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Guerre civile burundaise

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Guerre civile burundaise
Description de cette image, également commentée ci-après
Civils fuyant les massacres en 1993 qui marquent le début de la guerre civile burundaise.
Informations générales
Date -
(11 ans, 6 mois et 24 jours)
LieuDrapeau du BurundiBurundi
Drapeau de la république démocratique du CongoRépublique démocratique du Congo (à partir de 1998)
Issue

Accords de paix de 2005

Le Burundi participe depuis à laguerre du Kivu
Belligérants
Drapeau du BurundiBurundi
Forces armées du Burundi (FAB)
Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD)
Forces nationales de libération (FNL)
Commandants
Melchior Ndadaye
Sylvie Kinigi
Cyprien Ntaryamira
Sylvestre Ntibantunganya
Pierre Buyoya
Domitien Ndayizeye
Hussein Radjabu
Pierre Nkurunziza
Agathon Rwasa
Forces en présence
Forces armées burundaises
6 000 hommes(en 1993)
40 000 hommes(en 2000)
inconnues
Pertes
300 000 morts[1]

Données clés

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Laguerre civile burundaise est uneguerre civile etethnique qui débute auBurundi le à la suite d'un coup d'État contreMelchior Ndadaye. Comme laguerre civile et legénocide des Tutsis au Rwanda de 1994, elle est marquée par l'opposition entre deux ethnies, lesHutu et lesTutsis[2].

Cette guerre a des répercussions avec les pays voisins (combats, camps d'entrainement et de réfugiés, embargo) et se termine officiellement en 2005 avec néanmoins des violences sporadiques après cette date.

Histoire

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Articles détaillés :Génocides au Burundi etIkiza.

En 1972, unpremier génocide avait causé la mort de 200 000 hutu par l'arméetutsie. En 1993 sont organisées les premières élections libres et pluralistes depuis l'indépendance duBurundi en 1962. Ces élections sont remportées parMelchior Ndadaye, candidathutu duFront pour la démocratie du Burundi (Frodebu). Cette victoire cristallise la tension entre les deux ethnies, les Tutsis acceptant mal la victoire d'un Hutu à la tête du pays.

Le, le gouvernement est victime d'un coup d'État mené par l'armée (constituée majoritairement de Tutsis). Melchior Ndadaye et plusieurs membres du Frodebu sont tués. Rapidement, des Tutsis sont massacrés par des Hutus, dans le centre, le nord et l'est du pays. En réaction, des militaires tutsis contre-attaquent en massacrant des milliers de Hutu. Quelques mois après cette tragédie, lesForces nationales de libération (FNL) et lesForces de défense de la démocratie prennent les armes[3],[4].

Un accord en, sous l'égide de l'ONU, établit un partage du pouvoir entre Hutus et Tutsis. Le HutuCyprien Ntaryamira devient Président tandis que le TutsiAnatole Kanyenkiko (en) devient Premier ministre. La mort de Cyprien Ntaryamira dans l'attentat du au Rwanda complique le processus de paix. Au mois de septembre, le HutuSylvestre Ntibantunganya est nommé à la présidence. Les massacres ethniques continuent pourtant, poussant à l'exil les Hutus vivant dans la capitaleBujumbura, tandis que les deux guérillas hutu s'en prennent à des camps de réfugiés tutsis et lesforces armées burundaises (FAB) aux populations civiles hutu.

Les Tutsis reprennent le pouvoir lors de deux coups d'État : en,Antoine Nduwayo (en) devient Premier ministre, et le, à la suite d'un massacre visant les Tutsis,Pierre Buyoya devient Président. En réaction à ce coup d'État, le chef d'État tanzanienJulius Nyerere impose un embargo, bientôt suivi par les autres pays voisins du Burundi. Malgré quelques progressions durant l'année 1996, les Forces nationales de libération (FNL) et les Forces de défense de la démocratie (FDD) perdent peu à peu leurs bases arrière à la suite des opérations desForces armées burundaises contre les camps de réfugiés et de déplacés hutu. En 1998, de nouveaux pourparlers de paix sont entamés sous l'égide des présidents tanzaniens et sud-africain, Julius Nyerere etNelson Mandela, et le gouvernement s'ouvre aux Hutu. À la suite de l'ouverture de ces négociations, l'embargo est levé en[3],[4].

Article détaillé :Accord d'Arusha (Burundi).

En, unpremier accord est signé, mais sans les Forces nationales de libération (FNL) et les Forces de défense de la démocratie (FDD). Une nouvelle Constitution, de transition, est promulguée le, établissant une alternance « ethnique » du pouvoir, la présidence et la vice-présidence changeant tous les 18 mois, alternants Tutsis et Hutus. Malgré une activité militaire soutenue des groupes armés hutus, une partie des FNL dépose les armes le et les FDD acceptent de participer au processus de paix le, un accord final étant trouvé le. Les FDD se transforment en parti politique. Alors que ses militants doivent être intégrés à l'armée régulière, ils continuent à être actifs dans le pays contre les FNL et à recruter. En, l'Union africaine envoie une mission de maintien de la paix, chargée du désarmement des groupes armés, pris en charge à partir du par l'ONU dans le cadre de l'Opération des Nations unies au Burundi (ONUB). La dernière faction des FNL, menée parAgathon Rwasa entame des négociations en[3],[4]. Un accord de paix est signé le[5]. Des violences éclatent malgré ce traité, les FNL étant accusées de renforcer leur branche militaire[6],[7].

Le, le chef des FNL,Agathon Rwasa, annonce renoncer à la lutte armée[8].

Notes et références

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  1. « Heavy shelling in Burundi capital »,BBC,
  2. Dominique Franche,Généalogie du génocide rwandais, Bruxelles, Editions Tribord,, 109 p.(lire en ligne),p. 71-89
  3. ab etcJean-MarcBalencie etArnaudde La Grange,Mondes rebelles : L'encyclopédie des acteurs, conflits & violences politiques, Paris,Éditions Michalon,, 1677 p.(ISBN 978-2-84186-142-2),p. 796-809
  4. ab etcJean-MarcBalencie etArnaudde La Grange,Les Nouveaux Mondes rebelles, Paris,Éditions Michalon,,4e éd., 500 p.(ISBN 978-2-84186-248-1),p. 219-225
  5. Didier Samson, « Un pas de plus vers la paix », surRFI,(consulté le)
  6. (en) Integrated Regional Information Networks, « Burundi : Rebel group slowing peace process, says government », suririnnews.org(consulté le)
  7. (en) Integrated Regional Information Networks, « Burundi : FNL rebels 'still recruiting children' », suririnnews.org(consulté le)
  8. AFP, « Le chef de la rébellion renonce à la "lutte armée" », surjeuneafrique.com,(consulté le)

Liens externes

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Histoire
Géographie
Politique
Économie
Culture
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