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Grottes de Mogao

40° 02′ 27,68″ nord, 94° 48′ 31,82″ est
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Pour les articles homonymes, voirGrottes des mille Bouddhas.

Grottes de Mogao *
Image illustrative de l’article Grottes de Mogao
Grotte n° 96 du site de Mogao.
Coordonnées40° 02′ 27,68″ nord, 94° 48′ 31,82″ est
PaysDrapeau de la République populaire de ChineChine
Numéro
d’identification
440
Année d’inscription (11e session)
TypeCulturel
Critères(i) (ii) (iii) (iv) (v) (vi)
RégionAsie et Pacifique **
* Descriptif officiel UNESCO
** Classification UNESCO
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Lesgrottes de Mogao (chinois :莫高窟 ; pinyin :mògāo kū ; litt. « grottes d'une hauteur inégalée »), ouvertes au public depuis 1980 (seules quarante grottes restent ouvertes au public, par roulement, dont dix en permanence), forment un ensemble de 492 chapelles bouddhistes ornées de peintures et sculptures. Elles font partie de l'ensemble plus vaste desgrottes deDunhuang, dans la province deGansu enChine, en marge dudésert de Gobi. Ces chapelles ont été élaborées dans 735 grottes, dont 492 avec un décor peint et/ou sculpté[1], et creusées dans la roche par des moines à partir duIVe siècle. Des communautés monastiques commencèrent vite à percer des cavités plus grandes dans le grès comme actes de dévotion publique, et à orner les sanctuaires d'effigies de Bouddha. Ce type de grottes aux multitudes de peintures et sculptures de Bouddha reçoivent l'appellation générique degrottes des mille Bouddhas. Certaines de ces grottes abritent, d'ailleurs, des statues de Bouddha de très grandes dimensions.
Par ailleurs, à Mogao exclusivement, des moines bouddhistes placèrent des dizaines de milliers de manuscrits et de peintures dans une petite salle attenante à l'une des grottes, et cette salle fut murée ensuite - on ne sait pas à quelle époque, ni dans quelles circonstances - puis découverte au début du
XXe siècle. La découverte, qui bénéficiait des études desinologie, correspondait à un moment de regain des études de l'art chinois en Occident, et pour la France de l'expertise dePaul Pelliot. Alertés par ce jeune sinologue, leslettrés chinois, qui traversaient pourtant une période de profond bouleversement, réussirent à sauver une grande partie de ce trésor national.

Ces grottes constituaient des lieux de culte d'une grande importance, sur laroute de la soie. Leur réalisation s'est étalée sur une longue période allant duIVe au XIVe siècle, de ladynastie des Liang du Nord, ou Liang antérieur (en 366), jusqu'à ladynastie des Yuan (1279-1368), avec un point culminant sous ladynastie des Tang, entre leVIIe et leXe siècle. C'est d'ailleurs de cette époque que datent les plus belles grottes. Ce sont probablement les plus anciennes grottes recouvertes de peintures murales de Chine, depuis l'antiquité, après lesGrottes de Kizil.

Histoire

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  • Entrée du site.
    Entrée du site.
  • Vue partielle des grottes.
    Vue partielle des grottes.
  • Grotte 96 dans son contexte.
    Grotte 96 dans son contexte.
  • Certaines des cellules dédiées à la vie et à la méditation des moines.
    Certaines des cellules dédiées à la vie et à la méditation des moines.

Période d'activité

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Une légende locale affirme qu'en366apr. J.-C., le moine bouddhiste Le Zun (Lo-tsun) ou Yue Zun eut une vision de milleBouddhas, et convainquit un pèlerin de laroute de la soie de bâtir les premières chapelles. Après lui, le maître Chan Faliang ouvrit une deuxième grotte à côté de celle de Le Zun. Le groupe des grottes n° 268 à 275 sont les vestiges de cette période initiale[2]. On pense que les premiers monastères de Mogao ont également été construits par ces deux moines. Des initiatives plus grandioses ont été rendues possibles avec le soutien des bouddhistes locaux, de la population et des élites.

La construction de grottes est devenue une pratique presque constante pendant un millénaire. Les seuls exemples survivants de la première période d'activité sont trois grottes qui auraient été ouvertes sous la dynastie des Liang du Nord (421-439) (n° 268-275). Elles sont petites, mais les décorations sont très délicates et bien organisées. Leur style s'apparente au style dit « de l'Ouest », et se démarque un peu du style apparu dans les grottes de Qiuci, dans l'ancien royaume deKucha. Qiuci était l'oasis la plus peuplée dubassin du Tarim. On peut aussi les comparer aux plus anciennes peintures desgrottes de Kizil qui sont, elles aussi, antérieures à celles de Mogao et relèvent du « style de l'Ouest ».

Tathāgata Bouddha : sculpture peinte et peintures murales. Grotte n° 254, pilier central et mur Nord. Dynastie des Wei du Nord (386-534).

Dans les siècles suivants, les temples se multiplièrent, pour arriver à plus d'un millier, accompagnant le développement de la route de la soie. DuIVe au XIVe siècle, les moines deDunhuang rassemblèrent des manuscrits venant de l'Occident, et des pèlerinscommencèrent[précision nécessaire] à en orner les murs de peintures. Celles-ci couvrent 42 000 m2. L'essentiel des aménagements datent cependant de ladynastie Tang entre leVIIe et leXe siècle. Les grottes furent abandonnées auXIVe siècle.

L'importance du développement du bouddhisme en cet endroit s'explique par la faveur dont a joui cette religion sous ladynastie Tang (618 – 690, puis 705 – 907), au moment où celle-ci développait largement laroute de la soie, tout au long de laquelle se perpétue le souvenir du moine bouddhisteXuanzang. De786 à848, la région est occupée par l'Empire tibétain, au moment où il découvre le bouddhisme sous le règne de son fondateur,Songtsen Gampo[3], pendant l'expansion de l'Empire du Tibet (629877).

À la fin de l'époque Tang,une vaste région[précision nécessaire] du nord de la Chine était gouvernée par ladynastie Liao (907-1125) de l'ethnie deskhitans, tandis qu'uneautre zone[précision nécessaire] importante était contrôlée par ladynastie des Xia occidentaux, lesTangoutes. Dunhuang est tombée aux mains desOuïghours au XIIe siècle pendant environ cinquante ans, puis a été conquis par les Tangoutes et finalement, en 1227, elle a succombé devant lesMongols qui ont fondé ladynastie des Yuan (1271-1368).

Imageyab-yum de méditation dubouddhisme tantriquemahâyâna. Grotte n° 465, paroi Sud[4].Yuan (1271-1368).

Déclin et disparition. Découverte

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Au cours de cette période, des grottes étaient encore construites à Dunhuang, mais elles ont rapidement disparu. Une autre route commerciale, par voie maritime, fut développée et l’empire des Yuan s’étendit beaucoup plus à l’ouest. L'assèchement progressif des rivières, qui alimentaient les oasis en eau, a eu une incidence sur les conditions de vie locale. Mais c'est surtout le déclin de la brillante civilisation ouïghoure du Gansu et duXinjiang, à la suite de leur incorporation à la Chine Mongole des Yuans, qui va entraîner le délaissement de ces grottes, symbole même du foisonnement culturel de l'Asie Centrale[5].

À la fin de ladynastie Qing (1638-1911), alors que la Chine traversait une période de troubles, un moine taoïste, Wang Yuanlu, découvrit accidentellement la «bibliothèque de la grotte» scellée le, dans un passage de la grotte n° 16. Cette salle « des manuscrits canoniques », ou grotte 17, contenait plus de 5 000 manuscrits, peintures sur soie et papier, broderies, etc. La raison pour laquelle cette grotte a été scellée avec tant de trésors à l'intérieur reste encore un mystère aujourd'hui.

Cultures religieuses, profanations ou protections de trésors nationaux

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Lesmoines bouddhistes menaient dans ces grottes une vie austère à la poursuite de l'illumination. Les peintures, aides à laméditation, servaient aussi à l'instruction des analphabètes en matière de légendes et de croyances bouddhistes.

Les peintures décrivent la vie et l'œuvre deSiddhartha Gautama ditSakyamuni, leBouddha historique. Mais ce lieu de piété montre également des scènes où se mêlent plusieurs cultures orientales, notammenthindouistes et lesTokhariens des oasis deKucha,Kachgar etHotan situées plus à l'ouest dans le Xinjiang actuel.

Les cavités servirent de refuges aux russes blancs au début duXXe siècle qui les détériorèrent. Par contre, larévolution culturelle épargna le site, probablement grâce à l'intervention deZhou Enlai.

Outre le bouddhisme, d'autres religions étrangères, telles que lezoroastrisme, lechristianisme nestorien et lemanichéisme, ont également atteint Dunhuang via la Route de la soie, avec leur art et leur littérature.

Le découvreur et les explorateurs

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Premiers contacts et mise au jour de la « bibliothèque murée ». Grotte N° 17

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Au cours de l'année1900, la salle murée fut découverte de façon accidentelle ; elle s'avéra contenir plusieurs dizaines de milliers de documents, de statuettes et d'objets divers, souvent vieux de plus de 1 000 ans. Une grande partie de ces trésors culturels ont été achetés par les explorateurs occidentaux, en particulier SirAurel Stein etPaul Pelliot.

Le premier étranger à visiter Mogao fut l'explorateur russeNikolaï Mikhaïlovitch Prjevalski lors de sa grande expédition tibétaine, en1879, ainsi qu'une expédition géologique hongroise, la même année.

En1900, un prêtretaoïste chinois du nom deWáng Yuánlù, dit l'« abbé Wang », se fit gardien de ces chapelles où il découvrit un ensemble considérable demanuscrits antérieurs auXIe siècle, dans l'une des grottes, appelée ensuite la « bibliothèque murée ». Des rumeurs les concernant attirèrent des explorateurs européens, qui traversèrent l'Asie pour tenter de les voir et de les obtenir.

Wang commença une ambitieuse rénovation des temples, avec l'aide de donations issues des villes voisines, mais surtout avec les fonds provenant de la vente de manuscrits à des explorateurs européens, tels que l'AnglaisSir Aurel Stein en1907 et le FrançaisPaul Pelliot en1908.

La quantité et la variété des textes qui se trouvaient là défie l'entendement, de l'ordre de 50 000 documents, peintures et objets bouddhistes, dont des manuscrits, écrits enchinois, entibétain, enouïghour, ensogdien, ensanscrit, ainsi qu'une version imprimée duSoutra du Diamant, datant de868 (ce qui en fait un des plus anciens livres imprimés du monde, aujourd'hui au British Museum). Un autre texte célèbre est le compte-rendu du pèlerinage en Inde deHyecho, un moine bouddhiste coréen.
On dit que le prix payé par Pelliot s'éleva à 90 livres, et celui payé par Stein à 220 livres.

Sir Aurel Stein, l'explorateur anglais

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Sir Aurel Stein, vint explorer les grottes de Mogao pour la première fois en1907. Avec l'aide de son interprète chinois Jiang Xiaowan, il négocia avec Wáng Yuánlù l'achat à bas prix de 24 boîtes de manuscrits et 5 boîtes de peintures sur soie et d'autres objets. Plus tard, en 1913-1915, il revint à Mogao, où il acheta 570 autres manuscrits à Wáng Yuánlù.À lui seul, il emporta au total peut-être 20 000 documents et peintures[6], qui furent dispersés entre leBritish Museum, laBritish Library, la Library of Indian Affairs[7] et le Musée national deNew Delhi.

Paul Pelliot, le sinologue français

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Pelliot examinant desmanuscrits dans les grottes de Mogao.

Paul Pelliot, quant à lui, arriva aux grottes de Mogao le. Venant après Sir Aurel Stein, il s'appuya pour analyser les documents restant sur sa formation de sinologue, ancien élève de l'Institut des Langues Orientales, et membre de l'École française d'Extrême-Orient, parlant et lisant couramment le chinois : avec l'autorisation de Wáng Yuánlù, il passa donc plusieurs semaines dans la bibliothèque murée, pour sélectionner les documents et peintures les plus précieux qu'il put trouver, et en particulier de nombreux documents non chinois, dont une versionnestorienne de l'Évangile selon Saint-Jean[8], un hymne chinois à laTrinité et une croix nestorienne dessinée sur un document tibétain, qui datent duVIe et duIXe siècle. Il a également trouvé des offices religieux dits en chinois, composés par Adam-Jingjing, auteur du texte de laStèle nestorienne[9]. Les documents d'inspiration chrétienne sont communément designés sous le nom deSutras de Jésus[10]. Cette collection, estimée à environ 10 000 objets, se trouve aujourd'hui à laBibliothèque nationale de France et auMusée Guimet.

Outre ces manuscrits et peintures, Paul Pelliot ramena également un certain nombre de statues ; les petites effigies cultuelles proviennent en général également de la bibliothèque murée[3].

Il est à noter qu'à l'automne de l'année1909, Paul Pelliot emmena quelques manuscrits à Pékin pour les présenter à des lettrés chinois. L'attention de ceux-ci fut ainsi attirée sur l'importance des manuscrits de Dunhuang : ils télégraphièrent aussitôt au gouverneur de la région pour lui demander de sceller la grotte, avant d'organiser en1910 le transport à Pékin d'une grande partie des textes chinois restants, abandonnant sur place lespothi (manuscrits) tibétains. Cependant, quelques fonctionnaires chinois malhonnêtes profitèrent de l'occasion pour en dérober un nombre substantiel[11].

Le comte Ōtani Kōzui, le moine japonais

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Le comteŌtani Kōzui fils aîné du vingt-et-unième patriarche de l'écoleJōdo shinshū (« École véritable de laTerre pure ») du bouddhisme japonais, envoya vers la fin de1911 deux émissaires japonais aux grottes de Mogao, où ils restèrent 8 semaines, prenant de nombreuses photos des grottes, et gravant au passage leur nom dans les grottes 428 et 444[12].
Ils achetèrent quelque 400 documents auprès deWáng Yuánlù, qui se trouvent aujourd'hui à l'université de Ryūkoku et à l'université Ōtani.

Sergueï Oldenbourg, le Russe

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À son tour, le RusseSergueï Fiodorovitch Oldenbourg monta une expédition à Dunhuang en1914, au cours de laquelle il releva les plans de 443 grottes. Il négocia auprès de divers résidents de Dunhuang l'achat de plus de 300 manuscrits, qui se trouvent aujourd'hui à l'Institut oriental de l'Académie des sciences de Saint-Petersbourg[12].

Langdon Warner, l'Américain

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Enfin, en1924, arriva à DunhuangLangdon Warner, à la tête d'une expédition montée par l'université de Harvard, aux États-Unis.Son intervention s'avéra la plus désastreuse pour les trésors artistiques des grottes de Mogao, car faute de pouvoir obtenir de précieux manuscrits — puisque la bibliothèque murée était désormais pratiquement vide — il refusa de s'en aller les mains vides et chercha à décoller les peintures murales des grottes 335, 321, 329, 323 et 320 au moyen de bandes enduites de colle. Malheureusement, les peintures murales ainsi décollées ne survécurent pas à l'opération[13].

Lors de sa deuxième expédition à Dunhuang en 1925, les autorités locales s'opposèrent à toute intervention de sa part.

Découvertes plus récentes

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Les premiers dessins de ces grottes auraient initiés par un artistesyrien[14][source insuffisante].

Des recherches plus récentes ont permis de découvrir un fragment duNouveau Testament (30 cm sur 19) rédigé ensyriaque et datant de ladynastie Yuan (1271-1368)[15].

Description des grottes

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Départ deZhang Qian en mission diplomatique dans les Contrées occidentales. Grotte 323, paroi Nord. Début des Tang (618-712).

Les grottes de Mogao sont les mieux connues parmi les grottes bouddhistes chinoises, et sont avecLongmen etYungang l'un des trois sites chinois notoires pour leurs sculptures et leurs peintures.

Les peintures murales, notamment destempera (jusqu'à ladynastie Yuan où apparaissent desfresques véritables), sont à thématique religieuse (vies antérieures,jātaka, duBouddha) mais retracent également la vie quotidienne des moines. Les grottes sont de tailles très diverses et ont été creusées dans une falaise en grès. Seules une trentaine de cavités sont ouvertes au public.

La plupart des grottes sont rectangulaires et communiquent entre elles par des passerelles ou des couloirs. En effet, elles sont disposées à différentes hauteurs sur la paroi rocheuse. Deux groupes se présentent depuis l'entrée principale, celles du Nord (5 grottes ornées et les cellules des moines et des ouvriers) et celles du Sud (l'essentiel des grottes ornées). Les grottes 45 (Tang à son apogée) et 249 (Wei de l'Ouest) sont particulièrement renommées pour leur exceptionnelle conservation.

Les grottes des dynasties successives

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  • Les grottes de laDynastie Wei du Nord (386-581) : ce sont parmi les plus anciennes, elles représentent des personnages bouddhiques dans un style marqué par l'influence de l'art gréco-bouddhique duGandhara.
  • Les grottes de ladynastie Sui (581-618) : elles sont décorées de scènes mythologiques chinoises; les peintures bouddhiques ne montrent plus trace de l'influence de l'art gréco-indien du Gandhâra.
  • Les grottes de ladynastie Tang (618-907) : la décoration est plus riche, et on voit apparaître lesapsara volants, sorte d'anges qui ont rendu Dunhuang célèbre. Peintures comme sculptures sont de très grande qualité.
  • Les grottes desCinq Dynasties (907-960), et surtout, des dynastiesSong (960-1279) : pour ces grottes, il a fallu réutiliser d'anciennes grottes et les agrandir, car il ne restait plus assez de place sur la falaise.
  • Les grottes de la dynastiemongole desYuan (1279-1368) : Elles consistent en grottes restaurées, et peintes avec de véritablesfresques, selon une technique importée d'Occident, alors que les peintures des autres grottes sont en fait destempera[16].

Peintures murales et sculptures

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Galerie : Des Liang du Nord aux Wei de l'Ouest (331-556)

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Galerie : Des Tang aux Yuan (618-1368)

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Quelques-unes des grottes les plus connues

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De nos jours, le site est une importante attraction touristique, et l'objet de recherches archéologiques. La conservation des lieux pose cependant de nombreux problèmes, dont celui d'un ensablement progressif, auquel l'installation de portes pour accéder aux grottes tente de remédier.

Les grottes de Mogao sont inscrites sur laliste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis1987. Elles sont, selon l'ICOMOS (évaluation de l'organisation consultative), l'un des quatre ensemble rupestres bouddhiques majeurs de la Chine avec lesgrottes de Yungang (Shanxi),Longmen (Henan) etDazu (Sichuan)[25].

Galerie : documents et peintures amovibles

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Ces objets ne se trouvent plus à Mogao.

Notes et références

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  1. Danielle Elisseeff 2008,p. 245 et(en) « Hightlights », surDunhuang Academy,(consulté le).
  2. Duan Wenjie et al., 1989,p. 14
  3. a etbNote : Information figurant sur les panneaux explicatifs de l'exposition « Trésors de Dunhuang » du Musée Guimet, fin 2008
  4. Vajra aux quatre faces, quatre bras et trois yeux sur la face, à la peau bleu, portant une coiffe à cinq crânes, un arc tendu et sa flèche, une grande hache, un sabre et un bol fait de crâne humain, embrasse sa parèdre Vidiarajni. Elle est de couleur brun foncé, porte un arc tendu et sa flèche, et dans la pose de l'embrassement. Au pourtour figurent les corps de métamorphose de Vajra et six des 84 métamorphoses émérites.
  5. L'Asie Centrale, Jean-Paul Roux. Fayard 1997, 528 pages
  6. Dunhuang Research Institute :Dunhuang, A centennial commemoration of the discovery of the cave library, page 181
  7. Actuellement conservées dans le département « Asia, Pacific and Africa Collections, British Library » .
  8. Judy Bonavia :Route de la Soie, pages 153 et 154
  9. De Babylone à Pékin, l'expansion de l'Église nestorienne en Chine
  10. The Jesus Sutras of China AD 600s: Rediscovering the Lost Scrolls of Taoist Christianity
  11. Dunhuang Research Institute :Dunhuang, A centennial commemoration of the discovery of the cave library, page 183
  12. a etbDunhuang Research Institute :Dunhuang, A centennial commemoration of the discovery of the cave library, page 184
  13. Dunhuang Research Institute :Dunhuang, A centennial commemoration of the discovery of the cave library, page 185
  14. Musée de l'art des grottes de Mogao, grottes de Mogao, Dunhuang.
  15. Syrian Language "Holy Bible" Discovered in Dunhuang Grottoes
  16. Judy Bonavia :Route de la Soie, pages 155, 161 et 162
  17. Jataka du roi Bhilanjili : Le roi Bhilanjili, passionné par la recherche de la vérité des bouddhistes accepte le supplice que lui propose un brahmane : lui enfoncer mille clous. Le texte sacré nous apprend que le roi était une incarnation du Bouddha Sâkyamuni.Duan Wenjie et al., 1989,p. 261
  18. La scène dépeint le cerf parlant avec véhémence au roi pour blâmer le noyé. En effet le cerf avait sauvé un homme ne train de se noyer, contre la promesse de ne pas révéler sa cachette. Mais l'homme trahit son serment... L'animal se tient debout, réclamant courageusement justice au roi, et l'obtient. Il restera à l'abri des hommes.
  19. Bodhisattva. Wei du Nord : "On peut voir dans ce portrait le précurseur du style des Wei de l'Ouest" :Duan Wenjie et al., 1989,p. 275
  20. Le mauvais génie Asura atteint presque le palais du dieu du ciel,Sakra. À sa gauche, le génie du vent, et à sa droite celui du tonnerre.Duan Wenjie et al., 1989,p. 283
  21. Guanyin porte une coiffe signifiant qu'elle est sur le point d'arriver à l'état de bouddha.Fan Jinshi, 2007,p. 54
  22. Pipa : Cet instrument a été introduit en Chine à l'époque Tang par la route de la soie et avec la vogue des musiques et danses, des arts du spectacle vivant qui arrivaient en Chine avec un goût manifeste pour l'exotisme.« The pipa: How a barbarian lute became a national symbol », surDanwei(consulté le)
  23. La partie principale de la grotte 231 date de la période moyenne de la dynastie Tang, mais ce mandala de Cintāmaṇicakra, contrairement à l'intérieur, est un décor plafonnant plus tardif, de la Dynastie Song. Le Cintāmaṇicakra (sanscrit: चिन्तामणिचक्र) est unbodhisattva et une manifestation d'Avalokiteśvara. Il compte comme une des six formes qui représentent le salut accordé aux êtres dans les six royaumes dusamsara. Il est remarquable que cette figure ait le visage d'un habitant de l'Asie Centrale.
  24. Les grottes de Mogao sur chinatoday.com (consulté le1er octobre 2009)
  25. ICOMOS, 1987
  26. (en) « Diamond sutra », surBritish Museum(consulté le).

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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Généralités
Dunhuang

Liens externes

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