Luhendre le àVlaklar (désormais enMacédoine du Nord) et Jean François Le Clanche le àMonastir); d'autres alors qu'ils étaient prisonniers en Allemagne (par exemple Jean Toulliou le àConstance, Pierre Breton le àHüls et Yves Lesquer, décédé le alors qu'il était en captivité àDelbrück ; Marc Le Pallac est mort après l'armistice le àCastelfranci (Italie) dans des circonstances non précisées ; certains sont des marins disparus en mer (par exemple Alphonse Graignic, mort lors du naufrage ducroiseur cuirasséLéon Gambetta torpillé par un sous-matin autrichien le ; la plupart des autres sont décédés sur le sol français (par exemple Joseph Bouler, tué à l'ennemi le àSaint-Souplet (Marne), décoré de la croix de guerre et de lamédaille militaire)[83].
En mai 1934 l'assassinat d'une femme, Georgette Henriot, dans le village du Loc'h, défraya la chronique, les journaux y compris parisiens y consacrant de nombreux articles[84].
Le un cultivateur du village du Pointic, Pierre Esvan, père de huit enfants, qui s'était rendu en compagnie d'autres paysans, sur la plage du Loc'h pour faire la cueillette dugoémon, est emporté par une vague plus forte que les autres ; il nagea un moment, mais disparut, le goémon paralysant ses mouvements[85].
Le bourg de Guidel vers 1920 : l'arrêt du tramway.
Tombes de soldats duCommonwealth (carré militaire) dans le cimetière de Guidel.Le menhir des Cinq Chemins (monument commémoratif à la mémoire de soldats tués lors de combats le).
Le une tentative de résistance face à l'arrivée des troupes allemandes, une sorte de baroud d'honneur destiné aussi à freiner l'occupation de port de Lorient, est organisée dans l'après-midi aux Cinq-Chemins en Guidel par l'amiral de Penfentenyo[86], commandant de la base de Lorient : 6 soldats , lechef d'escadron Charles Billaut, lecapitaine Paul Gardinier, le médecin capitaine Pierre Marlette[Note 16], les soldats Marcel Le Baron, Paul Février et Gabriel Hervoche, furent tués[87].
En octobre 1940, une bombe anglaise, lors d'un bombardement de Lorient, tomba devant le cimetière de Guidel, ce qui suscita une violente diatribe anti-anglaise de la part du journalL'Ouest-Éclair, devenu un journalcollaborateur[88].
Le Pensionnat Saint-Jean de Guidel pouvait accueillir 45 élèves de 6 à 14 ans en internat pour leur assurer une instruction primaire en 1942[89].
Après le repli des troupes allemandes en Bretagne en août 1944, la commune de Guidel se retrouve comprise dans lapoche de Lorient qui reste tenue par les Allemands (la Laïta servant de ligne de front à l'ouest) et subit des bombardements de la part des Alliés[90].
Lecarré militaire du cimetière de Guidel abrite les tombes de 107 soldats et marins britanniques, duCommonwealth ou alliés, morts pendant la Seconde Guerre mondiale[91].
Le journalL'Espoir du Morbihan écrit le qu'à Guidel « au bourg la démolition est terminée. Le relogement a pu être assuré par resserrement et dans desbaraquements allemands récupérés »[92].
Neuf soldats (Étienne Cruguel, Alexandre Gouello, Joseph Kerblat, Jean Le Clanche, Jean Le Coroller, François Le Personnic, Louis Nicolas, Henri Raoul, Auguste Tuillou) originaires de Guidel sont morts pendant laguerre d'Indochine et cinq (Yves Le Grognec, Jean Le Pissart, Anne Mateudi, André Mélin, Joseph Ramon) pendant laguerre d'Algérie[83].
En 1976 le « Centre du Loch » en Guidel, un centre de loisirs, ouvre au profit des familles des personnels militaires dans un ancien fort déclassé[94].
En, l'ancien local abritant avant Unico, place Louis-Le-Montagner est démoli[95].
Écartelé : au un d’azur à la Chapelle Notre-Dame de Pitié d’or issant de la partition, au deux de gueules à neuf macles d’or, trois, trois et trois, au trois d’argent à trois fasces de gueules, au quatre d’azur à la nef de sable équipée et flammées d’argent, la voile chargée de trois mouchetures d’hermine de sable, voguant sur une tierce ondée et abaissée d’argent. Devise : « Leal ha fidel berped » (« Loyal et fidèle toujours »).Conc. S. Gauthier.
Marquis. Officier de cavalerie.Chevalier de la Légion d'honneur. Il créa les écoles de village et l'ancienne école maternelle publique qui était, avant cela, un haras puis un sanatorium. Il a aussi légué le terrain où se trouve le stade de Polignac. Président du syndicat agricole de Pont-Scorff et de la Société de secours mutuels de Guidel[98]
Cultivateur. Fils de Pierre François Guyomar, maire entre 1870 et 1894.Conseiller général. Il est suspendu de ses fonctions en mars 1917 pour « avoir apporté la plus fâcheuse négligence (...) à recevoir dans sa commune (...) des femmes et enfants réfugiés des pays envahis »[99] et en raison « des propos inqualifiables qu'il avait tenus à cette occasion »[100].
Médecin généraliste. François Aubertin étaitRPR en 1995 et est ensuite devenuUMP puisMoDem. Pour les élections régionales de 2010, il soutient la candidature deBernadette Malgorn de la majorité présidentielle. Pour les municipales 2014, il est soutenu par l'UMP et l'UDI. Il met un terme à son mandat pour convenances personnelles en février 2017 et est remplacé par Jo Daniel son1er adjoint.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[103],[Note 25].
En 2022, la commune comptait 12 236 habitants[Note 26], en évolution de +7,45 % par rapport à 2016 (Morbihan : +3,82 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 29,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 29,7 % la même année, alors qu'il est de 31,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 5 695 hommes pour 5 964 femmes, soit un taux de 51,15 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,51 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[106]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ou +
1,1
6,9
75-89 ans
9,3
20,3
60-74 ans
21,1
23,0
45-59 ans
24,8
17,6
30-44 ans
17,1
12,8
15-29 ans
10,9
18,8
0-14 ans
15,8
Pyramide des âges du département duMorbihan en 2021 en pourcentage[107]
LaSociété vitréenne d'abattage Jean Rozé, une filiale du groupeLes Mousquetaires) a un établissement d'abattage de bovins à Guidel. LaSociété Alimentaire de Guidel, acquise en 1974, est spécialisée dans la fabrication de produits surgelés à base de viande ( principalement une unité de fabrication deviande hachée) et de poissons.
Le tourisme occupe une place importante dans l'économie locale. La commune est un lieu de villégiature en raison de la présence de la station balnéaire de Guidel-Plage appartenant à laCôte des mégalithes. Au, 5 campings offrant 444 emplacements et 2 résidences de tourisme d'une capacité de 1 071 lits étaient recensés sur la commune.
Tumulus Er-Voudenn du Cruguel (entre 1700 à 1300 avant notre ère).
Dolmen de Lan-Er-Dy ou de Ty-Lorriganed (La maison des Lutins), près de Lesvariel (fin du Néolithique - début de l'Âge du bronze, vers 2000 av. J.-C.).
Dolmen de Locmiquel-Méné (partiellement détruit).
Dolmen de Cautus ou de Cautres (déplacé au jardin de la Mairie, dans les années 1960).
Dolmen de Kerrouarch (actuellement à Lann-Bihoué).
Menhir de Park-Menhir (détruit en 1948, vestige transformé en monument commémoratif, actuellement à Kerruisseau enPont-Scorff).
Menhir de Kerdudal ou des Cinq-Chemins (transformé en monument commémoratif, actuellement aux Cinq-Chemins).
Menhir Er Herine, à Guidel-Plages (authenticité douteuse).
Menhir de la chapelle Saint-Fiacre.
Longues pierres de Stanco, de la Sauldraye, et de Saint-Fiacre (disparue).
Lachapelle Saint-Mathieu de Guidel, située à Saint-Mathieu et dont les personnages et le phylactère du mur extérieur du transept Sud sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques depuis 1934[116].
Lefort du Loch situé au sud de Guidel-Plages et inscrit depuis 1960[117].
Le territoire de la commune compte actuellement l'église paroissiale et sept chapelles qui ont donné son nom à un festival de musique classique et de jazz qui se tient au mois de juillet (anciennement appeléFestival des 7 Chapelles, aujourd'huiFestival Polignac). Le territoire de la commune a compté jusqu'à douze chapelles, comme en témoignent certains toponymes : la chapelle Saint-Évêque au hameau de Cosquer-Saint-Évêque, par exemple.
Guidel : chapelle Notre-Dame de Locmaria, vue extérieure d'ensemble.
Chapelle Notre-Dame de Locmaria (XVIIe siècle); cette anciennechapelle tréviale portait autrefois le nom de Notre-Dame de Bod-Roz : « "Bod" se traduit par "bosquet" et "roz" par "tertre" »[118]. En forme decroix latine, sanef, ainsi que le transept et la sacristie, datent de 1786 ; le clocher à base carrée a été construit en 1887. Locmaria était le plus important village (hameau) de Guidel et possédait son chapelain, son école, son cimetière, sa boulangerie et son café jusqu'à la décennie 1980[119]. Lafontaine de dévotion, placée devant un très grand pignon, porte la date de 1811 ; une rigole mène l’eau dans un second bassin rectangulaire[120]. Son nom actuel "Locmaria" signifie en breton "l'Oratoire de Marie". Depuis 1981 une association veille à l'entretien et la restauration de la chapelle. Unpardon y est organisé le dernier dimanche d'août.
Guidel : chapelle de Locmaria, vue intérieure d'ensemble.
Guidel : chapelle de Locmaria, autel latéral avec groupe statuaire "Vierge de Pitié".
Guidel : chapelle de Locmaria,bannière de procession et groupe statuaire de Notre-Dame de Bod-Roz.
Guidel : chapelle de Locmaria, brancard de procession utilisé le jour du pardon et statue de la Vierge Marie.
Guidel : chapelle de Locmaria, statue de saint Iler datant duXVIe siècle.
Guidel : chapelle de Locmaria, croix située dans leplacître de la chapelle.
On peut apercevoir sur la côte guidéloise des blockhaus - vestiges dumur de l'Atlantique - dont certains ne se sont découverts qu'après la tempête de 2000 ;
Mémorial du combat desCinq Chemins, du 21 juin 1940 (Menhir de Kerdudal) ;
La fontaine Fetan.
Le château de Bothané.
Le moulin à marée de Beg-Nénez.
Le fort du Loch, vue d'ensemble, côté porte d'entrée du fort.
Le fort du Loch, vue panoramique sur la cour intérieure.
Le fort du Loch, la tour de guet.
Lesémaphore du Pouldu : construit en 1747, il est resté longtemps à l'abandon et vandalisé ; le transfert du centre nautique de Guidel-Plages y est prévu après sa restauration, qui va bénéficier en 2024 de sa sélection comme site de la région Bretagne retenu par leLoto du Patrimoine[132]
Paul Féval :La bague de chanvre (Aventures du chevalier de Keramour) : roman dont l'action se déroule en partie à Guidel paru en feuilleton dans le journalLe Temps à partir du[133].
Comte Charles Marie de Polignac, né le à Paris, décédé le au château de Kerbastic en Guidel.
Comte Melchior Maxence de Polignac, né le au château de Kerbastic en Guidel ; il épousa à Paris le Suzana de la Torre y Mier (mexicaine) et vécut au château de Kerscamp enHennebont.
Comte Melchior Jules Marie Guy, dit Guy de Polignac, né le, lieutenant de cavalerie,conseiller général, maire de Guidel, décédé le au château de Kerbastic en Guidel.
Comte Jean de Polignac, né le, décédé le à Guidel, maire de Guidel entre 1935 et 1942.
Constance de Polignac, née le àTarbes (Hautes-Pyrénées), décédée le 25 décembre 2017 à Paris[137], a été présidente de la fondation Ker-Jean, du "Festival Polignac" (qui se tenait au château de Kerbastic), anciennement "Festival des Sept Chapelles" (un festival de musique classique)[138].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Comte Jean de Polignac, né le, décédé le à Guidel.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Édouard Houssaye,Nouvelles, "La Chronique des arts et de la curiosité : supplément à la Gazette des beaux-arts", n° du 15 juillet 1876,lire en ligne, surgallica.
↑Adrien de Mortillet, « Les belles pointes de flèches en silex des sépultures morgiennes de Bretagne »,Bulletin de la Société préhistorique de France,,p. 248-255(lire en ligne),p. 249.
↑L. Le Pontois, « Exploration du tumulus du Crugel en Guidel (Morbihan) »,L'Anthropologie,,p. 226-228(lire en ligne).
↑René Kerviler, "Armorique et Bretagne : recueil d'études sur l'archéologie, l'histoire et la biographie bretonnes, publiées de 1873 à 1892. Armorique", 1893lire en ligne, surgallica.
↑« Mention d'un pot empli de pièces d'argent trouvé à Locmaria-en-Guidel » (section « Nouvelles diverses »),Bulletin de la Société préhistorique de France,,p. 487(lire en ligne).
↑Dr Alfred Fouquet,Compte-rendu des épidémies, des épizooties et des travaux des conseils d'hygiène du Morbihan, Vannes,(lire en ligne), pages 26 et 27.
↑France. Assemblée nationale (1871-1875), « Pétition 6069 »,Feuilleton / Assemblée nationale,,p. 8(lire en ligne, consulté le).
↑Pascal Cabioch, « Loto du Patrimoine : l’ancien sémaphore de Guidel, site emblématique breton cette année »,JournalLe Télégramme,(lire en ligne, consulté le).
Guidel sur topic-toposd'après l'ouvrage de Flohic éd.,Le patrimoine des communes du Morbihan, sous la dir. de Michèle Bourret, Charenton-le-Pont, 1996, 2 vol. (Le patrimoine des communes de France, 56) ; nouv. éd. 2000(ISBN2-84234-107-4).