Pour les articles ayant des titres homophones, voirGrives (homonymie).
Taxons concernés
Plusieurs espèces desgenres
Le nom deGrive a été donné à plusieurs espèces appartenant à lafamille desTurdidae et proches duMerle noir (Turdus merula).
Parmi les espèces rencontrées en Europe citons principalement laGrive mauvis (Turdus iliacus), laGrive musicienne (Turdus philomelos), laGrive draine (Turdus viscivorus) et laGrive litorne (Turdus pilaris).
Ce nom a été donné également en Amérique francophone aux espèces des genresCatharus etHylocichla (grives américaines) mais aussi à la seule espèce du genre anciennementCichlherminia lherminieri (reclassifié dans le genreTurdus lherminieri)[1],,[2],[3],[4], en Asie à des espèces du vaste genreZoothera et à une espèce vivant sur Tristan da Cunha, laGrive de Tristan da Cunha.
Grive Rouge est le nom d'uncultivar de pommier.
Le terme grive dérive dulatingraecus, terme signifiant « de Grèce », donné à ce type d'oiseaux migrateurs dont on pensait qu'il hivernait enGrèce[5].
Voici une liste partielle des espèces dont le nom normalisé français comporte le terme grive :
Un certain nombre de termes dérivés sont également utilisés pour désigner des oiseaux comme "grivelé" comme pour leBarbion grivelé, leChevalier grivelé ; "griveaud" comme pour un nom possible pour lasous-espèceAccipiter francesii griveaudi, l'Épervier de griveaud ; "grivetin" comme pour l'Agrobate grivetin ; "grivette" comme pour laGrivette des bois.
Les grives étant supposées querelleuses, certains auteurs rapprochent le termegrief de grive, sans toutefois que la preuve puisse en être apportée[5]. Le terme grive peut également désigner un soldat ou un gendarme[5], ou un pillard, un païen. Les grives sur une vigne ne l'épargnent pas et n'en laissent rien.
En1998 enFrance, les grives étaient au3e rang du tableau de chasse annuel avec 4 537 960 animaux[réf. nécessaire][6].
En 2018, avec le déclin du nombre de chasseurs et de la population de grive Draine, le prélèvement annuel était d'environ 2 310 000 animaux[7].
AuXIXe siècle, dans le Sud-Ouest, pendant les vendanges, elles étaient chassées aux « cédales », pièges artisanaux en bois. Des baguettes de bois souples tendues par une ficelle à la façon d'un arc, à laquelle on attachait quelques crins de cheval, étaient installées dans les vignes ou les haies de fruits mûrs en automne. L'arc en bois, placé vers le bas est un perchoir naturel pour l'oiseau qui passe la tête dans le collet pour attraper les fruits. L'oiseau restait pendu, pris au piège. Le reste de l'année, elles sont chassées à l'approche ou depuis des cabanes[8].
Sur le pourtour méditerranéen, elles font l'objet de lachasse traditionnelle à la glu, pratique néanmoins interdite dans l'Union européenne en 2009 par ladirective oiseaux.