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Guardians de Cleveland

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Guardians de Cleveland

Saison 2025 des Guardians de Cleveland

Description de l'image Guardians de Cleveland.png.
Informations sur l'équipe
Fondation1900
(en ligue majeure depuis1901)
LigueAméricaine
DivisionCentrale
NomsLake Shores de Cleveland (1900)
Blues de Cleveland (1901)
Bronchos de Cleveland (1902)
Naps de Cleveland (19031914)
Indians de Cleveland (1915-2021)
Guardians de Cleveland (depuis2021)
CouleursRouge etbleu
PropriétaireLarry Dolan
ManagerStephen Vogt
StadeProgressive Field(43 545 places)
Description de l'image Jacobs Field Cleveland.JPG.

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LesGuardians de Cleveland (Cleveland Guardians en anglais), anciennement lesIndians de Cleveland jusqu'en 2022, sont unefranchise debaseball basée àCleveland évoluant dans laLigue majeure de baseball. SurnomméeThe Tribe, la franchise desIndians est fondée en1900 sous le nom desLake Shores de Cleveland et évolue depuis1994 auProgressive Field (ex-Jacobs Field ; 43 545 places). Nombre de joueurs de premier plan telsLou Boudreau,Bob Feller,Addie Joss,Nap Lajoie,Tris Speaker,Cy Young ouSatchel Paige ont porté les couleurs des Indians, aidant la franchise à remporter deux fois lesSéries mondiales en1920 et1948. Dès lesannées 1960 pourtant, la réputation desIndians est celle d'une équipe de perdants. Cette situation dure jusqu'au milieu desannées 1990 et le renouveau sportif de la franchise qui dispute, sans les gagner, deux Séries mondiales en1995 et1997.

Ils ont été champions de laLigue américaine en2016. Ils ont participé à laSérie mondiale 2016.

Présentation

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L'équipe s'appelle lesGuardians, d'après les Gardiens de la circulation, huit grandes statuesArt déco sur leHope Memorial Bridge, situé à proximité duProgressive Field.

LesGardiens de la circulation duHope Memorial Bridge.


Palmarès

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Histoire

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Articles détaillés :Histoire des Indians de Cleveland etBilan saison par saison des Indians de Cleveland.

Les débuts

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Cleveland dispose d'une formation de ligue majeure de1887 à1899, lesSpiders de Cleveland, mais ces derniers qui évoluent enLigue nationale de1889 à 1899 cessent leurs activités après une saison 1899 catastrophique :20 victoires pour134 défaites[1].

La franchise actuelle est fondée en1900[2],[3] parCharles Somers sous le nom deCleveland Lake Shores par transfert de la formation de Western League, lesGrand Rapids Rustlers, à Cleveland[4]. La Western League adopte le nom de Ligue américaine dès 1900 mais évolue encore sous le label de ligue mineure[5]. Dès 1900, Cleveland évolue auLeague Park (9000 places) enLigue américaine (ex-Western League)[6]. Les Lake Shores participent à cette compétition, terminant sixièmes avec63 victoires pour73 défaites. La saison avait pourtant débuté par une victoire 7-6 àIndianapolis avecBumpus Jones commelanceur partant pour Cleveland[7].

En1901,Ban Johnson transforme laLigue américaine en ligue majeure, au même rang que laLigue nationale[5]. La franchise, qui prend alors le nom deCleveland Blues, a l'honneur d'inaugurer la Ligue en disputant le match d'ouverture le24 avril 1901 àChicago face auxWhite Sox[8]. Toutes les autres rencontres programmées ce jour-là sont reportées pour cause de pluie[9]. Lors du premier match de la saison 1901 joué à domicile, les Blues réalisent une fin de neuvième manche renversante. Menés 13-5 par lesSenators de Washington avec deux batteurs éliminés et personne sur les bases, ils marquent neuf points pour s'imposer 14-13[10].

Les Blues deviennent les Bronchos en1902 puis, à la suite du transfert de Napoléon "Nap" Lajoie en 1902, sont rebaptisésNaps de Cleveland en1903[11]. L'arrivée de Lajoie est un véritable évènement rassemblant plus de 10 000 spectateurs le à League Park pour assister à ses débuts sous les couleurs de Cleveland[12].

Addie Joss

L'équipe comprend également d'autres joueurs talentueux telsAddie Joss (1902-1910),Elmer Flick (1901-1910),Bill Bradley (1901-1910),George Stovall (1904-1911) etTerry Turner (1904-1918). Bill Bradley est le premier joueur de la franchise à frapper uncaroussel (un simple, un double, un triple et un coup de circuit au cours d'un même match). Il réussit cette performance le[13]. Elmer Flick remporte le titre de meilleur batteur de la Ligue américaine en1905 avec unemoyenne au bâton de 0,305. En1907, Cleveland refuse un échange proposé par lesTigers de Détroit entre Flick et le jeune joueur de21 ansTy Cobb[14].

En1908,Addie Joss signe unmatch parfait en 74 lancers contreChicago le2 octobre[15]. Cleveland termine deuxième de la Ligue signant ainsi sa meilleure performance depuis ses débuts avec90 victoires pour64 défaites (0,584). Les Indians échouent à une demi-victoire desDetroit Tigers[16].

Nap Lajoie

Nap Lajoie, jusque-là entraîneur-joueur, se recentre sur sa seule fonction de joueur à partir de1909. Il dispute en1910 le titre de meilleur frappeur de la Ligue àTy Cobb. Aujourd'hui encore, les statisticiens américains ne sont pas d'accord sur le nom du vainqueur réel de ce challenge[17].Shoeless Joe Jackson est alors recruté par les Naps en1911.Cy Young joue également chez les Naps de 1909 à 1911. Cette saison 1911 est marquée par le décès dulanceurAddie Joss à31 ans. Un match de bienfaisance au profit de sa famille est disputé le24 juillet 1911. Toutes les plus grandes vedettes du baseball sont présentes sur le terrain. Cette rencontre préfigure ce que seront lesmatches des étoiles (All-Star Game) à partir de1933[18].

À la suite du départ de plusieurs joueurs notamment vers la toute nouvelleFederal League, les Naps enregistrent102 défaites en1914 : le record de la franchise[19]. L'affluence est en chute libre et les finances deviennent problématiques.Shoeless Joe Jackson est cédé contre trois joueurs auxWhite Sox de Chicago.Nap quitte également Cleveland à l'issue de cette saison pour rejoindrePhiladelphie. Les Naps sont alors définitivement rebaptisésCleveland Indians. L'annonce de ce nouveau nom est faite par la presse de Cleveland le17 janvier1915[20]. Dix jours plus tôt, la presse avait déjà annoncé que le président Somers avait chargé un groupe de journalistes sportifs de trouver un nouveau nom à la franchise. Les fans furent autorisés à envoyer des suggestions[21]. La raison pour laquelle le nom « Indians » fut retenu est imprécise, mais il est probable qu'il fut inspiré par le nom desBraves de Boston qui signent une fabuleuse fin de saison en1914, passant de la dernière position du championnat en juillet à la première en septembre, pour les autres[22]. Une théorie souvent répétée est que le nom « Indians » soit un hommage àLouis Sockalexis, joueurautochtone desSpiders de Cleveland : il s'agit en fait d'un mythe aujourd'hui discrédité[23],[24]. L'équipe des Indians a cependant à l'occasion fait référence à ce mythe, s'attirant les critiques d'observateurs estimant l'histoire colportée pour détourner le club des accusations de racisme pour sa caricature stéréotypée despeuples autochtones[25],[26].

Cette modification n'entraîne pas d'embellie sportive et financière. Pour sa première saison sous le nom des Indians, la franchise termine septième sur huit en Ligue américaine et enregistre seulement 159 285 spectateurs aux guichets soit 2 069 spectateurs en moyenne par match[27], soit trois fois moins qu'en1913 (541 000)[28].Charles Somers, industriel de l'Ohio fondateur de lafranchise dont il reste le propriétaire et principal soutien financier, est contraint de la vendre en toute fin d'année1915. Il passe le relais à un groupe d'investisseurs emmené parJim Dunn en raison de très graves soucis financiers personnels : il est ruiné[29].

Le premier titre

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L'équipe de 1920
Hommage àRay Chapman
Programme desSéries 1920

Jim Dunn achète la franchise mais, avouant qu'il ne connaît rien au baseball, sollicite les conseils deBan Johnson pour constituer son équipe dirigeante. Johnson lui indique le nom de son ancien secrétaire, Bob McRoy qui devientmanager général et engage le solide champ centreTris Speaker. McRoy tombe malade. Il quitte son poste dès1917 et décède le2 décembre 1917[30].

À partir du, les Indians arborent un numéro sur l'épaule, préfigurant la numérotation des joueurs. Cette idée est abandonnée à la fin de la saison 1917[31].

Tris Speaker devient entraîneur-joueur en1920. Cette saison est d'abord marquée par un drame : l'arrêt-courtRay Chapman meurt le17 août1920 au lendemain d'un match auPolo Grounds contre lesYankees de New York. Atteint à la tête par un lancer de Carl Mays, il est déclaré mort après plusieurs interventions chirurgicales[32]. Le jeuneJoe Sewell est alors engagé pour remplacer Chapman[33].

Sous la conduite deTris Speaker, les Indians remportent le fanion de laLigue américaine avec deux victoires d'avance sur lesWhite Sox de Chicago et trois sur lesYankees de New York. Speaker signe une saison à 0,388 au bâton[34], tandis que le lanceurJim Bagby engrange31 victoires[35]. Menés 2-1 par lesBrooklyn Robins enWorld Series, les Indians enlèvent leur premier titre national en remportant les quatre dernières parties pour s'imposer 5-2. Outre Speaker, les Indians les plus fameux de cette équipe sontElmer Smith,Charlie Jamieson,Larry Gardner,Jim Bagby,Stan Coveleski,Steve O'Neill,Joe Sewell,Ray Caldwell. Elmer Smith frappe le premiergrand chelem enSérie mondiale, Bagby frappe le premiercoup de circuit des Séries mondiales réussi par un lanceur[36] tandis queBill Wambsganss signe une triple base sans assistance, cas unique dans l'histoire des Séries mondiales[37].Stan Coveleski est le lanceur vedette des Indians cette saison. Il lance trois parties complètes à l'occasion des Séries mondiales, trois victoires qui permettent aux Indians de remporter les séries[38].

Après ce succès et malgré le talent de joueurs commeEarl Averill,Mel Harder etGeorge Burns (MVP de la saison1926), les Indians se retrouvent à la peine en championnat, signant au mieux des deuxièmes places en1921 et1926. En coulisse, le décès deJim Dunn en1922 place la franchise sous la coupe de sa société gérée par sa veuve. Elle cède les Indians àAlva Bradley le17 novembre1927[39] pour un million de dollars.

Depuis1929, les joueurs des Indians arborent des numéros dans le dos. Cleveland est la deuxième franchise à adopter ce système quelques semaines après lesYankees de New York. La numérotation des joueurs devient obligatoire enLigue américaine en1931[40].

En matière de stades, les Indians agrandissentLeague Park (21 414 places depuis1910) puis quittent définitivement cette enceinte en1947[41]. Ils évoluent régulièrement auCleveland Municipal Stadium (78 000 places officiellement à son inauguration ; 73 400 en1993) de1932 à1946, puis de façon systématique de1947 à 1993. L'inauguration du Cleveland Municipal Stadium a lieu le31 juillet 1932 devant plus de 80 000 spectateurs. Le premier match de nuit, à la lumière des projecteurs, y est disputé le27 juin1939[42].

Cleveland Municipal Stadium en construction en 1931

Le second titre

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Le lanceurBob Feller parvient à signer27 victoires en1940 mais les Indians, en proie à des luttes intestines, ratent de peu le gain du championnat et terminent deuxièmes de la Ligue américaine. Feller quitte Cleveland en1941 pour s'enrôler dans l'US Navy à la suite de l'attaque de Pearl Harbor. Après avoir connu le front et reçu huit décorations militaires, il est de retour chez les Indians en1945 et domine les autres lanceurs de la Ligue en1946 avec26 victoires et 348retraits sur prises, record de la franchise[43].

Bill Veeck devient le propriétaire de la franchise le21 juin 1946 et installe définitivement les Indians auCleveland Municipal Stadium en1947. Le,80 jours après l'entrée en jeu deJackie Robinson chez lesDodgers Brooklyn enLigue nationale, un premier joueur noir fait son apparition enLigue américaine : c'estLarry Doby, sous l'uniforme des Indians[44].

La communication mise en place autour de la franchise porte ses fruits en amenant un intérêt accru de la part des supporters. On passe ainsi de 1 057 289 spectateurs en 1946 à 1 521 978 en 1947 puis 2 620 627 en1948[27].

Soutenus par un public plus nombreux que jamais, les Indians terminent à égalité avec lesRed Sox de Boston pour le gain du fanion de la Ligue américaine. Le match de barrage pour départager les deux franchises se tient àFenway Park àBoston. Au terme d'un match resté dans les mémoires, les Indians s'imposent et accèdent à laSérie mondiale 1948. Le titre est conquis face auxBraves de Boston par quatre victoires à deux[45]. Les champs intérieursLou Boudreau (manager-joueur),Ken Keltner,Joe Gordon etEddie Robinson furent particulièrement efficaces tandis que le lanceur noirSatchel Paige, premier lanceur noir à participer aux Séries mondiales, enchante les spectateurs avec ses lancers aussi variés que surprenants. Les trois matches disputés à Cleveland se jouent devant une assistance moyenne de 79 497 spectateurs avec une pointe à 86 288 à l'occasion du match cinq[45].

Les Indians restent au contact des meilleurs entre1949 et1953 sans toutefois accrocher la première place.Lou Boudreau quitte Cleveland en1950 mais cela n'empêche pas les Indians d'être de retour enWorld Series en 1954. Ils s'inclinent sèchement (0-4) contre lesNew York Giants. À partir de1955, les classements des Indians sont décevants à la suite des départs de joueurs commeBob Feller (1956). Victime de blessures au dos et aux jambes,Al Rosen,MVP de la saison1953, met un terme à sa carrière en1956[46]. Le jeune lanceurHerb Score apparaît alors comme le grand espoir de la franchise et refuse plus d'un million de dollars desBoston Red Sox pour un transfert[47]. Après deux saisons excellentes en1955 et1956, Score est sévèrement blessé lors d'un match le et ne retrouvera jamais son niveau[48].

Une chute de trois décennies

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Logo de 1973 à 1979

La traversée du désert des Indians débute en1960 par le transfert houleux deRocky Colavito chez lesTigers de Détroit. Ce joueur de champ droit qui frappe quatrecoups de circuit lors d'un même match le[49], est échangé contreHarvey Kuenn, qui est transféré dans la foulée. C'est le point de départ d'une chute de plus de trente ans décrite parTerry Pluto dansThe Curse of Rocky Colavito: A Loving Look at a 33-Year Slump, ouvrage publié en1995[50].

Les Indians multiplient, il est vrai, les échanges perdants :Tommy John,Luis Tiant etLou Piniella dans lesannées 1960 etGraig Nettles,Dennis Eckersley,Buddy Bell etChris Chambliss dans lesannées 1970, notamment. La malchance frappe les meilleurs joueurs des Indians, telMax Alvis. Ce jeune joueur de troisième base est un grand espoir de la franchise et signe une très belle saison1963. Le, il est hospitalisé pendant six semaines àBoston pour uneméningite. Alvis reprend sa place chez les Indians après son séjour à l'hôpital, mais il ne retrouvera jamais son niveau[51].

Malgré l'acquisition deGaylord Perry en1972, les résultats demeurent médiocres et les affluences dramatiques, entre 7 000 et 12 000 spectateurs de moyenne. Perry remporte toutefois le premiertrophée Cy Young de l'histoire de la franchise en cette saison 1972[52].

C'est à Cleveland queFrank Robinson devient le le premiermanagerAfro-Américain du baseball majeur[53]. Il évolue comme joueur-manager mais échoue à transformer les Indians en équipe gagnante et est remercié en1977.

Quelques coups d'éclat ont lieu au début desannées 1980. En1980,Joe Charboneau est désigné meilleure recrue de l'année. Il est victime d'une chute qui le blesse sérieusement au dos et ne retrouvera jamais son meilleur niveau. Le,Len Barker se signale en lançant unmatch parfait contre lesToronto Blue Jays[54].Addie Joss était le seul Indian à avoir réussi une telle performance.

Kenny Lofton (à droite) en 1996.

Après l'une des très rares saisons positives des Indians en1986, l'hebdomadaire sportifSports Illustrated fait sa couverture le avecJoe Carter etCory Snyder sous le titre « Indians Uprising » (le soulèvement des Indiens), présentant la franchise comme le futur vainqueur de laLigue américaine. L'équipe enregistre101 défaites et hérite de la dernière place de sa division[55].

En1989, deux échanges très contestés par les fans ont lieu. Le,Jay Bell est échangé contreFélix Fermín[56]. D'autre part, le puissant frappeurJoe Carter est transféré le chez lesSan Diego Padres contre deux joueurs en devenir :Sandy Alomar Jr etCarlos Baerga[57]. Alomar s'illustre dès sa première saison chez les Indians : il est sélectionné au match des étoiles en1990, remporte le quatrième trophée de la meilleure recrue de l'année de la franchise et ungant doré. Baerga devient également un solide joueur avec trois sélectionsAll-Star.

Le managerMike Hargrove est nommé en1991 et le champ extérieurKenny Lofton arrive en provenance desHouston Astros en1992. Malgré ces changements, les résultats sportifs restent négatifs mais les Indians sont quand même désignés « Organisation de l'année 1992 » par le magazineBaseball America pour leur bon travail au niveau des jeunes joueurs[58].

L'équipe connaît une tragédie pendant le camp d'entraînement au printemps1993. Lors d'un accident de bateau, les lanceursSteve Olin etTim Crews sont tués sur le coup et le lanceurBob Ojeda, très gravement blessé, doit mettre un terme définitif à sa carrière[59].

En 1989, la franchise est popularisée grâce au filmLes Indians (Major League en v.o.), qui montre l'équipe (qui comprendTom Berenger,Charlie Sheen etWesley Snipes) gagner la ligue mondiale (contrairement à la véritable équipe).

Renouveau : 1994-1999

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Omar Vizquel

1994 marque un nouveau départ pour la franchise qui s'installe auJacobs Field (43 545 places). Les Indians signent des participations auxSéries mondiales en1995 et1997 sans s'imposer. Ils chutent d'abord contre lesBraves d'Atlanta par quatre victoires à deux[60], puis s'inclinent face auxFlorida Marlins par quatre à trois[61]. L'effet du nouveau stade combiné aux bons résultats crée une vague de popularité inédite pour la franchise qui joue455 matchs consécutifs à guichets fermés entre le12 juin 1995 et le2 avril2001 ; c'est le record du genre enMLB[62]. Les défaites en Série mondiale, surtout celle de 1997, restent toutefois de mauvais souvenirs pour les Indians. Lors de la neuvième manche du septième match de la série face aux Marlins, les Indians mènent 2-1 et il suffit àJosé Mesa de ne pas concéder de point pour remporter le titre. Mesa concède le point qui permet aux Marlins de revenir à égalité ; Les Indians s'inclinent finalement 3-2 en onzième manche avecCharles Nagy comme lanceur des Indians[63].

Cette période est également marquée par des matches au scores étonnants. Citons ici les deux références dans ce domaine. Le, les Indians sont menés 12-4 en milieu de huitième manche par lesAngels d'Anaheim avant d'inscrire dix points en bas de huitième manche pour s'imposer 14-12[64].

Parmi les joueurs importants lors de ce renouveau, citonsKenny Lofton,Manny Ramírez,Matt Williams,Sandy Alomar Jr,Travis Fryman,Charles Nagy etOmar Vizquel, qui glane huitgants dorés de1994 à2001.

Larry Dolan achète la franchise le5 novembre1999 àRichard Jacobs pour la somme de323 millions de dollars. Jacobs avait fait l'acquisition des Indians pour35 millions de dollars en1986[65].

SaisonVic.-Déf.ClassementSpectateursMoyenneSérie de division ALSérie de championnat ALSérie mondiale
199466-472e AL Central1 995 17435 628pas de play-offs en raison de la grève des joueurs
1995100-441er AL Central2 842 74539 483Red Sox de BostonV (3-0)Mariners de SeattleV (4-2)Braves d'AtlantaD (2-4)
199699-621er AL Central3 318 17440 965Orioles de BaltimoreD (1-3)
199786-751er AL Central3 404 75042 034Yankees de New YorkV (3-2)Orioles de BaltimoreV (4-2)Marlins de la FlorideD (3-4)
199889-731er AL Central3 467 29942 806Red Sox de BostonV (3-1)Yankees de New YorkD (2-4)
199997-651er AL Central3 468 45642 820Red Sox de BostonD (2-3)

L'ère Dolan (depuis 2000)

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Larry Dolan devient officiellement propriétaire des Indians le7 février2000. Les résultats deviennent moins brillants et après une période faste avec cinq participations consécutives aux séries éliminatoires, la courbe de fréquentation du stade suit la même tendance à la baisse. La fameuse série de455 matchs consécutifs joués à domicile à guichets fermés à prend fin le2 avril2001. Dès2003, les affluences sont presque divisées par deux.

Le5 août2001, face auxMariners de Seattle, Cleveland est mené 12-0 après quatre manches et 14-2 après six manches. Les Indians s'imposent finalement 15-14 en onze manches[66].

Le1er novembre 2001, le manager généralJohn Hart démissionne et son assistantMark Shapiro prend le relais[67]. Il tente de composer avec un effectif mêlant jeunes talents et joueurs expérimentés en tenant compte d'une chute importante du budget réservé aux salaires des joueurs en passant de78,9 millions de dollars en2002 à 48,6 en2003 puis 34,3 en2004[68]. La franchise qui affiche des pertes financières limitées en 2001 et 2002, devient largement bénéficiaire dès2003.

Quelques belles satisfactions toutefois au cours de ces saisons de transition telle cette incroyable victoire 22-0, le31 août2004, face auxYankees de New York, dans l'antre duYankee Stadium[69].

Eric Wedge

À la poursuite d'une première place en division centrale de la Ligue américaine depuis 2001, la formule proposée par le manager-généralMark Shapiro et le managerEric Wedge s'avère payante en2007 avec des Indians qui tiennent tête auxTigers de Détroit. Cleveland est même la première formation de MLB à se qualifier en séries éliminatoires dès le23 septembre[70]. C'est le septième titre de division en treize saisons pour les Indians. Après avoir éliminé lesYankees en quatre matches (3-1), les Indians pensent un temps pouvoir devenir la première équipe à sortir la même saison les Yankees et lesRed Sox de Boston. Mené trois victoires à une, Boston renverse toutefois la tendance et ferme l'accès de laSérie mondiale 2007 aux Indians. Au terme de cettesaison 2007,Eric Wedge est désignéManager de l'année en Ligue américaine tandis queC.C. Sabathia reçoit letrophée Cy Young récompensant le meilleur lanceur de l'année en Ligue américaine[71]. Depuis la création du trophée en1956, Sabathia est le deuxième joueur des Indians à le remporter aprèsGaylord Perry en1972.

L'hiver2007-2008 est marqué par les négociations de renouvellement de contrat du lanceurC.C. Sabathia remettant en lumière les possibilités financières limitées de la franchise. Les Indians n'ont pas les moyens de conserver des joueurs comme Sabathia aujourd'hui ouManny Ramírez etJim Thome hier[72]. Selon une étude annuelle deForbes, Cleveland produit en2006 158 millions de dollars de recettes contre 302 auxYankees de New York, numéro un dans ce domaine et pointe au18e rang enMLB[73]. Symbole de cette politique financière, les Indians n'ont pas eu recours à l'arbitrage depuis1991[74] préférant négocier directement avec ses joueurs, quitte à les laisser partir sous d'autres cieux en cas d'échec des négociations.

Cliff Lee

Le[75], les Indians signent le troisièmetriple jeu sans assistance de leur histoire après ceux du et du. Ce type d'action est le plus rare des coups en baseball puisque 14 triples jeux sans assistance seulement sont comptabilisés dans l'histoire des Ligues majeures[76] contre 15 batteurs qui ont réussi à frapper quatre coups de circuit au cours du même match. Sur ces 14 triples jeux sans assistance, les Indians en comptent trois devant lesRed Sox et lesBraves, deux chacun.

À la mi-saison 2008, les Indians sont en mauvaise position à quinze victoires des leaders de leur poule. Des blessures et des résultats en dents de scie des lanceurs expliquent cette situation.Cliff Lee, meilleur lanceur de la Ligue, échappe au naufrage avec12 victoires pour 2 défaites et hérite logiquement du poste delanceur partant aumatch des étoiles 2008 le auYankee Stadium.Grady Sizemore est également présent. Quatre jours avant, le transfert deC.C. Sabathia était conclu avec lesMilwaukee Brewers. Les Indians terminent la saison 2008 au troisième rang de leur division avec81 victoires pour81 défaites. Cliff Lee, qui signe finalement22 victoires pour 3 défaites, remporte le trophée Cy Young[77].

Lasaison 2009, marquée par les départs deCliff Lee etVíctor Martínez, est décevante avec65 victoires pour97 défaites. En poste depuis sept ans, le managerEric Wedge est remercié[78].Manny Acta est nommé manager des Indians le25 octobre 2009[79].

SaisonVic.-Déf.ClassementSpectateursMoyenneSérie de division ALSérie de championnat ALSérie mondiale
200090-722e AL Central3 456 27842 670
200191-711er AL Central3 175 52339 204Mariners de SeattleD (2-3)
200274-883e AL Central2 616 94032 308
200368-944e AL Central1 730 00221 358
200480-823e AL Central1 814 40122 400
200593-692e AL Central2 013 76324 861
200678-844e AL Central1 997 99524 667
200796-661er AL Central2 275 91228 098Yankees de New YorkV (3-1)Red Sox de BostonD (3-4)
200881-813e AL Central2 169 76026 787
200965-974e AL Central1 766 24121 805
201069-934e AL Central1 391 64417 181

Records

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Records individuels

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Records au bâton sur une saison

Records au bâton en carrière

Records de lanceurs sur une saison

Records de lanceurs en carrière

Records collectifs

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Trophées et honneurs individuels

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Indians au Hall of Fame

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Cy Young

Joueurs élus principalement pour leurs performances sous le maillot des Indians.

Autres joueurs duHall of Fame qui évoluèrent parfois brièvement chez les Indians.

Managers du Hall of Fame liés aux Indians.

Dirigeants du Hall of Fame liés aux Indians.

Numéros retirés

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Bob Feller

Le lanceur Bob Feller est le premier joueur des Indians à connaître l'honneur d'avoir, en1957, son numéro retiré.

Le numéro 455, retiré en l'honneur des fans des Indians, honore les 455 rencontres consécutives jouées à guichets fermés entre le12 juin1995 et le2 avril2001. Cette série reste un record enMLB jusqu'au. LesBoston Red Sox enregistrent alors leur456e match consécutif disputé à guichets fermés àFenway Park[84].

Indians' Hall of Fame

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Bill Bradley

LesIndians possèdent un Temple de la renommée (Hall of Fame) interne depuis1951. La promotion2009 comprendWes Ferrell,Sandy Alomar, Jr.,Bill Veeck etRichard Jacobs[85].Kenny Lofton est introduit en 2010[86].

Autres trophées et honneurs

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C.C. Sabathia.

Parmi les principaux trophées individuels attribués directement ou indirectement par laMLB, on citera :

Lematch des étoiles (All-Star-Game) se tient depuis1933.Víctor Martínez est le dernier joueur des Indians à avoir connu une sélectionAll-Star à l'occasion de l'édition 2009. Les premiers joueurs desIndians sélectionnés sontEarl Averill,Wes Ferrell etOral Hildebrand en1933. Depuis cette date, au moins un joueur desIndians est présent chaque année à ce rendez-vous de mi-saison[87].

La franchise possède également des trophées internes, récompensant notamment les jeunes joueurs les plus prometteurs. Leprix Lou Boudreau honore ainsi le meilleur jeune joueur de champ issue des clubs écoles de l'organisation desIndians. Idem pour les lanceurs et leprix Bob Feller.

Carlos Santana.

Prix Lou Boudreau

Prix Bob Feller

Managers

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Dix des quarante-quatre managers des Indians jouèrent pendant leur mandat. Le dernier d'entre eux estFrank Robinson (1975-1977), le premiermanagerAfro-Américain du baseball majeur[88]. Il inaugure sa charge le à l'occasion d'une victoire 5-3 face auxNew York Yankees auCleveland Stadium devant 56 204 spectateurs[89]. Rachel Robinson, la veuve deJackie Robinson effectue à cette occasion la lancer symbolique d'ouverture de la saison. Frank Robinson était également sur le terrain commefrappeur désigné. Il tapa uncoup de circuit lors de son premier passage au bâton[90].

Certains mandats sont de simples intérims. Ainsi,Bill Bradley remplaceNap Lajoie en1905 durant son hospitalisation. Les autres intérimaires sontBibb Falk,Jo-Jo White,Mel Harder (deux fois),George Strickland (deux fois),Johnny Lipon,John Hart,Grady Little etJoel Skinner[91]. Jo Jo White assure ainsi l'intérim pendant un match dans l'attente du nouveau manager,Jimmy Dykes, pas encore arrivé, tandis queJoe Gordon est déjà parti pourDétroit[92].

NomSaisonsVic. / Déf.Pct.
Jimmy McAleer190154-820,397
Bill Armour1902-1904232-1950,543
Nap Lajoie1905-1909377-3090,550
Bill Bradley190520-210,488
Deacon McGuire1909-191191-1170,438
George Stovall191174-620,544
Harry Davis191254-710,432
Joe Birmingham1912-1915170-1910,471
Lee Fohl1915-1919327-3100,513
Tris Speaker1919-1926617-5200,543
Jack McCallister192766-870,431
Roger Peckinpaugh1928-1933,1941490-4810,505
Bibb Falk19331-01,000
Walter Johnson1933-1935179-1680,516
Steve O'Neill1935-1937199-1680,542
Ossie Vitt1938-1940262-1980,570
Lou Boudreau1942-1950728-6490,529
Al Lopez1951-1956570-3540,617
Kerby Farrell195776-770,496
Bobby Bragan195831-360,463
Joe Gordon1958-1960184-1510,549
Jo-Jo White19601-01,000
Jimmy Dykes1960-1961103-1150,472
NomSaisonsVic. / Déf.Pct.
Mel Harder1961,19623-01,000
Mel McGaha196278-820,488
Birdie Tebbetts1963-1966278-2590,518
George Strickland1964,196648-630,432
Joe Adcock196775-870,463
Alvin Dark1968-1971266-3210,453
Johnny Lipon197118-410,305
Ken Aspromonte1972-1974220-2600,458
Frank Robinson1975-1977183-1890,492
Jeff Torborg1977-1979157-2010,439
Dave Garcia1979-1982250-2440,506
Mike Ferraro198340-600,400
Pat Corrales1983-1987280-3550,441
Doc Edwards1987-1989173-2070,455
John Hart19898-110,421
John McNamara1990-1991102-1370,427
Mike Hargrove1991-1999721-5910,550
Grady Little200019-120,613
Charlie Manuel2000-2002201-1780,530
Joel Skinner200235-410,461
Eric Wedge2003-2009561-5730,495
Manny Acta201069-930,426
Source : Russell Schneider,The Cleveland Indians encyclopedia,p. 615-616.

Propriétaires

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Charles Somers, industriel de l'Ohio, crée lafranchise dont il reste propriétaire de1900 à1916. John F. Kilfoyle en est le président jusqu'en1908 puis Somers assure lui-même la présidence. Il met en place un système de formation de jeunes talents préfigurant le concept de clubs affiliés. Ruiné en partie à cause des déficits récurrents des Indians, il cède la franchise àJim Dunn contre 500 000USD le21 février1916[39] Jim Dunn meurt en1922 et sa société gère ensuite la franchise jusqu'à sa vente àAlva Bradley le17 novembre1927[39] pour un million de dollars.

Alva Bradley reste en poste jusqu'au21 juin1946[39], date de la cession àBill Veeck. Ce dernier est à la tête des Indians à l'occasion de leur dernier titre à la suite de la mise en place d'une solide politique de recrutement mais il doit vendre la franchise pour2,2 millions de dollars dès le dans la foulée de son divorce[93].

Durant la longue traversée du désert des Indians, pas moins de neuf propriétaires se succèdent à la tête de la franchise. Durant cette période qui court de1949 à1986, le plus long mandat est celui deWilliam R. Daley, six ans de1956 à1962.

Larry Dolan est propriétaire de la franchise depuis février2000[39] à la suite d'une transaction de323 millions de dollars avecRichard Jacobs. Le[39], Jacobs avait acquis les Indians pour35,5 millions de dollars plus une dette de12 millions[94].

NomAnnées
Charles Somers1900-1916
Jim Dunn21 février1916-1922
Société de Jim Dunn1922-1927
Alva Bradley17 novembre1927-1946
Bill Veeck21 juin1946-1949
Ellis Ryan21 novembre1949-1952
Myron H. Wilson18 décembre1952-1956
William R. Daley29 décembre1956-1962
Jim Dunn
NomAnnées
Gabe Paul20 novembre1962-1966
Vernon Stouffer13 août1966-1972
Nick Mileti22 mars1972-1976
Ted Bonda12 avril1977-1978
F.J. O'Neill3 février1978-1983
Société de F.J. O'Neill-1986
Richard Jacobs-2000
Larry Dolandepuis le7 février2000

Stades

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Articles détaillés :League Park,Cleveland Municipal Stadium etProgressive Field.
League Park

Les Indians ont connu trois stades :League Park,Cleveland Municipal Stadium etProgressive Field (anciennement Jacobs Field)[95]. Les Cleveland Blues s'installent à League Park dès leur fondation en1900. Cette enceinte de 9000 places qu'utilisèrent notamment lesCleveland Spiders fut inaugurée en1891. Rénovée et agrandie en1910[96], League Park peut dès lors accueillir 21 414 spectateurs.

Au tout début duXXe siècle, la municipalité de Cleveland adopte laSunday Blue-Law, interdisant notamment la pratique du baseball le dimanche, obligeant les Indians à disputer leurs rencontres programmées ce jour en dehors de la ville. Ils jouèrent ainsi àDayton,Canton,Columbus etFort Wayne plusieurs matches lors des saisons1902 et1903[97].

League Park reste utilisé jusqu'en1931 de manière exclusive par les Indians puis en alternance avec le Cleveland Municipal Stadium entre1932 et1946. Au total, les Indians disputent 3043 matches à League Park pour 1696 victoires, 1317 défaites et 30 matches nuls (0,523)[98]. Cette enceinte reste la propriété des Indians jusqu'en1951, date de son rachat par la ville de Cleveland[99].

Le Cleveland Municipal Stadium ouvre ses portes aux Indians le31 juillet 1932 et offre environ 78 000 places[100]. Lors du match d'inauguration, 80 154 spectateurs dont 76 979 payants sont comptabilisés dans l'enceinte[101]. À partir de la saison1947 et jusqu'au3 octobre1993, le Cleveland Stadium devient la demeure exclusive des Indians. Malgré l'enthousiasme des supporters, il est impossible pour les quelques milliers de spectateurs fréquentant régulièrement cette trop vaste enceinte d'y créer une ambiance[102]. Le10 octobre1948, à l'occasion desWorld Series, 86 288 fans sont présents, créant pour l'occasion une ambiance digne de ce nom[103]. Le terrain de jeu lui-même a des proportions inhabituelles : 470 pieds au champ centre. Quand il pénétra la première fois dans ce stade,Babe Ruth s'exclama : « Il faut un cheval pour jouer au champ extérieur ici ! »[104].

L'une des plus mémorables soirées se tient le4 juin1974. Elle est restée dans l'histoire comme la « Beer Night » en raison de l'opération promotionnelle permettant aux 25 135 fans présents de boire des bières à 10 cents. Dans la neuvième manche, alors que les Indians sont menés 5-3 par lesTexas Rangers, des spectateurs éméchés envahissent le terrain et s'en prennent à des joueurs texans : les Indians perdent le match sur tapis vert[105].

Lors du match d'adieu à ce stade, l'acteurBob Hope, fan des Indians, interpréta la chansonThanks for the Memory avec des paroles réécrites et adaptées à la situation[106]. Les Indians ont joué 4187 matches au Cleveland Municipal Stadium pour 2224 victoires, 1951 défaites et 12 matches nuls (0,533)[80].

Les Indians découvrentJacobs Field le4 avril1994 en présence du président des États-UnisBill Clinton qui effectue le premier lancer[107]. Cette enceinte dédiée entièrement au baseball dispose à l'origine de 43 345 places et son inauguration coïncide avec le renouveau sportif de la franchise. Le stade est renomméProgressive Field en2008 du nom d'une compagnie d'assurances ayant acheté les droits de nommage du stade pour16 ans et un montant de3,6 millions de dollars par an[108].

La capacité duProgressive Field est officiellement de 43 545 places[109], mais cinq des six matches disputés lors des play-offs de lasaison 2007 se jouèrent devant plus de 44 000 spectateurs. Le record d'affluence culmine ainsi à 44 732 spectateurs le5 octobre2007 pour la rencontre Indians-Yankees[110].

Progressive Field

Malgré desconditions météorologiques parfois difficiles, Cleveland n'a pas opté pour un stade couvert. Deux rencontres de saison régulière sur 81 programmées àProgressive Field sont reportées pour cause de pluie lors de lasaison 2008. En2007, en revanche, des chutes de neige début avril rendent le terrain impraticable. Les quatre matches d'ouverture prévus àCleveland sont reportés, puis les Indians trouvent refuge sous le dôme duMiller Park deMilwaukee pour disputer leurs trois premiers matches à domicile face auxLos Angeles Angels du10 au12 avril[111].

Au niveau ducamp d'entraînement utilisé en février-mars pour préparer les saisons, les Indians sont basés de1993 à2008 auChain of Lakes Park àWinter Haven enFloride.2009 marque un retour enCactus League pour les Indians qui déménagent leur camp d'entraînement enArizona, àGoodyear[112]. Les Indians étaient basés àTucson (Arizona) entre1947 et1992[113]. Après un repli dans l'Indiana de1943 à1945, en raison des restrictions de déplacements dues à laguerre[114], puis un crochet parDallas en1946, les Indians fondent, de fait, la Cactus League en 1947[115].Bill Veeck achète du terrain dans l'Arizona en 1946 et convainc le propriétaire desGiants de New York de s'installer également dans l'Ouest. La Cactus League est lancée. Le déménagement vers la Floride en 1993 est perçu par beaucoup comme l'annonce de la mort de la Cactus League, sévèrement concurrencée par les villes de Floride qui se dotent d'installations du dernier cri. L'Arizona réagit, et le retour des Indians en 2009 est significatif du renouveau de la Cactus League. Le contrat de vingt ans entre Goodyear et les Indians prévoit un loyer annuel symbolique de 100 000 dollars pour utiliser un complexe de77 millions de dollars. Le club et la ville se partagent à parts égales les recettes aux guichets, des parcs de stationnement, des boutiques et des publicités dans le stade. En revanche, la ville conserve les droits de nommage du stade et l'ensemble des recettes des meilleures places dans le stade[116].

Les Indians à Winter Haven en 2007.

Finances

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Avec l'explosion des affluences enregistrés de1994 à2001, les moyens financiers de la franchise deviennent importants, lui permettant même d'afficher la troisième masse salariale de laMLB en 2001 avec96 millions de dollars[117]. Le retour à l'équilibre après la vague de la fin desannées 1990 est douloureuse pour les fans qui voient partir leurs joueurs préférés. La chute dans la hiérarchie des masses salariales est radicale :14e en2002,25e en2003 et27e en2004[117]. Le manager généralMark Shapiro assume ces choix en déclarant à plusieurs reprises que son travail n'était pas un concours de popularité. À ce niveau, seul le nouveau propriétaire des Indians,Larry Dolan, le dépasse dans l'Ohio en matière d'impopularité[118].

Sur la période1998-2006, les recettes sont relativement stables, masquant le basculement qui s'opère en 2002 entre les recettes aux guichets et celles en provenance des droits télé, notamment. Selon une étude du magazineForbes[119], les recettes des Indians sur lasaison 2007 s'élèvent à181 millions de dollars, plaçant la franchise au seizième rang sur trente. La hausse des recettes (+14,5 %) est spectaculaire ; Elle s'explique par les bons résultats sportifs avec une participation aux séries éliminatoires entraînant une hausse de la moyenne de spectateurs. Les recettes aux guichets se montent à57 millions.

Sur lasaison 2008, la valorisation du club selon Forbes connaît un léger recul de 4 % pour s'établir à399 millions de dollars (18e en MLB) pour181 millions des recettes (16e) dont52 millions de recettes aux guichets[120].

La crise économique et les mauvais résultats sportifs enregistrés font passer le chiffre d'affaires de 181 à170 millions de dollars en2009. Les recettes au guichet plongent de 52 à37 millions de dollars. La valorisation de la franchise s'établit à391 millions de dollars, soit une chute de 2 % par rapport à la saison précédente[121].

Recettes (en millions de dollars. Source :Forbes)

Bien gérée, la franchise a produit un bénéfice de29,2 millions de dollars en2007, la plaçant au sixième rang dans la Ligue. En prenant en considération les recettes, les dépenses, les biens possédés par la franchise et son potentiel économique, les Indians sont valorisés en avril2008 à417 millions de dollars par Forbes (15e rang). Côté dépenses, le poste principal est la rémunération des joueurs pour82 millions en 2007, toujours selon Forbes. À ce niveau, les joueurs les mieux payés lors de lasaison 2008 sontC.C. Sabathia (11 millions de dollars[122]),Jake Westbrook (10 millions[123]),Travis Hafner (8,05 millions[124]),Paul Byrd (7,5 millions[125]),Casey Blake (6,1 millions[126]),Víctor Martínez (4,45 millions[127]),Joe Borowski (4 millions[128]),Cliff Lee (4 millions[129]),David Dellucci (3,75 millions[130]) etGrady Sizemore (3,17 millions[131]). Selon Forbes, la masse salariale du club est de95 millions de dollars en 2008[120]. Sabathia, Borowski, Byrd et Blake sont transférés lors de la saison 2008, réduisant de façon significative la masse salariale de la franchise à l'horizon2009 permettant le recrutement deKerry Wood,Mark DeRosa etCarl Pavano, notamment. DeRosa et Pavano ne terminent pas la saison 2009 chez les Indians. Quelques autres gros salaires quittent également le club au cours de cette saison, tels Víctor Martínez et Cliff Lee. Ces départs permettent à la franchise d'être toujours bénéficiaire en 2009 malgré les aléas économiques et sportifs défavorables.

Bénéfices/Pertes (en millions de dollars. Source :Forbes)

Rivalités

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Ticket de la première Ohio Cup

Les Indians entretiennent de multiples rivalités enMLB. LesTigers de Détroit et lesWhite Sox de Chicago sont ainsi les rivaux historiques de la franchise de Cleveland mais ces rivalités sont relatives : ainsi, en108 années de championnat, Tigers et Indians n'ont terminé que trois fois aux deux premières places du classement de leur division, en1908, en1940 et en2007. C'est maigre pour entretenir une solide rivalité, il en est de même avec les White Sox. Ces rencontres, à l'image des oppositions classiques face auxRed Sox de Boston et auxYankees de New York, entraînent toutefois le plus de passion chez les fans des Indians.

Une rivalité localeinterligue oppose de plus les Indians et lesReds de Cincinnati. Cette opposition est surnommée laBattle of Ohio. Depuis1997, ces deux formations voisines s'affrontent à l'occasion des matches interligues. Après lasaison 2009, les Indians mènent la série par32 victoires contre31 défaites. Avant la mise en place des rencontres interligues, une Ohio Cup est disputée chaque année de1989 à1996 sur un match auCooper Stadium deColumbus (Ohio) juste avant le début de la saison régulière. Les Indians remportent six fois ce challenge pour deux défaites. Une nouvelleOhio Cup est instituée en2008 afin de récompenser la franchise s'imposant à l'occasion des matches interligues.

Les Indians dans la culture populaire

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Drew Carey

Sorti le5 septembre1949, le film dramatiqueThe Kid from Cleveland raconte les déboires d'un jeune supporter des Cleveland Indians sur fond de triomphe auxWorld Series 1948. Quarante ans plus tard, une comédie avecTom Berenger etCharlie Sheen jouant sur la réputation de perdants des Indians connait un bon succès au box-office :Major League (Les Indians,1989), enregistre près de50 millions de dollars de recettes auxÉtats-Unis[132]. Cette réputation de perdants apparaît durant lesannées 1960 et dure jusqu'au milieu desannées 1990 entraînant nombre de blagues. L'acteurDrew Carey[133], natif deCleveland etfan des Indians, joua sur cette réputation lors du lancement duDrew Carey Show en1995, époque à laquelleThe Tribe commençait à relever la tête. Dans les spots d'annonce de la série, il lance ainsi « Finally, it's your team that sucks! » (finalement, c'est votre équipe qui craint !) en référence au classique « Cleveland sucks » (Cleveland craint) que tous les supporters de Cleveland entendaient depuis trois décennies. Jay Crawford[134] (journaliste d'ESPN),Tom Hanks[135] etJim Jarmusch[136] sont également des fans des Indians.Dennis Kucinich, maire deCleveland de1977 et1979 et membre duCongrès des États-Unis depuis1997, est un fervent supporter des Indians. Il a toujours dans sonportefeuille lacarte deRocky Colavito[137].

Parmi les fans emblématiques des Indians, il convient de citer John Adams. Ce simple supporter vient au stade avec un tambour depuis le24 août1973 et ponctue les rencontres de divers roulements[138],[139]. Le, il effectue le lancer inaugural de la série de Division[140].

Logo

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À gauche, le logo des Indians de 1946 à 1950. À droite,Chief Wahoo.
Articles détaillés :Chief Wahoo etControverses sur la représentation des natifs américains dans le sport.
Le logo « Block C » utilisé de 2019 à 2021.

Le logo des Indians de Cleveland est unecaricature d'un homme desPremières Nations. Cette mascotte, baptiséeChief Wahoo, ainsi que le nomIndians sont fréquemment dénoncés commeracistes pour leur représentation stéréotypée des peuples autochtones[141],[142]. Les manifestations à ce sujet demeurent monnaie courante aussi récemment que 2015, et sont fréquentes depuis au moins le milieu desannées 1990[143]. Certains médias n'impriment plus le visage de Chief Wahoo[144]. En 2014, lePlain Dealer, un quotidien de Cleveland qui avait en 1915 inventé le personnage Chief Wahoo qui allait inspirer la mascotte des Indians, qualifie le logo de « raciste » et soutient dans un éditorial son retrait[145],[146]. En 2014, en guise de protestation, certains supporteurs de l'équipe retirent Chief Wahoo de leur marchandise des Indians, ne laissant que la silhouette du personnage[147].

Au match d'ouverture de la saison 1998, des manifestants brûlent une effigie de Chief Wahoo et sont arrêtés[148]. Ils répliquent en justice, arguant que leur liberté d'expression a été brimée, pour violation de leur, mais la Cour suprême de l'Ohio leur donne tort en 2004[149]. Chief Wahoo est représenté sur le logo depuis1946. Son design est modifié en1950 et le nouveau Chief Wahoo apparaît sur les tenues des joueurs au début de la saison1951[150].

Le, il est annoncé que Wahoo n'apparaîtra plus sur les uniformes ou les casquettes de l'équipe à partir de 2019[151]. Le club de Cleveland conserve cependant le droit de vendre la marchandise à son effigie et en tirer un profit financier, puisqu'il possède lamarque de commerce[152].

Les Indians et les médias

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Article détaillé :Indians de Cleveland et médias.

Les matchs desIndians sont retransmis par la station de radioWTAM, partenaire historique desIndians. En cas de conflit avec la tenue de matchs deNBA desCavaliers de Cleveland,WMMS diffuse le match desIndians. WTAM retransmet laSérie mondiale en1948, déjà, avec Jim Britt etMel Allen au micro. La station change plusieurs fois de nom mais reste fidèle auxIndians. Quand elle opère sous le nom de WWWE de1972 à1996, son propriétaireNick Mileti est également le patron desIndians de 1972 à1976. La voix radio desIndians est celle de Tom Hamilton depuis1990[153]. Ce dernier fait un temps équipe avecHerb Score qui reste derrière le micro de1968 à1997[154].

Au niveau de latélévision,WEWS-TV, station locale de Cleveland, est la première à diffuser des matches des Indians en direct le1er mai1948[155]. Depuis lors, les retransmissions télévisées n'ont jamais cessé. La diffusion du dernier match de laSérie mondiale 1948 reste dans les mémoires pour ses déboires techniques. Utilisant un système de transmission nommé stratovision, relayé par des avionsB-29, il est difficile aux téléspectateurs de Cleveland de bien distinguer l'image[156]. WEWS-TV reste diffuseur en1949 puisWXEL-TV prend le relais de1950 à1955. Les 77 matches joués à domicile sont diffusés chaque saison de1949 à1954[157]. La paire de commentateurs, Ken Coleman et Jim Britt, reste la même depuis1954 et assure la transition du retour sur les antennes de WEWS-TV à partir de1956. Seulement 25 matches à domicile sont diffusés en1955 afin de ne pas décourager les fans à se déplacer au stade[158], puis ce nombre se stabilise autour d'une cinquantaine de matches à domicile par saison couverts par des retransmissions télévisées[159]. Coleman reste en poste quandWJW (ex-WXEL-TV) retrouve les Indians dans ses programmes en1957 puis passe la main de1964 à1977 à Harry Jones, toujours sur WJW.WUAB devient le diffuseur des Indians en1980 et Jack Corrigan assure les commentaires de1985 à2001. De2002 à2005, les Indians n'ont pas de diffuseurs locaux en mode hertzien. Un nouveau contrat de ce type est signé en2006 avecWKYC. Le réseau câblé assure l'intérim avec SportsChannel de1991 à1997, puisFSN Ohio de1998 à2005. À la fin du contrat, les dirigeants de la franchise fondent une chaîne de télévision sportive :SportsTime Ohio, qui assure les retransmissions des rencontres à partir de2006[160].Rick Manning assure les commentaires avec John Sanders sur les chaînes câblées de1991 à2006. Manning fait désormais équipe avec Matt Underwood sur le câble et avec Jim Donovan sur les chaînes hertziennes.

En2011, 155 rencontres de la saison régulière de la franchise sont programmées sur la chaine câbléeSportsTime Ohio[161]. Ces matches sont repris sur internet par MLB.TV. De plus, vingt rencontres sont diffusées sur la télévision localeWKYC du réseauNBC[161]. Tous ces matches sont diffusés en qualitéHaute définition depuis 2008[162].

Les mauvais résultats des saisons 2008 et 2009 entrainent une chute d'audience des rencontres télévisées. Sur STO, les matchs desIndians enregistrent ainsi une perte de 27 % de l'audience entre 2008 et 2009[121].

Affiliations en ligues mineures

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Articles détaillés :Club affilié des Indians de Cleveland etLigue mineure de baseball.
NiveauFranchiseLigueVilleÉtatAffilié depuis
AAAClippers de ColumbusLigue internationaleColumbusDrapeau de l'OhioOhio2009
AARubberDucks d'AkronEastern LeagueAkronDrapeau de l'OhioOhio1989
A+Captains de Lake CountyMidwest LeagueEastlakeDrapeau de l'OhioOhio1991
A-Hillcats de LynchburgCarolina LeagueLynchburgDrapeau de la VirginieVirginie2015
RookieACL GuardiansArizona Complex LeagueGoodyearDrapeau de l'ArizonaArizona2009
DSL Guardians BlueDominican Summer LeagueBoca ChicaDrapeau de la République dominicaineRépublique dominicaine1967
DSL Guardians RedDominican Summer LeagueBoca ChicaDrapeau de la République dominicaineRépublique dominicaine2021

Depuis2009, la franchise Triple-A affiliée aux Indians est celle desClippers de Columbus qui évolue enInternational League. Entre1995 et2008, lesBisons de Buffalo, champions de laLigue internationale en1998,2002 et2004, étaient affiliés aux Indians. Buffalo était déjà lié aux Indians pendant la saison1987.

Les Indians entretiennent un réseau de clubs-écoles depuis le début duXXe siècle[163]. Parmi ces clubs, citons lesPelicans de La Nouvelle-Orléans (1931 et1934-1939), qui jouent enSouthern Association et lesMud Hens de Toledo (American Association ;1932). Entre1942 et1946, le niveau le plus élevé en ligues mineures est le Double-A.Baltimore, qui évolue enInternational League, est alors le club-école principal de l'organisation des Indians.

Les Indians disposent d'un club affilié en Triple-A depuis1947, alternant entre l'International League, laPacific Coast League et l'American Association : enIL,Orioles de Baltimore (1947-48),Maple Leafs de Toronto (1960),Suns de Jacksonville (1962-63),Mud Hens de Toledo (1976-77),Charlies de Charleston (1981-83),Guides du Maine (1984-86) etKnights de Charlotte (1993-94) ; enPCL,Padres de San Diego (1949-51, 1957-59),Bees de Salt Lake (1961-62),Beavers de Portland (1964-69, 1972, 1978),Rainiers de Tacoma (1979-80) etSky Sox de Colorado Springs (1988-92) ; enAA,Indians d'Indianapolis (1952-56),Aeros de Wichita (1970-71) etRedHawks de l'Oklahoma (1973-75)[164].

Mis à part lesIndians de Kinston, basés enCaroline du Nord, quatre des cinq plus importantes équipes affiliées actuellement aux Indians se trouvent dans l'Ohio. La signature en2009 pour quatre saisons avec lesClippers de Columbus est significative à ce niveau. L'objectif de la franchise est de renforcer sa base de fans dans le centre de l'Ohio[165].

Notes et références

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  1. (en)Saison 1899 des Cleveland Spiders surbaseball-reference.com. Consulté le 17 janvier 2009.
  2. (en) Jonathan Fraser Light,The Cultural Encyclopedia of Baseball,2e éd., Jefferson (NC), McFarland & Company, 2005. p. 199.(ISBN 0786420871).
  3. La datation des débuts de la franchise des Indians est l'objet de débats : 1901 pour la MLB, qui ne prend en compte que l'historique en ligues majeures, 1900 pour nombre d'historiens du baseball (dont Light, cité à la note précédente) qui tiennent compte de l'existence de la franchise en 1900 avec un statut d'équipe de ligues mineures, ou 1894, date rarement évoquée, sauf sur la Wikipédia anglophone, qui prend en compte l'existence de la franchise des Rustlers de Grand Rapids.
  4. (en)« Cleveland Lake Shores », surohiohistorycentral.org. Consulté le 17 janvier 2009.
  5. a etb(en)Histoire de l'American League, surbaseballlibrary.com. Consulté le 17 janvier 2009.
  6. (en) Jonathan Knight,Opening Day : Cleveland, the Indians, and a New Beginning, Kent (Ohio), The Kent State University Press, 2004. p. 56.(ISBN 0-8733-8815-1).Texte en ligne sur Google books Consulté le 18 mai 2009.
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Voir aussi

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