| Graulhet | |||||
Ruelle près du château. | |||||
Blason | |||||
| Administration | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Pays | |||||
| Région | Occitanie | ||||
| Département | Tarn | ||||
| Arrondissement | Castres | ||||
| Intercommunalité | Gaillac Graulhet Agglomération | ||||
| Maire Mandat | Blaise Aznar 2020-2026 | ||||
| Code postal | 81300 | ||||
| Code commune | 81105 | ||||
| Démographie | |||||
| Gentilé | Graulhétois | ||||
| Population municipale | 13 275 hab.(2022 | ||||
| Densité | 234 hab./km2 | ||||
| Population agglomération | 13 994 hab.(2022) | ||||
| Géographie | |||||
| Coordonnées | 43° 45′ 42″ nord, 1° 59′ 21″ est | ||||
| Altitude | 160 m Min. 126 m Max. 373 m | ||||
| Superficie | 56,75 km2 | ||||
| Type | Petite ville | ||||
| Unité urbaine | Graulhet (ville-centre) | ||||
| Aire d'attraction | Graulhet (commune-centre) | ||||
| Élections | |||||
| Départementales | Canton de Graulhet (bureau centralisateur) | ||||
| Législatives | Deuxième circonscription | ||||
| Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Tarn Géolocalisation sur la carte :région Occitanie | |||||
| Liens | |||||
| Site web | ville-graulhet.fr | ||||
| modifier | |||||
Graulhet[ɡʁojɛ][Note 1] (en occitanGraulhet [grau̯ˈʎet]) est unecommune française située dans ledépartement du Tarn en régionOccitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans leCastrais, un territoire essentiellement agricole, entre la rive droite de l'Agout au sud et son affluent, leDadou, au nord.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par leDadou, l'Agros, leRuisseau d'Assou, le ruisseau d'Agouyre, le ruisseau de Lenjou, le ruisseau de Pascabasié, le ruisseau du Verdaussou et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de quatrezones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Graulhet est une commune urbaine qui compte 13 275 habitants en 2022. Elle est dans l'unité urbaine de Graulhet et fait partie de l'aire d'attraction de Graulhet. Ses habitantssont appelés les Graulhétois ou Graulhétoises.
La ville s'est construite autour d'un îlot rocheux entre leDadou, le ruisseau du Verdaussou[1], lesmarécages du Jourdain et de vieux ateliers de couteaux en silex préhistoriques, dans la plaine alluviale creusée d'est en ouest par leDadou sur les premiers contreforts duMassif central. Elle se trouve au cœur du Tarn, à égale distance deCastres et d’Albi (situées à environ 30 kilomètres chacune, respectivement au sud-est et au nord-est), et à 17 kilomètres au sud-est deGaillac.
La ville est organisée de part et d'autre de la barre oblique d'un Z que forme la rivière. Les zones industrielles liées à latannerie se sont concentrées en aval, au nord de la cité.
Graulhet est limitrophe de dix autres communes.Les communes limitrophes sontBriatexte,Brousse,Busque,Cabanès,Labessière-Candeil,Missècle,Montdragon,Moulayrès,Puybegon etSaint-Julien-du-Puy.
| Busque | Labessière-Candeil | Montdragon |
| Puybegon, Briatexte | Saint-Julien-du-Puy | |
| Cabanès | Missècle | Brousse, Moulayrès |
La superficie de la commune est de5 675 hectares ; son altitude varie de126 à 373 mètres[3].

La commune est dans lebassin de la Garonne, au sein dubassin hydrographiqueAdour-Garonne[4]. Elle est drainée par le Dadou, l'Agros, le ruisseau d'Assou, le ruisseau d'Agouyre, le ruisseau de Lenjou, le ruisseau de Pascabasié, le ruisseau du Verdaussou, le ruisseau de Bouquedaze, le ruisseau de Bouvenac, le ruisseau de Jansounié, le ruisseau de Lacade, le ruisseau de la Forêt, le ruisseau de la Nauze, le ruisseau de Laujeral,, qui constituent unréseau hydrographique de 85 km de longueur totale[5],[Carte 1].
LeDadou, d'une longueur totale de 115,8 km, prend sa source dans la commune deSaint-Salvi-de-Carcavès et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout àAmbres, après avoir traversé 23 communes[6].
L'Agros, d'une longueur totale de 19,4 km, prend sa source dans la commune deLamillarié et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans leDadou sur le territoire communal, après avoir traversé 8 communes[7].
Leruisseau d'Assou, d'une longueur totale de 15,4 km, prend sa source dans la commune et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout àLavaur, après avoir traversé 8 communes[8].
Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Occitanie etClimat du Tarn.
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[9]. En 2020, le climat prédominant est classé Csa, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud et sec[10]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré[11] et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à20 jours)[12]. Elle est en outre dans lazone H2c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[13],[14].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de13,3 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 757 mm, avec10,1 jours de précipitations en janvier et5,3 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deLavaur à15 km àvol d'oiseau[15], est de13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 701,8 mm[16],[17]. La température maximale relevée sur cette station est de42,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de−18 °C, atteinte le[Note 2].
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.Trois ZNIEFF detype 1[Note 3] sont recensées sur la commune[18] :
et une ZNIEFF detype 2[Note 4],[18] : les « coteaux de Graulhet à Lautrec » (4 965 ha), couvrant 7 communes du département[22].
Au, Graulhet est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].Elle appartient à l'unité urbaine de Graulhet[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle estville-centre[Note 6],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Graulhet, dont elle est la commune-centre[Note 7],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (78,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (38,7 %), zones agricoles hétérogènes (35,2 %), zones urbanisées (12,6 %), forêts (8,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %), mines, décharges et chantiers (0,8 %), cultures permanentes (0,2 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].


Du fait de sa position dans une vallée dont l'axe est parallèle à l'axeToulouse-Albi, elle n'est pas desservie par lechemin de fer[Note 8]. Elle se trouve aussi, pour les mêmes raisons, un peu à l'écart de l'A68 qui relie Toulouse à Albi, bien qu'elle y soit reliée par laRD 964 àGaillac.
Accès avec les routes nationalesRN 112 devenue D 612 puis prendre la D 631,RN 664 devenue D 964 et lesroutes départementales D 10, D39, D 47 et D 43.
Un service de transports en commun, géré parGaillac Graulhet Agglomération et dénommé La Navette Gratuite, relie la commune d'est en ouest en transitant par le centre-ville[24].
La commune est desservie par plusieurs lignes régulières du réseau régionalliO : la ligne705 la relie àAlbi et àLavaur ; la ligne756 la relie àToulouse[25].
L'aérodrome de Graulhet - Montdragon accueille unaéro-club de tourisme et un club devol à voile.
Le territoire de la commune de Graulhet est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations,feux de forêts, mouvements de terrains etséisme (sismicité très faible). Il est également exposé à unrisque technologique, letransport de matières dangereuses[26]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment leDadou, leruisseau d'Assou et l'Agros. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre duXIeContrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de laDREAL Occitanie[28]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1988, 1990, 1992, 1994, 1995, 2003 et 2020[29],[26].
Graulhet est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 9],[30].

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[31]. Cet aléa est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 99,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 5 169 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 5 168 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[32],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
Le risque detransport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].
La ville s'appelaitGranoillet en 1188 etGranolheto en 961[35]. C'est un diminutif du motoccitan « granolha » (grenouille, enprovençal)[36], ce que confirme leDictionnaire provençal deFrédéric Mistral. Ce mot provient dulatinranucula qui signifie lui aussi grenouille.
Cesbatraciens étaient en effet présents en grand nombre aux abords du village, en raison de la présence de lieux humides (ruisseaux et marécages).
L'occupation du site par l'homme est attestée par de nombreuses pièces archéologiques découvertes, datées d'environ 500 à 100av. J.-C.[37]. La présence romaine se manifeste entre autres par la présence d'unoppidum gallo-romain.
L'éperon rocheux qui surplombe la rivière se voit doté d'un château féodal (qui fut détruit depuis) : lecastrum de Graulhet, avec une petitebourgade, est mentionnés pour la première fois en 961, dans un testament deRaymond Ier, comte de Rouergue. Le village, centré sur le château, est fortifié pour constituer une petite place-forte. En 1166, Graulhet, alors uneseigneurie, passe sous le contrôle descomtes de Toulouse.
En 1484, la seigneurie passe aux mains de lamaison d'Amboise, grâce au mariage deHugues d'Amboise d'Aubijoux (grand-père deLouis d'Amboise d'Aubijoux), avecMadeleine de Lescun d'Armagnac, fille deJean.
AuXIIIe siècle, fidèle à l'Église Catholique de Rome bien qu'en paysCathare, la ville subit relativement peu de dommages durant lacroisade contre les Albigeois et pendant lesguerres de Religion, en partie grâce à la politique deLouis d'Amboise d'Aubijoux (1536-1614), seigneur et comte de Graulhet, qui en est aussilieutenant-général. En 1583, elle devient même le siège temporaire du diocèse, en accueillant l'évêque de Castres qui s'y réfugie. La ville se trouve alors au cœur d'une zone de production et de commerce important dupastel dupays de Cocagne. Elle devient un carrefour local du transit fluvial entre laGaronne, leTarn et l'Agout grâce à son modeste port. De cette époque sont représentatifs lechâteau de Lézignac et son moulin pastellier, typiques de l'industrie dupastel.

AuXVIIe siècle, le petit-fils de Louis d'Amboise d'Aubijoux,François-Jacques d'Amboise (1606-1656) est l'ami et le protecteur deMolière de 1647 à sa mort, alors que l'artiste commence sa carrière et vient de fuir ses créanciers parisiens. Son château de Crins accueille à la même époque destroubadours commeChapelle etBachaumont, au bord du Dadou. En parallèle, la ville voit se développer les activités d'artisanat autour dutannage, de lacordonnerie,chapellerie et en particulier de lamégisserie : environ le tiers de la population travaille dans ces domaines.
En 1895, la ville est enfin raccordée auréseau ferroviaire national, via une ligne à petit écartement exploitée par laCompagnie des chemins de fer à voie étroite et tramways à vapeur du Tarn en direction deLaboutarié. Une seconde ligne à destination deLavaur est construite en 1903[38].
En 1909-1910, la ville connaît un important conflit social avec une grève dans lesmégisseries : depuis 1881, la chambre syndicale des mégissiers a obtenu différentsacquis sociaux, au prix d'une dizaine degrèves importantes en huit années. En, un nouveau conflit éclate sur fond de revendications salariales et de temps de travail. Les grévistes sont soutenus parJean Jaurès, la grève dure147 jours, mais le patronat ne lâche rien. De nombreux témoignages de ce conflit nous sont parvenus sous forme de cartes postales que vendaient les grévistes pour subsister[39].
En 1911Mme Auguste Jaurès sera la1re présidente du comité des Dames Françaises de la Croix-Rouge[40]. Entre 1914 et 1917, deuxhôpitaux seront gérés par laCroix-Rouge, à l'institution Notre-Dame-des-Vignes[41] et à la Ferme de Nabeillou (ferme appartenant à François Morel membre du conseil général).
Après la Première Guerre mondiale, l'industrie de lamaroquinerie se développe dans le sillage de la mégisserie. Cependant, lacrise économique de 1929 touche durement à la fois l'industrie locale (fortement dépendante des échanges de peaux avec l'Australie, l'Argentine et l'Afrique) et la compagnie de chemin de fer. Cette dernière ferme la dernière liaison en 1937 et les voies sont entièrement démontées[38]. Le bâtiment de la gare est détruit par un incendie le[42].
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 10 000 habitants et 19 999 habitants au dernier recensement, lenombre de membres du conseil municipal est de trente trois[43],[44].
Commune faisant partie de l'arrondissement de Castres, la communauté d'agglomérationGaillac Graulhet Agglo et ducanton de Graulhet.
La ville de Graulhet est jumelée avec[45] :
Lors de la réunion du conseil municipal au 11 mars 2021[46], les élus présents ont voté à l'unanimité la réalisation d’un projet d’une construction neuve d’un EHPAD en lieu et place de près du quart de la surface totale du parc, à raison de 3 680 m2 sur 13 708 m2, et entraînant de fait la destruction de plusieurs arbres bicentenaires.
Les élus comptent notamment céder ledit patrimoine commun pour 1 € et fusionner sur place l'Ehpad et l’hôpital de ville entraînant la destruction de plusieurs emplois, puis récupérer le bâtiment occupé par l'actuel hôpital.
Le tout ayant été décidé sans aucune concertation citoyenne, de nombreux habitants de la ville et sympathisants ont lancé et signé une pétition afin d'obtenir le gel du projet, face à une mairie impassible qui refuse de communiquer sur le sujet[47].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[48],[Note 10].En 2022, la commune comptait 13 275 habitants[Note 11], en évolution de +5,84 % par rapport à 2016 (Tarn : +2,52 %,France horsMayotte : +2,11 %).
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale. (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puisInsee à partir de 2006[50].) Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
| selon la population municipale des années : | 1968[51] | 1975[51] | 1982[51] | 1990[51] | 1999[51] | 2006[52] | 2009[53] | 2013[54] |
| Rang de la commune dans le département | 5 | 4 | 3 | 3 | 3 | 4 | 4 | 4 |
| Nombre de communes du département | 326 | 324 | 324 | 324 | 324 | 323 | 323 | 323 |
Elle est au centre de l'aire urbaine de Graulhet qui compte 13 363 habitants.
Graulhet fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune par lesécoles primaires d’En Gach, deCrins, de l’Albertarié, l'école maternelleGambetta et l'école élémentaireVictor Hugo.
Médiathèque,cinéma[55],office de tourisme, maison des métiers du cuir[56], la commune compte aussi plus de 180 associations[57],
Centre communal d’action sociale, foyer logement,centre hospitalier[58],
Depuis 2012, elle est implantée rue des Peseignes après avoir été Place Henry Dunant[59].
Lerugby à XV est fortement implanté à Graulhet avec plus de 500 licenciés et une école de rugby de plus de 100 places[60].
LeSporting Club Graulhetois fondé en 1910, a évolué parmi l'élite durugby à XV français de 1949 à 1995. Le SCG évolue, de nos jours, en championnat de France au niveau amateur. Le club termine notamment premier de lasaison régulière duChampionnat de France en1965 et1968.Le SCG est aussi resté invaincu à domicile en championnat entre novembre 1978 et septembre 1984 soit 48 matchs consécutifs[61].
Le SC Graulhet a été quatre fois demi-finaliste du championnat de France, finaliste du challenge Yves du manoir et enfin champion de France du groupe B en 1991.Le SCG, était de 1976 à 1988, le club phare duTarn devant leCastres Olympique et leSporting club albigeois[62]. Il a fourni plus de 20 joueurs internationaux depuis 1946 dontYannick Jauzion etFabien Pelous.
Piscine,base de loisirs deNabeillou,espace naturel deMiquelou.
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre deGaillac Graulhet Agglo[63],[64].
En 2018, la commune compte 5 525 ménages fiscaux[Note 12], regroupant 12 371 personnes. Lamédiane durevenu disponible parunité de consommation est de 17 550 €[I 6] (20 400 € dans le département[I 7]). 30 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 13] (42,8 % dans le département).
Le taux de pauvreté de la ville atteint 23,4 % en 2019 contre 14,6 % pour l'ensemble de la France, tandis qu'un quart des Graulhétois vit dans lequartier prioritaire Crins-En Gach, où la pauvreté grimpe à 43 %[65].
| 2008 | 2013 | 2018 | |
|---|---|---|---|
| Commune[I 8] | 10,6 % | 14,5 % | 13 % |
| Département[I 9] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
| France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 7 153 personnes, parmi lesquelles on compte 69,2 % d'actifs (56,2 % ayant un emploi et 13 % de chômeurs) et 30,8 % d'inactifs[Note 14],[I 8]. Depuis 2008, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction de Graulhet[Carte 4],[I 11]. Elle compte 4 315 emplois en 2018, contre 4 327 en 2013 et 4 716 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 4 078, soit unindicateur de concentration d'emploi de 105,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,5 %[I 12].
Sur ces 4 078 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 2 073 travaillent dans la commune, soit 51 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 86,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % lestransports en commun, 8,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
928 établissements[Note 15] sont implantés à Graulhet au. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 16],[I 15].
| Secteur d'activité | Commune | Département | |
|---|---|---|---|
| Nombre | % | % | |
| Ensemble | 928 | 100 % | (100 %) |
| Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 155 | 16,7 % | (13 %) |
| Construction | 134 | 14,4 % | (12,5 %) |
| Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 265 | 28,6 % | (26,7 %) |
| Information et communication | 13 | 1,4 % | (2,1 %) |
| Activités financières et d'assurance | 48 | 5,2 % | (3,3 %) |
| Activités immobilières | 34 | 3,7 % | (4,2 %) |
| Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 103 | 11,1 % | (13,8 %) |
| Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 97 | 10,5 % | (15,5 %) |
| Autres activités de services | 79 | 8,5 % | (9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,6 % du nombre total d'établissements de la commune (265 sur les 928 entreprises implantées à Graulhet), contre 26,7 % au niveau départemental[I 16].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus dechiffre d'affaires en 2020 sont[66] :

Avant la fin du premier millénaire, sa place était connue de très loin parce qu'elle utilisait untanin spécial et secret : larusca de garric ougarolha (écorce de chêne). Lecuir ainsi tanné était d'une solidité inégalée et d'un prix abordable[67].
Véritable culture locale depuis des siècles, le travail ducuir a fait de Graulhet la capitale[68] de labasane, cuir essentiellement utilisé pour la doublure deschaussures. Elle reste aujourd'hui le plus grand centre français demégisserie : letannage de petitespeaux.
Mais Graulhet s'étant construite autour de sa mono-industrie, lamégisserie, elle s'est trouvée touchée de plein fouet par une profondecrise économique de ce secteur d'activité, ce qui a affecté par ricochet l'attractivité économique et démographique de la ville. La grande majorité des usines était installée en bord de rivièreDadou qui traverse la ville. Aujourd'hui, plus de 160 friches industrielles côtoient les zones d'habitation et donnent à la ville une image marquée par le déclin économique.
La commune est confirmée bénéficiaire de l’expérimentationTerritoires zéro chômeur de longue durée, opération gérée par un comité de pilotage au sein du centre social, avec pour intention de proposer desCDI sans condition, en dehors de celle d'être inscrit sur la liste des demandeurs d'emploi depuis au minimum un an et de résider depuis six mois sur la commune, à des porteurs de projets et volontaires, dès le premier trimestre 2021 (les premières embauches pourraient intervenir en mars[69]), à temps et horaires choisis, dans des activités principalement tournées vers l'économie sociale, solidaire, et l'écologie, ainsi que tous secteurs d'activités susceptibles de répondre à des besoins, le plus souvent en carence, qui ne sont au moment du lancement d'activité, pas compensés par les professionnels locaux.
La commune est dans la « plaine de l'Albigeois et du Castrais », unepetite région agricole occupant le centre du département du Tarn[70]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 17] sur la commune est lapolyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
| 1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
|---|---|---|---|---|
| Exploitations | 138 | 71 | 67 | 45 |
| SAU[Note 18] (ha) | 3 324 | 3 015 | 2 786 | 2 672 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 138 lors du recensement agricole de 1988[Note 19] à 71 en 2000 puis à 67 en 2010[72] et enfin à 45 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 67 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[73],[Carte 7]. Lasurface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de3324 ha en 1988 à2672 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 24 à59 ha[72].
La commune de Graulhet prête une attention particulière à la préservation des parcelles de terre ayant le potentiel d'une production végétale nourricière, et de sauvegarde des écosystèmes locaux, l'obtention de permis de construire, sauf pour les porteurs de projets en relation avec ces nécessités, s'en trouve donc réfrénée, nécessité étant de protéger les sols de la bétonisation.
Du fait de son écosystème particulier et de terres agricoles assez bien préservées hors des vallons plus élevés plutôt considérés comme des terres à vigne, Graulhet ayant été construite sur d'anciens marais, et l'eau étant disponible en abondance à de faibles profondeurs (tout particulièrement dans le Sud-Est et la partie Est de la commune), a un très bon potentiel de développement pour des activités maraîchères sur sol vivant, ainsi que des productions fruitières pour des espèces relativement rares telles que l'asiminier (Asimine) particulièrement bien adapté localement, leplaqueminier (Kaki), et lekiwaï (dont la variété commerciale la plus connue est le Nergi), et même, le Kiwi jaune à cœur rouge (Wonder).
Viticulture :Gaillac (AOC),Côtes-du-tarn.
« Parti d'argent à l'épi de blé desinople et d'azur au marteau de cordonnier d'or (symboles de l'agriculture et de l'industrie du cuir). » |
LesUnités urbaines deMidi-Pyrénées de plus 10 000 ha | ||
|---|---|---|
| Plus de 500 000 d'habitants | Toulouse | |
| Entre 70 000 et 100 000 habitants | ||
| Entre 50 000 et 70 000 habitants | ||
| Entre 20 000 et 50 000 habitants | ||
| Entre 10 000 et 20 000 habitants | ||
Villes de la régionOccitanie | ||
|---|---|---|
| Plus de 300 000 habitants | ||
| Plus de 100 000 habitants | ||
| Plus de 50 000 habitants | ||
| Plus de 40 000 habitants | ||
| Plus de 20 000 habitants | ||
| Plus de 10 000 habitants |
| |