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En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?LesGuanajatabeys (ouGuanahatabeys,Guacanabibes ouGuanahabibes ou encoreGuanahatebeyes) étaient un peupleamérindien des Antilles, formant un despeuples autochtones de l'île de Cuba.On[Qui ?] estime que la populationamérindienneprécolombienne de l'île atteignit jusqu'à 100 000 personnes, pour une présence remontant au moins à la fin duXIe siècle av. J.-C.[réf. nécessaire] On les considère comme les premiers habitants de l'île, avant lesTaïnos ou lesCaraïbes. Peuple dechasseurs-cueilleurs puis agriculteurs, ces premiers Cubains cultivaient lecohiba (tabac), culture dont dépendrait un jour l'économie de l'île. Ils arrivèrent probablement à Cuba depuis l'Amérique du Sud.
Ce groupe culturel semble avoir coïncidé avec le groupe ethnique portant le nom de Guanajatabey, et avec le groupe linguistique auquel s'appliquerait ce nom. On pense que ce groupe ethnique était alors le reliquat d'un groupe ethnique auparavant plus étendu et plus peuplé. Les archéologues pensent en effet avoir découvert que le peuple désormais éteint, dont les Guanajatabeys étaient un reliquat, était auparavant largement répandu dans le Nouveau Monde[réf. nécessaire]. Toutefois, afin d'identifier ce grand peuple antérieur aux peuplements arawaks, le terme d'Archaïques, utilisé parmi d'autres par Alegria (1981:4-9), évite l'erreur de Harrington, tout comme le permet le terme deprécéramique appliqué au contexte desCaraïbes. Néanmoins, ces deux termes restent trop généraux ; ils s'appliquent en effet indifféremment à des niveaux de développement ou à des périodes qui traversent tout le continent américain (Willey & Phillips, 1958). Il paraît alors préférable de rattacher le peuple et la culture guanajatabey aux Tekestas, voire aux groupes de peuples et de cultures préhistoriques connues sous le nom deRedondan Casimiroid (Rouse 1986, Chap. 5).
L'ethnonyme « Guanajatabey » est un de ceux au moyen duquel se désignaient les derniers représentants de ce peuple sur l'île. Nous savons qu'ils constituaient une communauté linguistique à part, puisque les interprètes deChristophe Colomb furent incapables de comprendre leur langue, lorsqu'ils les rencontrèrent à l'extrême ouest de l'île. L'organisation sociale des Guanajatabeys alors, repliés dans une zone peu hospitalière (correspondant aujourd'hui à lapéninsule de Guanahacabibes, point le plus occidental de l'île, dans l'actuelleprovince de Pinar del Río), ressemblait apparemment à des « bandes » plutôt qu'à des villages, qui survivaient de chasse et de pêche, manquant de poterie. Il manquait également à ce peuple la confection decemis (objets votifs représentant à la fois les déités et les esprits ancestraux), alors caractéristique des Taínos, tout comme leur faisait défaut l'esprit guerrier des Caraïbes. Malheureusement, les Guanajatabeys disparurent avant qu'ils aient pu être étudiés, rendant ainsi impossible l'étude de l'affiliation de leur langue. Il semble que leur langue n'était donc pas apparentée auxlangues arawakiennes. Ainsi, lorsque Harrington (1921) les désignait sous le nom deCiboneys, il usait alors d'un terme erroné, puisque les Amérindiens avaient utilisé ce nom pour se référer à une partie de la communauté linguistiqueTaíno[1], qui d'ailleurs domina les Guanajatabeys[2] au cours de la Période II des Antilles.
Ce terme est considéré par certains archéologues et historiens comme synonyme de Ciboney. L'existence même de ces populations au moment du contact avec les européens est contestée par certains archéologues qui y voient plus l'expression d'un mythe taïno relayé par les chroniqueurs espagnols[3].