Ces grottes constituaient des lieux de culte d'une grande importance, sur laroute de la soie. Leur réalisation s'est étalée sur une longue période allant duIVe au XIVe siècle, de ladynastie des Liang du Nord, ou Liang antérieur (en 366), jusqu'à ladynastie des Yuan (1279-1368), avec un point culminant sous ladynastie des Tang, entre leVIIe et leXe siècle. C'est d'ailleurs de cette époque que datent les plus belles grottes. Ce sont probablement les plus anciennes grottes recouvertes de peintures murales de Chine, depuis l'antiquité, après lesGrottes de Kizil.
Une légende locale affirme qu'en366apr. J.-C., le moine bouddhiste Le Zun (Lo-tsun) ou Yue Zun eut une vision de milleBouddhas, et convainquit un pèlerin de laroute de la soie de bâtir les premières chapelles. Après lui, le maître Chan Faliang ouvrit une deuxième grotte à côté de celle de Le Zun. Le groupe des grottes n° 268 à 275 sont les vestiges de cette période initiale[2]. On pense que les premiers monastères de Mogao ont également été construits par ces deux moines. Des initiatives plus grandioses ont été rendues possibles avec le soutien des bouddhistes locaux, de la population et des élites.
La construction de grottes est devenue une pratique presque constante pendant un millénaire. Les seuls exemples survivants de la première période d'activité sont trois grottes qui auraient été ouvertes sous la dynastie des Liang du Nord (421-439) (n° 268-275). Elles sont petites, mais les décorations sont très délicates et bien organisées. Leur style s'apparente au style dit « de l'Ouest », et se démarque un peu du style apparu dans les grottes de Qiuci, dans l'ancien royaume deKucha. Qiuci était l'oasis la plus peuplée dubassin du Tarim. On peut aussi les comparer aux plus anciennes peintures desgrottes de Kizil qui sont, elles aussi, antérieures à celles de Mogao et relèvent du « style de l'Ouest ».
Tathāgata Bouddha : sculpture peinte et peintures murales. Grotte n° 254, pilier central et mur Nord. Dynastie des Wei du Nord (386-534).
L'importance du développement du bouddhisme en cet endroit s'explique par la faveur dont a joui cette religion sous ladynastie Tang (618 – 690, puis 705 – 907), au moment où celle-ci développait largement laroute de la soie, tout au long de laquelle se perpétue le souvenir du moine bouddhisteXuanzang. De786 à848, la région est occupée par l'Empire tibétain, au moment où il découvre le bouddhisme sous le règne de son fondateur,Songtsen Gampo[3], pendant l'expansion de l'Empire du Tibet (629 –877).
Au cours de cette période, des grottes étaient encore construites à Dunhuang, mais elles ont rapidement disparu. Une autre route commerciale, par voie maritime, fut développée et l’empire des Yuan s’étendit beaucoup plus à l’ouest. L'assèchement progressif des rivières, qui alimentaient les oasis en eau, a eu une incidence sur les conditions de vie locale. Mais c'est surtout le déclin de la brillante civilisation ouïghoure du Gansu et duXinjiang, à la suite de leur incorporation à la Chine Mongole des Yuans, qui va entraîner le délaissement de ces grottes, symbole même du foisonnement culturel de l'Asie Centrale[5].
À la fin de ladynastie Qing (1638-1911), alors que la Chine traversait une période de troubles, un moine taoïste, Wang Yuanlu, découvrit accidentellement la «bibliothèque de la grotte» scellée le, dans un passage de la grotte n° 16. Cette salle « des manuscrits canoniques », ou grotte 17, contenait plus de 5 000 manuscrits, peintures sur soie et papier, broderies, etc. La raison pour laquelle cette grotte a été scellée avec tant de trésors à l'intérieur reste encore un mystère aujourd'hui.
Cultures religieuses, profanations ou protections de trésors nationaux
Lesmoines bouddhistes menaient dans ces grottes une vie austère à la poursuite de l'illumination. Les peintures, aides à laméditation, servaient aussi à l'instruction des analphabètes en matière de légendes et de croyances bouddhistes.
Les peintures décrivent la vie et l'œuvre deSiddhartha Gautama ditSakyamuni, leBouddha historique. Mais ce lieu de piété montre également des scènes où se mêlent plusieurs cultures orientales, notammenthindouistes et lesTokhariens des oasis deKucha,Kachgar etHotan situées plus à l'ouest dans le Xinjiang actuel.
Les cavités servirent de refuges aux russes blancs au début duXXe siècle qui les détériorèrent. Par contre, larévolution culturelle épargna le site, probablement grâce à l'intervention deZhou Enlai.
Outre le bouddhisme, d'autres religions étrangères, telles que lezoroastrisme, lechristianisme nestorien et lemanichéisme, ont également atteint Dunhuang via la Route de la soie, avec leur art et leur littérature.
Au cours de l'année1900, la salle murée fut découverte de façon accidentelle ; elle s'avéra contenir plusieurs dizaines de milliers de documents, de statuettes et d'objets divers, souvent vieux de plus de 1 000 ans. Une grande partie de ces trésors culturels ont été achetés par les explorateurs occidentaux, en particulier SirAurel Stein etPaul Pelliot.
Le premier étranger à visiter Mogao fut l'explorateur russeNikolaï Mikhaïlovitch Prjevalski lors de sa grande expédition tibétaine, en1879, ainsi qu'une expédition géologique hongroise, la même année.
En1900, un prêtretaoïste chinois du nom deWáng Yuánlù, dit l'« abbé Wang », se fit gardien de ces chapelles où il découvrit un ensemble considérable demanuscrits antérieurs auXIe siècle, dans l'une des grottes, appelée ensuite la « bibliothèque murée ». Des rumeurs les concernant attirèrent des explorateurs européens, qui traversèrent l'Asie pour tenter de les voir et de les obtenir.
Wang commença une ambitieuse rénovation des temples, avec l'aide de donations issues des villes voisines, mais surtout avec les fonds provenant de la vente de manuscrits à des explorateurs européens, tels que l'AnglaisSir Aurel Stein en1907 et le FrançaisPaul Pelliot en1908.
La quantité et la variété des textes qui se trouvaient là défie l'entendement, de l'ordre de 50 000 documents, peintures et objets bouddhistes, dont des manuscrits, écrits enchinois, entibétain, enouïghour, ensogdien, ensanscrit, ainsi qu'une version imprimée duSoutra du Diamant, datant de868 (ce qui en fait un des plus anciens livres imprimés du monde, aujourd'hui au British Museum). Un autre texte célèbre est le compte-rendu du pèlerinage en Inde deHyecho, un moine bouddhiste coréen. On dit que le prix payé par Pelliot s'éleva à 90 livres, et celui payé par Stein à 220 livres.
Sir Aurel Stein, vint explorer les grottes de Mogao pour la première fois en1907. Avec l'aide de son interprète chinois Jiang Xiaowan, il négocia avec Wáng Yuánlù l'achat à bas prix de 24 boîtes de manuscrits et 5 boîtes de peintures sur soie et d'autres objets. Plus tard, en 1913-1915, il revint à Mogao, où il acheta 570 autres manuscrits à Wáng Yuánlù.À lui seul, il emporta au total peut-être 20 000 documents et peintures[6], qui furent dispersés entre leBritish Museum, laBritish Library, la Library of Indian Affairs[7] et le Musée national deNew Delhi.
Pelliot examinant desmanuscrits dans les grottes de Mogao.
Paul Pelliot, quant à lui, arriva aux grottes de Mogao le. Venant après Sir Aurel Stein, il s'appuya pour analyser les documents restant sur sa formation de sinologue, ancien élève de l'Institut des Langues Orientales, et membre de l'École française d'Extrême-Orient, parlant et lisant couramment le chinois : avec l'autorisation de Wáng Yuánlù, il passa donc plusieurs semaines dans la bibliothèque murée, pour sélectionner les documents et peintures les plus précieux qu'il put trouver, et en particulier de nombreux documents non chinois, dont une versionnestorienne de l'Évangile selon Saint-Jean[8], un hymne chinois à laTrinité et une croix nestorienne dessinée sur un document tibétain, qui datent duVIe et duIXe siècle. Il a également trouvé des offices religieux dits en chinois, composés par Adam-Jingjing, auteur du texte de laStèle nestorienne[9]. Les documents d'inspiration chrétienne sont communément designés sous le nom deSutras de Jésus[10]. Cette collection, estimée à environ 10 000 objets, se trouve aujourd'hui à laBibliothèque nationale de France et auMusée Guimet.
Outre ces manuscrits et peintures, Paul Pelliot ramena également un certain nombre de statues ; les petites effigies cultuelles proviennent en général également de la bibliothèque murée[3].
Il est à noter qu'à l'automne de l'année1909, Paul Pelliot emmena quelques manuscrits à Pékin pour les présenter à des lettrés chinois. L'attention de ceux-ci fut ainsi attirée sur l'importance des manuscrits de Dunhuang : ils télégraphièrent aussitôt au gouverneur de la région pour lui demander de sceller la grotte, avant d'organiser en1910 le transport à Pékin d'une grande partie des textes chinois restants, abandonnant sur place lespothi (manuscrits) tibétains. Cependant, quelques fonctionnaires chinois malhonnêtes profitèrent de l'occasion pour en dérober un nombre substantiel[11].
Le comteŌtani Kōzui fils aîné du vingt-et-unième patriarche de l'écoleJōdo shinshū (« École véritable de laTerre pure ») du bouddhisme japonais, envoya vers la fin de1911 deux émissaires japonais aux grottes de Mogao, où ils restèrent 8 semaines, prenant de nombreuses photos des grottes, et gravant au passage leur nom dans les grottes 428 et 444[12]. Ils achetèrent quelque 400 documents auprès deWáng Yuánlù, qui se trouvent aujourd'hui à l'université de Ryūkoku et à l'université Ōtani.
À son tour, le RusseSergueï Fiodorovitch Oldenbourg monta une expédition à Dunhuang en1914, au cours de laquelle il releva les plans de 443 grottes. Il négocia auprès de divers résidents de Dunhuang l'achat de plus de 300 manuscrits, qui se trouvent aujourd'hui à l'Institut oriental de l'Académie des sciences de Saint-Petersbourg[12].
Enfin, en1924, arriva à DunhuangLangdon Warner, à la tête d'une expédition montée par l'université de Harvard, aux États-Unis.Son intervention s'avéra la plus désastreuse pour les trésors artistiques des grottes de Mogao, car faute de pouvoir obtenir de précieux manuscrits — puisque la bibliothèque murée était désormais pratiquement vide — il refusa de s'en aller les mains vides et chercha à décoller les peintures murales des grottes 335, 321, 329, 323 et 320 au moyen de bandes enduites de colle. Malheureusement, les peintures murales ainsi décollées ne survécurent pas à l'opération[13].
Lors de sa deuxième expédition à Dunhuang en 1925, les autorités locales s'opposèrent à toute intervention de sa part.
Départ deZhang Qian en mission diplomatique dans les Contrées occidentales. Grotte 323, paroi Nord. Début des Tang (618-712).
Les grottes de Mogao sont les mieux connues parmi les grottes bouddhistes chinoises, et sont avecLongmen etYungang l'un des trois sites chinois notoires pour leurs sculptures et leurs peintures.
Les peintures murales, notamment destempera (jusqu'à ladynastie Yuan où apparaissent desfresques véritables), sont à thématique religieuse (vies antérieures,jātaka, duBouddha) mais retracent également la vie quotidienne des moines. Les grottes sont de tailles très diverses et ont été creusées dans une falaise en grès. Seules une trentaine de cavités sont ouvertes au public.
La plupart des grottes sont rectangulaires et communiquent entre elles par des passerelles ou des couloirs. En effet, elles sont disposées à différentes hauteurs sur la paroi rocheuse. Deux groupes se présentent depuis l'entrée principale, celles du Nord (5 grottes ornées et les cellules des moines et des ouvriers) et celles du Sud (l'essentiel des grottes ornées). Les grottes 45 (Tang à son apogée) et 249 (Wei de l'Ouest) sont particulièrement renommées pour leur exceptionnelle conservation.
Les grottes de laDynastie Wei du Nord (386-581) : ce sont parmi les plus anciennes, elles représentent des personnages bouddhiques dans un style marqué par l'influence de l'art gréco-bouddhique duGandhara.
Les grottes de ladynastie Sui (581-618) : elles sont décorées de scènes mythologiques chinoises; les peintures bouddhiques ne montrent plus trace de l'influence de l'art gréco-indien du Gandhâra.
Les grottes de ladynastie Tang (618-907) : la décoration est plus riche, et on voit apparaître lesapsara volants, sorte d'anges qui ont rendu Dunhuang célèbre. Peintures comme sculptures sont de très grande qualité.
Les grottes desCinq Dynasties (907-960), et surtout, des dynastiesSong (960-1279) : pour ces grottes, il a fallu réutiliser d'anciennes grottes et les agrandir, car il ne restait plus assez de place sur la falaise.
Les grottes de la dynastiemongole desYuan (1279-1368) : Elles consistent en grottes restaurées, et peintes avec de véritablesfresques, selon une technique importée d'Occident, alors que les peintures des autres grottes sont en fait destempera[16].
La grotte 3 contient de remarquables dessins au trait, dont Guanyin aux mille bras et aux mille yeux, de l'époque Yuan, parmi les plus tardives.
La grotte 16 est une double grotte de grande taille, et très haute dans sa deuxième partie (la plus éloignée de l'entrée), où se trouve unSakyamuni entouré de quatreArhats mal restaurés. Elle date de l'époqueTang. Dans le mur droit du large passage reliant les deux parties de cette grotte est creusée une toute petite grotte, de 3 mètres sur 3 environ. Cette petite grotte porte le numéro 17, aujourd'hui mondialement connue.
Grotte 158 : datant du milieu de la dynastie Tang, elle mesure 18,1 mètres de long, 7,2 mètres de large, et 6,80 mètres de haut. Elle abrite unParinirvāṇa du Bouddha historique, Sakyamuni, entouré à gauche d'un Bouddha du passé (Dipankara ?), et à droite le Bouddha du futur,Maitreya.
Dans lagrotte 217, une fresque murale représente une ville imaginaire, conçue par le guide d'un pèlerinage pour que ceux qui le suivent puissent récupérer.
Dans lagrotte 273 se trouve une représentation du Rurujātaka (Le futur Bouddha, incarné sous la forme d'une gazelle dorée fuyant des chasseurs, est sauvé de la noyade par un homme qui livre la gazelle au roi, malgré sa promesse. Ce dernier punit alors l'homme et épargne la gazelle, qu'il chassait). Les couleurs, limitées au rouge, brun, blanc et vert, sont posées en aplat, sans véritable expression du volume, qui n'est évoqué que par des traits de contours plus épais. L'influence de l'Asie centrale est claire.
Grotte 259 : elle date desWei du Nord, et contient une peinture murale affichant un sourire rappelant l'art duGandhara, que Paul Pelliot avait surnommé la « Joconde orientale ».
Dans lagrotte 273 se trouve une représentation de lajātaka du roi de Shivi, qui illustre le don de soi (une des qualités essentielles dubodhisattva). Les traits de contours cernent des volumes très ronds, caractéristiques de l'époqueTang, qui fait aussi un grand usage de bijoux somptueux et de guirlandes de fleurs, souvenirs d'une tradition indienne.
De nos jours, le site est une importante attraction touristique, et l'objet de recherches archéologiques. La conservation des lieux pose cependant de nombreux problèmes, dont celui d'un ensablement progressif, auquel l'installation de portes pour accéder aux grottes tente de remédier.
↑a etbNote : Information figurant sur les panneaux explicatifs de l'exposition « Trésors de Dunhuang » du Musée Guimet, fin 2008
↑Vajra aux quatre faces, quatre bras et trois yeux sur la face, à la peau bleu, portant une coiffe à cinq crânes, un arc tendu et sa flèche, une grande hache, un sabre et un bol fait de crâne humain, embrasse sa parèdre Vidiarajni. Elle est de couleur brun foncé, porte un arc tendu et sa flèche, et dans la pose de l'embrassement. Au pourtour figurent les corps de métamorphose de Vajra et six des 84 métamorphoses émérites.
↑Judy Bonavia :Route de la Soie, pages 155, 161 et 162
↑Jataka du roi Bhilanjili : Le roi Bhilanjili, passionné par la recherche de la vérité des bouddhistes accepte le supplice que lui propose un brahmane : lui enfoncer mille clous. Le texte sacré nous apprend que le roi était une incarnation du Bouddha Sâkyamuni.Duan Wenjie et al., 1989,p. 261
↑La scène dépeint le cerf parlant avec véhémence au roi pour blâmer le noyé. En effet le cerf avait sauvé un homme ne train de se noyer, contre la promesse de ne pas révéler sa cachette. Mais l'homme trahit son serment... L'animal se tient debout, réclamant courageusement justice au roi, et l'obtient. Il restera à l'abri des hommes.
↑Bodhisattva. Wei du Nord : "On peut voir dans ce portrait le précurseur du style des Wei de l'Ouest" :Duan Wenjie et al., 1989,p. 275
↑Le mauvais génie Asura atteint presque le palais du dieu du ciel,Sakra. À sa gauche, le génie du vent, et à sa droite celui du tonnerre.Duan Wenjie et al., 1989,p. 283
↑Guanyin porte une coiffe signifiant qu'elle est sur le point d'arriver à l'état de bouddha.Fan Jinshi, 2007,p. 54
↑Pipa : Cet instrument a été introduit en Chine à l'époque Tang par la route de la soie et avec la vogue des musiques et danses, des arts du spectacle vivant qui arrivaient en Chine avec un goût manifeste pour l'exotisme.« The pipa: How a barbarian lute became a national symbol », surDanwei(consulté le)
↑La partie principale de la grotte 231 date de la période moyenne de la dynastie Tang, mais ce mandala de Cintāmaṇicakra, contrairement à l'intérieur, est un décor plafonnant plus tardif, de la Dynastie Song. Le Cintāmaṇicakra (sanscrit: चिन्तामणिचक्र) est unbodhisattva et une manifestation d'Avalokiteśvara. Il compte comme une des six formes qui représentent le salut accordé aux êtres dans les six royaumes dusamsara. Il est remarquable que cette figure ait le visage d'un habitant de l'Asie Centrale.
Danielle Elisseeff,Art et archéologie : la Chine du néolithique à la fin des Cinq Dynasties (960 de notre ère), Paris, École du Louvre, Éditions de la Réunion des Musées Nationaux (Manuels de l'École du Louvre),, 381 p.(ISBN978-2-9041-8723-5 (édité erroné) et978-2-7118-5269-7,BNF41310706) Ouvrage de référence, bibliographie et Sites Internet.
Emmanuelle Lesbre et Liu Jianlong,La peinture chinoise., Paris, Hazan,, 480 p.(ISBN2-85025-922-5).
Tang-Loaec, Rinnie (catalogue),Chine. Fresques du désert de Gobi : la route de la soie au Jardin des plantes, Paris,Éditions du CNRS,, non paginé, 24 x 26 cm(ISBN2-222-03218-0)
L. Von Saalfeld, « La Vallée des mille bouddhas »,Pour la Science,no 355,(lire en ligne, consulté le).
(en)International Dunhuang Project (British Library) Accès aux manuscrits et à certains documents iconographiques, documentation provenant d'un grand nombre de pays.