Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Grottes de Labastide

43° 01′ 58″ N, 0° 20′ 45″ E
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Grottes de Labastide
Grottes de Laspugue
Lame de plein débitage,Magdalénien.
Localisation
Coordonnées
Pays
France
Département
Commune
Vallée
Vallée d'Aure
Vallée de laNeste
Voie d'accès
D 217 et D 26g
Caractéristiques
Type
Altitude de l'entrée
550 m
Longueur connue
1 800 m
Occupation humaine
Patrimonialité
Géolocalisation sur la carte :France
(Voir situation sur carte : France)
Géolocalisation sur la carte :région Occitanie
(Voir situation sur carte : région Occitanie)
Géolocalisation sur la carte :Pyrénées
(Voir situation sur carte : Pyrénées)
Géolocalisation sur la carte :Hautes-Pyrénées
(Voir situation sur carte : Hautes-Pyrénées)

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

L'entrée des grottes de Labastide.

Lesgrottes de Labastide, ougrottes de Laspugue (parfois écritl'Aspugue), sont situées sur la commune deLabastide, dans le département desHautes-Pyrénées, régionOccitanie, en France.

Elles forment un ensemble d'originekarstique, avec un système de perte-résurgence.

La grotte principale, dite « grotte des Chevaux » ou « grotte de Labastide », est unegrotte ornée datée duMagdalénien (Paléolithique supérieur), célèbre pour son grand cheval polychrome associé à un effet d'archéoacoustique notable.

Toponymie

[modifier |modifier le code]

Le nom de « Laspugue » est une francisation du toponymeoccitan « spugue » ou « spélugue », dérivé du motromanspulga (qui apparaît dans le second tiers duXIIIe siècle), lui-même dérivé despelunca signifiant spécifiquement « grotte fortifiée »[1]. On le retrouve dans le nom de lagrotte des Espélugues àLourdes et desgrottes de Lespugue enHaute-Garonne.

Situation

[modifier |modifier le code]

Les grottes sont à environ 500 m ouest-sud-ouest du village, à quelque 25 km à l'est deBagnères-de-Bigorre[2].

Elles sont situées sur le tracé dusentier de grande randonnée de pays Tour des Baronnies de Bigorre.

Description de l'ensemble

[modifier |modifier le code]

Les grottes de Labastide appartiennent à un réseau karstique comprenant trois grottes principales : lagrotte des Chevaux (grotte ornée), lagrotte de la Perte et lagrotte Blanche (inoccupée par l'homme)[3],[4].

Géologie

[modifier |modifier le code]

L'ensemble traverse un massif de hautes collines (de 750 m à 769 m) dans lesbrèches carbonatéesjura-crétacés (dolomies, calcaires et marnes).

La cuvette dans laquelle les grottes se trouvent est faite de terrains sédimentaires allant duGargasien-Albien inférieur (nomenclaturées n6-7aM, n6-7aC et n6-7aU dans lacarte géologique) à l'Albien supérieur (n7b-cS et n7b-cF)[5].

Des tronçons fossiles de la cavité sont situés à différents niveaux sur 200 m de dénivellation, marquant les étapes de lasurrection au fur et à mesure de l'abaissement de laperte[6].

Hydrographie

[modifier |modifier le code]

Cette « grotte-tunnel » est un système de perte-résurgence avec une rivière hypogée, dans un karst imperméable à l'amont (dit « karst binaire »). Un substratum étanche recueille l'eau de pluie, qui ruisselle et crée un réseau hydrographique[7]. La rivière de la grotte draine un bassin d'environ 6 km2 qui reçoit des précipitations supérieures à 1 000 mm/an[6].

Les eaux qui se perdent dans ces grottes ressortent notamment à larésurgence de l'Echourdidet, aliasrésurgence de l'Ayguette, sur le territoire de la commune d'Esparros[8].

La grotte des Chevaux

[modifier |modifier le code]

La littérature scientifique la désigne souvent par le nom générique de « grotte de Labastide ».

Son ouverture est au bas d'une grande falaise, au fond d'un entonnoir, dans un éboulis. Elle débouche sur un gouffre aujourd'hui colmaté[9].

Histoire

[modifier |modifier le code]

Elle est connue par les habitants du village et explorée depuis la fin duXIXe siècle, notamment parArmand Viré[10].Norbert Casteret y reconnaît des figures pariétales en 1932. Des fouilles y ont été conduites parNorbert Casteret,Henri Begouën, Georges Simonnet, Robert Simonnet,André Glory.

Description

[modifier |modifier le code]

Une cavité de plus de 500 m d'extension ; un diverticule orienté au nord s'ouvre sur la droite de la galerie principale, à 190 m de l'entrée. Au bout de 7 m, il se resserre en une étroite chatière au-delà de laquelle il reprend sa largeur initiale; cette galerie prend fin quelques mètres plus loin par un puits qui plonge vers l'étage inférieur. La grotte était fréquentée jusqu'au fond comme l'attestent des vestiges de gravures sur les parois, aux abords du puits[11].

Occupation

[modifier |modifier le code]

Le matériel recueilli a été attribué auMagdalénien IV, une époque confirmée parHenri Breuil[11].

Elle a aussi été fréquentée à l'Holocène : l'entrée a livré quelques tessons de l'âge du bronze et du second âge du fer[9].

Elle a livré au moins 14 inhumations dont trois enfants, localisées dans les 190 premiers mètres (avant la partie inondée de la galerie). Ce sont des dépôts de corps, une incinération partielle, une crémation de corpsin situ[9].

Art pariétal

[modifier |modifier le code]

Sonart pariétal comporte des gravures et des peintures représentant chevaux et bisons mais aussi bouquetins et rennes, ainsi qu'une figure humaine et une tête de félin. Le site a également livré de nombreuses plaquettes gravées et des contours découpés représentant des têtes de bouquetin[12].

Elle est classée au titre desmonuments historiques le[13].

Archéoacoustique

[modifier |modifier le code]

Pour un article plus général, voirArchéoacoustique.

Dans la grotte des Chevaux se trouve un diverticule contenant des niches et des points rouges ; une niche montante, en forme de trône, y fait directement face au panneau aux lions[14]. Cette dernière est sonore : les échos y sont importants. Or de nombreuses études ont maintenant démontré la concordance entre les images et les lieux de résonance, ces lieux étant par ailleurs généralement indiqués par des points rouges (avec un indice de corrélation de l'ordre de 80 % ou 90 %, jusqu'à 99 % pour certains lieux). L'usage de la voix en ce lieu, et peut-être musical, est certain. Il y a une forte probabilité qu'il ait été utilisé pour des rituels associés aux images qui y sont représentées[15].

De plus, la grotte des Chevaux de Labastide est l'une de ces grottes paléolithiques qui présentent un effet de résonance d'un lieu à un autre, avec des liens sonores privilégiés entre certains endroits. Autrement dit, un son émis dans un endroit résonne dans un autre endroit de la grotte. Cet effet se retrouve auPortel ; àOxocelhaya[16] où la densité des points rouges dans la partie inférieure de la grotte, associée à la riche sonorité de ce lieu, est exceptionnellement élevée[17] ; àKapova[16] où l'on ne trouve qu'un seul point rouge isolé à l'étage supérieur, où il semble servir de repère à la fois sonore et de direction - mais à l'étage inférieur la plupart des images ont été dégradées et les points rouges qui ont pu y exister ont vraisemblablement disparu[18].

Outillage lithique

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?
  • Lame à retouches continues sur deux bords.
    Lame à retouches continues sur deux bords.
  • Lame à retouches continues sur deux bords.
    Lame à retouches continues sur deux bords.

Lampe

[modifier |modifier le code]

Vers 1950, G. Simonnet[11] trouve dans la grotte des Chevaux unelampe[19],[20] faite d'un fragment destalagmite « entièrement naturelle » (sans façonnage)[21] arraché à un gour. Elle est de forme allongée, très calcitée ; sa surface est irrégulière et son revers est convexe, ce qui amène un basculement de l'objet. Elle mesure 104,5 × 71 mm, pour une épaisseur de 30 à 32 mm. Elle porte deux cavités naturelles irrégulières qui communiquent entre elles : l'une fait 50 × 36,2 mm pour une profondeur de 20 mm ; l'autre fait 40 × 16 mm pour une profondeur de 17 mm[11]. Elle porte d'abondantes traces de carbonisation et de rubéfaction[21] sur les versants des cuvettes et la margelle, et les flancs et pourtour du revers sont noircis et rubéfiés[11] ; ces traces sont donc localisées de façon telle qu'elles démontrent son usage comme luminaire[21]. La dimension assez réduite de cette lampe est assez petite et ses couvettes ouvertes ont fait que la graisse a débordé et marqué le pourtour du revers et les flancs[11].

Les résidus charbonneux présents sur la margelle[11] ont été analysés par le laboratoire du bois de Zurich, qui n'y a pas trouvé de structure fibreuse ; donc le matériau de la mèche utilisée n'était pas du bois mais plutôt des lichens ou des mousses, matériaux efficaces pour cette fonction (ils sont encore utilisés par les Esquimaux)[22].

Elle se trouvait à 200 m de l'entrée, juste avant lachatière précédant le puits ; donc dans une zone obscure[23],[24].

Elle fait partie de la collection Simonnet[11].

Foyer

[modifier |modifier le code]

François Rouzaud (1978) signale un foyer en grotte profonde, comme auMas-d'Azil, àMontespan, auPortel, auTuc d'Audoubert, àLabouïche[25], àFontanet (des occupations magdaléniennes). Les grottes pyrénéennes comprennent le plus d'aires de combustion interprétées comme foyers domestiques[26].

Les foyers en grotte profonde sont relativement fréquemment allumés dans les Pyrénées[n 1] mais sont moins importants que les foyers des zones habitées et témoignent peut-être de passages rapides mais répétés[30]. Certaines lampes sont en relation avec une structure particulière, un foyer ou une œuvre d'art[30]. Ici, la cuvette étant marquée par l'action du feu, « on peut supposer que la lampe a été « préchauffée » dans un foyer ou bien qu'elle a été abandonnée après usage à proximité ou dans le feu »[31].

Les grottes de Labastide dans la culture

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. Les foyers en grotte sont plus rares en Dordogne (salle des Peintures àVillars[27], galerie principale près de la salle des petits bisons àFont-de-Gaume[28], ou les nombreux charbons de bois présents dans le paléosol de toutes les galeries deLascaux et signalés parGlory (1961) etBreuil[29]).

Références

[modifier |modifier le code]
  1. [Guillot 2009] Florence Guillot, « Des hommes et des grottes, réflexions et questionnements pour une histoire médiévale du troglodytisme en France »,Spelunca Mémoire,no 34,‎,p. 135-148(lire en ligne [surhal.archives-ouvertes.fr], consulté le),p. 14 du compteur de pages d'Adobe.
  2. « Labastide, carte IGN interactive » surGéoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées.
  3. [Simonnet & Barragué 2007] Robert Simmonet et Jean Barragué, « Recherches récentes dans la grotte de Labastide (Haute-Pyrénées) »,Les Dossiers d'archéologie,no 324,‎,p. 62-67(ISSN 1141-7137,présentation en ligne).
  4. Plan et vue en 3D.
  5. « Labastide, carte géologique interactive » surGéoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Géologie » activées.
  6. a etbVarana 20009,p. 3.
  7. Varana 20009,p. 2.
  8. « Résurgence de l'Échourdidet », surplongeesout.com(consulté le).
  9. ab etcOmnès 1984,p. 19.
  10. [Viré 1898] Armand Viré, « Les Pyrénées souterraines (1re campagne, 1897) (Les Grottes de Bétharram, Escalère, Labastide, etc.) »,Mémoires de la Société de Spéléologie,vol. 3,no 14,‎,p. 59-96.
  11. abcdefg ethBeaune 1987a,p. 231.
  12. [1988]André Leroi-Gourhan,Yvette Taborin etStéphanie Thiébault,« Labastide, Hautes-Pyrénées », dansAndré Leroi-Gourhan (éd.),Dictionnaire de la Préhistoire,PUF,,p. 620.
  13. « Grotte dite de Labastide ou des Chevaux », noticeno PA00095383, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  14. [Reznikoff 2012 (a)]Iegor Reznikoff,« La dimension sonore des grottes paléolithiques et des rochers à peintures », dansJean Clottes (dir.),L’art pléistocène dans le monde (Actes du Congrès IFRAO, Tarascon-sur-Ariège, 2010. Symposium « Art pléistocène en Europe »),(lire en ligne[PDF] surblogs.univ-tlse2.fr),p. 49.
  15. [Reznikoff 2012 (b)]Iegor Reznikoff,« L'existence de signes sonores et leurs significations dans les grottes paléolithiques », dansJean Clottes (dir.),L’art pléistocène dans le monde (Actes du Congrès IFRAO, Tarascon-sur-Ariège, 2010. Symposium « Art pléistocène en Europe »),, surblogs.univ-tlse2.fr(lire en ligne),p. 1745.
  16. a etbReznikoff 2012 (b),p. 1746.
  17. Reznikoff 2012 (a),p. 51.
  18. Reznikoff 2012 (a),p. 52.
  19. Beaune 1987a,p. 44.
  20. Beaune 1987a,p. 232, fig. 90,no 22.
  21. ab etcBeaune 1987a, planche VII.
  22. Beaune 1987a,p. 36.
  23. Beaune 2000,p. 21.
  24. Beaune 1987a,p. 48.
  25. Beaune 2000,p. 23, 52.
  26. [Ferrieret al 2014] Catherine Ferrier, Évelyne Debard, Bertrand Kervazo, Aurélie Brodard, Pierre Guibert,Dominique Baffier, Valérie Feruglio, Bernard Gély,Jean-Michel Geneste et Frédéric Maksud, « Les parois chauffées de la grotte Chauvet-Pont d’Arc (Ardèche, France) : caractérisation et chronologie »,Paléo,no 25,‎,p. 59-78(lire en ligne [surjournals.openedition.org], consulté le), paragr. 1.
  27. [Delluc et Delluc 1974]Brigitte Delluc etGilles Delluc, « La grotte ornée de Villars (Dordogne) »,Gallia Préhistoire,vol. 17,no 1,‎,p. 1-67(lire en ligne [surpersee]). Cité dansBeaune 2000,p. 23.
  28. [Prat et Sonneville-Bordes 1969] Frat Prat etDenise de Sonneville-Bordes, « Découvertes récentes de paléolithique supérieur dans la grotte de Font-de-Gaume (Dordogne) »,Quaternaria,vol. 11,‎,p. 115-132. Cité dansBeaune 2000,p. 23.
  29. [Delluc et Delluc 1979]Brigitte Delluc etGilles Delluc,« L'éclairage », dansArlette Leroi-Gourhan &Jacques Allain (dir.),Lascaux inconnu (publié dansGallia Préhistoire, Supplément 12), Paris, éd. du C.N.R.S.,, surpersee(lire en ligne),p. 121-142. Cité dansBeaune 2000,p. 23.
  30. a etbBeaune 2000,p. 23.
  31. Beaune 1987a,p. 30.

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

v ·m
Spéléologie etarchéologie :Grottes ornées ou à gisement archéologique
Projection orthographique de l’Europe.
Europe
Drapeau de l'AllemagneAllemagne
Drapeau de la BelgiqueBelgique
Drapeau de la Bosnie-HerzégovineBosnie-Herzégovine
Drapeau de la BulgarieBulgarie
Drapeau de la CroatieCroatie
Drapeau de l'EspagneEspagne
Drapeau de la FranceFrance
(grottes ornées
&grottes MH)
Sites au
patrimoine mondial de
lavallée de la Vézère
(« inscrits » ou « nommés »)
Autres sites au
patrimoine mondial
Autres cavités
ornéesclassées
ou
remarquables
Autres cavités
àgisement
archéologique
ou
paléontologique
classées
ou
remarquables
Drapeau de l'ItalieItalie
Drapeau de la Macédoine du NordMacédoine du Nord
Drapeau de la RoumanieRoumanie
Drapeau de la SerbieSerbie
Projection orthographique de l’Asie.
Asie
Drapeau de l'ArménieArménie
Drapeau de l'AzerbaïdjanAzerbaïdjan
Drapeau de la BirmanieBirmanie
Drapeau de la République populaire de ChineChine
Drapeau de l'IndeInde(temples creusés)
Drapeau de l'IndonésieIndonésie
Drapeau d’IsraëlIsraël
Drapeau du LibanLiban
Drapeau de la MalaisieMalaisie
Drapeau de la MongolieMongolie
Drapeau de l'OuzbékistanOuzbékistan
Drapeau des PhilippinesPhilippines
Drapeau de la SyrieSyrie
Drapeau de la TurquieTurquie
Projection orthographique de l’Afrique.
Afrique
Drapeau d'Afrique du SudAfrique du Sud
Drapeau de l'AlgérieAlgérie
Drapeau du CamerounCameroun
Drapeau de la république du CongoRépublique du Congo
Drapeau de la république démocratique du CongoRépublique démocratique du Congo
Drapeau de l'ÉgypteÉgypte
Drapeau de la NamibieNamibie
Drapeau de l'OugandaOuganda
Drapeau du SomalilandSomaliland
Drapeau de la ZambieZambie
Projection orthographique des Amériques.
Amériques
Drapeau de l'ArgentineArgentine
Drapeau du BrésilBrésil
Drapeau de la ColombieColombie
Drapeau des États-UnisÉtats-Unis
Drapeau du MexiqueMexique
Projection orthographique de l'Océanie.
Océanie
Drapeau de l'AustralieAustralie
Drapeaux de la Nouvelle-CalédonieNouvelle-Calédonie
Drapeau de la Nouvelle-ZélandeNouvelle-Zélande
Drapeau de la Papouasie-Nouvelle-GuinéePapouasie-Nouvelle-Guinée
Drapeau des TuvaluTuvalu
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Grottes_de_Labastide&oldid=229476288 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp