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Granville

48° 50′ 17″ nord, 1° 35′ 13″ ouest
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Cet article possède desparonymes, voirBranville,Grosville etGraville.

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Pour les articles homonymes, voirGranville (homonymie).

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Pour l’article ayant un titre homophone, voirGrandville (homonymie).

Granville
Granville
Vue de Granville en direction du sud.
Blason de Granville
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionNormandie
DépartementManche
ArrondissementAvranches
IntercommunalitéCommunauté de communes de Granville, Terre et Mer
(siège)
Maire
Mandat
Gilles Ménard
2020-2026
Code postal50400
Code commune50218
Démographie
GentiléGranvillais
Population
municipale
12 799 hab.(2022en évolution de −0,78 % par rapport à 2016)
Densité1 293 hab./km2
Population
agglomération
25 791 hab.(2017)
Géographie
Coordonnées48° 50′ 17″ nord, 1° 35′ 13″ ouest
AltitudeMin. 0 m
Max. 67 
m
Superficie9,90 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineGranville
(ville-centre)
Aire d'attractionGranville
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCanton de Granville
(bureau centralisateur)
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Granville
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Granville
Géolocalisation sur la carte :Manche
Voir sur la carte topographique de la Manche
Granville
Géolocalisation sur la carte :Normandie
Voir sur la carte administrative de Normandie
Granville
Liens
Site webville-granville.fr
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Granville (prononcé[ɡʁɑ̃vil]Écouter) est unecommune française dudépartement de laManche enNormandie, peuplée de 12 799 habitants. C'est unestation balnéaire etclimatique de labaie du Mont-Saint-Michel à l’extrémité de laCôte des Havres. Il s'agit également d'un ancienportmorutier. C'est par ailleurs le premier portcoquillier de France.

Du fait de sa situation sur un promontoire rocheux et par son lien avec les membres de lafamille Grimaldi de Monaco qui eurent la charge degouverneur de Granville, la ville reçoit le surnom de « Monaco du Nord ».

Citécorsaire etforteresse de défense duMont Saint-Michel, elle devient dès leXIXe siècle unestation balnéaire fréquentée par de nombreuxartistes, équipée d’ungolf et d’unhippodrome, puis d’unCasino. Patrie de lafamille d'industriels Dior, la ville absorbe en 1962 le village deSaint-Nicolas-près-Granville. Port et aéroport du sud-Manche, c’est aussi depuis 1991 la ville du « Douzelage »,jumelée avec vingt villes européennes et l’une des rares communes de France à disposer d’un quartier insulaire, lesîles Chausey.

Géographie

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Localisation

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La grève à marée basse vue des remparts.

Granville est située au bord de laManche à l’extrémité de larégion naturelle duCotentin, elle ferme par le nord labaie du Mont-Saint-Michel et par le sud lacôte des Havres. La ville haute est installée sur unepresqu'île bordée defalaisesschisteuses, appelée pointe du Roc ou cap Lihou. Le reste de la ville s’étend vers l’est sur le continent, délimité au nord par leBoscq, court fleuve côtier, et au sud par une alternance de falaises et de plages jusqu’au ruisseau La Saigue. La commune dispose de quatre plages de sable, une au nord entre la presqu'île et la rivière, trois au sud sur la baie. Elle occupe neuf cent quatre-vingt-dix hectares[1], pour la plupart territoire urbanisé mais cette urbanisation est maintenant limitée par la directive européenneNatura 2000 et laloi de préservation du littoral. La commune fait partie de l’association desPlus Beaux Détours de France. L’Institut national de l'information géographique et forestière donne lescoordonnées géographiques48° 50′ 17″ N, 1° 35′ 13″ O[1]. Elle est le centre de l’aire urbaine de Granville.

Fermant au nord la baie du Mont-Saint-Michel et sonestran à la pente très faible, elle bénéficie des plus fortesmarées d’Europe, pouvant atteindre quatorze mètres par fortcoefficient. Cette situation entraîne aussi des modifications parfois importantes du trait de côte sur les plages à proximité[2].

Au large, l’archipel desîles Chausey est administré par la commune de Granville. C’est un des seuls quartiers insulaires de France. Il se compose de cinquante-deux îles degranite à marée haute et plus de trois cent soixante-cinq à marée basse pour près de cinq mille hectares.

Granville est située à17 kilomètres au sud-est de son quartier insulaire de Chausey,288 kilomètres à l’ouest de Paris-Notre-Dame,point zéro des routes de France,49 kilomètres au sud-ouest deSaint-Lô,24 kilomètres au nord-ouest d’Avranches,27 kilomètres au sud-ouest deCoutances,91 kilomètres au sud deCherbourg-en-Cotentin,23 kilomètres au nord duMont-Saint-Michel,26 kilomètres au nord-est deCancale,99 kilomètres au sud-ouest deCaen.

Héritage des générations de marins partis de la commune[réf. nécessaire], dont la famille de marins Granvillais Fougeray du Coudray qui se distingua de 1545 à 1909[3], elle est aussi située à 5 356 kilomètres deGranville dans l’État de New York, 6 053 kilomètres deGranville enVirginie-Occidentale et 6 196 kilomètres deGranville enOhio, entre autres.

Communes limitrophes

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Granville, située sur la pointe du Roc est baignée du nord au sud et à l’ouest par la Manche. Au nord-est se trouve la commune deDonville-les-Bains, à l’est le village d’Yquelon et au sud-est la petite station balnéaire deSaint-Pair-sur-Mer et le village deSaint-Planchers. Le quartier insulaire deChausey est situé au large au nord-ouest etLe Mont-Saint-Michel au sud.

Rose des ventsLa Manche,
au large, lesîles Chausey
La MancheDonville-les-BainsRose des vents
La MancheNYquelon
O   Granville   E
S
La Manche,
au large,Cancale
La Manche,
Le Mont-Saint-Michel
Saint-Pair-sur-Mer,
etSaint-Planchers


Carte
Le territoire de la commune et ses communes limitrophes[Note 1].

Géologie et relief

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Gravure deJacques Gomboust, inTopographia Galliæ, 1657.
Carte géologique duMassif armoricain.

La commune est pour une grande partie au niveau de la mer. Elle ne s’élève que peu vers l’intérieur des terres, un peu plus sur la presqu'île de la pointe du Roc pour atteindre soixante-sept mètres[1].

Les formations sédimentaires plissées duBriovérien occupent le littoral de la commune[4],[5],[6] qui est située dans la Normandiearmoricaine. Sur lapénéplainecadomienne, ladéformation varisque se traduit par un plissement des sériespaléozoïques en une succession de vastessynclinaux etanticlinaux. L'Est de Granville constitue la terminaison occidentale duSynclinorium de la Zone bocaine[7].

Hydrographie

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La commune est située dans lebassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le ruisseau du Boscq, la Saigne, le cours d'eau 01 de la commune de Granville[8] et le cours d'eau 03 de la commune de Saint-Planchers[9],[10],[Carte 1].

Leruisseau du Boscq, d'une longueur de 18 km, prend sa source dans la commune deLa Meurdraquière et se jette dans legolfe de Saint-Malo sur la commune, après avoir traversé douze communes[11].

LaSaigne, d'une longueur de 11 km, prend sa source dans la commune deSaint-Jean-des-Champs et se jette dans legolfe de Saint-Malo en limite deSaint-Pair-sur-Mer et de Granville, après avoir traversé cinq communes[12].

  • Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseau hydrographique de Granville.

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Normandie etClimat de la Manche.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique franc, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[13]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[14]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[15] et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[16]. Elle est en outre dans lazone H2a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[17],[18].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,3 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de11,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 895 mm, avec13,7 jours de précipitations en janvier et8,4 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deLongueville à3 km àvol d'oiseau[19], est de11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 802,4 mm[20],[21]. La température maximale relevée sur cette station est de40,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de−11,3 °C, atteinte le[Note 2].

Statistiques 1991-2020 et records station LONGUEVILLE (50)- alt : 5 m, lat : 48°51'43"N, lon : 1°34'22"O
Records établis sur la période du
1er juillet 2008 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)3,13,24,36,18,812,31414,211,79,76,74,28,2
Température moyenne (°C)66,48,210,713,116,318,21816,113,39,87,211,9
Température maximale moyenne (°C)8,99,61215,317,420,422,421,920,416,812,910,115,7
Record de froid (°C)
date du record
−11,3
07.01.09
−10,1
12.02.12
−6,9
07.03.11
−6
03.04.13
−2,7
13.05.10
3
07.06.15
4,2
01.07.11
4,4
01.08.15
0,2
30.09.18
−1,8
15.10.09
−7,8
29.11.10
−8,5
31.12.16
−11,3
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
15,3
01.01.22
19,7
26.02.19
25,1
30.03.21
28,2
21.04.18
29,9
26.05.17
36,5
28.06.19
40,4
18.07.22
35
11.08.22
34,1
14.09.20
29
02.10.11
21,8
01.11.15
16,4
31.12.22
40,4
2022
Précipitations (mm)81,265,253,946,544,955,840,661,65494,8100,9103802,4
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
26,1
31.01.14
29,1
27.02.10
22,4
09.03.16
21,7
23.04.19
27,6
25.05.10
39,4
09.06.18
48,2
18.07.25
36,9
01.08.23
38,3
20.09.23
31,9
21.10.23
48,6
13.11.10
25,4
15.12.11
48,6
2010
Source :« Fiche 50277001 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
8,9
3,1
81,2
 
 
 
9,6
3,2
65,2
 
 
 
12
4,3
53,9
 
 
 
15,3
6,1
46,5
 
 
 
17,4
8,8
44,9
 
 
 
20,4
12,3
55,8
 
 
 
22,4
14
40,6
 
 
 
21,9
14,2
61,6
 
 
 
20,4
11,7
54
 
 
 
16,8
9,7
94,8
 
 
 
12,9
6,7
100,9
 
 
 
10,1
4,2
103
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Urbanisme

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Typologie

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Au, Granville est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[22].

Elle appartient à l'unité urbaine de Granville[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant neuf communes, dont elle estville-centre[Note 4],[23],[24].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Granville, dont elle est la commune-centre[Note 5],[24]. Cette aire, qui regroupe34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[25],[26].

La commune, bordée par laManche, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[27]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des100 mètres, ou plus si leplan local d'urbanisme le prévoit[28].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (53,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (45,2 %).

La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (27,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (25,7 %), zones agricoles hétérogènes (24 %),terres arables (9,3 %), prairies (4,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,4 %), zones humides côtières (3,8 %), eaux maritimes (0,1 %)[29].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Quartiers et lieux-dits

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La ville est divisée par la mairie en dix quartiers[30] : la Haute Ville (cœur historique derrière les remparts) ; le Lude ; le centre-ville avec le Port ; Saint-Paul ; Calvaire ; Prairies-Mesnil ; Saint-Nicolas (qui correspond à l’ancienne commune deSaint-Nicolas-près-Granville, rattachée en 1962) ; Hacqueville - le Fourneau ; Prétot - la Clémentière et Chausey.

Voies de communication et transports

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La gare de Granville.
Lagare de Granville.

Plusieurs axes routiers desservent la commune notamment les routes nationales déclasséesN 171 (aujourd’hui RD 971 depuisCarentan),N 24bis (aujourd’hui RD 924 versVilledieu-les-Poêles) etN 173 (aujourd'hui RD 973 depuisAvranches). Granville se situe à vingt-cinq kilomètres de l’A84 (E401). Elle est aussi traversée du nord au sud par l'ancienneN 811, aujourd'hui RD 911, la route du littoral jusqu'à Avranches.

Laligne de Paris à Granville, au départ de lagare de Paris-Montparnasse, a son terminus à lagare de Granville. Elle est utilisée par lestrains NOMAD. Le projet du tronçon nord de la LGV des Estuaires devrait accroître les possibilités de liaison depuis et vers Granville.

Plusieurs lignes de bus officient à Granville dont le réseau mis en place par leconseil départemental de la Manche,Manéo, devenu récemment le réseau debus normand NOMAD qui offre également des solutions de transport à la demande

Au départ de Granville, il y a notamment : la ligne 5 permettant d'aller àSaint-Lô (et passant parDonville-les-Bains,Bréhal,Coutances,Belval,Marigny-le-Lozon, etc.).

Il existe par ailleurs leréseau de bus Néva, créé et exploité en régie par la ville de Granville proposant deux lignes de bus : laligne 1 de la Z.A. du Taillais à la Place Godal et inversement (et passant par la Haute-Ville) ; laligne 2 de la plage Saint-Nicolas au Cours Jonville (et inversement). Attention néanmoins, le samedi — jour de marché — le bus s'arrête à l'arrêt du Boscq. Leréseau de bus Neva est mis en place depuis le.

L'aérodrome de Granville permet des atterrissages d’avions de tourisme et l'aéroport de Caen-Carpiquet assure les liaisons interrégionales.

En bateau, le port de Granville dessert lesîles Chausey etAnglo-Normandes (44 100 passagers) et accueille des activités de fret (197 000 tonnes).

Granville a initié la mise en place de l'application de court-voiturage decovoiturageKaros[31].

Toponymie

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Carte de laGaule romaine, établie auXVIIIe siècle ;Grannonũ [lireGrannonum] apparaît au-dessus du territoire desAbrincates.

Le nom de la ville est mentionné sous les formesGrandivilla en 1054[32],de Grande villa en 1056[32],Grandvilla en 1172[32],Granville en 1175[32].

Tous les toponymistes modernes s'accordent sur l'origine de l'élémentGran- :Albert Dauzat etCharles Rostaing classent Granville parmi les toponymes du typeGrandvelle /Grandville, dont le premier terme s'explique tout simplement par l'ancien françaisgrant « grand »[33]. François de Beaurepaire leur emboite le pas[32], ainsi qu'Ernest Nègre[34] etRené Lepelley[35].

Si les spécialistes conviennent tous qu'il s'agit d'une formation médiévale en-ville, le sens exact à donner à cet élément varie entre « village, hameau » (Albert Dauzat et Charles Rostaing, François de Beaurepaire, Ernest Nègre) et « domaine » (René Lepelley) qu'il faut sans doute prendre au sens de « domaine rural », valeur initiale qu'avait legallo-romanVILLA.

À laRévolution, la ville prit temporairement l'appellation deGranville-la-Victoire (après le siège des Vendéens qu'elle avait enduré victorieusement en 1793), sans que l'ajout de ce déterminant complémentaire ne soit officialisé[36].

Selon la graphienormande normalisée élaborée dans la seconde moitié duXXe siècle, le nom de la commune s’écritGraunville (prononcé[ɡʁɑɔ̃vil]).

À l'ouest de la ville se dresse le cap Lihou. SelonRené Lepelley, ce nom viendrait du noroishlið, signifiant « passage », mais aussi « côté », etholmr, signifiant « île, îlot »[37]. Il rapporte également que ce toponyme est de même nature que celui de l'île de Lihou. Cependant, il existe une autre explication car aucun élément ne permet de relier l'élément-hou au noroisholmr qui a donné-homme,Hom,Houlme en Normandie, par contre, en général,-hou,le Hou remonte au saxon ou à l'anglo-saxonhōh, variante « talon », puis « promontoire en forme de talon, escarpement rocheux, rivage abrupt », ou encore « légère élévation »[38],[39],[40].

Legentilé estGranvillais[41].

Histoire

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Légendes sur l'origine de la cité

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Granville sur la carte de Cassini.

Labaie du Mont-Saint-Michel, Granville et le quartier insulaire deChausey se seraient trouvés englobés dans la mythiqueforêt de Scissy, selon la légende engloutie en 709. Granville, au cœur des terres, serait alors devenue commeDinard ouSaint-Malo une ville côtière sous le nom de Roque de Lihou[42].

Quelques historiens et géographes du passé ont tenté de relier Granville àGrannonum -Grannona, toponyme attesté dans laNotitia dignitatum relative auLitus Saxonicum duBas-Empire romain :tribunus cohortis primae novae Armoricanae, Grannona in litore Saxonico. Ceci explique que certaines cartes duXVIIIe siècle décrivant l’ancienneGaule romaine font apparaître le nom deGrannonum à l’emplacement de Granville (cf. carte ci-dessus). Cette hypothèse est aujourd'hui abandonnée par les spécialistes contemporains, qui placent la station deGrannonum àPort-en-Bessin ou ailleurs.

SelonÉdouard Le Héricher un personnage nomméGlam, peut-êtreGrant ouGrente, reçut le roc et le havre de Lihou deRollon lors de la conquête de laNeustrie et lui aurait donné son nomGrantville[43]. Cette hypothèse a été infirmée par tous les travaux duXXe siècle, aussi bien par les toponymistes (voir supra) que par les historiens.

Selon une autre légende répandue, c'est en 1066 que le duc de NormandieGuillaume le bâtard aurait sollicité l’aide d’une familleGrant pour saconquête de l’Angleterre. En gage de reconnaissance, il lui aurait attribué les terres de la Roque de Lihou. Les Grant, dont on ne possède aucune trace, auraient été les premiersseigneurs de la ville après les Vikings[44], c'est sur quoi s'appuie uneétymologie légendaire du nom de la ville. Robert de Granville, auxcôtés de Guillaume le Conquérant, recevra les terres duSuffolk[45].

Moyen Âge

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AuXe siècle, lesVikings auraient utilisé la position du cap Lihou pour édifier un retranchement de terre surmontée de palissades. Ce fort n'aurait totalement disparu qu'auXVIe siècle[46], cependant aucune fouille archéologique n'a relevé l'existence d’un retranchement viking dans la région et plus généralement en Normandie.

En 1143 fut créée laparoisse de Notre-Dame. Un Thomas de Granville,chevalier, est cité en 1252 commeseigneur de Granville[47]. Cette même année, faute de descendant mâle, Jeanne de Granville se maria avec Raoul d’Argouges, seigneur deGratot. Laseigneurie appartenait à labaronnie deSaint-Pair[47].

Le cap Lihou, comme toute la contrée, à l'exception de l'îlot dumont Saint-Michel, fut pris vers 1420 pendant laguerre de Cent Ans par les Anglais. Ces derniers se servirent du plateau du Roc et du vieux fort viking comme base avancée dans leurs tentatives de s'emparer du Mont[48].

En 1424, l'affaire criminelle Pierre Le Maçon se déroula à Granville, puis fut jugée par la chancellerie d'Henri VI d'Angleterre en, à Paris[49].

En 1436, les français parviennent à s'emparer du promontoire de Lihou, et en sont chassés parThomas de Scales[50].

Granville en 1846.

Le, sir Thomas de Scales,sénéchal de Normandie, chef anglais de laguerre de Cent Ans obtient la concession en fief du roc de Granville, contre une redevance annuelle, le jour de la Saint-Jean Baptiste (24 juin), d'un chapeau de rosesvermeilles, de Jean d’Argouges,seigneur de Granville et deGratot. Pour protéger la place, Thomas de Scales fortifie les lieux et fait creuser un profondfossé taillé dans le roc, coupant ainsi l'isthme étroit (à hauteur du casino)[48], de sorte que la mer et les eaux du Boscq fassent de la pointe une île, et force les pêcheurs à raser leurs maisons et transporter les matériaux sur les hauteurs. Sur ordre du roiHenri VI d'Angleterre, afin d’isoler lemont Saint-Michel, dernière tête de pont française en territoire normand, il édifie l’enceinte de la ville nouvelle (Haute-Ville) qui s'étire sur500 mètres de longueur. En 1440 commence la construction de lacitadelle au centre de la Haute-Ville, ainsi que celle de l'église Notre-Dame. L'ensemble occupant un carré de150 mètres de côté[Note 6].

Le, alors que les travaux ne sont pas achevés, par ruse,Louis d'Estouteville, avec sa garnison du Mont-Saint-Michel, reprend la place qui resta dès lors définitivement aux mains des Français bien que la Normandie restât anglaise jusqu'en 1450.Charles VII décide alors de faire de Granville uneville fortifiée, en augmente les fortifications, et signe en 1445 unecharte octroyant desarmoiries et exemptant d’impôts les habitants. L'enceinte, comme représentée sur un plan deGomboust réalisé en 1650, et dont il ne reste rien, devait enclore l'église et s'étendre jusqu'à l'isthme[48].

Le,Louis XI désintéresse les moines duMont-Saint-Michel, barons deSaint-Pair, de tous les droits que les religieux pourraient avoir sur le roc, jusqu'à la rivière du Bosc, en échange des droits qu'il a sur les moulins dePontorson et deGavray[51]. Puis il donne la ville au cardinalGuillaume d'Estouteville, frère aîné de Louis[52].En 1470, Louis XI visite la ville afin de s’assurer de sa fidélité dans le conflit qui l’oppose auxBretons etBourguignons[réf. nécessaire].

Dès 1450, les navires pêchaient àTerre-Neuve.

Temps modernes

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Uneplaque commémorant lacharte de franchises de Charles VII est apposée sur le mur des remparts sud, place de l'Œuvre en 1995.

En 1492, lesJuifs d’Espagne chassés par ledécret de l'Alhambra arrivèrent en France. Une communauté s’installa à Granville, leur droit de commercer et de prêter de l’argent permit à la ville d’armer une flotte importante. En 1562 débute la réfection desremparts et unegarnison s’installe dans lescasernes. Puis en 1593 lesclefs de la ville furent présentées àHenri IV, marquant l’importance de la cité pour leroyaume. Les habitants fidèles à la religion catholique, repoussèrent les différentes attaques desréformés, pour ne se soumettre qu'à Henri IV en 1599[53]. SousLouis XIII, les fortifications sont adaptées à l’artillerie.

En 1635, sous le règne deLouis XIII est créée la vicomté de Granville à la suite du démembrement de la vicomté de Coutances.

Dans la seconde moitié duXVIIe siècle, la place a pourgouverneur Françoisde Matignon comme il est précisé dans unaveu du[54],[Note 7].

Granville eut pourseigneur Jean-Eustache Le Mercier de Cantilly (v. 1650-1733), également seigneur duMesnildrey, deSaint-Ursin et deSaint-Léger et son épouse Françoise de Saint-Ouen (1661-1739), décédés sans postérité au manoir de la Sanguinière et qui furent inhumés dans l'église de Saint-Ursin[55]. Par la suite, la place fut commandée par Clair Fraslin du Moncel (1688-1771), seigneur duLorey[56]. Ce fut lui qui, en 1758, fit des préparatifs de défense pour repousser la flotte anglaise, commandée par leduc de Marlborough,Charles Spencer, qui parut dans la baie deCancale, et menaça Granville ; mais les Anglais, arrivés le, repartirent le[57].

Vue de Granville, gravure de Thomas Drake, 1856.
Le port de Granville au début duXIXe siècle.

À partir du règne deLouis XIV, les navires granvillais eurent le droit de pratiquer lacourse. Dès lors, entre soixante-dix et quatre-vingtsbâtiments sont armés et Granville donne quinze amiraux à la France, dont le plus connu estGeorges-René Pléville Le Pelley. En 1686,Vauban décrivait la place forte de Granville ainsi :« Il y a un rempart principal[Note 8]. Il est doublé à l'ouest par un autre un peu moins élevé (braie), dont il est séparé par un fossé de deux à trois mètres de large. En outre, et toujours à l'ouest et au sud, cette double enceinte est triplée d'unchemin couvert, c'est-à-dire un grand fossé bordé de palissades. […] ». La montée du Moulin-à-Vent[Note 9] est occupée, poursuit Vauban, par une fortification moderne, un réduit[Note 10], greffée sur l'enceinte principale. Ce dernier suggère des transformations importantes des fortifications, mais comme àCherbourg, celles-ci furent rejetées parLouvois.

En 1688, Louvois fait même raser une partie des défenses de la ville, notamment la braie et le réduit et avec leurs déblais on comble le grand fossé, ne conservant que l'enceinte principale dont le parapet est rasé. En 1692, Louis XIV nomme Luc Le Boucher de Vallesfleurs premier maire perpétuel de Granville[58]. Mais en 1695, durant laguerre de la Ligue d'Augsbourg, les Anglais bombardent la cité, détruisant vingt-sept maisons. On réalise alors quelques défenses projetées parVauban, notamment une redoute sur le Roc[Note 11], dans la crainte, comme à Cherbourg, d'une attaque anglaise.

Les membres de lafamille Grimaldi de Monaco eurent la charge degouverneurs de Granville de 1715 à 1790 alors que la branche aînée desMatignon s'était établie en Normandie depuis leXVe siècle. C'est en 1715 que lePrince Antoine Ier de Monaco qui n'avait que des filles, choisit de marier son ainéeLouise-Hippolyte àJacques Goyon de Matignon.

Les remparts sont relevés et augmentés en 1720. Puis, à partir de 1749, des travaux d’aménagement et d’agrandissement du port sont entrepris, avec, en 1750, la pose dumôle toujours présent aujourd’hui. Ces travaux s’achèvent en 1757[Note 12], entre-temps, une nouvelle caserne est construite. En 1763, un incendie ravage les faubourgs. En 1777, une nouvelle caserne est ajoutée, la caserneGênes encore présente de nos jours. Le, un nouvel incendie se déclare, cette fois dans le quartier de la Tranchée, aux portes de lacitadelle.

Les vicomtes de Granville

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Le premier est Thomas Alleaume, sieur de la Meauffe, puis on trouve Jean André Le Boucher de Vallesfleurs (1704-1762), auquel succède son fils Luc-François Le Boucher de Vallesfleurs[60],[Note 13]. Le dernier vicomte fut François Léonor Couraye-Duparc (1746-1818).

Révolution française et Empire

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Le24 brumaire anII () a lieu lesiège de Granville par l'armée vendéenne commandée parHenri de La Rochejaquelein au cours de lavirée de Galerne. Repoussés par la population et la garnison sur place avec à leur tête le conventionnelJean-Baptiste Le Carpentier[61], ayant perdu deux mille hommes, ils doivent abandonner l’assaut le, date à laquelle la rue des Juifs est incendiée par les défenseurs de la ville pensant à tort que les Vendéens étaient encore sur place. Le, les Anglais bombardent à nouveau la ville après avoir imposé unblocus des côtes. La ville perd plusieurs citoyens dont les noms sont inscrits à l'entrée de la Haute-Ville. Deux d'entre eux ayant trouvé la mort sur les remparts sud, Jacques Clément-Desmaisons et Julienne Le Vigoureux, ont donné leurs noms à des voies de la ville.

Époque contemporaine

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La Plage
(Eugène Isabey, 1863).
Coiffe de Granville.

À partir de 1815, après des années de conflits militaires, en pleineRestauration, Granville semble vouloir prendre une nouvelle orientation. Lachambre de commerce et d'industrie est créée ; en 1816, les rives du Boscq sont baptisées cours Jonville ; en 1823, le môle est joint à la terre, et, en 1827, est posée la première pierre du phare du Roc. La vogue des bains de mer arrive à Granville cette même année 1827. Dorénavant, chaque année, du au, on monte en contrebas du roc un hangar en bois où l'on se sèche, se restaure et ou l'on danse parfois[62]. En 1830,Stendhal écrit à propos du développement de la ville :« depuis larévolution de 1830, on bâtit une fort jolie ville au pied du rocher de Granville et tout contre le port »[62]. Celui-ci prend son aspect actuel après 1856 avec l’inauguration du bassin à flot et de l’écluse. En 1860, le premiercasino en bois construit par l’ancien maire Méquin est inauguré. En 1865, il est suivi par l’hospiceSaint-Pierre. En 1866, Victor Chesnais (Granville 1835 - 1887), magistrat, compose un hymne pour sa ville, « La Granvillaise », adapté en 1868 au théâtre et du journalle Granvillais.

La plage du Plat Gousset au début duXXe siècle, avec à gauche le Normandy et à droite leCasino.
Les Chemins de fer de la Manche font circuler des tramways sur les lignesde Granville à Sourdeval et deGranville à Condé de 1908-1909 à 1936.

En 1867, la ville s’équipe du premiercanot de sauvetage à aviron, leSaint-Thomas-et-Saint-Joseph-de-Saint-Faron. En 1869, le journalLe Granvillais est créé et, en 1870, laligne de Paris à Granville et lagare sont inaugurées le. La ville devint alors réellement unestation balnéaire accueillant les Parisiens et des hôtes de marque commeStendhal,Jules Michelet ouVictor Hugo, ou les parents deMaurice Denis, qui naquit « accidentellement » à Granville.

Avec son casino, la station balnéaire, voit notamment apparaître la promenade, surplombant la mer, dite du « Plat Gousset ». Ce microtoponyme reçoit deux interprétations liées au terme de gousset plat qui désigne une petite bourse vide et à l'activité touristique suscitant uneségrégation socio-spatiale : la promenade gratuite était empruntée par les gens moins aisés qui n'avaient pas les moyens d'aller au Casino ou qui y avaient été détroussé alors que les Mondains du Tout-Paris privilégiaient la promenade payante du Casino inaugurée en 1911[63],[64].

À partir de 1875 on assiste à une reprise de grands travaux, avec la construction d’un réservoir de 1 200 m3, des casernes Polotsk et Solférino, de lahalle à lacriée. La ville continue de s’équiper avec l’ouverture en 1884 de la bibliothèque municipale, en 1886 du groupe scolaireSaint-Paul, en 1887 de laforme de radoub et en 1897 d’un corps de sapeurs-pompiers. Pour divertir les estivants, la Société des Régates Granvillaises est fondée en 1889, l’hippodrome et la Société des Courses de Granville en 1890, legolf en 1912. Le eut lieu l’accident du train Granville - Paris enGare de Paris-Montparnasse. Enfin, en 1898, l’égliseSaint-Paul est inaugurée.

XXe siècle

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La pêche morutière granvillaise représente au début duXXe siècle 12 % de la production nationale française, venant après Fécamp, Bordeaux et Saint-Malo[65]. LeMarité, fleuron de cette pêche morutière des années 1920, est aujourd'hui le dernierterre-neuvierfrançais en état de navigation.

LeXXe siècle débute après l’incendie du château de la Crête dans la nuit du samedi[66]. En 1908, la ville se dote d’unsyndicat d’initiative[67]. Elle devint aussi un centre de communication avec l’ouverture en 1908 de laligne dechemin de fer ettramway de Granville àSourdeval en passant parAvranches, celle versCondé-sur-Vire en 1910. En 1911, le nouveau casino est inauguré, comme la maternité et la Caisse d'épargne par le ministreJules Pams. En 1912, l’électricité est installée dans la commune et leNormandy-Hôtel est inauguré. L'année 1914 est endeuillée avec la perte de quatre marins dans l’accident du canot de sauvetage l’Amiral-Amédée-Roze et ensuite du départ pour laguerre des soldats des2e et202e régiment d'infanterie.

La guerre passée, lesrégates reprennent en 1919, lecarnaval en 1920 et l’enfant du pays,Lucien Dior, devenu ministre du Commerce dans leseptième gouvernement Aristide Briand vint visiter la ville en 1921. En 1925, une nouvelle gare est inaugurée, Granville devint unestation climatique et l’Hôtel des Bains ouvre en 1926. La ville est alors surnommée la « Monaco du Nord »[Note 14], slogan qui alimentera les campagnes publicitaires desAnnées folles, de l'Entre-deux-guerres et des années 1950-1960, menées par le syndicat d'initiative local pour attirer les touristes[69]. En 1931, le derniernavire de pêche revint deTerre-Neuve.

Seconde Guerre mondiale
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La une du journalLe Granvillais du sur laquelle figure l’article signé « Camille » dénonçant les lois racistes du gouvernement de Vichy.

Ville degarnison et cité côtière fermant labaie du Mont-Saint-Michel, Granville a toujours été convoitée lors des conflits armés. Le, lesAllemands entrent dans Granville. Le, un article parut dansLe Granvillais signé du nom de « Camille », où l’auteur alertait les lecteurs sur les dangers et le manque de fondement des prochaineslois sur le statut des Juifs du régime de Vichy. Malgré cette marque derésistance, huit Granvillaisjuifs sontdéportés versAuschwitz : Léon Bobulesco et ses deux fils Armand et Rodolphe, Simon Goldenberg, sa femme Minka et leurs enfants Henri et Ruben, Smil Weesler. Le, jour de l'invasion de l'Union Soviétique, troiscommunistes subissent le même sort : Léon Lamort, René Loncle et Charles Passot. Cinq réfugiés russes : Israel Barinbaum, Aram Khatchadourian, Valérian Knoh, Makar Kochan, André Smolniakoff et Alexis Anokine, naturalisé, sont arrêtés le même jour[70].

L’ensemble de la population subit les contraintes de l’Occupation. Dès le début, les Allemands construisirent des fortifications sur la pointe du Roc et interdisent l’accès au port. Le, un nouveauconseil municipal est installé par lepréfet. Le, la totalité de la Haute-Ville doit être évacuée, des barrières et des barragesantichars en empêchent l’accès. L’hôtel Normandy est transformé enkommandantur et en antenne de laGestapo.

Un nom marque cette période : Maurice Marland[71]. Né le àFalaise, professeur d’anglais, de français et d’instruction civique, il dirigea un réseau derésistance.Notable de la ville, en 1939, il organisa l’accueil desréfugiésbelges et l’évacuation des soldatsbritanniques. Plus tard, avec Jules Leprince, ils mirent en place des évasions versJersey. Tout au long de l’occupation, ses relations lui permirent de monter unréseau clandestin derenseignement sur les installations portuaires et ferroviaires et sur le dispositif ennemi dans lesîles Anglo-Normandes. Arrêté puis relâché en 1941 et 1943, il continua malgré tout son action jusqu’au où il fut arrêté et abattu en forêt deLucerne à la demande decollaborateurs. Le, son fils Serge Marland déposa uneplainte pourcrime contre l'humanité, l’enquête conclut à l’assassinat par des soldats allemands. Aujourd’hui, le lycée hôtelier de la commune porte son nom[72][pertinence contestée].

Casemate de la Seconde Guerre mondiale.

Le, le « Plan Vert » de sabotage des lignes ferroviaires est mis en œuvre avec la coupure de laligne de Paris à Granville. Libérée sans combats le, la ville voit passer pendant deux jours les troupes du généralPatton, qui descendent vers le centre-ville par la route deCoutances et remontent la rue Couraye pour sortir par la route d'Avranches : les vibrations provoquées par le passage des blindés pendant deux jours firent tomber pour plusieurs maisons les plaques de façade qui portaient leur nom.

Granville est réoccupéequelques heures le par des soldats allemands débarqués deJersey. Le, alors que la France est libérée et que les troupes alliées, à huit cents kilomètres de là, avaient commencé à franchir le Rhin, des troupes allemandes basées à Jersey encore occupée lancent unraid commando audacieux contre Granville. Bien que repérés par le radar deCoutainville, les Allemands à bord d’embarcations légères réussissent à débarquer de nuit dans le port de Granville. Ils dynamitent des installations portuaires et coulent quatre cargos. Quinze soldats américains, huit Britanniques et six Français sont tués, soixante-dix prisonniers allemands sont libérés et cinq américains et quatre britanniques sont capturés avant que lecommando allemand ne prenne la fuite[73].

Après guerre
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Pendant laguerre d'Algérie, lequartier abrite, de 1956 à 1961, la3e demi-brigade, puis le21e bataillon de chasseurs à pied. C’est alors un centre d’instruction pour plusieurs milliers de recrues du contingent avant de partir enKabylie ou dans la région deTiaret.

En 1957, la ville accueille leTour de France.

En 1962, la ville de Granville absorbe la commune deSaint-Nicolas-près-Granville ; cette dernière, au cours de la période révolutionnaire de laConvention nationale (1792-1795), a porté le nom deChamp-Libre[74].

Le, Granville accueille lePremier ministreGeorges Pompidou[75].

En 1970, le Centre Régional de Nautisme s’installe à Granville et en 1975, le port est complété d’unbassin de plaisance. En 1972, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Granville fondée en 1815 prend le nom de CCI Granville-Saint-Lô, pour devenir en 2000 laChambre de commerce et d'industrie de Centre et Sud-Manche. En 1973,Heudebert ouvre une usine de production debiscottes toujours en activité. Dans les années 1980, les dons de Richard Anacréon permettent l’ouverture dumusée d’art moderne, de nombreux bâtiments de la commune sont classés ou inscrits auxmonuments historiques.

En 1984, les régiments militaires quittent les casernes, permettant le réaménagement de la pointe du Roc. En 1982, la ville se dote d’un nouvelhôpital. En 1991 ouvre leMusée Christian-Dior et est signée la charte duDouzelage.

XXIe siècle

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En 2000, lapépinière d'entreprises voit le jour. En 2003, l’autorouteA84 rapproche Granville des autres agglomérations et capitales.

Politique et administration

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Politique locale

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Bâtiment de la mairie.

Granville est lechef-lieu ducanton de Granville. La commune est rattachée à ladeuxième circonscription de la Manche représentée par ledéputéBertrand Sorre (La République en marche !).

Trente-trois élus siègent auconseil municipal, répartis en vingt-cinq membres de la majorité municipale issus d'une listesans étiquette, un groupe de sept conseillers d'une liste DVD, menée par l'ancienne maire Dominique Baudry, ainsi qu'un élu déjà membre de l'opposition lors de la précédente mandature sous une étiquettefrontiste[76],[77]. Le conseil est présidé par le maire, Gilles Ménard.

Granville est rattachée aux tribunaux d’instance et degrande instance d’Avranches, aux tribunaux decommerce et deprud’hommes deCoutances, à lacour d'appel de Caen. L’Insee lui attribue lecode 50 1 15 218[78].

En 2008, la commune disposait d’un budget de 30 041 000 € dont 22 080 000 € de fonctionnement et 7 961 000 € d’investissement[79], financés pour 38,39 % par lesimpôts locaux[80], la dette municipale s’élevait la même année à 15 318 000 [81]. Les taux d’imposition en 2008 s’élevaient à 13,12 % pour lataxe d'habitation, 22,06 % et 47,53 % pour lataxe foncière (bâti et non bâti), 14,30 % pour lataxe professionnelle fixées par laCommunauté de communes du Pays granvillais[82]. DeuxFoyers de jeunes travailleurs sont installés dans la commune, une société de gestion d’HLM gère 1 563 logements sur la commune, uncentre communal d'action sociale assure les aides aux personnes en difficultés.

La ville adhère à lacommunauté de communes de Granville, Terre et Mer pour l’aménagement du territoire, le développement économique et du logement, la valorisation de l’environnement, l’organisation des secours. Elle dirige aussi le SMBCG (Syndicat mixte des bassins côtiers granvillais) pour la protection des eaux côtières contre les risques microbiologiques[83].

Tendances politiques et résultats

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Dans le cadre desélections, la population de Granville se montre relativementconservatrice et vote régulièrement comme l’ensemble de la population nationale, suivant ainsi la « vague rose » lors desélections régionales de 2004 mais au contraire votant à une large majorité pour letraité constitutionnel européen. Un groupe d’opposition édite un journal,Le Sans-culotte de Granville et Coutances. Des comités de quartier sont répartis dans la commune pour l’animation du débat local. En 2008, la liste menée par le conseiller généraldivers gauche sortant, Daniel Caruhel, ex-socialiste mais soutenu par le maireUMP sortant, Marc Verdier, et abritant neuf membres divers droite de la majorité sortante, emporte le scrutin municipal contre le candidat officiel duParti socialiste. Lecanton revient à Jean-Marc Julienne, adjoint de Marc Verdier et colistier de Daniel Caruhel, appartenant auNouveau Centre mais élusans étiquette.

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores
Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours
Article connexe :Élections municipales de 2020 dans la Manche.
Élections référendaires

Administration municipale

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Liste des maires

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Article détaillé :Liste des maires de Granville.
Liste des maires successifs sous laVe République
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
19471959Roger MarisRPF puis ModéréAdministrateur colonial à la retraite
19591961Marius BeaumoisPRRRSReceveur-percepteur à la retraite
19611977Henri BaudouinUNR puisFNRIAgréé près le tribunal de commerce
19771983Rémy DerubayPSProfesseur de mathématiques
19831989Henri BaudouinUDFAgréé près le tribunal de commerce
19891990Jean-Claude LecossaisRPRChirurgien
19901994Bernard BeckUDFMagistrat honoraire-Premier président de la Cour des comptes de 1978 à 1982
19942008Marc VerdierRPR puisUMPRetraité de banque
20082014Daniel CaruhelPRGHorticulteur-paysagiste
[99]juillet 2020Dominique Baudry[100]DVDGérante d’entreprise
[101]en coursGilles MénardDVGCadre bancaire

Jumelages

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Granville estjumelée avec une commune nord-américaine :

Granville est également l’une des villes fondatrices duDouzelage. L’idée du Douzelage est née en 1989, dans la foulée du jumelage des villes de Granville, en France, et deSherborne, auRoyaume-Uni[103]. En 1991, les délégués de douze villeseuropéennes signaient la charte à Granville. Henry Haffray, l'initiateur et le fondateur du Douzelage fut le premier président de l'associationGranville partenaire européen, il fut suivi pendant plus d'une douzaine d'années par Jean-Marc Julienne puis André Gendre et Pascale Vallée[réf. nécessaire].

Politique de développement durable

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La ville a engagé une politique dedéveloppement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[104].

Équipements et services publics

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Espaces publics

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Granville accueille laCCI Centre et Sud-Manche, une antenne de laCAF, une subdivision de laDDE, un centre deSécurité sociale, un hôtel desimpôts et une trésorerie, une brigade nautique de lagendarmerie[105], uncommissariat de police, uncentre de secours et incendie, un bureau desdouanes, une agencepostale en centre-ville[106] et une dans le quartier Saint-Nicolas[107], des agencesAssedic,Anpe etAfpa, unhôtel des ventes et troisoffices notariales, deuxavocats[108] rattachés aubarreau d’Avranches et une étude d’huissier de justice[109]. LaSécurité civile dispose d’une base pour la surveillance de laManche équipée d’unEC 145[110].

Enseignement

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La commune est rattachée à l’académie de Caen. Quatre groupes scolairesmaternels etélémentaires publics accueillent les élèves de la commune : groupe du Docteur-Lanos, groupeJean Macé, groupeJules-Ferry, groupePierre-&-Marie-Curie.

La commune dispose aussi ducollègeAndré-Malraux d’enseignement général etSEGPA.

La ville accueille deuxlycées : le lycée PolyvalentJulliot-de-La-Morandière[111] pour l’enseignement général,technologique etprofessionnel, et le lycée hôtelier Maurice-Marland.

S’ajoutent à ces établissements publics l’Institution Sévigné[112],école privée avecinternat de lamaternelle aulycée, et les écoles Notre-Dame etSaint-Paul pour l’enseignementmaternel etélémentaire.

La commune accueille unGRETA, un des quatre campus FIM CCI Formation Normandie (FIM Campus Granville) spécialisé en Vente- Commerce et Management d'affaires, Tourisme Hôtellerie Restauration et Industrie du CAP au Bac+2- FIM Campus Granville est aussi un CFA (Centre de formation des apprentis) ainsi qu'un centre de formation continue pour salariés, unInstitut de formation en soins infirmiers et la MFR (Maison familiale et rurale), centre de formation d'apprentis dispensant des formations agricoles et commerciales de niveau bac etBTS.

Enfin, la commune dispose d’uncentre de loisir pour l’accueil des enfants hors périodes scolaires, d’unecrèche familiale et d’un centre multi-accueil pour les jeunes enfants.

  • Le collège André-Malraux dans l’ancienne caserne Bazeilles.
    Le collège André-Malraux dans l’ancienne caserne Bazeilles.
  • L’institution Sévigné.
    L’institution Sévigné.

Santé

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La commune dispose sur son territoire, en association avecAvranches d’uncentre hospitalier d’une capacité d’accueil de742 lits, proposant des services demédecine générale,chirurgie,gynécologie-obstétrique,cardiologie etSMUR[113]. Le centre est aussi équipé d’unscanner. En 2007, une décision ministérielle a entériné la fermeture de lamaternité de l’hôpital communal[114] qui réalise410accouchements par an[115].

La commune accueille aussi sur son territoire uncentre de rééducation et réadaptation, un centre dethalassothérapie, troismaisons de retraites, deux centres médico-sociaux, quatre-vingt-onzemédecins[116], huitchirurgiens-dentistes[117], septpharmacies[118].

Plusieurs associations à but médical ou social sont implantées sur la commune, comme le Syndicat desorthophoniste de la Manche, laSNSM, leRotary Club, laCroix-Rouge, leSecours populaire.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[119],[Note 15].

En 2022, la commune comptait 12 799 habitants[Note 16], en évolution de −0,78 % par rapport à 2016 (Manche : −0,31 %,France horsMayotte : +2,11 %).

De 6 649 âmes au début durecensement des personnes en 1793, la commune atteint sonapogée démographique en 1861 avec 17 180 habitants, avant d’être durement touchée par laguerre de 1870 en perdant près de 1 000 de ses enfants. Commence alors un lent déclin accentué encore par laPremière Guerre mondiale pour ne plus accueillir que 10 130 habitants en 1946. La deuxième moitié duXXe siècle — avec l’absorption de Saint-Nicolas-près-Granville en 1962, l’exode des campagnes et la construction de nombreuxgrands ensembles en périphérie — permet à la commune de gagner à nouveau des résidents pour atteindre en 2006 13 022 habitants. Cette même année, seuls 0,5 % des Granvillais sont étrangers, avec la présence de petites communautésportugaises,espagnoles etmarocaines représentant chacune 0,1 % de la population[120], loin de la moyenne régionale de 8,8 %, et 16,9 % des foyers étaient composés de familles monoparentales, dix points sous cette même moyenne régionale[121].

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
6 6495 4547 8347 0307 3507 5818 34712 19111 035
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
13 56817 18015 62214 74712 52711 04011 62012 72112 005
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
11 66711 94011 3479 48910 49710 22910 32910 13210 368
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
9 82712 71513 33013 54612 41312 68713 02212 99912 900
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
12 58112 799-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puisInsee à partir de 2006[122].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 26,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 44,4 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 5 575 hommes pour 6 992 femmes, soit un taux de 55,64 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,21 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[123]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,4 
90 ou +
4,8 
14,7 
75-89 ans
18,9 
23,0 
60-74 ans
24,9 
17,8 
45-59 ans
17,0 
13,1 
30-44 ans
10,8 
18,0 
15-29 ans
14,8 
11,9 
0-14 ans
8,8 
Pyramide des âges du département de laManche en 2021 en pourcentage[124]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,6 
8,8 
75-89 ans
12,1 
20,3 
60-74 ans
20,8 
20,7 
45-59 ans
19,8 
17 
30-44 ans
15,9 
15,5 
15-29 ans
13,4 
16,7 
0-14 ans
15,4 

Manifestations culturelles et festivités

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Culture

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Musée d'Art moderne Richard-Anacréon.

La ville dispose de nombreuses infrastructures culturelles, dont troismusées.

Lemusée Christian-Dior et son jardin situé dans la maison d’enfance ducouturier permet de découvrir le contexte artistique et culturel de l’époque de Christian Dior sur l’histoire de lamode.

Lemusée du Vieux Granville situé dans le logis du Roi offre un aperçu de l’histoire de la cité.

Lemusée d'Art moderne Richard-Anacréon est situé place de l'Isthme dans la Haute-Ville.

Elle accueille aussi unaquarium situé sur la pointe du Roc qui expose de nombreuses espèces de poissons de mer chaude et trois espaces d’exposition : la Féerie des Coquillages, le Palais Minéral et le Jardin des Papillons.

Pour les loisirs culturels, lamédiathèque Charles-de-la-Morandière, en centre-ville, la salle de l’Archipel, salle polyvalente de six cents places etthéâtre de plein air de quatre cents places est conventionné depuis 2006, le petit théâtre de la Presqu’île d’une capacité de soixante-cinq places, lecinéma Le Select récemment rénové offre trois salles, uneécole de musique et unespace public numérique animent la vie de la commune.

Soixante-quatreassociations relayent et encouragent la vie culturelle communale.

Festivités

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L’année festive de Granville tourne autour de diverses manifestations. Lecarnaval se déroule chaque année durant la semaine précédantMardi gras. Il célébrait autrefois le départ des marins qui profitaient de la fête avant de s’embarquer versTerre-Neuve[125],[126]. Il a accueilli en 2007 plus de 130 000 spectateurs pour sa134e édition.

La fête dusaint-patron de la commune est organisée à laPentecôte. Chaque année, la troisième semaine de juillet est consacrée aufestival derueSorties de Bains, dont la cinquième édition s’est déroulée en 2007. Des concerts en plein air sont organisés durant la saison touristique.

Laprocession duGrand Pardon des Corporations et de la Mer est traditionnellement organisée le dernier dimanche de juillet.

La Nuit des Soudeurs, festival regroupant les artistes travaillant le métal, se déroule le premier week-end d’août. Le même week-end est organisée la Journée du Livre durant laquelle desauteurs dédicacent leurs œuvres.

Deuxfoires sont organisées le deuxième samedi d’avril et le troisième samedi de septembre, unebrocante est organisée le week-end du14 juillet et un salon desantiquaires le week-end précédant le15 août.

Le salon des collectionneurs est programmé le dernier dimanche d’octobre. En 2005, la commune a fêté le centenaire de la naissance deChristian Dior en organisant dans l’ensemble des sites de la ville des expositions et des rétrospectives sur l’œuvre et la vie ducouturier.

Le musée Christian-Dior sert parfois de cadre à des événements, comme ce fut le cas en 2008 pour l'exposition intitulée « Dandysmes — 1808-2008, deBarbey d'Aurevilly àChristian Dior »[127].

Les cirques animent régulièrement les festivités de Granville, notammentAmar etPinder.Depuis le 10 juillet 2009, un arrêté municipal interdit toutefois, pour des raisons d'hygiène, aux éléphants de fréquenter la plage[pertinence contestée][128],[129],[130],[131].

Sports

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Granville est équipée de nombreuses structures sportives permettant de pratiquer de nombreuses activités, laCité des sports équipé de deux terrains defootball, deux terrains derugby, deux terrains debasket-ball, une piste d’athlétisme en goudron et une en tartan (synthétique), unboulodrome, unskatepark, une piste debicross, quatre salles dejudo etgymnastique, lestade Louis-Dior, équipé d’un terrain d’honneur de football de deux autres terrains et d’une piste d’athlétisme en cendrée, les gymnases André-Malraux et Pierre-de-Coubertin, lapiscine (piscine Tournesol) couverte, dix courts detennis couverts, enterre battue ougreenSet, un club d’aviron de mer, le Centre régional denautisme pour les activités devoile, legolf vingt-sept trous construit en 1912 en bord de mer, leclub hippique et l’hippodrome detrot etgalop de plat et d’obstacles ouvert en 1890 et situé sur les communes deBréville-sur-Mer etDonville-les-Bains, leball-trap, l’École régionale deparachutisme et deux écoles indépendantes, l’aéro-club et l’école d’ULM.

La bisquineLa Granvillaise.

Une école municipale des sports et une école municipale denatation assurent la formation des licenciés. Soixante-deuxassociations assurent le relais des services communaux.

Encyclisme, Granville a étéville-étape duTour de France en1957, et en2016 le départ de la3e étape2016 y est donné[132]. LeTour de la Manche se termine chaque année à Granville.

Envoile, Granville est chaque année ville-étape duTour de France à la voile. En août sont organisés : un tour du Roc à la nage, lesrégates deChausey, la course desbisquines où s’affrontentLa Granvillaise etLa Cancalaise, leraid decatamaran de labaie du Mont-Saint-Michel.

Enfootball, l’US Granville a son équipe première enNational 2 et deux autres équipes enligue de Basse-Normandie[133]. Elle réalise lors de lacoupe de France 2015-2016 un parcours lui permettant d'accéder à une notoriété nationale en tant que « petit poucet » des quarts de finale[134].

Entennis, le club de la Falaise reçoit l’organisation de la coupe Soisbault Reina Cup depuis 1996 (tous les deux ans, en alternance avecLérida, en Espagne). Cette coupe représente de véritables championnats d’Europe de tennis féminin des moins de18 ans. Nombre de grandes joueuses sont passées par cette compétition avant d’éclore au niveau supérieur (Amélie Mauresmo,Nathalie Dechy,Tatiana Golovin…)[réf. nécessaire].

Le Patronage laïque de Granville fait également évoluer son équipe première dehandball masculin enNationale 3.

Legolf vingt-sept trous construit en 1912 parHarry Shapland Colt est situé àBréville-sur-Mer, il date du début de l'époque balnéaire de la commune.

  • L'ancienne piscine municipale.
    L'ancienne piscine municipale.
  • Entrée du stade Louis-Dior.
    Entrée du stade Louis-Dior.
  • Vue générale de l’hippodrome.
    Vue générale de l’hippodrome.
  • Golf de Granville à Bréville-sur-Mer.
    Golf de Granville àBréville-sur-Mer.

Lieux de culte

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Leséglisescatholiques de Granville sontNotre-Dame du Cap Lihou,Saint-Paul (fermée depuis 2003 par mesure de précaution[135]) et Saint-Nicolas. Elles dépendent de laparoisseSaint-Clément du doyenné du Pays de Granville-Villedieu dans lediocèse de Coutances et Avranches.

Granville accueille plusieurs congrégations religieuses, dont celles duSacré-Cœur et de la Miséricorde. Ainsi les sœurs hospitalières de Saint-Thomas-de-Villeneuve entre 1839 et 2008 sont responsables de l'hospice de Granville puis à partir de 1976 du centre de soins de Saint-Nicolas. La ville-haute abrite toujours descarmélites.

Untempleprotestant de l’Église réformée de France et un autre de l’église évangélique accueillent les fidèles.

Médias

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L’hebdomadaireLa Manche libre et lequotidienOuest-France disposent de locaux dans la commune et diffusent une édition locale spécifique au pays granvillais. Granville se trouve dans le bassin d’émission de lachaîne de télévisionFrance 3 Normandie. Uncorrespondant local de laGazette de l’Avranchin et duMortainais officie sur la commune.

Logement

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Granville subit une profonde crise du logement, due à l'augmentation des prix et à la raréfaction des logements à louer, qui pousse ses habitants à quitter la ville. Dans le département de laManche, les prix de l’immobilier ont grimpé d’environ 40 % entre 2014 et 2024, tout particulièrement dans les villes côtières, comme Granville[136].

Économie

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Granville est le siège de laChambre de commerce et d'industrie de Centre et Sud-Manche. Elle gère leport et l’aéroport de la commune. Elle est aussi le centre associé dubassin d'emploi d’Avranches-Granville[137]. C’est aussi une station touristique importante de laBaie du Mont-Saint-Michel. Accessible par lagare de Granville et située à vingt-cinq kilomètres de l’autoroute des Estuaires, elle est un pôle économique important du sud du département dela Manche. Elle a mis en place unepépinière d'entreprises et dispose de trois zonesd’activité ouindustrielle : Le Mesnil, La Parfonterie et Le Pretôt. Les plus gros employeurs de la commune sont : le centre de Médecine physique et de Réadaptation en milieu marinLe Normandy, laCompagnie générale des eaux et l’usine debiscotterieLu-Heudebert ouverte en 1973. En 2005, letaux de chômage était de 7,6 % pour une population active évaluée à 5 128 personnes, le revenu moyen par habitant de 14 864 €/an, 43,2 % des habitants étaient propriétaires de leur logement, la commune accueille930 entreprises[138]. Granville était jusqu’en 1984 une ville degarnison avec la présence d’un contingent du1er RIMa. Unmarché se tient tous les samedis sur le cours Jonville.

Répartition des emplois parcatégorie socioprofessionnelle en 2006.
 AgriculteursArtisans, commerçants,
chefs d’entreprise
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
Professions
intermédiaires
EmployésOuvriers
Granville0,7 %7,6 %10,4 %24,5 %34,0 %22,8 %
Zone d’emploi d’Avranches-Granville6,9 %8,4 %7,3 %19,2 %28,3 %29,8 %
Moyenne nationale2,2 %6,0 %15,4 %24,6 %28,7 %23,2 %
Répartition des emplois parsecteur d'activité en 2006.
 AgricultureIndustrieConstructionCommerceServices aux
entreprises
Services aux
particuliers
Granville2,6 %10,9 %6,1 %14,4 %8,5 %9,0 %
Zone d’emploi d’Avranches-Granville9,0 %17,8 %8,6 %15,0 %7,2 %8,2 %
Moyenne nationale3,5 %15,2 %6,4 %13,3 %13,3 %7,6 %
Sources :Insee[139]

Port de Granville

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Port de Granville
Navette de Jersey entrant au port de Granville.
Bateau de pêche ancien en restauration.
Panorama du port de Granville depuis la Haute-Ville.
De droite à gauche : le bassin d’échouage, lahalle à marée, le port de pêche, en arrière-plan, l’embarcadère pour Chausey et le port de plaisance de Hérel.
Bateau lors d'une marée basse dans le vieux port.

Leport de Granville date duXVIe siècle. Il est géré par laCCI Ouest Normandie et regroupe des activités deplaisance,pêche, commerces et trafic de passagers.

En 2005, il est placé au32e rang national avec 197 000 tonnes defret traitées et 44 100 passagers transportés. Il est aussi une station permanente de laSNSM qui y dispose d’un Canot Tous Temps,Notre-Dame-du-Cap-Lihou (immatriculé SNS 074) et de deuxcanots pneumatiques.

Une vedette de surveillance rapprochée, DF62Le Pléville le Pelley, desDouanes françaises y réside en permanence.

D’un portmorutier etostréicole auXIXe siècle, il devient :

Vue aérienne du projet d’aménagement du port de Granville.

Un projet d’extension et de réaménagement du port prévoit un ajout de quatre cents places pour la navigation deplaisance, le creusement des bassins et dechenaux d’accès pour allonger les durées d’accès et la capacité d’accueil horséchouage, l’ajout d’un quai dévolu auxnavires de croisière et d’exception, une nouvelle liaison ville-port, avec l’étude de projet d’un prolongement de la voie ferrée, un réaménagement des dessertes routières, en respectant et en valorisant le patrimoine environnemental et architectural, notamment les jetées desXVIIIe et XIXe siècles[143].

Aéroport de Granville-Mont-Saint-Michel

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L’aérodrome de Granville-Mont-Saint-Michel est spécialisé dans l’aviation de tourisme et de loisirs.

Tourisme

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La commune est classéestation climatique depuis le, station touristique etbalnéaire depuis le[144]. Letourisme représente une part importante de l’économie locale. La commune dispose d’unoffice de tourisme qui assure la promotion des monuments, musées et sites naturels, et adhère à l’associationLes Plus Beaux Détours de France. Elle propose de nombreuses infrastructures, dont certaines certifiées par le labelQualité Tourisme délivré par leministère de l'Économie, des Finances et de l'Emploi[145] : deux hôtels troisétoiles, six hôtels deux étoiles et sept hôtels non classés pour un total de213 chambres, deux campings trois étoiles pour un total de145 emplacements, des gîtes communaux sur lesîles Chausey et des chambres d’hôte, uneauberge de jeunesse, un centre dethalassothérapie, trente-trois restaurants pour un total de 1 931 couverts.

Pour les divertissements, la ville propose uncasino indépendant, quatre musées, unaquarium public, unpatrimoine architectural et environnemental riche, quatre plages, et quatre bornes d’accèsWi-Fi[138]. 17,5 % des logements de Granville sont desrésidences secondaires, à 54,1 % des appartements. Plusieurs croisières ont pour départ le port de Granville, à destination deChausey, lesîles Anglo-Normandes, l’île de Wight, lesîles Scilly, et l’Irlande, notamment par les vedettes de Granville, leLys Noir oula Granvillaise.

La ville de Granville bénéficie également du théâtre de l'Archipel. Ce théâtre de l'Archipel, situé près du Plat Gousset, est un lieu de spectacles ouvert à tous.

Enfin, cette organisation et cette promotion du tourisme permettent une fréquentation importante du site, avec 69 627 passagers à destination de Chausey en 2006[146], 54 301 visiteurs pour lemusée Christian-Dior, 43 500 pour l’Aquarium du Roc en 2005.

  • Le casino.
    Le casino.
  • Le château Renault à Chausey.
    Le château Renault à Chausey.
  • La maison du peintre Marin Marie à Chausey.
    La maison du peintreMarin Marie à Chausey.
  • Les restes d'une maison de carrier sur l'Île aux oiseaux, dans l'ouest de l'archipel de Chausey.
    Les restes d'une maison de carrier sur l'Île aux oiseaux, dans l'ouest de l'archipel de Chausey.
  • L’aquarium « Le Roc des harmonies ».
    L’aquarium « Le Roc des harmonies ».
  • La plage nord vue du large.
    La plage nord vue du large.

Culture locale et patrimoine

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Patrimoine environnemental

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Granville est située à proximité du site protégé de labaie du Mont-Saint-Michel, la falaise, la Haute-Ville et lesîles Chausey, sont eux-mêmes inscrits dans la liste des sites protégés par laDIREN deNormandie[147]. Du nord au sud en passant par la presqu'île, la ville est traversée par lesentier de grande randonnéeGR 223 qui parcourt la Normandie deHonfleur àAvranches en suivant la côte.

La commune est récompensée par trois fleurs auconcours des villes et villages fleuris[148] grâce notamment à ses parcs et jardins : jardin Christian-Dior, jardin Val-ès-Fleur de trois hectares agrémenté d’un parc animalier, les squares Marland, de l'Arsenal, Chartier, de la Bisquine, les promenadesCharles-VII, du port et du Plat Gousset et legolf paysagé construit en 1912 sur le territoire deBréville-sur-Mer parHarry Colt.

Les îles Chausey sont proposées en 1992 pour intégrer leRéseau Natura 2000, mais le Conseil de lacommunauté de communes émet en 2003 un avis défavorable, bloquant la procédure à ce jour[149],[150]. En revanche, leConservatoire du littoral acquiert la pointe du Phare[151].

En outre, la commune dispose sur son territoire d’une station d’épuration des eaux et d’une usine de traitement des déchets parincinération etrecyclage. Elle opère letri sélectif et dirige le Syndicat mixte des bassins côtiers granvillais pour la protection des côtes contre les risques microbiologiques.

  • Chausey à marée basse.
    Chausey à marée basse.
  • Pêcherie médiévale de type barrage à poissons sur la plage du Plat-Gousset[152].
    Pêcherie médiévale de typebarrage à poissons sur la plage du Plat-Gousset[152].
  • La haute ville vue depuis le jardin Christian-Dior.
    La haute ville vue depuis le jardin Christian-Dior.
  • Le jardin Christian-Dior.
    Le jardin Christian-Dior.
  • Le parc du Val-ès-Fleur.
    Le parc du Val-ès-Fleur.

Patrimoine architectural

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Le patrimoine de Granville est riche de nombreux édifices religieux dont l’église Notre-Dame du Cap Lihou en granit, construite auXIVe siècle, lechœur en 1641, lanef en 1655, leschapelles en 1676 et 1688, lasacristie en 1771, classéemonument historique[153]. Depuis 1930, elle est décorée de vitraux deJacques Le Chevallier et elle abrite desfonts baptismaux d'origineXVe siècle. On trouve aussi l’égliseSaint-Paul (XIXe siècle), avec des chapiteaux sculptés et une statue de Sainte-Thérèse, parMarcelle Delcour-Guinard (1896-1978), l’égliseSaint-Nicolas (1822), letemple protestant et lachapelle de Chausey (XIXe siècle).

Du passé militaire de Granville subsistel’enceinte constituée desremparts, dupont-levis (ou Grand’ Porte[Note 17] ) et des maisons, construite auXVe siècle, détruite puis relevée en 1727, inscrite aux monuments historiques[154] depuis 2004 et sur la pointe du Roc dominant la ville, lacaserne Bazeilles construite en 1758, la caserne Gênes-Champagne construite en 1788 et la batterie construite en 1942 par l’occupant allemand sont inscrites au titre des monuments historiques[155] depuis 1987 et 1994.

Lechâteau de Grainville, construit auXVe siècle, inscrit au titre monuments historiques[156] depuis 1980, le château de la Crête duXIXe siècle, réédifié de 1907 à 1911, et lemanoir Saint-Nicolas, construit en 1786 par l’armateur Nicolas Deslandes est inscrit aux titre des monuments historiques[157] depuis 1986 témoignent de l’importance de certaines familles de la région. La ville abrite également une trentaine de « granvillières » : châteaux, manoir ou villa, d'armateur à l'image desmalouinières de la région de Saint-Malo[158].

La statue dePléville le Pelley, sur le port, célèbre le personnage le plus illustre de la ville. Fut également érigée la stèle du docteur Letourneur (1846-1911) qui fut maire de Granville.

Lecasino de styleArt nouveau etArt déco, construit entre 1910 et 1925 par l’architecteAuguste Bluysen, inscrit aux monuments historiques[159] depuis 1992, l’hôtel des bains de 1926, lagare duXIXe siècle.

Lemarché couvert a été labellisé « Patrimoine duXXe siècle » par laDRAC. Latour résidentielle « Le Charme » située rue Jean-Rostand domine la commune du haut de ses treize étages[160].

Après une première candidature au début des années 1990, Granville postule en 2009 pour être labelliséeVille d’art et d’histoire[161]. Déclarée le à la sous-préfecture d'Avranches, l'association loi de 1901 « Granville, pays de l'estran » qui regroupe les communes de Granville, Saint-Pair-sur-Mer, Jullouville et Carolles, porte désormais la candidature au label « Pays d'art et d'histoire ».

  • La Grand-Porte avec son pont-levis de la Haute-Ville.
    La Grand-Porte avec son pont-levis de la Haute-Ville.
  • L’ancienne demeure de Christian Dior, aujourd’hui musée.
    L’ancienne demeure de Christian Dior, aujourd’hui musée.
  • Le château de la Crête.
    Le château de la Crête.
  • Le bâtiment de la Banque de France.
    Le bâtiment de la Banque de France.
  • L’hôtel des bains.
    L’hôtel des bains.
  • Le marché couvert.
    Le marché couvert.
  • L'église Saint-Paul.
    L'église Saint-Paul.
  • L'église Notre-Dame-du-Cap-Lihou.
    L'église Notre-Dame-du-Cap-Lihou.
  • La Maison du Guet à cheval sur le rempart sud[Note 18].
    La Maison du Guet à cheval sur le rempart sud[Note 18].
  • Des villas balnéaires se dressent sur la falaise qui surplombe la plage du Plat-Gousset accessible par des escaliers privatifs[162].
    Des villas balnéaires se dressent sur la falaise qui surplombe la plage du Plat-Gousset accessible par des escaliers privatifs[162].

Patrimoine maritime

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Curiosité du port, laforme de radoub est un équipement portuaire situé quai du Pan-Coupé. Achevant les travaux d'aménagement du port, ce bassin a été construit en 1887 pour l'entretien des terre-neuviers. Construit en blocs de granit de Chausey, il est de forme ovale et long de85 mètres. Restaurée en 1975, la forme est abandonnée par les pêcheurs trois ans plus tard à la suite de l'installation d'un élévateur à bateau. Elle est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du, en totalité avec ses portes de fer[163].

Deux phares de la commune sont inscrits aux monuments historiques : lephare du Cap Lihou et lephare de Chausey.

Situé sur la pointe du Roc à34 mètres au-dessus des plus hautes mers, lephare du Cap Lihou a été construit en 1828 selon une étude d’Augustin Fresnel. Il est inscrit aux Monuments historiques depuis 2009[164].

Lephare de Chausey, terminé en 1847 et haut de dix-neuf mètres, a été conçu sur le modèle du phare de Carteret du même concepteurLéonce Reynaud. Il comporte une tour carrée surplombant un bâtiment rectangulaire[165].

Enfin, lephare du Sénéquet est situé sur le rocher de Sénéquet, à deuxmilles au large du port.

  • La forme de radoub.
    La forme de radoub.
  • La forme de radoub.
    La forme de radoub.
  • La pointe du roc avec le phare du cap Lihou.
    La pointe du roc avec le phare du cap Lihou.
  • Le phare du cap Lihou.
    Le phare du cap Lihou.
  • Le phare de Chausey.
    Le phare de Chausey.
  • Le phare de Chausey.
    Le phare de Chausey.

Personnalités liées à la commune

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La statue monumentale deGeorges-René Pléville Le Pelley, œuvre en bronze et granit de Serge Santucci sculpteur et François Pougheol architecte.

Différents personnages publics sont nés, morts ou ont vécu à Granville :

Vue sur les abords de Granville
Théodore Rousseau, 1833
Musée de l'Ermitage,Saint-Pétersbourg.
La statue deChristian Dior dans le jardin de sa maison.

Héraldique et logotype

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Blason de Granville

Les armes de Granville seblasonnent :D’azur audextrochère armé d’or mouvant d’une nuée du même et tenant uneépée d’argent, les garde et poignée d’or, surmonté d’unsoleil du même.

Le blason de Granville apparaît sur leslocomotives n° X4791 et 8719C de laSNCF dans le cadre des parrainages du matériel par les communes[168].

La commune s’est en outre dotée d’unlogotype initialement composé d'un hippocampe, puis remplacé par le visuel « Granville Normandie ». Ce dernier cesse de représenter la commune depuis 2023, au profit des armories et ce en dehors des compétitions sportives, de l'évènementiel et des outils de promotion du territoire.

Logotype de Granville

Leblason de Granville a changé plusieurs fois au cours de son histoire. Le premier, accordé parCharles VIII en 1487 était ainsi :

L’épée symbolisant le patriotisme de la ville lors de l’occupation anglaise, les étoiles figurant la nuit duLouis d'Estouteville leur repris la cité.

Le second blason fut mis en place en 1697 :

  • d’azur audextrochère armé d’or mouvant d’une nuée du même et tenant une épée d’argent, les garde et poignée d’or, surmonté d’unsoleil du même ;
Le soleil a remplacé les étoiles, ce nouveau blason symbolisait l’importance de Granville dans la surveillance des côtes de la Baie.

En 1793, l’influence de laRévolution modifie l’azur par le gueules, mais le bras n’est plus armé et l’épée devient unepièce honoraire, ce qui donne :

  • degueules à unbras tendu d’argent sortant d’une nuée d’azur, tenant uneépée d’argent à la garde d’or posée enpal ;

En 1811, lePremier Empire offre de nouvelles armes à la cité,Napoléon Ier ajoutant les signes distinctifs des villes de second ordre, le quartier chargé d’un « N » capital et d’une étoile d’or et l’ornement extérieur d’une couronne murale :

  • d’azur à lafasce nuagée d’argent, accompagné de troisétoiles d’or, deux enchef et une en pointe, chargée d’undextrochère armé, desable, mouvant du flanc senestre de l’écu et tenant uneépée haute d’or franc, quartier et signes extérieurs des villes de second ordre ;

Enfin, en 1816 sous laRestauration, la ville revient à son blason de 1697, faute de pouvoir payer les droits d’enregistrement pour revenir au blason originel. Ce blason convient maintenant à la commune, l’azur et le soleil symbolisant son caractère balnéaire, l’épée rappelant son passé militaire de ville de garnison[169].

La commune dispose aussi d’undrapeau. Créé en 1956 par Pierre Brette sous l'impulsion du maire Roger Maris à l'occasion du100e anniversaire de la naissance de l'amiral Guépratte, il est écartelé de bleu et blanc, avec unecroix blancheresarcelée de bleu et chargée d’une représentation du blason au centre. Il est notamment utilisé sur les vieux gréements granvillais, dont l'emblématiquebisquineLa Granvillaise, ainsi que dans l'espace public à l'initiative de la municipalité depuis 2021 et sur certains frontons de maisons.

Gastronomie

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Granville est réputée pour ses produits marins, notamment lagalette granvillaise auxSaint-Jacques arrosée decrème, ladorade en croûte de sel et sasauce vierge (moules,crevettes grises,bigorneaux,bulots), lasole à la granvillaise accompagnée de moules et debouquets, lacoquille Saint-Jacques à la crème. Une spécialité du quartier insulaire deChausey lui est aussi attachée : lasauce verte de Chausey. Le samedi, un marché se tient en centre-ville permettant d’acheter des produits locaux. Enfin, le lycée hôtelier Maurice-Marland de Granville garantit la transmission du savoir-faire de lacuisine normande.

Patois granvillais

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Au-delà dupatoisnormand, il existe un patois du pays granvillais avec ses expressions. On peut citer pour exemple « achitrer » qui signifie « asséner un coup de poing »[170].

Granville dans les arts et la culture

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Granville est le sujet de plusieurstoiles dontBateaux à Granville peint en 1889 parMaurice Denis[171],Les brisants à la pointe de Granville peint vers 1852 parPaul Huet et conservé aumusée du Louvre[172],Plage de Granville peint en 1863 parEugène Isabey[173].

Mythes et légendes

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Lesîles Chausey seraient une ancienne partie de laforêt de Scissy, ancien lieu de cultepaïen, qui couvrait toute la baie et qui aurait disparu en 709 sous les flots.

Selon une croyance populaire, les îles Chausey se composeraient de52îles àmarée haute et 365 à marée basse, comme le nombre de semaines et de jours comptés dans une année.

Vue sur la Manche depuis la haute ville de Granville (sentier du littoral).
  • Vue générale de Granville depuis les remparts.
    Vue générale de Granville depuis les remparts.
  • La plage du Plat-Gousset.
    La plage du Plat-Gousset.
  • Façade d’une maison granvillaise sur le rempart rue du Midi.
    Façade d’une maison granvillaise sur le rempart rue du Midi.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  2. Les records sont établis sur la période du au.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Granville comprend une ville-centre et huit communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les fondations, à une vingtaine de mètres à l'ouest de l'ancienne mairie, rue Saint-Michel, à moitié de la rue Lecarpentier, furent mises au jour lors de fouilles exécutées en 1835[48].
  7. François de Matignon, comte deThorigny et deMontmartin, seigneur et baron deSaint-Lô, est également conseiller du roi en ses conseils,chevalier de ses ordres, capitaine de100hommes d'armes de ses ordonnances, lieutenant général de ses armées et au gouvernement de Normandie et gouverneur des villes, châteaux et citadelle deCherbourg etSaint-Lô[54].
  8. Que suit exactement le rempart actuel.
  9. Elle escalade le rocher vers l'actuelle place de l'isthme.
  10. Le réduit fut démoli en 1911 afin de faciliter l'accès à la plage du casino.
  11. Ses vestiges ont disparu en 1943.
  12. Les fortifications seront encore une fois remaniées de 1715 à 1750[59].
  13. Luc-François Le Boucher de Vallesfleurs seraanobli en 1711[60].
  14. L'expression aurait été inspirée par le géographeÉlisée Reclus qui écrit, dans saNouvelle géographie universelle de 1885 :« sous un ciel de Méditerranée, Granville serait un autre Monaco[68] ».
  15. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  16. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  17. Il se pourrait qu'à l'origine la Grande Porte était orientée à l'est, en direction de la rue des Juifs. Le changement d'orientation s'étant effectué vers 1621, pour des raisons de meilleur flanquement[53].
  18. Habitation typique de l'architecture balnéaire, ce castelnéogothique date de 1905.

Cartes

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v ·m
v ·m
Communes ducanton de Bréhal
Communes ducanton de Granville
Communes ducanton de La Haye-Pesnel
Commune ducanton de Sartilly
v ·m
Villes duDouzelage
Fondatrices en 1991
Adhésions de 1997 à 1999
Adhésions en 2004
Adhésions de 2007 à 2010
Adhésions à partir 2011
v ·m
Communes les plus peuplées deNormandie
Les communes de plus de 3 000 habitants
Plus de 10 000 habitants
Plus de 150 000 habitants
Plus de 100 000 habitants
Plus de 40 000 habitants
Plus de 25 000 habitants
Plus de 20 000 habitants
Plus de 15 000 habitants
Plus de 10 000 habitants
De 5 000 à 10 000 habitants
Plus de 7 500 habitants
Plus de 5 000 habitants
De 3 000 à 5 000 habitants
Plus de 4 000 habitants
Plus de 3 500 habitants
Plus de 3 000 habitants
  • Gras : Préfecture régionale et départementale
  • Gras : Préfectures départementales
  • Gras : sous-préfectures
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