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Gregg Popovich

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Gregg Popovich
Image illustrative de l’article Gregg Popovich
Gregg Popovich en 2015.
Fiche d’identité
NationalitéDrapeau des États-UnisÉtats-Unis
Naissance(76 ans)
East Chicago (Indiana)
SurnomPop
Carrière universitaire ou amateur
1966-1970Falcons de l'Air Force
SaisonClub
Carrière d’entraîneur
1973-1979
1979-1986
1986-1987
1987-1988
1988-1992
1992-1994
1996-2025

2002-2004
2019-2021
Falcons de l'Air Force (adj.)
Pomona-Pitzer
Kansas (adj.)
Pomona-Pitzer
Spurs de San Antonio (adj.)
Warriors de Golden State (adj.)
Spurs de San Antonio

États-Unis (adj.)
États-Unis
Basketball Hall of Fame2023
* Points marqués dans chaque club dans le cadre de la saison régulière du championnat national.
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Gregg Popovich, né le àEast Chicago (Indiana) est un entraîneur américain debasket-ball.

Assistant deLarry Brown auxSpurs de San Antonio puis deDon Nelson chez lesWarriors de Golden State, il est nommé entraîneur des Spurs au cours de lasaison 1996-1997. Il mène les Spurs à deux titres de champion en1999 et en2003, grâce à son duo d'intérieursTim Duncan etDavid Robinson, ainsi que l'apport des futures stars de l'équipe que sontTony Parker etManu Ginóbili en 2003.

Avec son trio de joueurs majeurs, Duncan, Ginóbili, Parker, il remporte trois nouveaux titres de champion NBA, en2005, face auxPistons de Détroit de Larry Brown, en2007 face auxCavaliers de Cleveland, puis en2014 face auHeat de Miami.

Il reçoit à trois reprises leRed Auerbach Trophy, trophée récompensant l'entraîneur NBA de l'année, en 2003, 2012 et 2014. Ces trois récompenses, ainsi que ses cinq titres, uniquement devancés par les onze titres dePhil Jackson et les neuf deRed Auerbach, en font l'un des meilleurs entraîneurs NBA de l'histoire et le premier en nombre de rencontres victorieuses.

Biographie

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Jeunesse

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Gregg Popovich est né àEast Chicago dans l'Indiana est le fils de Raymond Popovich, un Serbe et de Katherine Popovich, une Croate[1]. Après ses études secondaires à laMerrillville High School (en), il entame un cursus universitaire à l'United States Air Force Academy[2], dont il porte les couleurs desFalcons de l'Air Force pendant quatre ans. Lors de sa dernière année, il est le capitaine de l'équipe et le meilleur marqueur de l'équipe[3]. Après avoir été diplômé en 1970, il effectue cinq ans au sein de l'United States Air Force[4], évoluant avec l'équipe de basket-ball. Il participe à la tournée de celle-ci en Europe et enURSS. Il remporte le titreAmateur Athletic Union (AAU) de 1972[3]. Il fait également partie du groupe qui participe au camp d'entraînement en vue desjeux olympiques de 1972[3],[5]. C'est cette même année qu'il rencontreLarry Brown pour la première fois : celui-ci ne le retient pas pour évoluer avec lesNuggets de Denver lors d'un essai.

Entraîneur universitaire

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En 1973, il devient assistant entraîneur de son ancienne école,United States Air Force Academy, dont l'entraîneur en chef est Hank Egan. Il occupe ce poste pendant six ans, profitant de cette période pour compléter son cursus universitaire avec un diplôme en éducation physique et dans les sciences du sport à l'université de Denver[3].

En 1979, il devient entraîneur en chef à Pomona-Pitzer àClaremont en Californie, fusion des petites universités voisines de Pomona et Pitzer situées à 35 minutes à l’Est de Los Angeles[5], équipe qui évolue en Division III de laNational Collegiate Athletic Association (NCAA). Lors de sa saison inaugurale, son équipe affiche un bilan de vingt-deux défaites et deux victoires[6], il en fait une équipe capable de remporter le premier titre de l'école en 1986[6]. Avec ses assistants, Lee Wimberly et Charles Katsiaficas, il commence par édifier une stratégie de recrutement, précédemment inexistante[5]. Progressivement, il fait progresser les bilans annuels à 10 victoires pour 15 défaites, puis 9 victoires pour 17 défaites pour arriver en 1986 au titre de champion de la SCIAC (Southern California Intercollegiate Athletic Conference), ce qui permet aux Sagehens d'accéder au tournoi final de la NCAA, défaits au premier tour par Nebraska Wesleyan[5].

L'année suivante, il décide de prendre une année sabbatique pour occuper, comme volontaire bénévole, un poste d'assistant auprès deLarry Brown chez lesJayhawks du Kansas de l'université du Kansas[5].

Il participe ainsi au titre de cette école, dont le joueur majeur estDanny Manning lors dutournoi final NCAA de 1988, après une finale duFinal Four remportée sur le score de 83 à 79[7].

Début en NBA

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La saison suivante, Larry Brown rejoint laNational Basketball Association pour prendre en charge la franchise desSpurs de San Antonio. Il fait appel à Gregg Popovich au poste de premier assistant[P 1]. Après une première saison, les deux hommes sont également rejoints parRC Buford. L'équipe peut compter sur lerookie[Note 1]David Robinson qui, premier choix de ladraft 1987[Note 2], débute en NBA en 1989 après deux années effectuées au sein de l’US Navy. Cela se traduit par une qualification pour lesplayoffs, où les Spurs sont éliminés en demi-finale deconférence par lesTrail Blazers de Portland. La saison suivante, les joueurs de Larry Brown s'inclinent au premier tour desplayoffs. Après trente-huit rencontres lors de lasaison 1991-1992, Larry Brown, avec son staff, est démis de ses fonctions[8]. Popovich, un temps envisagé par le propriétaireRed McCombs pour prendre en charge le poste d'entraîneur en chef lors de la saison suivante[8], devient entraîneur assistant deDon Nelson chez lesWarriors de Golden State. Il est à l'origine de l'arrivée d'Avery Johnson, joueur libéré lors de la saison précédente par les Spurs. Popovich reste deux saisons dans l'encadrement des Warriors.

Manager général des Spurs

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Il retrouve son ancienne franchise des Spurs en étant nommégeneral manager. Il se trouve rapidement confronté à un problème important avec la présence deDennis Rodman. Bien que celui-ci soit lemeilleur rebondeur de la ligue[9] et figure dans lepremier cinq défensif[10], ce qui libère également Robinson de certaines tâches défensives, son comportement et sa vie extra-sportive influent sur l'état d'esprit de la franchise. Ne désirant pas donner à Rodman le contrat qu'il demande, Popovich l'échange en contreWill Perdue desBulls de Chicago[11].

Entraîneur des Spurs

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La saison suivante, il prend sa deuxième décision importante : il se sépare deBob Hill, alors entraîneur des Spurs, et prend sa succession à ce poste. Cette décision est alors une surprise pour beaucoup[12]. En effet, Hill présente un bilan de soixante-deux puis cinquante-neuf victoires en saison régulière lors des saisons précédentes, et, malgré des déceptions enplayoffs, sa position à la tête de l'équipe n'a pas été remise en cause lors de l'inter-saison[13]. De plus, l'équipe souffre alors de nombreuses blessures, dont celle de son joueur majeur, blessé au dos lors de la pré-saison[13]. L'éviction a lieu au moment où David Robinson effectue son retour ; la simultanéité entre les deux événements n'étant qu'une coïncidence selon Popovich[13]. Peu après cette prise de pouvoir, Robinson est victime d'une fracture du pied après six rencontres qui le tient éloigné des parquets pour toute la fin de saison. Avec un bilan de vingt victoires pour soixante-deux défaites, troisième plus mauvais bilan de la ligue, les Spurs obtiennent le premier choix de la loterie lors de laDraft 1997 de la NBA.

Les Spurs sélectionnentTim Duncan. Popovich convainc celui-ci, lors d'une visite après cette draft auxÎles Vierges de jouer au poste d'ailier fort, ce qui lui permet d'associer les premiers choix de la draft de la franchise[R 1]. Pour sapremière saison complète à la direction d'une équipe NBA, celle-ci présente le bilan de cinquante-six victoires et vingt-six défaites, ce qui la classe au deuxième rang de laDivision Midwest, et au cinquième de la conférence Ouest. Les Spurs s'inclinent face auJazz de l'Utah au premier tour desplayoffs[14].

Lors d'unesaison réduite à cinquante rencontres en raison dulock-out imposé par les propriétaires des franchises, Popovich s'appuie sur ses tours jumelles, surnom donné à son duo d'intérieur Duncan-Robinson, mais aussi surMario Elie et Avery Johnson, deux joueurs que Popovich a fait venir au club[11]. San Antonio confirme son premier rang de la saison régulière en s'imposant trois à un face auxTimberwolves du Minnesota au premier tour des playoffs, puis quatre à zéro face auxLakers de Los Angeles en demi-finale de conférence, puis sur le même score face auxTrail Blazers de Portland en finale de conférence pour atteindre les finales NBA. Opposés auxKnicks de New York, première franchise classéeno 8 de la phase régulière à atteindre les finales[15], les Spurs remportent les deux premières manches mais s'inclinent lors du troisième match de la série, ce qui met un terme à une série de douze victoires consécutives enplayoffs, ce qui constitue alors un record NBA[15]. Les Spurs s'imposent finalement sur le score de quatre à un[15]. C'est le premier titre de l'histoire de la franchise, et le premier titre pour une franchise issue de l'ancienne ligue de l'American Basketball Association[16]. Lors de ladraft de la même année, Popovich choisit en cinquante-septième position un joueur argentin évoluant depuis une saison en Europe,Manu Ginóbili[F 1].

Lors de la saison suivante, les Spurs terminent avec un bilan de cinquante-trois victoires pour vingt-neuf défaites ce qui les place au quatrième rang de la conférence Ouest. Toutefois, ils perdent Duncan pour une blessure au ménisque[17] à quatre matchs de la fin de la saison régulière. Gregg Popovitch décide finalement de se priver de Duncan durant lesplayoffs pour ne pas mettre en danger la santé de son joueur, qui peut selon lui permettre à la franchise de remporter plusieurs titres NBA[18]. Les Spurs s'inclinent trois à un face aux Suns de Phoenix lors du premier tour[18].

Les Spurs terminent de nouveau avec le meilleur bilan de la ligue lors de lasaison 2000-2001 avec cinquante-huit victoires et vingt-quatre défaites. Opposés à Minnesota, ils s'imposent quatre à zéro, puis quatre à un face auxMavericks de Dallas, mais s'inclinent en finale de conférence face aux Lakers de Los Angeles sur le score de quatre à zéro. Les Spurs, en raison de leur première place en saison régulière, n'obtiennent que le vingt-huitième rang lors de ladraft. Ils utilisent celui-ci pour choisir le FrançaisTony Parker.RC Buford parvient à convaincre Popovich, persuadé que les meneurs européens souffrent devant les meneurs Américains par manque de vitesse, grâce à une bande vidéo duNike Hoops Summit 2000[19]. Popovich se déplace en Europe lors de l'été pour voir les débuts de sa recrue avec sasélection nationale[20]. Il signe également un joueuragent libre, oufree agent,Bruce Bowen, nommé dans ledeuxième cinq défensif la saison précédente sous le maillot duHeat de Miami[21]. Bien que non drafté, celui-ci va rapidement devenir un poste important dans le système défensif des Spurs[Note 3].

Avec la signature d'Avery Johnson en tant quefree agent chez les Nuggets de Denver, les Spurs se retrouvent sans meneur titulaire pour cette nouvelle saison. Popovich décide de donner ce poste àAntonio Daniels.

Mais le Français Tony Parker, lors des matchs de préparation et les premières rencontres, montre son talent à ce poste et convainc Popovich de lui laisser la mène. La jeunesse de son meneur n'handicape pas les Spurs qui terminent avec un bilan de cinquante-huit victoires et vingt-quatre défaites et au deuxième rang de la conférence Ouest. Enplayoffs, ils s'imposent trois à deux face auxSuperSonics de Seattle mais s'inclinent comme la saison précédente face aux Lakers, sur le score de quatre à un. Comme en 1999, Popovich choisit un Argentin lors du deuxième tour de la draft,Luis Scola[Note 4].

Durant l'été 2002, Popovich est un des trois assistants deGeorge Karl, entraîneur de lasélection américaine lors deschampionnats du monde disputés à Indianapolis[22]. Lors de cette compétition, les Américains concèdent une première défaite lors du deuxième tour, face à l'Argentine. En quart de finale, ils s'inclinent une nouvelle fois, face à laYougoslavie sur le score de 81 à 78. Ils terminent finalement sixièmes après une troisième défaite, face à l'Espagne[22].

Popovich laisse son poste degeneral manager à RC Buford, avec lequel il était assistant de Larry Brown, et qui occupait un poste dehead scout.

Manu Ginóbili, bras sur les hanches, discutant avec un arbitre.
Manu Ginóbili

Emanuel Ginóbili, drafté en 1999 et que les Spurs laissent s'aguerrir en Europe, avec un titre de meilleur joueur de l'Euroligue 2001[F 1], fait ses débuts en NBA lors de lasaison 2002-2003. Popovich, bien qu'il ne l'utilise pas dans le cinq de départ, poste occupé par le défenseur Bruce Bowen, lui octroie un peu plus de vingt minutes que l'Argentin utilise pour inscrire 7,6 points par match. Les Spurs terminent avec le meilleur bilan de la ligue avec soixante victoires et vingt-deux défaites. Popovich est récompensé de ce bon bilan par un titre d'entraîneur de l'année[23]. Ils s'imposent par quatre à deux face aux Suns de Phoenix au premier tour, puis sur le même score face aux Lakers, et de nouveau par quatre à deux face à Dallas. En finales, ils rencontrent lesNets du New Jersey. Comme lors des trois séries précédentes, San Antonio s'impose avec quatre victoires et deux défaites. Duncan, avec une moyenne de 24,2 points sur la série et deux matchs à vingt rebonds ou plus[R 2], est désignémeilleur joueur des Finales, son deuxième après celui de 1999. David Robinson termine sa carrière de joueur avec 13 points et 17 rebonds[24]. Popovich devient le cinquième entraîneur à remporter le titre NBA tout en obtenant le titre deNBA Coach of the Year durant la même saison[Note 5].

Deuxième de la conférence Ouest, les Spurs s'imposent quatre à zéro face aux Nuggets de Denver mais s'inclinent lors du tour suivant face aux Lakers lors de la saison 2003-2004. Les Spurs débutent cette série par deux victoires à domicile. Après deux défaites à Los Angeles, les Spurs perdent le match cinq sur un exploit deDerek Fisher : Tim Duncan réussit un panier en total déséquilibre, malgré une tentative de contre deShaquille O'Neal, panier qui donne un avantage de un point à son équipe. Les Lakers remettent en jeu depuis la ligne médiane avec 0,4 seconde à jouer. Le ballon est transmis à Fisher qui tire aussitôt depuis le côté du terrain et inscrit le panier de la victoire[25]. Les Lakers s'imposent ensuite à domicile pour remporter la série sur le score de quatre à deux. Popovich retrouve Larry Brown avec la sélection américaine lors desjeux olympiques d'Athènes. Celui-ci, champion NBA avec lesPistons de Détroit, est l'entraîneur en chef de l'équipe des États-Unis, Popovich occupant un poste d'assistant[26]. Malgré l'absence de joueurs majeurs commeKobe Bryant, la sélection s'appuie sur de nombreuses vedettes de NBA, Duncan etAllen Iverson étant désignés cocapitaines, et des joueurs de la nouvelle générationLeBron James,Carmelo Anthony ouDwyane Wade. Cette équipe s'incline face àPorto Rico, puis laLituanie. Ils s'inclinent une troisième fois dans la compétition en demi-finale face à l'Argentine avant de remporter la médaille de bronze.

Les Spurs, premiers de ladivision Sud-Ouest, éliminent Denver par quatre à un, Seattle sur le score de quatre à deux, et Phoenix quatre à un pour disputer la troisième finale NBA de son histoire. Lors de celle-ci, les Spurs sont opposés aux Pistons, dont l'entraîneur est Larry Brown, personne qui l'a fait débuter en tant qu'assistant en NBA et dont il confie être à l'origine de son succès[27]. Cette série débute par deux victoires des Spurs, 84 à 69 puis 97 à 76, avant que les Pistons n'égalisent 96 à 79 et 102 à 71. Les Spurs semblent avoir pris l'avantage en s'imposant en prolongation à Détroit sur le score de 96 à 95 mais les joueurs de Larry Brown, centième victoire enplayoffs pour celui-ci[28], obligent les Spurs à disputer un septième match. Lors de celui-ci, les Spurs s'imposent 81 à 74. Popovich devient le cinquième entraîneur avec trois titres au moins, et le seul avec Phil Jackson à remporter les trois premières finales qu'il dispute[29].

Avant le début de la saison suivante, Popovich renforce son équipe en recrutant deux agents libres,Michael Finley etNick Van Exel. Les bons résultats des Spurs permettent à ces joueurs d'espérer remporter une bague de champion, ce qui s'avère un facteur décisif face aux offres plus lucratives d'autres franchises[30]. Michael Finley a également l'avantage de recevoir des salaires de son ancienne franchise de Dallas[30],[Note 6]. Durant cette saison 2005-2006, Popovich devient le quatrième entraîneur de NBA à atteindre le plus rapidement la barre des 500 victoires. Il arrive à ce bilan après 745 rencontres, devancé seulement par Phil Jackson,Pat Riley etK.C. Jones[31]. Les Spurs et les Pistons terminent en tête de leur conférence respective lors de lasaison 2005-2006, ce qui préfigure une revanche entre ces deux équipes en tête des pronostics pour les prochaines finales NBA. Alors que les Pistons assurent leur qualification pour la finale de conférence, les Spurs s'inclinent en demi-finale de l'Ouest face aux Mavericks sur le score de quatre à trois, après une défaite 119 à 111 en prolongation de la septième manche malgré une grosse prestation de ses trois joueurs majeurs : 41 points, 15 rebonds et 6 passes pour Duncan, 24 points pour Parker et 23 pour Ginobili[32].

Lasaison 2006-2007 se conclut sur un bilan de cinquante-huit victoires et vingt-quatre défaites, soit le deuxième rang de la division et le troisième rang de la conférence. Opposés aux Nuggets de Denver, les Spurs s'imposent sur le score de quatre à un, puis par quatre à deux face aux Suns de Phoenix dans une série très physique,Robert Horry étant suspendu deux matchs pour unefaute flagrante surSteve Nash, absence compensée par la suspension deBoris Diaw etAmar'e Stoudemire[33]. La finale de conférence est moins disputée et les Spurs s'imposent quatre à un face au Jazz de l'Utah. En finales, ils affrontent lesCavaliers de Cleveland deLeBron James qui manque sa finale, le Français Tony Parker obtenant le titre de meilleur joueur des finales[34]. Lors de ladraft, les Spurs choisissent deux nouveaux joueurs formés en Europe, le BrésilienTiago Splitter, vingt-huitième position du premier tour, et le GrecYórgos Príntezis.

Les Spurs figurent parmi les favoris du titre pour la saison suivante. Ils terminent à un match des Lakers au bilan de la conférence Ouest. Ils s'imposent sur le score de quatre à un face à Phoenix au premier tour desplayoffs, puis quatre à trois face auxHornets de la Nouvelle-Orléans en demi-finale de conférence. La victoire lors du septième match de cette série, sa centième lors d'un match de playoffs, lui permet de rejoindre Larry Brown à la troisième place pour le nombre de victoires en playoffs pour un entraîneur NBA, derrière Phil Jackson, son futur adversaire en finale de conférence, et Pat Riley[35]. Les Spurs s'inclinent face aux Lakers sur le score de quatre à un[36]. Les Spurs recrutentGeorge Hill en vingt-sixième position lors de la draft suivante[37].

Celui-ci s'avère important dans son rôle de suppléant de Tony Parker au poste de meneur. Les Spurs remportent un nouveau titre de division lors de lasaison 2008-2009 avec un bilan de cinquante-quatre victoires et vingt-huit défaites. Peu avant lesplayoffs, les Spurs perdent Ginóbili, déjà absent une bonne partie de la saison avec seulement quarante-quatre rencontres disputées, en raison d'une blessure à la cheville[38]. Malgré une bonne série de son meneur Tony Parker, 24, 38, 12 (Popovich décide rapidement de laisser filer la rencontre et retire ses joueurs majeurs sur le banc), 43 et 26 points, ils s'inclinent sur le score de quatre à un face aux Mavericks de Dallas.

joueurs de rapprochant du banc de touche pour un temps-mort.
Tony Parker et Tim Duncan et lors d'un temps-mort

Les Spurs peuvent compter sur leurs jeunes joueurs lors de lasaison suivante :DeJuan Blair, sélectionné trente-septième précédente lors de ladraft 2009, 7,8 points et 6,4 rebonds, et George Hill, 12,4 points et 2,9 passes, permettent aux titulaires de souffler ou de compenser leurs absences pour blessures, comme avec Tony Parker réduit à cinquante-six rencontres de phase régulière. Avec un pourcentage de soixante-et-un, le plus faible depuis l'arrivée de Popovich, la première saison mise à part, les Spurs héritent du septième rang de la conférence Ouest. Ils s'imposent toutefois face à Dallas au premier tour, quatre à deux, mais s'inclinent sur unsweep face aux Suns de Phoenix, franchise éliminée desplayoffs par les Spurs lors de quatre des six dernières saisons[39].

Popovich peut compter sur un nouveau venu pour la nouvelle saison. Tiago Splitter, qui vient de terminer sa carrière en Espagne sur un titre dechampion d'Espagne et de deux titres deMVP, de la saison régulière et des finales de la ligue, rejoint la franchise texane après avoir été choisi en vingt-huitième position lors de la draft 2007[40]. Malgré une saison régulière réussie avec le premier rang de la division Sud-Ouest (soixante-et-une victoires pour vingt-et-une défaites), une blessure de Tim Duncan (entorse de la cheville) laisse craindre le pire pour les Spurs lors desplayoffs. Duncan contredit les pronostics en étant finalement présent, mais cela s'avère insuffisant face auxGrizzlies de Memphis qui, en s'imposant sur le score de quatre à deux, deviennent la quatrième franchise à éliminer une équipe classéeno 1 de la conférence au premier tour desplayoffs[41]. Duncan, avec 12,7 points, réalise la moins bonne moyenne de sa carrière sur les séries éliminatoires.

Lasaison 2011-2012, débutée à Noël en raison dulock-out de la NBA, voit Gregg Popovich devenir le quatorzième entraîneur de NBA à atteindre la barre des 800 victoires en carrière[42]. Il est alors le troisième entraîneur titulaire d'un poste, derrièreGeorge Karl, 1 038 victoires etRick Adelman, 945[42]. SeulJerry Sloan, 1 127 victoires avec leJazz de l'Utah, le devance pour le nombre de matchs remportés avec un seul club[42]. Popovich, qui a désormais fait de Tony Parker le patron de son équipe, favorise les rotations dans son équipe pour ne pas fatiguer ses joueurs majeurs en vue desplayoffs. Ainsi, quinze joueurs disputent au moins un match en débutant dans le cinq de départ[43]. De plus, il parvient à signer le FrançaisBoris Diaw, libéré par la franchise desBobcats de Charlotte[44]. Les Spurs partagent le meilleur bilan de la ligue avec les Bulls de Chicago avec cinquante victoires et seize défaites. Cela contribue au deuxième titre d'entraîneur de l'année remporté par Gregg Popovich[23]. Après une série de dix victoires consécutives pour finir cette saison régulière, les Spurs poursuivent celle-ci enplayoffs en s'imposant quatre à zéro face au Jazz de l'Utah puis lesClippers de Los Angeles. Avec deux nouvelles victoires lors des deux premières rencontres de la finale de conférence face auThunder d'Oklahoma City, cette série de victoires devient un nouveau record NBA[45],[Note 7]. Toutefois, les joueurs du Thunder remportent les quatre rencontres suivantes et mettent un terme aux espoirs de nouveau titre pour les Spurs[46].

Gregg Popovich peut compter sur Tim Duncan, de retour dans le premier cinq de lasaison, pour la dixième fois depuis le début de sa carrière, et son meneur Tony Parker, deuxième cinq[47], pour occuper les premiers rangs de la ligue, terminant avec cinquante-huit victoires et vingt-trois défaites au deuxième rang de la conférence et au troisième rang de la NBA. Il continue sa politique de partager le temps de jeu : les seize joueurs qu'il utilise durant la saison régulière jouent plus de huit minutes, Tony Parker, joueur le plus sollicité restant en moyenne 32,9 minutes sur le parquet[48]. C'est ainsi que lors d'un match attendu de la saison, face au tenant du titre, le Heat de Miami, il n'hésite pas à renvoyer dans le Texas quatre de ses joueurs majeurs, Duncan, Parker, Ginóbili etDanny Green, après une série de cinq matchs disputés à l'extérieur, tous conclus par une victoire, s'attirant la colère ainsi deDavid Stern et de la NBA qui condamne les Spurs à une amende de 250 000 dollars[49]. Durant cette saison, il devient le douzième entraîneur à franchir le palier des 900 victoires, et le deuxième après Jerry Sloan à le faire avec la même franchise[50]. Durant lesplayoffs, après une première série terminée sur unsweep face aux Lakers privés de Kobe Bryant, blessés, puis une victoire quatre à deux face auxWarriors de Golden State et enfin un nouveausweep face aux Grizzlies de Memphis, les Spurs retrouvent les Finales NBA pour la cinquième fois depuis les débuts de Popovich à la tête de l'équipe. Malgré une victoire sur le parquet de Miami lors de la première rencontre, puis avoir failli remporter la série lors du sixième match, défaite en prolongation sur le score de 103 à 100 après avoir mené de cinq points à vingt secondes de la fin du temps réglementaire[51], la franchise des Spurs s'incline lors de la septième rencontre.

Malgré le départ deMike Budenholzer etBrett Brown, ses assistants depuis respectivement 1996 et 1999 et nommés aux postes d'entraîneur en chef desHawks d'Atlanta et des76ers de Philadelphie[52], les blessures de plusieurs joueurs majeurs, la franchise continue d'avoir de bons résultats lasaison suivante. Popovich poursuit sa politique consistant à économiser ses joueurs, aucun n'atteignant la moyenne de trente minutes par matchs, ce qui est une première en NBA depuis la fusion de celle-ci et de la ABA[53]. Il est nommé entraîneur du mois de mars après une série de seize victoires consécutives[54], celle-ci se terminant finalement après dix-neuf victoires[55]. Cette série constitue alors la cinquième plus longue série de l'histoire de la Ligue[53] et la meilleure de l'histoire de la franchise texane[56]. À l'issue de la saison régulière, Gregg Popovich reçoit pour la troisième fois de sa carrière le titre d'entraîneur de l'année, le deuxième en trois saisons, les Spurs obtenant le meilleur record de la ligue avec soixante-deux victoires[57].

Après des qualifications face aux Mavericks de Dallas sur le score de quatre à trois, puis aux Trail Blazers de Portland, quatre à un, et enfin face au Thunder d'Oklahoma City par quatre à deux, l'équipe de Gregg Popovich se qualifie pour une deuxième finale consécutive. En remportant la série par quatre à un face au tenant du titre, le Heat de Miami, il rejointJohn Kundla et Pat Riley à la troisième place des entraîneurs NBA pour le nombre de titre obtenu, seulement devancé par Phil Jackson, couronné à onze reprises et Red Auerbach, neuf titres[58].

Lors de lasaison suivante, les Spurs terminent au sixième rang de la conférence, troisième rang de la division avec 55 victoires pour 27 défaites. L'équipe de Popovich s'incline ensuite lors du premier tour desplayoffs sur le score de quatre à trois face aux Clippers de Los Angeles.

En2015-2016, les Spurs se qualifient une nouvelle fois pour les play-offs et battent les Grizzlies de Memphis sur le score de quatre à zéro au premier tour. Popovich réalise ainsi son neuvièmesweep, devenant ainsi le seul détenteur du record NBA, record qu'il détenait avecPhil Jackson[59].

Le, il obtient sa 1127e victoire avec les Spurs, égalant ainsi le record établi parJerry Sloan pendant ses 23 saisons avec leJazz de l'Utah[60]. Début mars, il qualifie les Spurs pour la20e saison d’affilée en playoffs égalant ainsi le record dePhil Jackson[61]. Après le départ de Kawhi Leonard, Manu Ginóbili et Tony Parker, les Spurs connaissent un début de saison 2018-2019 laborieux avec 11 victoires en 23 rencontres et une13e place dans la Conférence Ouest, ce qui faire du jeu de Popovich qu'il est« démodé »,« dépassé »,« has been » parce que les Spurs sont une des équipes les moins entreprenantes à trois points et conservent de nombreux tirs à mi-distance[62]. Pourtant fin mars, Popovich les conduit à un bilan positif pour le22e saison consécutive[63]. Réputé depuis des années pour la qualité de sa défense, San Antonio s’est bien davantage distingué en 2018-2019 par son efficacité en attaque (6e équipe de NBA au rating offensif,20e au rating défensif) pour obtenir une22e qualification consécutive en playoffs[64]. Les Spurs poussent les Nuggets de Denver à la septième manche avant de céder de justesse au premier tour[65]. Lors de lasaison NBA 2019-2020, les Spurs ne parviennent pas à se qualifier pour les play-offs (32 victoires - 39 défaites), concluant leur série historique sur 22 participations consécutives (comme les Sixers de Philadelphie) marquées par cinq titres, avec 18 saisons marquées par plus de 50 victoires, avec un plus haut à 67 en2015-2016[66],[67]. Par ironie envers le président Donald Trump, Popovich qualifie l'élimination des Spurs de « fake news » dans une fin de saison NBA très militante, après lemeurtre de George Floyd, durant laquelle il attaque leracisme systémique[67].

Début, il dirige son2000e match en NBA, avec un bilan à cette date de 1 325 victoires pour 675 défaites. Il en est alors à 26 années sur le banc des Spurs. Il égale le record deDon Nelson de 1 335 victoires le contre lesLakers de Los Angeles puis le bat quatre jours plus tard après une victoire contre leJazz de l'Utah et devient l'entraîneur le plus victorieux en NBA[68],[69].

En, il prolonge de cinq ans avec les Spurs pour un contrat de 80 millions de dollars, ce qui fait de lui l'entraîneur le mieux payé de la NBA[70]. Cette prolongation lui permet entre autres de suivre l'intégration de la recrueVictor Wembanyama, sélectionnée en première position par les Spurs quelques semaines plus tôt. Juste après ladraft, il déclare d'ailleurs être très enthousiaste à l'idée de pouvoir entraîneur le jeune joueur français[71].

Problèmes de santé et départ de son poste d'entraîneur

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En, il subit unaccident vasculaire cérébral. Il est remplacé à titre intérimaire parMitch Johnson[72],[73]. En, les Spurs annoncent que Popovich ne reviendra pas entraîner lors de lasaison 2024-2025[74]. Il est de nouveau brièvement hospitalisé en[75],[76],[77].

Le, lesSpurs de San Antonio annoncent que Gregg Popovich quitte définitivement son poste d'entraîneur[78],[79],[80]. Après quasiment trois décennies sur le banc des Spurs et cinq titres remportés en NBA, il va prendre le rôle de président des opérations basket-ball de la franchise[81],[82].

Équipe nationale américaine

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Il est entraîneur adjoint deGeorge Karl avec l'équipe nationale américaine pour lechampionnat du monde 2002[83], du tournoi de qualification olympique de 2003 et desJeux olympiques de 2004, où les Américains remportent la médaille de bronze. En, USA Basketball annonce la nomination de Gregg Popovich pour prendre la succession deMike Krzyzewski comme entraîneur de l'équipe pour quatre ans après lesJeux olympiques de 2016[84].

Vie privée

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En1978, il épouse celle qui devient Erin Popovich. Elle joue un rôle central dans la carrière d'entraineur de Gregg Popovich, capable de comprendre et de canaliser le comportement tumultueux de son mari[85]. De leur union naissent deux enfants Jill Popovich et Micky Popovich. Erin décède en des suites d'unedétresse respiratoire[86],[87],[88],[89].

Personnalité, style de jeu et recrutement

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Personnalité

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Le but principal de Gregg Popovich est la victoire finale. Ainsi, il n'hésite pas à reposer ses joueurs majeurs pour que ceux-ci soient en forme au moment important de la saison, lesplayoffs. Cela est de plus en plus vrai depuis la saison 2010-2011 où Tim Duncan est souvent dispensé deback to back[Note 8]. lors de la saison 2011-2012, qui en raison dulock-out offre un calendrier très chargé, c'est encore plus marqué, bien que cela puisse mécontenter les fans[90].

En 2011-2012, Popovich décide de changer son approche de l'équipe. Tony Parker est désormais officiellement le joueur majeur de l'équipe, devenant l'option principale dans les systèmes offensifs[91]. Cela permet à celui-ci de renouer avec leNBA All-Star Game. Il termine au cinquième rang des votes déterminant leMVP de la saison[92].

Le meneur français est longtemps la victime de l'exigence continuelle de son entraîneur. Ce dernier reconnaît d'ailleurs cette recherche de la perfection chez son meneur, désirant que celui-ci marque plus lorsque Tony Parker réalise une grande performance à la passe, ou qu'il passe plus lorsqu'il fait un grand match à la marque[93]. Cette exigence se porte sur l'ensemble de ces joueurs.Danny Ferry, joueur puis membre de la direction des Spurs,general manager desCavaliers de Cleveland puis desHawks d'Atlanta, déclare à son propos :« Si Pop n'était pas réellement un grand entraîneur et une bonne personne, des joueurs comme Timmy ou Manu [Ginobili] ne lui auraient pas permis de les diriger de cette façon et aussi longtemps »[94],[Note 9]. Il est également reconnu comme un entraîneur sachant diriger l'ensemble de son groupe et non seulement quelques joueurs[95].

Malgré une personnalité forte, et cette grande exigence envers ses joueurs, Popovich obtient de leurs part un profond respect. Ainsi, Tony Parker parle souvent de lui comme d'« un second père »[96]. Ce respect est dû au respect que lui-même porte à ses joueurs, ou aux attentions qu'il a envers ceux-ci. Il héberge chez lui les nouveaux joueurs, conduit les blessés à l’hôpital[6]. L'exigence qu'il impose à ces joueurs, il se l'impose aussi à lui-même. Ainsi, lorsqu'il est entraîneur à Pomona, lui et sa famille habitent pendant deux ans dans un dortoir de Harwood par respect à sa charge de président du comité de la vie étudiante[6]. Durant cette période, l'école se trouve pendant un moment privée de gymnase. La solution trouvée pour s'entraîner est d'utiliser la rue, mais à partir deh 30 du matin. Popovich est alors toujours le premier présent[6].

De nombreux acteurs de la NBA ont un lien avec Gregg Popovich. Ainsi,Mike Brown,Vinny Del Negro,Avery Johnson,Monty Williams, joueurs ou assistant sous la direction de Popovich, occupent ou ont occupé des postes d'entraîneur en chef de franchise NBA. De la même façon, d'autres occupent ou ont occupé des postes degeneral manager, commeSam Presti chez leThunder d'Oklahoma City,Lance Blanks chez lesSuns de Phoenix,Dell Demps (en) chez les Hornets, Danny Ferry chez les Cavaliers de Cleveland puis les Hawks d'Atlanta[95]. Cette tendance se poursuit au cours des années :Mike Budenholzer chez les Hawks d'Atlanta etJacque Vaughn chez leMagic d'Orlando depuis la saison 2012-2013,Brett Brown chez lesSixers de Philadelphie etDoc Rivers chez lesClippers de Los Angeles depuis la saison 2013-2014,Steve Kerr chez lesWarriors de Golden State depuis, tous d'anciens joueurs ou assistants des Spurs, sont entraîneur en chef[97]. Chacun de ceux-ci accorde un profond respect pour leur ancien maître, que tous appellent « Pop »[95]. Selon eux, l'une des raisons principales du succès de Popovich est la prédominance de l'organisation sur l'individu. De même, chacun apporte sa contribution à la réussite de cette organisation :« C'est ainsi que nous avons besoin que tu joues, et c'est ce que nous avons besoin que tu fasses. »[95],[Note 10].

En toute discrétion, il se met au service de la Banque alimentaire de San Antonio et effectue des dons à cette organisation et d'autres fondations en faveur de la justice sociale, de même qu'il est coutumier de pourboires généreux pour les salariés modestes[98].

Il se désole à plusieurs reprises des propos du président américainDonald Trump : déjà sceptique en« Je serais rassuré si quelqu’un à son poste prouvait la maturité et le niveau psychologique et émotionnel de son âge. C’est dangereux et ça n’apporte rien de bon[99] », il le désapprouve franchement puis en« Notre pays est une source d’embarras pour le monde entier (...) Je n’imaginais pas vivre dans un pays où les gens pourraient dire des choses pareilles. Je ne suis pas totalement naïf, mais je pense que ces personnes ont reçu le même exemple que nous tous.On l’a vu à Charlottesville » après qu'il a annulé son invitation aux champions NBA des Warriors de Golden State peu enclins à y donner une suite favorable[100].

Après lemeurtre de George Floyd en 2020, il se déclare préoccupé par le sort des Noirs et appelle les Blancs à trouver des solutions pour garantir l'égalité,« de préférer la vérité au pouvoir et de le clamer quelles qu’en soient les conséquences. Nous devons parler. Nous ne devons rien laisser passer[101] ».

Style de jeu

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Deux joueurs des Spurs luttent sous le panier avec un joueur des Lakers, sous les yeux de Kobe Bryant et deux Spurs.
Bruce Bowen défendant sur un joueur des Lakers

Gregg Popovich reconnaît souvent s'être inspiré desJazz de l'Utah, dont le style de jeu est mis en place parJerry Sloan avec les deux joueurs majeursJohn Stockton etKarl Malone. Il apprécie le jeu basé sur la défense, l'expérience, la connaissance et l'application parfaite des systèmes[102].

La défense constitue l'une des priorités du système de jeu développé par Gregg Popovich. C'est ainsi qu'il consacre environ un tiers des entraînements à des simulations de défense. Ils sont basés sur des quatre contre quatre, avec trois équipes, dont les règles sont les suivantes : un point par panier marqué pour l'équipe offensive; un point par panier manqué pour l'équipe défensive; lorsque l'attaque capte un rebond offensif, la défense perd un point. À chaque panier marqué, la troisième équipe prend immédiatement la place de l'une des deux autres et le ballon est aussitôt remis en jeu, sans possibilité de temps-mort[103]. Cet exercice sert à favoriser l'intensité et l'acharnement en défense, tout comme l’adaptabilité aux situations de jeu, la vitesse de remise en jeu ne permettant pas le positionnement préalable des joueurs[103]. Popovich adapte les défenses aux adversaires qu'il doit rencontrer : ainsi, lors de la période où les Lakers utilisent l'attaque en triangle préconisée parPhil Jackson, Popovich préconise une défense tout terrain pour fatiguer les arrières adverses lors de la montée de balle et retarder le placement en attaque placé. Par contre, face au jeu offensif préconisé parMike D'Antoni chez les Suns de Phoenix, Popovich demande à ses joueurs de privilégier le repli défensif pour éviter les paniers faciles en contre-attaque[103].

Popovich a deux règles principales pour sa défense : les attaquants adverses ne doivent pas pénétrer par le centre du terrain. Et le joueur défendant dans le coin du même côté que le joueur possédant le ballon a l'interdiction de sortir de son marquage pour aller en aide dans le cas d'une tentative de pénétration, afin de ne pas libérer une bonne position pour un tir à trois points; cette tactique est l'inverse de la technique généralement utilisée en NBA[103]. En outre, Popovich utilise fréquemment la technique duhack-a-player, notamment contreDeAndre Jordan.

Politique de recrutement

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Popovich est depuis longtemps persuadé que les joueurs européens peuvent être une option intéressante en termes de recrutement et que ceux-ci peuvent réussir en NBA. En 1988, il persuadeLarry Brown et legeneral manager des Spurs à l'autoriser à se rendre en Europe, pour observer des joueurs[20]. Il lie naturellement des relations avecŽarko Paspalj d'origine yougoslave comme lui, qu'il fait venir pour la saison 1989-1990 mais celui-ci ne joue finalement que vingt-huit rencontres, ne parvenant pas à convaincre Larry Brown qui lui fait reproche de sa défense et de sa faible condition physique[20].

Cette approche se concrétise depuis la prise du pouvoir de Popovich sur le domaine sportif des Spurs. Ses recrutements les plus connus sontManu Ginóbili, argentin qui évolue en Italie, etTony Parker jeune meneur français. Mais il choisit égalementLuis Scola, qui évolue en Espagne, même si ce cas s'avère un échec pour les Spurs qui ne parviennent pas à un accord financier avec son club deTau Vitoria. Dans les échanges entre clubs, il recruteRadoslav Nesterović, Slovène drafté par les Timberwolves du Minnesota et recruté en 2004, et l'ArgentinFabricio Oberto qui dispute quatre saisons avec les Spurs. Les Spurs retiennent deux autres Français,Ian Mahinmi, sélectionné en 2005 et qui dispute trente matchs avec les Spurs avant d'être transféré chez les Mavericks de Dallas,Nando de Colo sélectionné en 2009, que les Spurs laissent évoluer en Espagne avant de lui faire signer un contrat au cours de l'été 2012[104]. Le BrésilienTiago Splitter, sélectionné en 2007, rejoint les Spurs lors de la saison 2010-2011 après avoir complété son jeu en évoluant enEuroligue et enLiga ACB avec leSaski Baskonia de Vitoria[40]. Ainsi depuis 1997, dix des quinze choix de draft se font sur des joueurs nés en dehors des États-Unis[105].

En 2013, alors que son équipe dispute ses cinquièmes Finales NBA sous sa direction, il déclare que contrairement aux idées reçues qui disent que les joueurs non formés aux États-Unis sont faibles en défense, ne veulent pas apprendre l'anglais, sont de piètres dribbleurs, n'acceptent pas d'occuper des rôles secondaires, les joueurs étrangers sont de plus grands travailleurs et des joueurs plus faciles à diriger[106]. Lors de cette même saison 2012-2013, neuf joueurs de son effectif sont formés hors des États-Unis[106].

La continuité dans les excellents résultats des Spurs a une conséquence directe sur le recrutement de ceux-ci. Ils doivent ainsi souvent se contenter des dernières places du premier tour depuis le recrutement de Tim Duncan,no 1 de la draft 1997. Cela contraint les Spurs à être plus rigoureux dans leurs choix. Ses résultats ont également un aspect positif sur les recrutements. Les Spurs parviennent à recruter de bons joueurs, souvent en fin de carrière, pour occuper des postes de complément. La possibilité de jouer un titre de champion est souvent décisive lors du choix de la franchise pour ces joueurs. Ainsi, Popovich parvient à recruter plusieursfree-agent commeBruce Bowen,Robert Horry,Michael Finley,Nick Van Exel[30] ouDavid West qui choisit de rejoindre le Texas en 2015 malgré d'autres offres plus lucratives[107].

Précurseur dans le recrutement des joueurs avec une large ouverture à l'international, il l'est aussi dans son équipe d'entraîneurs en recrutant comme assistants à l'été 2014 l'entraîneur italienEttore Messina et l'ancienne joueuse WNBABecky Hammon qui devient la première femme à ce poste en NBA[108]. Durant l'été 2015, elle dirige l'équipe pendant laSummer League deLas Vegas[109] suscitant un fort intérêt médiatique. Mais pour Popovich« Il s’agissait avant tout de développement [des joueurs]. Cela donne certes une chance à l'entraîneur d’entraîner, mais la véritable raison de sa présence était surtout d’observer nos choix de draft ou nos free-agents (...) Je l’ai embauchée car elle a fréquenté mes sessions de travail durant un an en raison de sa blessure. Elle a des avis, et des avis solides, sur le basketball » récusant tout opération d'image de la franchise[110].

Salaires

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En 1999, il renouvelle son contrat avec les Spurs, contrat qui lui assure un salaire de 1,1 million de dollars sur la saison[111]. Alors en contrat jusqu'en 2000, il se voit offrir une extension de quatre ans. En 2001, il signe une nouvelle extension à celui-ci, qui va ainsi jusqu'au terme de la saison 2005-2006. Ce dernier est alors estimé à 20 millions de dollars sur trois ans[112]. Ce contrat est de nouveau prolongé avant son expiration : en 2003, il prolonge jusqu'en 2008[113]. En 2012, il figure parmi les dix entraîneurs de sport américain les plus payés avec un salaire de 6 millions de dollars annuels, le seul autre entraineur de NBA dans ce classement étant l'entraîneur desCeltics de Boston,Doc Rivers, avec 7 millions de dollars. Ce classement est dominé parBill Belichick, l'entraîneur de la franchise de football américain desPatriots de la Nouvelle-Angleterre[114].

Titres, distinctions et records

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Quatre drapeaux célébrant les titres de 1999, 2003, 2005 et 2007.
Drapeaux célébrant 4 des 5 titres des Spurs.

Gregg Popovich détient cinq titres NBA, ce qui fait de lui le troisième entraîneur le plus titré, en compagnie deJohn Kundla etPat Riley, et derrièrePhil Jackson, onze titres, etRed Auerbach, neuf titres[58]. Sous sa direction, la franchise remporte également six titres de la Conférence Ouest. Au terme de lasaison 2013-2014, San Antonio remporte également onze titres de division sous sa direction.

Après un premierRed Auerbach Trophy, trophée récompensant l'entraîneur NBA de l'année, lors de la saison 2002-2003, il est de nouveau honoré lors de la saison 2011-2012. Avec 467 points, il devanceTom Thibodeau, l'entraîneur desBulls de Chicago[115]. En 2014, pour la deuxième fois en trois ans, il reçoit ce trophée, rejoignant Pat Riley etDon Nelson, seuls autres entraîneurs à avoir obtenu cette récompense à trois reprises[57]. Il est désigné à seize reprises entraîneur du mois, en, en,, et entraîneur de la conférence Ouest en janvier et,,,,, octobre-, octobre-novembre et, février[116] et[117],[118],[Note 11]. Le dernier titre d'entraîneur du mois en date étant de[119].En 2010-2011, le bon bilan de son équipe lui permet d'être désigné entraîneur de la sélection Ouest lors duNBA All-Star Game 2011, poste qu'il a déjà occupé en2005[120]. En 2005, son équipe s'incline face à la sélection de l'Est. En 2011, c'est l'Ouest qui l'emporte. Il officie pour la troisième fois dans ce poste lors de l'édition de 2013[121], rencontre remportée par l'Ouest sur le score de 143 à 138[122]. Trois ans plus tard, en 2016, il revient entraîner la sélection Ouest au match du All Star Game pour la quatrième fois[123], où son équipe gagnera de 23 points (196-173).

Gregg Popovich est également honoré par des organismes indépendants : en 2009, le magazine américainSports Illustrated désigne un ensemble de sportifs de la décennie. Gregg Popovich est classé au sixième rang des dix meilleurs entraîneurs de sports nord-américains, classement remporté par Phil Jackson devantBill Belichick, entraîneur de l'équipe defootball américain desPatriots de la Nouvelle-Angleterre[124].

Statistiques

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Depuis la saison 2013-2014, où il dépasseRed Auerbach en début de saison, il occupe la quatorzième place des entraîneurs NBA en termes de rencontres disputées. Il est également l'entraîneur en activité comptant le plus de rencontres NBA, avec 1 574 rencontres de saison régulière après la saison 2015-2016[125]. Ses 1 089 victoires le placent au huitième rang de l'histoire[125]. Il atteint leTop 10 de ce classement en devançant Red Auerbach, puis plus tard, il dépasseBill Fitch etRick Adelman. Ce total le place à la deuxième place pour le nombre de victoires obtenues par un entraîneur avec la même franchise, derrière les 1 221 unités deJerry Sloan avec leJazz de l'Utah[126]. Pour les rencontres de playoffs, ses 256 matchs le placent troisième, derrièrePhil Jackson, 333 rencontres, etPat Riley, 282. Pour le nombre de victoires, il est également troisième avec 158, derrière Phil Jackson, 229 et Pat Riley, 171[125]. Il devanceLarry Brown (100) et Red Auerbach (99).

Après avoir porté à quinze le nombre de saisons à cinquante victoires ou plus au terme de la saison 2013-2014[127], Les Spurs portent ce total à dix-sept au terme de la saison 2015-2016. Cela est réalisé malgré une saison limitée à soixante-six rencontres en raison dulock-out en2011-2012[128]. La deuxième franchise dans cette statistique est celle des Lakers, de1979-1980 à1990-1991. À part la saison 1996-1997, où il prend la direction de l'équipe, il termine chaque saison avec un bilan de plus de 60 % de victoires, la plus mauvaise saison étant celle de 2009-2010 où les Spurs terminent avec 61 % de victoires.

La saison 2015-2016 est également la dix-neuvième saison consécutive où l'équipe dirigée par Popovich dispute lesplayoffs, ce qui constitue la plus longue série en cours de présences en série éliminatoire pour une franchise NBA.

Avec vingt années à la tête de sa franchise, Popovich est en 2017 l’entraîneur en activité responsable de la même franchise depuis la plus longue période dans les quatre sports majeurs nord-américains[128].

Le, Popovich devient, en cumulant saison régulière et playoffs l'entraîneur le plus victorieux de la NBA avec 1 413 victoires en carrière, surpassant les 1412 deLenny Wilkens (1 412). En saison régulière,Don Nelson est numéro 1 avec 1 335 succès alors qu'en playoffs,Phil Jackson mène avec 229 victoires, Popovich étant alors respectivement3e et2e dans ces catégories[129].

En 2019, les Spurs égalent lerecord de 22 saisons consécutives de qualification en playoffs desNationals de Syracuse établi entre 1950 et 1971[64].

Statistiques des équipes de Gregg Popovich[130].
ÉquipeAnnéeSaison régulièrePlayoffs
Matchs jouéesVictoiresDéfaites% victoireClassementMatchs jouéesVictoiresDéfaites% victoireRésultat
Spurs1996-199764174726,66eMidwestPas de playoffs
Spurs1997-199882562668,32eMidwest94544,4défaite endemi-finale de conférence
Spurs1998-199950371374,01erMidwest1715288,2Champion NBA
Spurs1999-200082532964,62eMidwest41325,0défaite aupremier tour
Spurs2000-200182582470,71erMidwest137653,8défaite enfinale de conférence
Spurs2001-200282582470,71erMidwest104640,0défaite endemi-finale de conférence
Spurs2002-200382602273,21erMidwest2416866,7Champion NBA
Spurs2003-200482572569,52eMidwest106460,0défaite endemi-finale de conférence
Spurs2004-200582592372,01erSouthwest2316769,6Champion NBA
Spurs2005-200682631976,81erSouthwest137653,8défaite endemi-finale de conférence
Spurs2006-200782582470,72eSouthwest2016480,0Champion NBA
Spurs2007-200882562668,32eSouthwest179852,9défaite enfinale de conférence
Spurs2008-200982542865,91erSouthwest51420,0défaite aupremier tour
Spurs2009-201082503261,02eSouthwest104640,0défaite endemi-finale de conférence
Spurs2010-201182612174,41erSouthwest62433,3défaite aupremier tour
Spurs2011-201266501675,81erSouthwest1410471,4défaite enfinale de conférence
Spurs2012-201382582470,71erSouthwest2115671,4défaite enfinale NBA
Spurs2013-201482622075,61erSouthwest2316769,6Champion NBA
Spurs2014-201582552767,13eSouthwest73442,9défaite aupremier tour
Spurs2015-201682671581,71erSouthwest106460,0défaite auDeuxième tour
Spurs2016-201782612174,41erSouthwest168850,0défaite aufinale de conférence
Spurs2017-201882473557,33eSouthwest51420,0défaite aupremier tour
Spurs2018-201982483458,52eSouthwest73442,9défaite aupremier tour
Spurs2019-202071323945,14eSouthwestPas de playoffs
Spurs2020-202172333945,83eSouthwestPas de playoffs
Spurs2021-202282344841,54eSouthwestPas de playoffs
Spurs2022-202382226026,85eSouthwestPas de playoffs
Spurs2023-202482226026,85eSouthwestPas de playoffs
Spurs2024-202552340,04eSouthwestPas de playoffs
Carrière2 2141 39082462,828417011459,9

Notes et références

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Notes

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  1. Le débutant, ourookie, est aussi appelérecrue dans les parties francophones de l'Amérique du Nord.
  2. Ladraft est aussi appelée repêchage dans les parties francophones de l'Amérique du Nord.
  3. Bruce Bowen devient en 2012 le septième joueur de la franchise à avoir son maillot retiré, aprèsJohnny Moore,Avery Johnson,James Silas,Sean Elliott,George Gervin etDavid Robinson.
  4. Luis Scola, en raison de son contrat avec le club espagnol duTau Vitoria et de l'échec des négociations entre ce club et la franchise américaine ne joue finalement pas avec les Spurs. Ceux-ci l'incluent alors dans un échange qui donne les droits sur le joueur auxRockets de Houston.
  5. Red Auerbach en1965,Red Holzman1970,Bill Sharman en1972,Phil Jackson, en1996 et Gregg Popovich en2003 sont les seuls à recevoir le titre d'entraîneur de l'année et remporter le titre lors de la même saison.
  6. Michael Finley est libéré peu avant le début de la saison par lesMavericks de Dallas pour se conformer ausalary cap. Toutefois, le salaire du joueur est garanti. Dallas est obligé de payer celui-ci jusqu'à la fin de son contrat initial, ce salaire ne rentrant toutefois pas en compte dans la détermination du plafond salarial.
  7. Le nouveau record de victoires établi par les Spurs est le record pour une série de victoires dont les rencontres se font en saison régulière puis enplayoffs. Le record de la série la plus longue est de 33 par les Lakers lors de lasaison NBA 1971-1972.
  8. Le termeback to back est utilisé pour deux matchs disputés sur deux jours consécutifs.
  9. « If Pop wasn't a really good coach and he wasn't a really good person, then a guy like Timmy or Manu [Ginobili] wouldn't allow Pop to coach him for as long as he has »
  10. « This is how we need you to play and this is what we need you to do. »
  11. Depuis la saison 2002-2003, un titre d'entraîneur par conférence est décerné.

Références bibliographiques

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Références

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Bibliographie

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