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Grasse

43° 40′ 00″ nord, 6° 55′ 00″ est
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Pour les articles homonymes, voirGrasse (homonymie).

Page d’aide sur l’homonymie

Cet article concerne la commune française appelée Grasse. Pour l'épave de bateau, voirVille de Grasse. Pour l'adjectif grasse, voirGras.

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Pour les articles ayant des titres homophones, voirGrâce etGrass.

Grasse
Grasse
Grasse vue de la vieille ville.
Blason de Grasse
Blason
Image illustrative de l’article Grasse
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionProvence-Alpes-Côte d’Azur
DépartementAlpes-Maritimes
(sous-préfecture)
ArrondissementGrasse
(chef-lieu)
IntercommunalitéCommunauté d'agglomération du Pays de Grasse
(siège)
Maire
Mandat
Jérôme Viaud (LR)
2020-2026
Code postal06130, 06520
Code commune06069
Démographie
GentiléGrassois, Grassoise
Population
municipale
48 669 hab.(2022en évolution de −3,96 % par rapport à 2016)
Densité1 095 hab./km2
Géographie
Coordonnées43° 40′ 00″ nord, 6° 55′ 00″ est
AltitudeMin. 80 m
Max. 1 061 
m
Superficie44,44 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineNice
(banlieue)
Aire d'attractionCannes - Antibes
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCantons deGrasse-1 etGrasse-2
(bureau centralisateur)
LégislativesDeuxième circonscription,Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Grasse
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Grasse
Géolocalisation sur la carte :Alpes-Maritimes
Voir sur la carte topographique des Alpes-Maritimes
Grasse
Géolocalisation sur la carte :Provence-Alpes-Côte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Grasse
Liens
Site webwww.grasse.fr
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Grasse — prononcé[gʁas] — (Grassa (normesclassique etmistralienne)[ɡʀˈasa] dans ledialecte local) est unecommune française située dans ledépartement desAlpes-Maritimes enrégionProvence-Alpes-Côte d'Azur.Sous-préfecture desAlpes-Maritimes, Grasse est la cinquième ville du département en matière de population[1]. Elle est historiquement située enProvence. Ses habitants sontappelés lesGrassois.

Depuis leXVIIe siècle, la ville est considérée comme la capitale mondiale duparfum et attire de nombreux touristes pour ses fragrances. Elle a obtenu trois fleurs auConcours des villes et villages fleuris[2] et a été promue « Ville d'Art et d'Histoire »[3]. Elle est également « Ville Internet »[4].

Géographie

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Les communes limitrophes sontAuribeau-sur-Siagne,Le Bar-sur-Loup,Cabris,Châteauneuf-Grasse,Mouans-Sartoux,Pégomas,Peymeinade etSaint-Vallier-de-Thiey.

Carte
Les limites communales de Grasse et celles de ses communes adjacentes.

Localisation et physionomie

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La commune se compose de2 084,37 hectares de territoires artificialisés (47,14 %),786,70 hectares de territoires agricoles (17,79 %) et1 550,85 hectares de forêts et milieux semi-naturels (35,07 %)[5].

Grasse est une ville majeure du moyen-pays de laCôte d'Azur située dans l'ouest du département desAlpes-Maritimes à 12 km au nord deCannes[6] sur la côteméditerranéenne. Elle est aussi dans le Sud-Est de la France. Sa distance à vol d'oiseau avec lapréfecture,Nice, est de 29 km pour un cap de 79°, et avec la capitale nationale,Paris, est de 677 kilomètres pour un cap de 330°[6]. Sa superficie est de4 444 hectares (44,44 km2) constitués d'importantes réserves forestières. La commune de Grasse s'étale sur une vaste superficie et un grand écart d'altitude car étant sur le flanc sud du plateau de Caussols et du Haut Montet, culminant à 1 335 m : de moins de 100 à plus de 1 000 m avec une altitude moyenne de 333 m[7](notamment grâce à laRoute Napoléon remontant versSaint-Vallier-de-Thiey).

L'habitat ancien (duXVIIe siècle auXVIIIe siècle), surtout concentré au centre-ville sous la forme d'immeubles de hauteur limitée dans des ruelles étroites et sombres, cohabite avec des villas et hôtels particuliers duXIXe siècle, souvenirs des premiers touristes de la ville, et des maisons modernes, signes de l'expansion démographique principalement dans les hameaux autour du centre.[réf. nécessaire]

Aux emplacements des anciennes cultures d'oliviers[8] et defleurs, l'habitat se disperse. La commune compte d'importantes zones forestières : un quart du territoire est classéréserve naturelle communale.

On note des routes secondaires étroites et vers le centre-ville (zone en forte pente) des « traverses » — escaliers et chemins permettant un passage à pied entre rues horizontales. Au total, Grasse compte 200 km de voirie communale[9].

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes

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Communes limitrophes deGrasse
Saint-Vallier-de-ThieyLe Bar-sur-LoupLe Bar-sur-Loup
Châteauneuf-Grasse
CabrisGrasseChâteauneuf-Grasse
PeymeinadePégomas
Auribeau-sur-Siagne
Mouans-Sartoux

Quartiers

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Place de laPoissonnerie, le coin desartistes dans le centre de Grasse.
La rue et la place de la Poissonnerie avec lesparapluiesroses d'ExpoRose.
LaPorte Neuve avec la rue de la Porte Neuve à gauche et leboulevard Gambetta à droite.
Fontaine remise en eau en 2024, érigée en 1821 par le talentueux sculpteur Sébastien PESETTI, place Aux Aires

Autour du centre-ville, les quartiers se composent de hameaux :

  • Magagnosc ouMaganhòsc (à 400 m d'altitude[10]) apparaît dès1248 sous le nom de « Magagnosc, faubourg de Grasse ». Les hameaux de Magagnosc ont été longtemps en procès contre la ville de Grasse, revendiquant leur autonomie. Deux requêtes adressées au roi en1615 et en1621 n'apportèrent rien à cette cause. Le, Magagnosc obtient un adjoint spécial. Une grottenéolithique a été découverte parMarcellin Chiris à Magagnosc. Une église y est attestée dès leXIIIe siècle[11]. En1901, Magagnosc comptait348 habitants ;
  • Le Plan dépend de Grasse depuis le. Il comprend la Paoute, ancien domaine de la famille de Sartoux, puis de la mairie deCannes, Moulin de Brun, traversé par une ancienne voie romaine, Saint-Joseph, avec un ancien lac disparu subitement en1816 et réapparu depuis et Sainte-Marguerite. Le pont du Plan date de1784, le mur deJeu de paume, la fontaine et le lavoir, alimentés par l'eau du canal de la Siagne, de1878 et le groupe scolaire de1886-1887. En 1901, le Plan comptait784 habitants ;
  • Plascassier (à 300 m d'altitude[10]), nom issu de « Plan escassier » et « Planscassier » qui signifie « plaine en hauteur » (en provençal,escassié veut dire monté sur échasses)[12]. Ce hameau a sa propre paroisse créée en1770, l'église ayant été restaurée en1882. La fontaine, inaugurée le, est alimentée par l'eau du Foulon. En 1901, Plascassier comptait453 habitants. Plascassier fut connu comme étant le dernier lieu de résidence de la célèbre chanteuseÉdith Piaf, qui y est décédée le ;
  • Saint-François, anciennement appelé « camp rousse en ribes ». Lors de la construction de la chapelleSaint-François de Salles, le quartier prit son nom ;
  • La Blaquière (rebaptisée Les Fleurs de Grasse) de « blachia », terre parsemée de chênes. C'est aujourd'hui le nom d'une cité deHLM classéequartier prioritaire avec 1 300 habitants en 2018[13] ;
  • La Madeleine de La LM, est un quartier de Grasse. C'est aujourd'hui le nom d'une petite cité deHLM ;
  • Les Aspres ou « Les Aspros » est un quartier traversé par le canal de la Siagne, orné de coteaux abrupts et rocheux ;
  • La Marigarde ou « Maligardo », la construction du pont de la Marigarde en1455 évita le passage dangereux entre deux cours d'eau. Le réseau d'égouts de la ville débouche depuis1895 dans ce qui est aujourd'hui une station d'épuration ;
  • Saint-Jean, du nom de sa chapelle : Saint-Jean de Malbosc ;
  • Saint-Jacques, du nom de sa chapelle[14] ; il y avait un arrêt de chemin de fer ;
  • Sainte-Anne, du nom de sa chapelle ;
  • Saint-Mathieu, du nom de sa chapelle ;
  • Saint-Antoine, du nom de sa chapelle ;
  • Saint-Claude, du nom de sa chapelle.
  • Hôtel Court de Fontmichel.
    Hôtel Court de Fontmichel.
  • Palais des congrès et casino.
    Palais des congrès et casino.
  • Boulevard du Jeu de Ballon.
    Boulevard du Jeu de Ballon.
  • Place aux Aires.
    Place aux Aires.
  • Ruelle dans la vieille ville.
    Ruelle dans la vieille ville.
  • Place aux Herbes
    Place aux Herbes
  • Cathédrale Notre-Dame-du-Puy de Grasse
    Cathédrale Notre-Dame-du-Puy de Grasse

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de Provence-Alpes-Côte d'Azur etClimat des Alpes-Maritimes.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat méditerranéen franc, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[15]. En 2020, le climat prédominant est classé Csa, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud et sec[16]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat méditerranéen[17] et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[18]. Elle est en outre dans lazone H3 au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[19],[20].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de14,7 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de1,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 982 mm, avec 6,2 jours de précipitations en janvier et 2,5 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune dePégomas à 7 km àvol d'oiseau[21], est de16,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 983,2 mm[22],[23]. La température maximale relevée sur cette station est de40,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de−4,4 °C, atteinte le[Note 1].

Statistiques 1991-2020 et records station PEGOMAS (06)- alt : 109 m, lat : 43°36'09"N, lon : 6°56'12"E
Records établis sur la période du
1er mars 2010 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)4,44,26,49,31216,218,818,815,812,48,55,411
Température moyenne (°C)9911,514,317,221,624,524,721,517,312,91016,1
Température maximale moyenne (°C)13,613,916,619,322,42730,330,627,222,217,314,521,2
Record de froid (°C)
date du record
−4,4
17.01.17
−4,1
11.02.12
−1
01.03.18
1,1
02.04.22
5,4
03.05.17
9,2
01.06.13
12,9
21.07.11
13,4
18.08.14
8,3
27.09.20
2,1
29.10.12
−3
27.11.10
−2
18.12.10
−4,4
2017
Record de chaleur (°C)
date du record
23
04.01.18
22,3
29.02.24
28
31.03.15
28
15.04.24
32,9
27.05.22
38,6
25.06.17
40,4
19.07.23
38,7
06.08.17
35,3
01.09.24
30,3
14.10.23
28,2
14.11.23
23,6
11.12.23
40,4
2023
Précipitations (mm)76,283,196,777,459,552,425,320,651,4147,3190103,3983,2
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
104,7
16.01.14
80
07.02.16
73,7
15.03.11
83,2
03.04.19
75,7
10.05.20
114,9
24.06.14
41,9
27.07.19
36,8
14.08.10
83,1
04.09.24
122,2
31.10.10
146,8
05.11.11
110,6
01.12.19
146,8
2011
Source :« Fiche 6090002 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
13,6
4,4
76,2
 
 
 
13,9
4,2
83,1
 
 
 
16,6
6,4
96,7
 
 
 
19,3
9,3
77,4
 
 
 
22,4
12
59,5
 
 
 
27
16,2
52,4
 
 
 
30,3
18,8
25,3
 
 
 
30,6
18,8
20,6
 
 
 
27,2
15,8
51,4
 
 
 
22,2
12,4
147,3
 
 
 
17,3
8,5
190
 
 
 
14,5
5,4
103,3
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[24], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020.

Transports et accès

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LaRoute Napoléon à Grasse avec leMusée International de la Parfumerie sis dans l'Hôtel de Pontevès à droite (en haut), une voie vivante etcommerçante.

Par la route, la ville est desservie par la pénétranteCannes-Grasse qui relie l'autoroute A8 (par la sortieSortie 42) au rond-point des 4 chemins au sud de la ville construit au début des années1990. Les autres voies d'accès, moins importants : depuisNice par laD 2085, depuisDraguignan par laD 562, puis laD 2562 et depuisMandelieu-la-Napoule par D 109, puis la D 209. Depuis Grenoble, on peut accéder à Grasse par laroute Napoléon (RN 85), une route historique qui suit le trajet qu'empruntaNapoléonIer à son retour de l'Île d'Elbe, au début desCent-Jours. Après avoir débarqué le àGolfe Juan, avec une petite armée de 1 200 hommes, Napoléon prit la direction de Grasse pour rejoindre les Alpes par la vallée de laDurance[25]. En outre, l'Association Nationale des Élus de la Route Napoléon (ANERN) est présidée par le maire de Grasse,Jean-Pierre Leleux[26].

Par le bus, la ville est accessible grâce aux lignes du réseauZou! exploitées par leconseil régional : avec le 500 depuisNice, le 610 depuisCannes (parPégomas), le 600 (parMouans-Sartoux) ou encore le 511 depuis Vence[27]. À l'intérieur de la ville et dans l'ensemble du pays grassois, deMougins àSaint-Auban, le transport en commun est assuré par le syndicat intercommunalSillages[28], présidé par François Reyne,3e adjoint au maire de Grasse.

Les transports ferroviaires furent jadis très nombreux dans la ville : jusqu'au milieu duXXe siècle, la ligne Grasse-Cannes reliait les deux villes par letrain sous l'égide de lacompagnie du chemin de fer Paris-Lyon-Méditerranée, la ligne de chemin de fer à voie métrique deMeyrargues-(Bouches-du-Rhône) àDraguignan-Grasse-Nice qui reliait la ville avec l'est et l'ouest était quant à elle exploitée par la Compagnie desChemins de fer de Provence (elle fut détruite par les bombardementsallemands durant laSeconde Guerre mondiale), letramway reliaitCannes et Grasse, et lefuniculaire reliait la gare ferroviaire au centre-ville[29].

Le quai de lagare de Grasse.

Aujourd'hui, lagare de Grasse, fermée depuis1944, a été remise en service par laSNCF, sous l'impulsion des collectivités locales et de l'État dans le cadre duContrat de plan État-Région : elle a été rouverte au service voyageur le[30],[31]. UnTER y circule toutes les heures et on y enregistre une fréquentation de près de 2 500 passagers par jour[32].

Les déplacements à vélo, dans une commune au relief très chaotique seront appréciés par les cyclistes grimpeurs chevronnés. Les routes (200 km de voirie en tout) sont souvent très étroites et donc peu équipées de pistes cyclables, même si de tels équipements se sont multipliés sur les voies principales ou les voies les plus larges durant ces dernières années. Un projet de remise en service d'un funiculaire reliant la gare SNCF au centre-ville a été abandonné (2010).[réf. nécessaire]

Urbanisme

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Typologie

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Au, Grasse est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].Elle appartient à l'unité urbaine de Nice[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant51 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 3],[I 2],[I 3]. Par ailleurs, Grasse fait partie de l'aire d'attraction de Cannes - Antibes, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 3]. Cette aire, qui regroupe24 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de Grasse, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (47,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (29,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (37,8 %), forêts (23,2 %), zones agricoles hétérogènes (13,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,8 %), cultures permanentes (4,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,3 %)[33].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[34].

Logement

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Uneruellepittoresque de lavieille ville.

Le parc immobilier en1999 est constitué de 21 917 logements dont 17 637 résidences principales (80,5 %) et 1 639 résidences secondaires (7,5 %). À cette date, sur les 17 637 titulaires de résidences principales, 51,7 % sont despropriétaires et 41,8 % deslocataires[35]. Le prix moyen de l'immobilier dans la ville s'élevait en1999 à 2 843,62 €/m2. Ce prix a subi jusqu'en2004 des hausses extrêmement élevées (+10 % par an en moyenne), avant de se stabiliser en2005.[réf. nécessaire]

Longtemps contenue, l'urbanisation a explosé depuis2001[36] avec la multiplication des chantiers de logements, notamment en centre-ville. Ainsi, entre1999 et2006, le nombre de logements s'est accru de 8 %, passant de 21 917 à 23 669, soit 1 752 de plus[1]. Le parc immobilier est composé à 61,6 % d'appartements, 36 % de maisons individuelles et 2,6 % d'autres habitations[37].

Pour apporter une réponse à la demande croissante de nouveaux logements, concomitante de l'explosion démographique, la mairie a délivré un nombre annuel de permis de construire correspondant à250 logements (en2005). L'un des objectifs est de concentrer les constructions dans le centre historique par la rénovation de logements anciens[38]. Pour ce faire, laSociété d'économie mixte (SEM) Grasse Développement[39], créée en1975 et détenue à 80 % par la ville de Grasse[40] finance et coordonne la réhabilitation des logements anciens et l'aménagement urbain. En outre, le conseil municipal a adopté lePlan local d'urbanisme (PLU) le. Celui-ci est entré en application enaoût 2007[41]. Il prévoit un accroissement modéré de la construction[42] visant à ne pas dépasser une moyenne de200 habitants de plus par an[43] alors que sur les sept dernières années il a été de 700.

En2005, la ville comptait 14 % de logements sociaux, un taux qui est en dessous des exigences imposées par laloi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (20 %), mais qui figure cependant parmi les meilleurs du département[44].

Toponymie

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L'origine du nom de la ville n'est pas formellement identifiée, mais dérive peut-être dePodium Grassum qui signifie enlatin « Grand Puy », du nom de la colline sur laquelle est installé depuis l'origine le cœur de la ville. Avec l'usage, la dénomination latine se serait simplifiée et aurait finalement donné le nom actuel : « Grasse »[45].

Ainsi, la ville possède aussi un nom enprovençal qui s'écrit sous plusieurs variantes orthographiques :Grassa ennorme classique,Grasso ennorme mistralienne etGrasà ennorme bonnaudienne.

Ce nom apparait pour la première fois dans les textes auXIe siècle[10]. Il fut porté pour la première fois par le petit-fils de Rodoard : Guillaume Gauceran qui, dans une charte du 15 octobre1040, signa « Guillelmus de Grassa ». Cette première trace se trouve dans le Cartulaire de l’Abbaye de Saint-Victor de Marseille[46],[47],[48],[49],[50],[51].

Histoire

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Article détaillé :Histoire de Grasse.
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Politique et administration

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De même que l'ensemble de l'arrondissement de Grasse, Grasse a été détachée du département duVar, dont elle a été le chef-lieu, en1860, pour former avec lecomté de Nice, offert à la France deNapoléon III par le roi deSardaigne à la suite de la participation française dans l'unificationitalienne, le département desAlpes-Maritimes. En2010, la commune de Grasse a été récompensée par lelabel « Ville Internet @@@ »[52].

Découpage administratif

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Avant1985, Grasse ne formait qu'un seul canton. Depuis, Grasse est chef-lieu de deux cantons :

Conseillers départementauxPartiCantonCode cantonalPopulation (2017)
Michèle Olivier /Jérôme ViaudLRGrasse-106 1144 888
Marie-Louise Gourdon /Mathieu PanciaticiPS / DEGrasse-206 1240 095

Lesdécoupages des circonscriptions utilisés pour lesélections législatives francaises au niveau des Alpes-Maritimes : la commune de Grasse est divisée en deux cantons "législatifs" qui sont lecanton Grasse-Nord appartenant à la2ème circonscription législative (Loic Dombreval) et le canton Grasse-Sud appartenant à la 9ème circonscription (Michèle Tabarot).

Liste des maires

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Article détaillé :Liste des maires de Grasse.
Liste des maires de Grasse depuis laLibération
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Dr Pierre Colomban[53]
(1897-1947)
SFIOMédecin, résistant du mouvementCombat
Décédé en fonction
Honoré Lions[Note 5]SFIOPremier adjoint du précédent
Pierre ZillerRPFIndustriel dans la parfumerie
Conseiller général de Grasse(1949 → 1955)
Démissionnaire
Albert Ferré[54]
(1883-1970)
SocialisteAncien confiseur, résistant du mouvementCombat
Dr Jean Fanton d'Andon
(1890-1986)
RGRMédecin ORL
Conseiller général de Grasse(1955 → 1961)
Honoré Lions[Note 5]SFIOEntrepreneur
Hervé de FontmichelRad.Avocat, ancien conseiller municipal deNice
Conseiller général de Grasse(1971 → 1985)
Georges Vassallo[55]PCFDirecteur de collège, ancien conseiller municipal deTende
Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur(1978 → 1983)
Vice-président duconseil régional(1978 → 1983)
Hervé de FontmichelUDF-Rad.Avocat et juriste, membre duConseil d'État
Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur(1986 → 1998)
Conseiller général de Grasse(1971 → 1985)
Conseiller général de Grasse-Sud(1985 → 1989)
Conseiller général de Grasse-Nord(1992 → 1994)
Vice-président duconseil général(1979 → 1986 et 1992 → 1994)
Suppléant du députéPierre Bachelet(1988-1993)
Jean-Pierre LeleuxMPFpuisDL
puisUMP
Enseignant en économie, ancien assureur
Sénateur des Alpes-Maritimes(2008 → 2020)
Conseiller général de Grasse-Sud(1989 → 1998)
Conseiller général de Grasse-Nord(2004 → 2008)
Vice-président duconseil général(2004 → 2008)
Président duPôle Azur Provence(2001 → 2013)
Président de laCA du Pays de Grasse(2014)
Suppléant du députéPierre Bachelet(1993-1997)
puis de la députéeMichèle Tabarot(2002-2007)
en coursJérôme Viaud
(1977- )
UMPLRChef d'entreprise, ancien chargé de mission[56]
Conseiller général de Grasse-Nord(2008 → 2015)
Conseiller départemental de Grasse-1(2015 → )
Vice-président duconseil départemental(2015 → )
Président de laCA du Pays de Grasse(2014 → )
Suppléant de la députéeMichèle Tabarot
Réélu pour le mandat 2020-2026

Récapitulatif de résultats électoraux récents

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Scrutin1er tour2d tour
1er%2e%3e%4e%1er%2e%3e%
Municipales 2014UMP33,41PS23,21FN21,05DVD14,69UMP41,47SE38,62FN19,90
Européennes 2014FN31,31UMP22,97EELV9,51PS9,07Tour unique
Régionales 2015FN39,02UMP30,65PS15,99EELV5,25LR57,32FN42,68Pas de3e
Présidentielle 2017FN27,88LR22,23EM19,73LFI18,03LREM56,95FN43,05Pas de3e
Européennes 2019RN28,30LREM21,21EELV14,24LR9,02Tour unique
Municipales 2020LR-UDI-MHAN52,40DVG15,39AEI8,77RN8,12DVD5,51PS4,58Agir-MRSL3,82
Régionales 2021RN34,10LR31,27PS17,47EELV7,27LR60,02RN39,98Pas de3e
Présidentielle 2022LREM23,40NUPES23,11RN20,02LR15,09LREM54,27RN45,73Pas de3e

Politique de développement durable

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La ville a engagé une politique dedéveloppement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[57].

Conseil municipal

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Conseil municipal de Grasse(mandature 2020-2026).
ListeTendancePrésidentEffectifStatut
« Grasse dynamique »LRJérôme Viaud36Majorité
« Grasse à tous - Ensemble et autrement »DVGPaul Euzière4Opposition
« La voix du bon sens avec Stéphane Cassarini »AEIStéphane Cassarini2Opposition
« Protéger et servir Grasse »RNPatrick Isnard2Opposition
« S'unir pour l'avenir »DVDJean-Paul Camerano1Opposition

Fiscalité

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La fiscalité locale est « supérieure à celle des communes comparables de la région » selon le rapport de laChambre régionale des comptes deProvence-Alpes-Côte d'Azur, réalisé endécembre 2005[58]. Les finances communales ont longtemps été grevées par un passif dû à des investissements importants et parfois malencontreux dans les années 1980/90 et dont le « scandale de la pyrofusion »[59],[60] est le plus connu. Les taxes locales, en augmentation jusqu'en1996 ont alors été réduites, puis légèrement augmentées[58]. Ensuite, elles sont restées stables entre1996 et2008[58]. Cependant en 2009, les impôts locaux augmentaient de 5,49 %[61] malgré un endettement croissant[62] (75 millions d'euros en 2007) et le transfert de compétences et de charges à la communauté d'agglomération. La Taxe d'enlèvement des ordures ménagères (taxe intercommunale) est comme pour la plupart des intercommunalités en forte hausse[63] (mise aux normes et mise en place du tri sélectif). L'absence de solution pérenne de traitement des déchets devrait maintenir cette tendance, la décharge de la Glacière à Villeneuve-Loubet ayant fermé[64].

Grasse faisant partie d'unecommunauté d'agglomération, lataxe professionnelle lui a forcément été totalement transférée.

L’imposition des ménages à Grasse
Taux appliqué
Part communale 2009 (%)[65]
Recettes dégagées en 2008
(en millions d’€)[62]
Taxe d’habitation (TH)18,9010,8
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)19,4611,2
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)15,500,1
Taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM)16,45

Budget et fiscalité 2023

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En 2023, le budget de la commune était constitué ainsi[66] :

Avec les taux de fiscalité suivants :

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2021 : médiane en 2021 du revenu disponible, par unité de consommation : 23 380 [67].

Budget municipal

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En2008, le budget municipal s'élevait à 108 millions € et la dette à 80 millions €[62].

Le budget d'investissement en équipements a été doublé depuis2000 et s'élevait en2008 à 23,8 millions d'€[62], ce qui correspond à 534 € par habitant, un chiffre supérieur à la moyenne des communes de la strate de Grasse (communes de 20 000 à 50 000 habitants) qui s'élève à 312 hab. Cependant, ce chiffre s'explique aussi par le fait qu'avec 48 800 habitants en2005, Grasse se situe en haut de cette strate. Néanmoins, avec unecapacité d'autofinancement par habitant un tiers inférieure à la moyenne des communes de sa strate, la ville ne dégage pas d'excédent de fonctionnement suffisant pour financer ses investissements donc son endettement croit. Alors qu'en2000, la dette s'élevait à 1 448 € par habitant, elle atteignait 1 793 € en 2008, (+ 20 %) soit 67 % de plus que la moyenne des communes de sa catégorie (1 072 €/hab.). Pourtant, durant cette période la population ainsi que le nombre de logements, donc le nombre de contribuables, se sont accrus respectivement de 11 % et 8 %.[réf. nécessaire]

Évolution des dépenses d’équipement (en millions d’€)[62] :

Évolution de l'endettement (en millions d’€)[62] :

Situation politique

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Forces politiques à Grasse

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Ladroite grassoise, majoritaire, a longtemps été déchirée par des conflits de partis et de personnes. Cependant, de1971 à1995, l'Union pour la démocratie française devançait sous l'impulsion du maire d'alors,Hervé de Fontmichel, les autres partis, et notamment leRassemblement pour la République et son leader, Claude Leroux. Celui-ci parviendra à obtenir le siège de conseiller général ducanton de Grasse-Nord en1994 face au « candidat du maire », signe de la fin de l’ère Fontmichel[68]. En1995, au cours de l’élection municipale, la popularité d’Hervé de Fontmichel est au plus bas et la droite locale explose. L'ancien premier adjoint (Mouvement pour la France)Jean-Pierre Leleux, en rupture avec l'équipe sortante, s'impose alors au second tour contre Claude Leroux (RPR), le candidat de la gauche unie Claude Mayaffre, et le maire sortantHervé de Fontmichel (UDF)[69]. Le leadership à droite devient alors incertain, d'autant queJean-Pierre Leleux perd coup sur coup l'élection législative de1997[70] et son siège de conseiller général ducanton de Grasse-Sud en1998[71]. Cependant, il parvient, lors de l'élection municipale de 2001, à présenter une liste soutenue par tous les partis de droite, et dans laquelle on retrouve des personnalités de toutes tendances parmi lesquelles on compte Bernadette Bétheuil-Ramin, présidente d'honneur de la fédérationMPF des Alpes-Maritimes[72], qui deviendra première adjointe, ou encoreDanièle Tubiana, vice-présidente de l'UDF 06[73], future adjointe aux affaires sociales. Bien qu'entachée par la candidatureDivers droite de Paul Fourquet, ancien premier adjoint deJean-Pierre Leleux entré en dissidence, la liste d'union de la droite remportera l’élection[74]. La création de l'UMP en2002 à laquelle le maire issu deDémocratie libérale adhère[75], ainsi que les victoires électorales de ce dernier, clarifieront le leadership à droite : en2002, le maire est élu suppléant de la députéeMichèle Tabarot[76] (ils seront réélus en2007[77]) et en2004, il retrouve son poste de conseiller général, mais dans lecanton de Grasse-Nord[78].

Réélu au premier tour lors des élections municipales de2008, il se heurte néanmoins pendant la campagne à son ancienne première adjointe, Bernadette Bétheuil-Ramin, et à une conseillère municipale de la majorité, Sylvie Teisseire-Bravais. Élu sénateur en, Jean-Pierre Leleux démissionne de son mandat de conseiller général de Grasse-Nord et impose à sa majorité la candidature de Jérôme Viaud, son jeune directeur de cabinet[79]. Celui-ci est élu lors de l'élection partielle des 7 et[80] et aisément réélu en 2011 face à un candidat FN, la gauche divisée étant éliminée au premier tour[81].

Lagauche grassoise, minoritaire, a longtemps été dominée par leParti communiste français : en1977, à la faveur de la division de la droite, c'est même le leader local duPCF,Georges Vassallo, qui emporte la mairie à la tête d'une liste d'union de la gauche. Sous toutes les municipalités de droite depuis30 ans, le groupe de la gauche unie a été présidé par un communiste[82]. Cependant, depuis la fin des années 1990, on a assisté à l'émergence de deux autres partis de gauche : leParti socialiste etLes Verts. Aux élections cantonales de1998, lorsque la gauche remporte les deux cantons grassois bénéficiant de triangulaires gauche-droite-FN, c'est lesocialiste Thierry Lautard qui devient conseiller général ducanton de Grasse-Nord[83], et leVert Jean-Raymond Vinciguerra qui devient conseiller général ducanton de Grasse-Sud[71], laissant tous deux les candidats communistes battus au premier tour. Cette nouvelle configuration est marquée par une forte division de la gauche qui trouve son apogée au premier tour de l'élection municipale de 2001 où les trois listes de gauche arrivent au coude-à-coude :Georges Vassallo (PCF) obtient 13,50 %, Thierry Lautard (PS) 12,84 % et Jean-Raymond Vinciguerra (Les Verts) 10,08 %. Réunie puis battue au second tour, la gauche se range derrière lecommuniste Paul Euzière au conseil municipal.[réf. nécessaire]

En2008, les tensions au sein de l'opposition sont encore élevées et amènent à la constitution de deux listes rivales : une liste d'"initiative citoyenne" sans investiture et ouverte à des personnalités de droite menée par Paul Euzière qui obtient 26,86 % et la listePS soutenue par LesVerts et leMoDem menée par Bruno Estampe (PS) qui obtient 21,90 %. L'élection cantonale partielle sur le canton de Grasse-Nord en décembre de la même année où Thierry Lautard (PS) tente de retrouver son siège, face au candidat du maire, conserve les mêmes tendances même si l'écart avec Paul Euzière se resserre (1 %). Les élections cantonales de 2011 amènent la troisième élection de l'écologiste Jean-Raymond Vinciguerra dans le canton sud, tandis que la candidate EELV Geneviève Fontaine manquait de peu la qualification pour le second tour; les candidats communiste/société civile de Grasse à Tous étant distancés.[réf. nécessaire]

Jusqu'en 2010, l'Extrême droite grassoise semblait en perte de vitesse. Grasse a été une ville symbole de la montée duFront national après que l'ancien maireUDFHervé de Fontmichel se fut allié avec lui pour obtenir une majorité à la suite de l'élection municipale partielle de 1987[84]. Le FN, frôlant les 20 % durant les années 1990, avait atteint 24 % lors de l’élection présidentielle de 2002[85]. Depuis la mort de l'ancien député européenJean-Pierre Schénardi, le FN est représenté lors des élections par Jean-Marc Degioanni. En2007, leFront national a subi un recul historique : Jean-Marc Degioanni a obtenu à peine 5 % à Grasse lors de l'élection législative[86], contre 17 % à Jean-Pierre Schenardi en2002[87]. Aux élections de2008, le parti d'extrême-droite n'a même pas pu constituer une liste aux municipales, ni n'a présenté de candidat à la cantonale partielle. Néanmoins, le FN rebondit lors des élections régionales de 2010, obtenant 20 % au premier tour et 22 % au second tour tandis que la droite obtient moins de 33 % et la gauche 44 %. Ce rebond a été confirmé lors des élections cantonales de 2011, malgré la concurrence des identitaires, le FN qualifie son représentant pour le second tour sur le canton nord tandis que la député européenneLydia Schénardi échoue de peu dans le canton sud.[réf. nécessaire]

Lors del'élection présidentielle de 2012, la ville a porté le candidatUMPNicolas Sarkozy devant son homologuesocialisteFrançois Hollande avec respectivement 59,36 % contre 40,64 % des votes lors du second tour[88]. Deux nouveaux candidatsUMP sont élusdéputés lors des élections législatives de 2012 (la ville faisant partie de la2e et9ecirconscription desAlpes-Maritimes).Charles Ange Ginésy est élu à la2e circonscription des Alpes-Maritimes au deuxième tour avec 53,29 % contre 46,31 %, tandis queMichèle Tabarot remporte la9e circonscription du département avec 61,32 % contre 38,68%[89].

Lemaire actuel de Grasse est Jérôme Viaud (UMP), élu en2014 au second tour lors d'une triangulaire avec 41,47 % des voix contre 38,62 % de Paul Euzière (liste d'initiative citoyenne avec des membres duPCF, duMPF et d'autressans étiquette), associé à Philippe-Emmanuel de Fontmichel(DVD) et Stéphane Cassarini(SE), ses colistiers du second tour. Jean-Marc Degioanni (FN), quant à lui, remporte 19,90% des voix. Les conseillers généraux de la ville ne sont pas encore nommés.[réf. nécessaire]

Tendances politiques et résultats

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Article connexe :Élections municipales de 2020 dans les Alpes-Maritimes.
  • Municipales :
Résultats de l'élection municipale des 23 et à Grasse[90]
Tête de listeListePremier tourSecond tourSièges
Voix%Voix%CMCC
Jérôme ViaudUMP-UDI6 05633,417 88341,473217
Paul EuziereDVG4 20823,217 34138,6295
Philippe-Emmanuel De FontmichelDVD2 66314,69
Stéphane CassariniSE1 3807,61
Jean-Marc DegioanniFN3 81621,053 78419,9042
Inscrits31 914100,0032 008100,00
Abstentions13 35641,8512 57439,28
Votants18 55858,1519 43460,72
Blancs et nuls4352,344262,19
Exprimés18 12397,6619 00897,81
Élections municipales de 2008, Candidats et résultats[91] :
PartiNomPremier tour
Voix% Exprimés% InscritsSièges
UMPJean-Pierre Leleux, sortant réélu8 48451,24 %28,13 %33
SEPaul Euziere4 44726,86 %14,74 %6
PSBruno Estampe3 62621,90 %12,02 %4
Total exprimés16 557-54,89 %
Total votants : exprimés + blancs ou nuls17 224-57,10 %
Total inscrits : votants + abstentions30 165-100,00 %
Élections municipales de 2001, Candidats et résultats[74] :
PartiNomPremier tourSecond tour
Voix%Voix%
ExprimésInscritsExprimésInscrits
DLJean-Pierre Leleux, sortant réélu5 83640,14 %23,67 %8 45155,44 %34,28 %
PCFGeorges Vassallo1 96313,50 %7,96 %5 15133,79 %20,90 %
PSThierry Lautard1 86712,84 %7,57 %
Les VertsJean-Raymond Vinciguerra1 46610,08 %5,94 %
DVDPaul Fourquet1 46610,08 %5,94 %1 64110,27 %6,66 %
FNJean-Pierre Schenardi1 2928,89 %5,24 %
MEIHenri-Philippe Goby6504,47 %2,64 %
Total exprimés14 540-58,97 %15 243-61,82 %
Total votants : exprimés + blancs ou nuls14 964-60,69 %15 728-63,79 %
Total inscrits : votants + abstentions24 656-100,00 %24 656-100,00 %

Institutions administratives et judiciaires

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En tant quesous-préfecture, Grasse abrite untribunal de grande instance qui s'ajoute autribunal d'instance, autribunal de commerce et auconseil de prud’hommes[92].

Le palais de Justice de Grasse, réalisé en2000 par l’architecteChristian de Portzamparc[93] a été inauguré en2001 parÉlisabeth Guigou, alorsministre de la Justice et remplace l'ancien palais de Justice, situé plus haut, au-dessus du casino, et dont les locaux étaient devenus vétustes.[réf. nécessaire]

Sur les hauteurs de la ville, à 740 m d'altitude, lamaison d'arrêt de Grasse, ouverte en 1992, succède au petit établissement pénitentiaire contigu à l'ancien palais de Justice. Elle a une capacité de574 places mais celle-ci est fréquemment dépassée. En principe, y sont incarcérés des prévenus (détenus en attente de jugement) ainsi que des condamnés dont le reliquat de peine n'excède pas, normalement, un an lors de leur condamnation définitive[94]. Une mutinerie y a eu lieu le ainsi qu'une spectaculaire évasion en hélicoptère le.[réf. nécessaire]

Jumelages

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Grasse a signé une charte commune d'amitié avec Carrare, Opole et Ingolstadt en à Grasse et en à Opole[95] :

Autres jumelages :

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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Ses habitantssont appelés lesGrassois[97].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[98],[Note 6].

En 2022, la commune comptait 48 669 habitants[Note 7], en évolution de −3,96 % par rapport à 2016 (Alpes-Maritimes : +2,85 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
11 60412 52112 26212 55312 71612 82510 90611 67611 802
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
11 76412 01512 24112 56013 08712 08712 15714 01515 020
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
15 42920 30519 70416 92319 76521 02720 48121 21722 187
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
26 25830 90734 57937 67341 38843 87448 80151 63150 677
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
48 32348 669-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[99] puisInsee à partir de 2006[100].)
Histogramme de l'évolution démographique

La ville a connu une forte expansion démographique depuis la fin duXIXe siècle en raison de la douceur exceptionnelle de son climat qui a favorisé l'héliotropisme et de sa proximité avec lesstations balnéaires de laCôte d'Azur, commeCannes. Devenu un lieu de villégiature légèrement en retrait de l'agitation de la Riviéra française, Grasse attire aujourd'hui toutes les catégories de migrants et notamment les retraités et personnes âgées. De fait, avec 9,2 %, la proportion de personnes de plus de75 ans à Grasse est sensiblement plus élevée que la moyenne nationale (7,7 %)[101].

Mais depuis lesannées 1970, le dynamisme démographique s'est encore accru en raison de l'apparition de latechnopole mondiale deSophia Antipolis. Située à moins de 15 km de Grasse, elle a amené de nombreux actifs travaillant dans lestechnologies de l'information et de la communication, lesmultimedias ou lamédecine et labiochimie à résider dans le département et donc, entre autres, à Grasse.[réf. nécessaire]

Ainsi, entre1990 et1999, la population s'est accrue de 2 460 habitants. Sur cette même période, le solde naturel correspondait à + 1 115 habitants, alors que le solde migratoire était de + 1 371 habitants. Ainsi, l'augmentation de la population s'explique presque autant par l'augmentation naturelle de la population que par l'arrivée de nouveaux habitants[101]. Cependant, Grasse possède une des populations les plus jeunes du département qui augmente de près de 2 % par an[102].

Entre1999 et2006, l'augmentation de la population s'est encore accélérée avec 4 927 habitants supplémentaires en sept ans. Le nombre de ménages a explosé, augmentant de 16 % en sept ans, passant de 17 637 à 20 456 soit 2 819 de plus. La politique municipale d'accroissement de l'offre de logement, leur prix moindre que sur la bande côtière, la réouverture de la ligne SNCF ainsi que le dynamisme démographique régional sont autant d'éléments porteurs de cette tendance lourde.[réf. nécessaire]

Pyramide des âges

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En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 33,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 26,6 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.

En 2021, la commune comptait 23 405 hommes pour 24 918 femmes, soit un taux de 51,57 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,74 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[I 6]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,4 
7,3 
75-89 ans
9,7 
16,0 
60-74 ans
16,8 
20,8 
45-59 ans
20,9 
19,7 
30-44 ans
18,8 
16,8 
15-29 ans
14,6 
18,5 
0-14 ans
16,7 
Pyramide des âges du département desAlpes-Maritimes en 2021 en pourcentage[I 7]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,5 
75-89 ans
12,2 
17,6 
60-74 ans
18,7 
20,3 
45-59 ans
19,9 
18,1 
30-44 ans
17,5 
16,5 
15-29 ans
14,6 
16,8 
0-14 ans
14,4 

Enseignement

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Dans une des villes les plus jeunes du département desAlpes-Maritimes[102], l'enseignement dispose d'une place importante. Celui-ci est assuré majoritairement par le service public, auquel s'ajoutent 5 établissements privés.

Enseignement primaire

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L’enseignement primaire étant la compétence descommunes, le service éducation de la ville de Grasse administre et finance24 écoles : quatorzeécoles élémentaires, parmi lesquelles neuf sont associées à uneécole maternelle et forment un groupe scolaire et deux possèdent des sections enfantines (Saint-Mathieu et Saint-François). Enfin, la ville possède uneécole maternelle détachée (Rose de mai). Au total, la ville compte196 classes parmi lesquelles64 maternelles et133 élémentaires. Elle emploie près de250 agents communaux dans ce secteur : comme lesprofesseurs des écoles sont payés par leministère de l'Éducation nationale, les agents municipaux ont en charge les autres missions (garderie, entretien, surveillance, animation, etc.)[103].

Écoles publiques

  • Saint-Jacques
  • Saint-Antoine
  • Saint-Claude
  • Saint-Mathieu
  • Saint-Exupery
  • Saint-Antoine
  • Antoine de Saint-Exupéry
  • Le Plan de Grasse
  • Dracéa
  • Léon-Gambetta
  • La Blaquière
  • Malbosc
  • Crabalona
  • Plascassier
  • Rose de mai

Écoles privées

  • Sainte-Marthe
  • Sainte-Jeanne d’Arc

Enseignement secondaire

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Grasse compte quatrecollèges publics et un collège privé qui sont, depuis1983, de la compétence duconseil général des Alpes-Maritimes[104]. Dans le cadre duPlan Collèges Avenir adopté en2004 par l'Assemblée départementale, la réhabilitation du collège Canteperdrix est en cours[105] et la reconstruction du collège Carnot est programmée[106].

En outre, la commune dispose de quatrelycées publics (dont deuxlycées professionnels) et un lycée général et technologique privé (lycée Fénelon) qui sont la compétence duconseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Collèges publics

  • Carnot
  • Canteperdrix
  • Les Jasmins
  • Saint-Hilaire

Collège privé

  • Fénelon

Lycées publics

Lycées professionnels

  • Francis de Croisset
  • Léon Chiris

Lycée privé

  • Fénelon

Voir aussi lafusillade de Grasse, fusillade en milieu scolaire qui s’est produite le à la mi-journée, au lycée Alexis-de-Tocqueville.

Enseignement supérieur

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Enseignement supérieur privé

  • Institut supérieur professionnel Fénelon
  • École Supérieure du Parfum

Manifestations culturelles et festivités

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Fête du Jasmin à Grasse en 2011.
Une belletour horloge vue depuis le boulevardGambetta avec leclocher de lacathédraleNotre-Dame du Puy de Grasse en arrière plan.

Grasse organise toute l'année, mais notamment en période touristique des manifestations, expositions et congrès très axés sur la parfumerie ou les traditions locales.

La Fête du Jasmin[107] se déroule au début du mois d'août. On y assiste à des défilés de chars, des fanfares, des feux d'artifice et des représentations culturelles autour du thème de la fleur deJasmin. Au total, ce sont 150 000 fleurs qui sont utilisées pour la festivité[108]. La première édition de cette fête populaire et touristique eut lieu en1946 et le principe des défilés date de 1948[109].

L'Exporose ou Exposition internationale de roses[110] a lieu enmai. On y assiste à des expositions de roses de toutes sortes, des marchés, des ventes, des visites de la ville, des spectacles et des concours autour du thème de larose[111]. Elle existe depuis1972.

Bio Grasse[112] a lieu débutseptembre. On y trouve un marché de produits biologiques et des animations et expositions autour de l'agriculture biologique, ledéveloppement durable et l'écologie[113]. La première édition date de1996.

Olivéa[114] a lieu enjuin. C'est un salon qui abrite des marchés, des concours, des expositions, des débats, des animations, des conférences... autour du thème de l'olive, mais aussi de l'ensemble des traditions localesprovençales.

Vénusia ou le Congrès international de cosmétologie[115] a lieu enavril au palais des Congrès et présente des conférences autour de labeauté et duparfum.

Le Congrès Centifolia[116] a lieu enoctobre depuis2001. Il a pour but de présenter au travers de conférences la filière duparfum, premier secteur économique de la ville et pour lequel unpôle de compétitivité a été labellisé.

Le Symposium international d'aromathérapie et plantes médicinales a lieu chaque année en mars ou en avril[117].

Le festival des Didascalies[118] a lieu au printemps, généralement au mois de mai. C'est un festival de théâtre scolaire qui regroupe près de 20 troupes (300 comédiens) et 10 500 visiteurs chaque année. Créé en 1990 par l'Institut Fénelon, le festival accueille en plus des troupes locales plusieurs troupes étrangères qui font leur représentation en français. Malgré les difficultés, l'équipe organisatrice se refuse (avec l'appui des élèves de la troupe majeure du festival) à se limiter à un festival franco-français. Jusqu'en 2011, les troupes concouraient pour gagner le challenge. Cependant, l'inégalité entre les troupes a contraint l'association à clore le challenge et à faire du festival une rencontre amicale autour du théâtre. Les troupes majeures sont celles de l'Institut Fénelon (qui compte plus de 500 comédiens, des ateliers de l'enseignement primaire à l'option BAC théâtre du lycée) et celle des classes de l'école Saint-Jacques.[réf. nécessaire]

Le festival « Les toutes premières fois »[119] est un festival cinématographique créé en 1998 qui se déroule chaque année pendant une semaine au mois d'avril. Il est organisé par l'association « Cinéma au Parfum de Grasse », née en. Durant la semaine, il y a notamment des diffusions de longs métrages et une compétition de courts métrages récompensée par un prix doté, le Jasmin d'Or. Il existe également un concours de réalisations vidéo, récompensé par le prix des Lavandes d'Or. Enfin, des rencontres sont prévues entre le public (dont les scolaires) et les professionnels du cinéma.[réf. nécessaire]

Lesparapluies d’ExpoRose en mai 2024.

Santé

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Le Centre hospitalier de Grasse (CHG)[120], implanté sur le site de Clavary en1978[121], accueille 17 000 patients qui sont soignés par135 personnes dont70 praticiens hospitaliers. Il dispose d'un budget de quatre millions d'euros d’investissements, et70 millions d'euros de dépenses d’exploitation. En tant que maire,Jean-Pierre Leleux assure la présidence du conseil d'administration[122]. En2005, cet hôpital possédait507 lits[121].

Sports

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LeRugby olympique de Grasse (ROG) fondé en1963, dont l'équipe première joue en Championnat de France Fédérale 1 (3e division), reste l'équipe emblématique de la ville[123].

Différents sports peuvent être exercés dans la salle omnisports située avenue de Provence. En outre, Grasse compte sixgymnases dont cinq dans les lycées et collèges publics de la ville : Canteperdrix, Saint-Hilaire, Amiral-de-Grasse, Saint-Éxupéry, Les Jasmins et Tocqueville et un attaché au stade Perdigon. La ville compte également cinq stades : Jean-Girard, Perdigon, La Paoute, Plan de Grasse et la Bastide Plascassier. Il y a aussi deuxgolfs, Saint-Donat et Golf du Claux-Amic, ainsi que cinq stades boulistes : Gaston de Fontmichel, L'Ambiance bouliste du cercle grassois, le Sporting club de Magagnosc, au Plan de Grasse et l'Amicale bouliste Saint-Joseph[124].

Lefootball est bien sûr présent avec leRacing Club de Grasse (tenant du titre de la Coupe Côte d'Azur, évolue enLigue régionale de football). On peut y trouver également dufutsal (jeu brésilien), avec le premier club du Pays Grassois, le Grasse Futsal Club, créé en 2007. Ce club est champion de France dans la catégorie des moins de 18 ans (UNCFs - Défi National Jeunes en 2010). Il évolue désormais en Élite Régional et ambitionne une montée en Élite National 1 (UNCFs). Seul bémol, le club ne dispose toujours pas d'un gymnase au sein de la ville de Grasse.

Lanatation peut être pratiquée à la Piscine Harjès (ouverte toute l'année) qui possède un bassin de25 mètres et quatre lignes. Cettepiscine est couverte et chauffée. Il est également possible de nager à la piscine olympiqueAltitude 500 (ouverte seulement en été), qui possède unbassin olympique de50 mètres et est découverte[125].

Letriathlon est aussi présent à Grasse avec le club du Triathlon du Pays Grassois[126], un club qui a évolué au plus haut niveau enduathlon avec une équipe D1, et a connu des places d'honneur en championnat du monde, grâce à Richard Hobby, deux fois11e des mondiaux de duathlon 2010 et 2011, ainsi qu'à Cédric Largajolli, double champion d'Europe et champion du monde longue distance en catégorie -25 ans.

L'Espace Chiris permet quant à lui la pratique d'arts martiaux tels que lekaraté Challenger et leKung-Fu (École du Tigre Blanc)[124]. L'équitation peut être pratiquée au Club Hippique de Grasse[127]. La ville dispose de quatre courts detennis avecAltitude 500, le club de tennis de Grasse[128], le club deTennis de la Chênaie et leSquash Club de Grasse[129].

On peut également pratiquer laboxe (auBoxing club et àBoxe Française Sport Impact), letir (auTir de l'Avenir de Grasse), lejudo (auJudo club de Grasse[130], à l'École Grassoise de Judo et auJudo Club du Plan de Grasse), l'Aiki Dojo (Aiki Dojo Azur), letaekwondo, l'escrime (Cercle d'Escrime de Grasse dont la salle a été inaugurée récemment[131]), lapelote basque et provençale (au fronton et autrinquet du Plan de Grasse), letennis de table (au gymnase de l'école Saint-Exupéry), leséchecs (avecGrasse Échecs[132]) et letarot (à Saint-Jacques)[124].

Médias

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La mairie publie chaque moisKiosque, un magazine d'informations concernant Grasse et le pays Grassois disponible gratuitement chez un grand nombre de commerçants et d'administrations. Il informe des manifestations et évènements à venir, des travaux en cours de réalisation, des projets municipaux, de l'action de la mairie et de ses services, des nouveaux commerces, des actions des associations… Il contient parfois une note historique, culturelle ou touristique concernant la vie locale. Le directeur de la publication est le maire de la ville,Jean-Pierre Leleux[133].

La radio associative localeAgora FM, (que l'on peut écouter en ligne)[134] a été créée en1982 et émet depuis Grasse dans le secteur Grasse-Cannes-Antibes en direct. Elle vit des subventions du conseil municipal[135], ce qui ne l'empêche pas d'adopter une ligne éditoriale marquée àgauche : son président et membre fondateur, Gilbert Andruccioli, fut l'adjoint au maire à la Culture sous la municipalitécommuniste de Georges Vassalo de1977 à1983[136].

AuXIXe siècle, il existait unJournal de Grasse[137]. Aujourd'hui, l'information locale écrite est essentiellement relayée par l'édition grassoise deNice-Matin[138].

Économie

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Le crédit

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Fort de sonarchevêché et de la« bulle du PapeInnocent IV » en 1242, Grasse s’allie avecGênes avec laquelle la ville développe son commerce jusqu’à la fin duXVe siècle.

Vers 1650, l'activité économique de Grasse est entièrement fondée sur le crédit. Leprêt à intérêt étant proscrit, les Grassois vont contourner cette interdiction[139].

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La parfumerie : activité historique

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Article détaillé :Parfumerie à Grasse.
Parfumeur

Au Moyen Âge, Grasse se spécialise dans le tannage ducuir. Une fois tannés, les cuirs sont souvent exportés versGênes ouPise avec qui Grasse avait fait une alliance commerciale. Plusieurs siècles de cette intense activité furent les témoins de nombreux progrès techniques des industries de tannerie. Les cuirs de Grasse acquirent une réputation de grande qualité. Mais le cuir sent mauvais (tannage avec de la crotte de chien, urine de cheval, voire des excréments humains), chose qui ne plaît pas à la noblesse qui porte des gants en cette matière. C’est Galimard, tanneur à Grasse qui a l’idée de créer des gants encuir parfumé dans des « bains de senteur » (eau de rose, épices), selon la méthode orientale. Il en offre une paire àCatherine de Médicis qui est séduite par le cadeau. Dès lors, les tanneurs enfleurent les peaux de cuir et le gant parfumé se répand à la Cour et dans toute la haute société. Il fait de Grasse la capitale mondiale du parfum, supplantantMontpellier dont laFaculté de pharmacie était la source de la création d'onguents et de parfums. Nous sommes auXVIIe siècle, c’est la grande époque des « Gantiers Parfumeurs » qui développent le « gant à la frangipane », « à la provençale ». Mais les taxes sur le cuir et la concurrence deNice font décliner l’industrie du cuir à Grasse et au cuir succéda le parfum[140].

Les savoir-faire liés au parfum de Grasse ont été inscrits en sur laliste du patrimoine culturel immatériel de l'Humanité[141].

Le développement de parfumeries (parfumerie Fragonard,Molinard, Galimard) profite de la clientèle américaine venant faire du tourisme sur la Riviera pour lui vendre des présents parfumés et des cadeaux traditionnels de Grasse (bijoux anciens, linge de maison brodé,boutis, confitures).[réf. nécessaire]

Les senteurs rares du pays de Grasse (lavande,myrte,jasmin,rose,fleur d'oranger sauvage,mimosa) firent gagner à Grasse le titre de capitale mondiale du parfum. Le jasmin occupait il y a encore quelques décennies une main-d’œuvre importante : les fleurs devaient être cueillies à la main au lever du jour, au moment où leur parfum est le plus développé, pour être traitées immédiatement parenfleurage à froid.[réf. nécessaire]

Flacon moderne

Aujourd’hui encore, la parfumerie demeure le principal pôle industriel de Grasse. Un réseau d'une soixantaine d'entreprises y emploie 3 500 personnes dans la ville et les environs. En comptant les emplois induits, ce sont près de 10 000 Grassois qui vivent des parfums. Presque la moitié de lataxe professionnelle de la ville provient de ce pôle industriel qui devance letourisme et lesservices.[réf. nécessaire]

L’activité de la parfumerie à Grasse va de la production dematières premières naturelles (huiles essentielles,huiles concrètes,huiles absolues,résinoïdes, et dedistillation moléculaire) à la fabrication de concentré, appelé aussi lejus. C’est ce concentré qui, dilué dans au moins 80 % d’alcool, permet d'obtenir du parfum. Lesarômes alimentaires, qui se développent depuis les années 1970, comptent pour plus de la moitié des débouchés de la production. Le bassin de Grasse a encore un rôle de premier plan dans le monde de la parfumerie, il représente près de la moitié de l’activité française de la parfumerie et des arômes et autour de 7-8 % de l’activité mondiale.[réf. nécessaire]

Durant les années 1960 et 1970, de grands groupes internationaux ont progressivement racheté les usines locales familiales (Chiris,Givaudan-Roure etLautier par exemple). La production a souvent été délocalisée. Mais l'industrie grassoise achève une longue mutation. Il y a encore30 ans, la plupart des entreprises se focalisaient sur la production de matières premières. Cependant, un parfum contient de nos jours une majorité écrasante deproduits chimiques de synthèse. Les entreprises se sont donc adaptées en se tournant vers l’aromatique de synthèse et notamment vers les arômes alimentaires[142]. Face auxmultinationales de la chimie, les industries grassoises ne peuvent rivaliser, elles profitent cependant d'avantages de taille tels que la connaissance des matières premières, les installations, les sous-traitants, etc. En outre, de grandes marques commeChanel possèdent leurs propres plantations de roses et de jasmins à Grasse[143].

Repères économiques

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L'industrie de la parfumerie a permis à Grasse de conserver unsecteur secondaire puissant autour de la filièrearômes etparfums qui est reconnue internationalement[144] : 10 % duchiffre d'affaires mondial de cette filière et 50 % du chiffre d'affaires national est réalisé à Grasse. De fait, la ville constitue avec d'autres zones des régionsProvence-Alpes-Côte d'Azur etRhône-Alpes un pôle de compétitivité national labellisé en juillet2005 intitulé P.A.S.S (Parfums-Arômes-Senteurs-Saveurs)[145]. Le pôle parfums emploie 3 500 salariés directement et plus de 10 000 indirectement, des taux qui augmentent de 3 à 4 % par an[44].

Le tourisme est le deuxième secteur d'activité de la commune : avec plus de deux millions de visiteurs annuels[146], la ville bénéficie de sa proximité avec les stations balnéaires de laCôte d'Azur, de son climat exceptionnellement doux, de son patrimoine historique reconnu et de ses traditions. Cependant, sa capacité hôtelière reste insuffisante : avec seulement600 lits, Grasse n'a pas la capacité d'héberger tous les touristes qu'elle reçoit chaque année[44].

Parmi les autres secteurs d'activité, on note la grande distribution (douze magasins sur le territoire) et le petit commerce très développé dans le centre historique, mais menacé, et pour qui le Fonds d’intervention pour la sauvegarde de l’artisanat et du commerce (FISAC)[147], détenu par Grasse Développement, apporte des solutions telles que lacarte Shopping[148].

Au total, 2 696 entreprises sont implantées sur le territoire grassois qui génèrent un total de 15 550 emplois[149]. En2004, la ville a connu422 créations d'entreprises, ce qui la plaçait au69e rang national dans ce domaine[150].

Les principales entreprises de Grasse étaient, en1999[150] :

Nom de l’entrepriseChiffre d’affaires
(en M €)
Domaine d’activité
Robertet[151]207Parfums et arômes
Sodial71Grande distribution
Tournaire[152]31Emballages et équipements en aluminium pour la parfumerie
Expressions parfumées[153]22Parfums
Bertrand Vigouroux[154]19Bricolage
Orgasynth Industries[155]15Produits de synthèse pour la parfumerie
Garage Cauvin[156]13Automobile
Laboratoire Monique Rémy13Matières premières pour la Parfumerie
Leader Grasse11Grande distribution
Gema Automobiles11Automobile
Oredui11Ramassage des déchets

En1999, le nombre total d'actifs dans la commune de Grasse est de 19 111, parmi lesquels 15 940 disposent d’un emploi, ce qui correspond à un taux de chômage de 16,6 % (15,5 % chez les hommes et 17,8 % chez les femmes)[157], ce qui correspondait en1999 à un taux supérieur de quatre points à la moyenne nationale[158]. En2005, ce taux est tombé à 12,5 % dans le bassin grassois, ce qui est encore au-dessus du taux national (9,6 %)[44].

Ces emplois se répartissent dans les divers secteurs économiques comme suit :

Répartition de l'emploi[159]
TertiaireIndustrieConstructionAgriculture
Grasse73,9 %17,34 %6,91 %1,84 %
Moyenne nationale71,5 %18,3 %6,1 %4,1 %

Repères sociaux

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Le revenu moyen des ménages en2004 s'élève à 16 544 €/an, ce qui est supérieur de 9 % à la moyenne nationale (15 027 €/an). Par ailleurs, la ville possède389 redevables de l'impôt sur la fortune[158].

Les Grassois se répartissent selon les catégories socio-professionnelles suivantes[160] :

Représentation des catégories socio-professionnelles de la ville de Grasse.

La majorité (64 %) des actifs employés bénéficient d'uncontrat à durée indéterminée (CDI), tandis que 9 % sont titulaires d'uncontrat à durée déterminée, 2 % sontintérimaires, 2,5 % bénéficient d'un emploi aidé, 2,2 % sont en apprentissage ou suivent un stage. Enfin, 20 % des Grassois sont des agents de lafonction publique[161], soit un taux légèrement inférieur à la moyenne nationale (22 %).

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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LePalais des Congrès avec la décoration onirique, faites deparapluies et derubans roses, annonciatrice de l’événement ExpoRose.
  • Le Palais des Congrès de Grasse accueille des événements d'entreprise, des séminaires, desconférences, des conventions d'entreprise, descongrès professionnels ou des congrès scientifiques. Aménagé pour 150 à 200 personnes, il combine une salle plénière, unhall d'exposition, des salles de réunion, des espaces de réception et une vasteterrassepanoramique.

Monuments historiques

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Article détaillé :Liste des monuments historiques de Grasse.
Villa Musée Fragonard.
Musée International de la parfumerie pendant le mois de mai
Musée d'art et d'histoire de Provence et en fond la façade rénovée de la parfumerie Hugues Ainé
  • MuséeFragonard : musée consacré au peintre créé à l'initiative deFrançois Carnot avec l'aide de saSociété Fragonard, le musée Fragonard de Grasse se voulait être le musée régional qui manquait à laProvence orientale. L'hôtel Clapier-Cabris, vandalisé et dévasté pendant un siècle fut patiemment et méthodiquement rénové, puis rempli de mille trésors par de nombreux contributeurs enthousiastes. Inauguré en1921, le musée, malgré son nom, n'exposa pas de toile de Jean-Honoré Fragonard durant plus de vingt ans. Aujourd'hui, il en possède treize des plus variés. Le musée présente aussi les répliques de quatre tableaux qu'il peignit pour la comtesse du Barry. La cage d'escalier présente un étonnant trompe-l’œil que le fils de Fragonard, le jeune Alexandre, aurait réalisé à l'âge de treize ans.
  • Musée international de la Parfumerie : ouvert en 1989, le musée retrace l'évolution des techniques et les 4 000 ans d'histoire de la parfumerie à laquelle Grasse a largement contribué. Il a été rénové et agrandi (doublement de la surface) entre 2007 et 2008.
  • Lemusée d'art et d'histoire de Provence est installé dans la villa Clapiers-Cabris, demeure de la marquise de Cabris et présente l'histoire de Grasse et de sa région. Une annexe de ce musée, situé dans la rue droite, renferme des costumes et des bijoux provençaux desXVIIIe et XIXe siècles[166].
  • Musée de la Marine : Le rez-de-chaussée de laVilla Fragonard accueille depuis 2007 le Musée de la Marine, précédemment situé dans l'Hôtel Pontevès. Ce musée consacré à la vie et à la carrière d’un grand marin deProvence et de ses compagnons :François-Joseph Paul comte de Grasse (1722-1788). Trente maquettes de navires sont exposées dans les différentes pièces en rez-de-jardin.
  • Statue en bronze de l'Amiral de Grasse située sur le cours Honoré Cresp due au sculpteurCyril de La Patellière inaugurée le en présence d'Hervé de Fontmichel, maire, du comte Bruno Deydier de Pierrefeu représentant les Cincinatti, du prince Louis dePolignac, du marquis de Grasse, du vice-amiral Duthoit, préfet maritime.
  • Le domaine de Manon cultive les roses et les jasmins[167].
  • Le jardin de la Princesse Pauline, du nom de la sœur de NapoléonIer qui séjourna dans la ville en1807-1808 et affectionnait ce jardin[168].
  • Le musée provençal du Costume et du Bijou présente une collection privée (dépendance de la parfumerie Fragonard) qui visite l'univers délicat du costume féminin auXVIIIe siècle.

Édifices religieux

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Église Saint-Laurent-de-Magagnosc.
Chapelle Saint-Donat.
L'église Sainte-Hélène du Plan de Grasse, construite en1753, est dédiée àsainte Hélène place d'Ormeaux[170].
Église Saint-Jacques, 77, route d'Auribeau (Saint-Jacques).
Église Notre-Dame-des-Chênes[171], allée des Buis (les Chênes).
Église Notre-Dame-de-la-Miséricorde, ou Chapelle de l’Oratoire, rue de l'Oratoire[172].
Église Saint-Laurent, chemin Bouillere (Magagnosc)[173].
L'église Saint-Pancrace de Plascassier, construite en1644, place Foulon, est dédiée àsaint Pancrace[170].
Église de laVisitation-Sainte-Marie boulevard Fragonard.
  • Autres édifices religieux :
Temple protestant de Grasse, ancienne chapelle anglicaneSaint John inaugurée en 1891, aujourd'huiréforméeEPUdF, 65 avenue Victoria[174].
Église évangélique, 133, chemin Saint-Marc.
Église protestante évangélique, 37, boulevard Emmanuel-Rouquier.
Église pentecôtiste, 15, rue Paul-Goby.
Salle du Royaume, 12, avenue Chiris.
Chapelle Saint-Donat, au Grand Vallon de Grasse, chemin de la Chapelle.
Chapelle Saint-Antoine de Padoue, 76, chemin Saint-Antoine.
Chapelle Saint-Antoine, rue Roumegons.
Chapelle Saint-Christophe, 64, chemin Saint-Christophe (Haut Malbosc).
Chapelle Saint-Claude 30 avenue Sidi-Brahim.
Chapelle Saint-François 4, chemin de la chapelle Saint-François.
Chapelle Saint-Jean, 142, avenue Jean-XXIII.
Chapelle Saint-Joseph, 21, chemin Saint-Joseph.
Chapelle Saint-Mathieu, 229, route de Saint-Mathieu.
Chapelle Saint-Michel, rue de la Pouost.
Chapelle Pénitents blancs, chemin Bouillere.
ChapelleSaint-Sauveur, 14, chemin des Hautes Ribes (les Ribes).
Chapelle Saint-Thomas de Villeneuve, rue Tracastel.
Chapelle Saint-Expédit et Saint-Padre-Pio, 5, rue Tracastel.
ChapelleNotre-Dame de Lorette, 2, avenue Notre-Dame de Lorette.
Chapelle Sainte-Anne, 112, chemin Sainte-Anne.
Chapelle des Chiens, 35, avenue Clemenceau.
Chapelle au Brassauris.
Chapelle Saint-Louis, 4, avenue Chiris.
Chapelle de l'hôpital, 78, boulevard Victor Hugo.
Chapelle de l'Institut Fénelon, 4, rue Yves-Emmanuel-Baudoin.
Chapelle Saint-Hilaire, 41, rue Jugan, maison de retraite.
Ancienne chapelle de l'ancien Petit Séminaire, actuel collège Saint-Hilaire, 24, rue du Palais-de-Justice.
  • Oratoires :
Oratoire Saint-Joseph, chemin de Montmayan.
Oratoire Notre-Dame d'Espérance, 38, avenue Sidi-Brahim.

Grasse dans la culture et les arts

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Grasse dans la littérature et le cinéma

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La commune a servi de lieu d’intrigue à plusieursromans dont :

Gastronomie

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Latourte de courge, le fassum, lesartichauts à la barigoule, sou saussou, lesganses, lafougassette.

Équipements culturels

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On y enseigne la formation musicale, l'éveil musical (enfants de5 à 6 ans), le chant choral, lepiano, l'orgue, leviolon, l'alto, levioloncelle, laflûte traversière, laclarinette, lesaxophone, latrompette, letrombone, letuba, laguitare, laharpe, lespercussions, la musique traditionnelle, les musiques actuelles, lamusique de chambre. Il est possible de faire partie de classes à horaires aménagés musique (CHAM) avec l'école Saint-Exupéry et les collèges Carnot et Fénelon et de suivre des cours de préparation musicale pour le bac[177].

  • L'espace culturel Altitude 500[178].
  • Le cinéma « Cinéma Studio »[179].
  • La médiathèqueCharles NEGRE, inaugurée en 2022, est un bâtiment distingué par l'Equerre d'Argent et conçu par les architectes Emmanuelle et Laurent Beaudouin et Ivry Serres[180],[181].
  • Les associations culturelles (liste non exhaustive)[182] :
Associations culturelles
NomActivitéAdresse
Association historique du pays de Grasse[183]Histoire localeBibliothèque municipale, boulevard Antoine-Maure (Grasse)
Cercle Culturel du Pays de Grasse[184]Conférences, Sorties culturelles à thème10 avenue Thiers (Grasse)
Cercle Littéraire et Artistique de Grasse[185]Conférences (Litt., Beaux-Arts, Histoire), Sorties culturelles, Concerts29, rue Victor-Hugo (Saint-Cézaire-sur-Siagne)
Ensemble choral du Conservatoire de Grasse[186]Chant choralChapelle de l’Oratoire, 20, rue de l'Oratoire (Grasse)
Centre Art et CultureArt34, boulevard Gambetta (Grasse)
Culture Animation JeunesseJeunesse1, rue Porte Neuve (Grasse)
Association Culturelle « Les 5 Jardins »Culture107, Vieux Chemin de Sainte-Anne (Grasse)
Association Lei Baisso Luserno[187]Danses provençales8, chemin du Collet Saint-Marc (Grasse)

Association Planète Sciences Méditerranée [157] Sciences et Techniques pour tous 9, rue Gazan (Grasse)

Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes des Alpes-Maritimes.
Blason de GrasseBlason
D'azur à l'agneau pascal d'argent, la tête contournée, ornée d'un nimbe d'or chargé de trois tourteaux de gueules, portant une longue croix de gueules au guidon d'argent chargé d'une croix de gueules[188].
Détails
Attribué en 1427 et confirmé par d'Hozier en 1696.

Personnalités liées à la commune

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Articles détaillés :Histoire de Grasse#Personnalités liées à la commune etArmorial des familles du Pays de Grasse.

Parmi les nombreuses personnalités, qui à un moment ou un autre se sont liées à la ville, les plus marquantes sont :

XVIe siècle

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XVIIIe siècle

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Statue deFrançois Joseph Paul de Grasse, amiral de Grasse, bronze parCyril de La Patellière

XIXe siècle

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Monument à Léon Chiris[191].

XXe siècle

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la statue d'Ivan BOUNINE, Prix Nobel de Littérature
Statue d'Ivan Bounine,Prix Nobel deLittérature, dans le jardin de la Villa Sainte-Hilaire.

XXIe siècle

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Notes et références

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Notes

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  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Nice comprend une ville-centre et50 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. a etbNé en 1897, Honoré Lions est maireSFIO-PCF de Grasse en 1947 à la suite de la mort du docteur Pierre Colomban, puis de 1959 à 1971. Il est le père deJacques-Louis Lions, mathématicien et membre de l'Académie des sciences, et le grand-père dePierre-Louis Lions, mathématicien et lauréat en 1994 de lamédaille Fields. Il meurt en 1983.
  6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  7. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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Références

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  198. Yvonne Genevey
  199. Olga Girard
  200. René Girard

Voir aussi

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Bibliographie

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Sur les autres projets Wikimedia :

Patrimoine de Grasse
Grasse, Mausolée de la Paoute
Présentation de l'aire d'étude des parfumeries grassoises, patrimoine industriel, parfumeries de Grasse, par Buffa Géraud
Parfumerie Union coopérative florale de Grasse, actuellement coopérative agricole La Marigarde, par Benalloul Gabriel
Dossier inventaire Grasse : parfumeries, etc.
Grasse l'usine à parfums (2015), Collection Parcours du Patrimoine
Grotte du Scout

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Articles connexes

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Liens externes

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