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Grand Prix automobile de Belgique 1958

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Grand Prix de Belgique 1958
Tracé de la course
Drapeau Circuit de Spa-Francorchamps
Données de course
Nombre de tours24
Longueur du circuit14,100 km
Distance de course338,400 km
Conditions de course
Météotemps très chaud et ensoleillé
Résultats
VainqueurTony Brooks,
Vanwall,
h 37 min 6 s 3
(vitesse moyenne : 209,093 km/h)
Pole positionMike Hawthorn,
Ferrari,
min 57 s 1
(vitesse moyenne : 214,087 km/h)
Record du tour en courseMike Hawthorn,
Ferrari,
min 58 s 3
(vitesse moyenne : 213,009 km/h)

Épreuve précédenteÉpreuve suivante

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LeGrand Prix de Belgique1958 (XIXe Grand Prix de Belgique /XIX Grote Prijs van Belgie), disputé sur lecircuit de Spa-Francorchamps le, est la soixante-neuvième épreuve du championnat du monde deFormule 1 courue depuis1950 et la cinquième manche du championnat 1958. Il est également dénommé Grand Prix d'Europe 1958[1].

Contexte avant le Grand Prix

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Le championnat du monde

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La réglementation de la Formule 1 a connu une évolution importante en janvier, avec l'imposition du carburant de type 'Avgas' habituellement réservé aux moteurs d'avions à hélice. Jusqu'alors, les moteurs des monoplaces étaient alimentés par des carburants libres à base deméthanol et denitrométhane. Si la cylindrée maximale des moteurs est restée inchangée (2 500 cm3 atmosphérique ou 750 cm3 suralimenté), il a néanmoins fallu revoir les systèmes de carburation en conséquence ; la perte de puissance estimée est de l'ordre d'une vingtaine de chevaux par rapport à la saison précédente[2].

Autre changement important, la longueur maximale des épreuves mondiales (hormis les500 miles d'Indianapolis courues sous la réglementation américaine, inchangée) a été ramenée de cinq cents à trois cents kilomètres, la durée étant réduite à trois heures. Le moindre besoin en carburant a permis aux constructeurs de concevoir des monoplaces plus compactes, avec notamment de plus petits réservoirs.

Après la semi-retraite du quintuple champion du mondeJuan Manuel Fangio, qui ne court plus qu'épisodiquement, son dauphinStirling Moss est devenu le favori dans la course au titre. Malgré une sortie de route àMonaco, le pilote britannique domine ce début de saison, s'étant brillamment imposé en Argentine au volant de la petiteCooper à moteur central arrière, puis aux Pays-Bas pourVanwall, son équipe attitrée.

Le circuit

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Article détaillé :Circuit de Spa-Francorchamps.
Spa-Francorchamps
Vue du circuit permanent, qui emprunte une partie du tracé routier utilisé jusqu'en 1978 (au fond, le virage de la Source).

Circuit routier inauguré en 1924, Spa-Francorchamps est l'une des pistes les plus rapides d'Europe. Son tracé de plus de quatorze kilomètres, au cœur desHautes Fagnes, emprunte des voies au relief marqué, avec notamment leRaidillon où la pente atteint 17%. Depuis le Grand Prix de 1956,Stirling Moss détient le record officiel de la piste, à près de200 km/h de moyenne au volant de saMaserati ; lors des essais qualificatifs,Juan Manuel Fangio avait tourné à plus de 203 km/h sur saFerrari. En 1957, le circuit a été très légèrement modifié, certaines courbes étant moins marquées[3]. Cette même année, la longueur officielle du circuit avait été ramenée à 14,100 km (soit20 mètres de moins que la mesure de 1950, plus approximative[4]).

Monoplaces en lice

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  • Ferrari Dino 246 "Usine"

Pour cette épreuve, laScuderia Ferrari a engagé quatreDino 246 (moins de 650 kg, moteurV6, 290 chevaux à8 500 tr/min[5]). Après les violentes critiques deMike Hawthorn sur le comportement de ces voitures lors duGrand Prix des Pays-Bas, l'équipe a allégé le châssis et légèrement modifié les suspensions[6]. Hawthorn est entouré de ses coéquipiers habituelsPeter Collins etLuigi Musso, la quatrième voiture étant confiée au BelgeOlivier Gendebien.

  • Vanwall VW "Usine"
Vanwall
La Vanwall de 1958, très profilée (ici le châssis VW5 de Tony Brooks).

Tony Vandervell aligne son équipe habituelle, composée deStirling Moss,Tony Brooks etStuart Lewis-Evans. Dans leur version 1958, lesVanwall pèsent environ 630 kg et leur moteur quatre cylindres délivre 270 chevaux à7 500 tr/min[7]. Leur profilage très poussé permet de compenser leur moindre puissance face aux Ferrari ; elles disposent en outre d'un très efficace système de freinage à disques, nettement plus endurant que les tambours équipant les monoplaces italiennes.

  • BRM P25 "Usine"

Le constructeur britannique avait initialement engagé trois P25 pourJean Behra,Harry Schell etRon Flockhart, mais ce dernier, blessé lors des entraînements duGrand Prix de Rouen[8], a dû déclarer forfait. Compactes et maniables, les P25 ne pèsent que 550 kg et sont équipées d'un moteur quatre cylindres d'une puissance de l'ordre de 250 chevaux[3].

  • Cooper T45 "Usine"

John Cooper engage son équipe habituelle composée deJack Brabham etRoy Salvadori. Tous deux pilotent desT45, équipées du moteur quatre cylindresCoventry Climax FPF en version 2 200 cm3 (194 chevaux à 6250 tr/min[9]), monté en position centrale arrière. Avec seulement 500 kg, les petites Cooper bénéficient d'un rapport poids/puissance intéressant, mais leur vitesse de pointe est insuffisante pour espérer la victoire sur un circuit aussi rapide que Spa-Francorchamps.

Lotus XII
La petite Lotus 12 lors d'une course historique.

L'équipe deColin Chapman dispose de ses habituellesLotus 12, à moteur Climax FPF monté à l'avant. SiCliff Allison pilote une version 2 200 cm3 (194 chevaux), son coéquipierGraham Hill n'en bénéficie pas encore et utilise la précédente version deux litres[10] (176 chevaux). Pesant moins de 500 kg, les Lotus sont les monoplaces les plus légères du plateau.

Malgré son retrait officiel de la scène des Grands Prix,Maserati reste le constructeur le plus représenté : pas moins de sept250F (moteur six cylindres, 270 chevaux) ont été engagées : aux trois de la Scuderia Centro Sud pilotées parMaurice Trintignant,Masten Gregory etWolfgang Seidel s'ajoutent les voitures personnelles deJoakim Bonnier,Francisco Godia,Ken Kavanagh etMaria Teresa De Filippis.

Coureurs inscrits

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Liste des pilotes inscrits[11]
no PiloteÉcurieConstructeurModèleMoteurPneumatiques
2Stirling MossVandervell ProductsVanwallVanwall VW10VanwallL4D
4Tony BrooksVandervell ProductsVanwallVanwall VW5VanwallL4D
6Stuart Lewis-EvansVandervell ProductsVanwallVanwall VW4VanwallL4D
8Jean BehraOwen Racing OrganisationBRMBRM P25BRML4D
10Harry SchellOwen Racing OrganisationBRMBRM P25BRML4D
12Ron FlockhartOwen Racing OrganisationBRMBRM P25BRML4D
14Peter CollinsScuderia FerrariFerrariFerrari Dino 246FerrariV6E
16Mike HawthornScuderia FerrariFerrariFerrari Dino 246FerrariV6E
18Luigi MussoScuderia FerrariFerrariFerrari Dino 246FerrariV6E
20Olivier GendebienScuderia FerrariFerrariFerrari Dino 246FerrariV6E
22Jack BrabhamCooper Car CompanyCooperCooper T45Coventry ClimaxL4D
24Roy SalvadoriCooper Car CompanyCooperCooper T45Coventry ClimaxL4D
26Maria Teresa De FilippisPrivéMaseratiMaserati 250FMaseratiL6P
28Maurice TrintignantScuderia Centro SudMaseratiMaserati 250FMaseratiL6P
30Masten GregoryScuderia Centro SudMaseratiMaserati 250FMaseratiL6P
32Wolfgang SeidelScuderia Centro SudMaseratiMaserati 250FMaseratiL6P
34Ken KavanaghPrivéMaseratiMaserati 250FMaseratiL6P
36Joakim BonnierPrivéMaseratiMaserati 250FMaseratiL6P
38Francisco GodiaPrivéMaseratiMaserati 250FMaseratiL6P
40Cliff AllisonTeam LotusLotusLotus 12Coventry ClimaxL4D
42Graham HillTeam LotusLotusLotus 12Coventry ClimaxL4D

Qualifications

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Ferrari Dino 246
La puissante Ferrari Dino 246 s'est révélée la plus rapide aux essais.

Les essais qualificatifs sont organisés les jeudi, vendredi et samedi précédant la course. Lors de la première journée,Mike Hawthorn se montre le plus rapide, tirant profit des améliorations récemment effectuées sur laFerrari Dino. Après une heure d'entraînement, il réalise un temps de 4 min 00 s 6 (près de211 km/h), qui restera la meilleure performance du jour. Le lendemain,Stirling Moss tire le maximum de saVanwall et effectue une série de tours très rapides ; il est le seul à tourner sous la barre des quatre minutes et clôt la journée avec un temps de 3 min 57 s 6 (213,6 km/h), une amélioration de trois secondes sur la veille. Le samedi matin, personne n'approche son temps de référence, mais en début d'après-midi son coéquipierTony Brooks tourne également sous le seuil des quatre minutes, avant de devoir mettre fin à ses essais, boîte de vitesses endommagée. Les pilotes Ferrari réagissent aussitôt, Hawthorn effectuant une série de tours très rapides, conclue par un temps inférieur d'une demi-seconde à celui de Moss, qui lui assure la pole position à plus de214 km/h de moyenne. En fin de séance,Luigi Musso parvient également à battre Moss (d'un dixième de seconde), plaçant une seconde Ferrari en première ligne.Peter Collins etOlivier Gendebien ont également tourné en moins de quatre minutes, laissant augurer une belle bataille en course entre Vanwall et Ferrari, alors que lesBRM deJean Behra etHarry Schell, très performantes auxPays-Bas, se sont montrées assez décevantes ici.

Résultats des qualifications
Pos.PiloteÉcurieTempsÉcart
1Mike HawthornFerrari3 min 57 s 1
2Luigi MussoFerrari3 min 57 s 5+ 0 s 4
3Stirling MossVanwall3 min 57 s 6+ 0 s 5
4Peter CollinsFerrari3 min 57 s 7+ 0 s 6
5Tony BrooksVanwall3 min 59 s 1+ 2 s 0
6Olivier GendebienFerrari3 min 59 s 3+ 2 s 2
7Harry SchellBRM4 min 04 s 5+ 7 s 4
8Jack BrabhamCooper-Climax4 min 05 s 1+ 8 s 0
9Masten GregoryMaserati4 min 05 s 4+ 8 s 3
10Jean BehraBRM4 min 06 s 2+ 9 s 1
11Stuart Lewis-EvansVanwall4 min 07 s 2+ 10 s 1
12Cliff AllisonLotus-Climax4 min 07 s 7+ 10 s 6
13Roy SalvadoriCooper-Climax4 min 15 s 6+ 18 s 5
14Joakim BonnierMaserati4 min 15 s 7+ 18 s 6
15Graham HillLotus-Climax4 min 17 s 9+ 20 s 8
16Maurice TrintignantMaserati4 min 21 s 7+ 24 s 6
17Wolfgang SeidelMaserati4 min 21 s 9+ 24 s 8
18Drapeau de l'EspagneFrancisco GodiaMaserati4 min 24 s 5+ 27 s 4
19Maria Teresa De FilippisMaserati4 min 31 s 0+ 33 s 9
20Ken KavanaghMaserati4 min 45 s 3+ 48 s 2

Grille de départ du Grand Prix

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Grille de départ du Grand Prix et résultats des qualifications[3]
1re lignePos. 3Pos. 2Pos. 1

Moss
Vanwall
3 min 57 s 6

Musso
Ferrari
3 min 57 s 5

Hawthorn
Ferrari
3 min 57 s 1
2e lignePos. 4Pos. 5

Collins
Ferrari
3 min 57 s 1

Brooks
Vanwall
3 min 57 s 7
3e lignePos. 6Pos. 7Pos. 8

Gendebien
Ferrari
3 min 59 s 3

Schell
BRM
4 min 04 s 5

Brabham
Cooper
4 min 05 s 1
4e lignePos. 9Pos. 10

Gregory
Maserati
4 min 05 s 4

Behra
BRM
4 min 06 s 2
5e lignePos. 11Pos. 12Pos. 13

Lewis-Evans
Vanwall
4 min 07 s 2

Allison
Lotus
4 min 07 s 7

Salvadori
Cooper
4 min 15 s 6
6e lignePos. 14Pos. 15

Bonnier
Maserati
4 min 15 s 7

G. Hill
Lotus
4 min 17 s 9
7e lignePos. 16Pos. 17Pos. 18

Trintignant
Maserati
4 min 21 s 7

Seidel
Maserati
4 min 21 s 9
Drapeau de l'Espagne
Godia
Maserati
4 min 24 s 5
8e lignePos. 19

Filippis
Maserati
4 min 31 s 0
  • La pole position aurait dû se trouver sur le côté gauche de la grille, maisMike Hawthorn s'est placé du côté droit, inversant sa place avecStirling Moss[5].

Déroulement de la course

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Il fait très chaud au moment du départ, donné le dimanche à quatre heures de l'après-midi[12].Ken Kavanagh ayant cassé le moteur de saMaserati aux essais, seuls dix-neuf pilotes se placent sur la grille. Alors que le directeur de course s'apprête à lâcher les voitures, un problème de démarrage affecte la Maserati deMasten Gregory et la procédure est retardée. Les voitures restent immobilisées trop longtemps sur la grille et, par cette température, les moteurs se mettent à surchauffer très rapidement ; lorsque tout le monde peut enfin s'élancer, certains pilotes, dontPeter Collins, doivent composer avec un circuit de refroidissement en ébullition. Profitant de sa place à la corde,Stirling Moss place immédiatement saVanwall au commandement, entraînant son coéquipierTony Brooks dans son sillage. Ils attaquent leRaidillon en tête, suivis de laFerrari d'Olivier Gendebien et de laBRM deJean Behra.Mike Hawthorn etLuigi Musso, qui s'élançaient de la première ligne au volant de leurs Ferrari, ont totalement manqué leur envol : Hawthorn n'est que septième, juste derrière son coéquipier Collins et la BRM d'Harry Schell, tandis que Musso est plus loin encore, englué dans le peloton.

Alors qu'il commence à se détacher, Moss rate un changement de vitesses à la sortie du virage deStavelot, se retrouvant au point mort au lieu de passer la cinquième ! Le moteur s’emballe et les conséquences de ce surrégime sont immédiates : soupapes pliées, le mal est irrémédiable et le champion britannique ne peut que regagner son stand à allure réduite pour y abandonner[2]. Brooks repasse le premier devant les stands, devant Collins qui, sachant sa voiture incapable de tenir toute la course, attaque au maximum. Il devance ses coéquipiers Gendebien et Hawthorn, bien revenu, tandis que Behra, dont le moteur a également surchauffé avant le départ, a rétrogradé en cinquième position. Hawthorn déborde rapidement Gendebien, tandis que Collins attaque Brooks et le passe à la fin du deuxième tour. Les deux hommes vont se livrer un beau duel jusqu'à la fin du cinquième tour, lorsque Collins, sentant son moteur prêt à lâcher, regagne son stand et abandonne. Behra fait de même aussitôt après, pression d'huile à zéro. Brooks se retrouve seul en tête avec quelques secondes d'avance sur Hawthorn et Musso, qui a regagné de nombreuses places, aidé par l'accrochage survenu entre Gendebien etStuart Lewis-Evans, ce dernier ayant percuté le pilote belge au freinage de l'épingle de la Source à la fin du quatrième tour ; malgré un capot avant endommagé, la Vanwall du Britannique a pu continuer et se trouve désormais en quatrième position, tandis que Gendebien a calé et perdu beaucoup de temps à dégager sa voiture, la poussant dans la descente pour repartir[1], en queue de peloton. Hawthorn semble en mesure d'aller contester la victoire à Brooks et commence à accentuer son rythme mais un nouvel incident va perturber sa poursuite : au cours de ce tour un pneu éclate sur la Ferrari de Musso alors qu’il négocie le virage de Stavelot, entraînant une spectaculaire sortie de route ; si le pilote est pratiquement indemne, bien que sérieusement contusionné, la voiture est assez endommagée et quelques débris jonchent la piste. Au passage suivant, Hawthorn, voyant l'épave, pense qu'il s'agit de son ami Collins ; sérieusement inquiet, il baisse nettement son allure durant quelques tours, permettant à Brooks de se construire une sérieuse avance. ce n'est qu'aux environs de la mi-course qu'il apercevra enfin son coéquipier britannique dans le stand, et peu après Musso sur le bord de la piste. Il repart alors à l'attaque mais l'avance de la Vanwall de tête est alors de près de quarante secondes. Lewis-Evans est beaucoup plus loin et roule isolé en troisième position. La lutte pour la quatrième place est très serrée entre laCooper deRoy Salvadori et la petiteLotus de l'étonnantCliff Allison, qui réalise une très belle course.

Malgré les performances d'Hawthorn qui améliore à plusieurs reprises le record du tour, Brooks parvient à préserver une bonne partie de son avance dans la seconde partie de l'épreuve. Lewis-Evans assure quant à lui sa troisième place, tandis qu'Allison gagne un rang lorsque Salvadori commence à avoir des soucis mécaniques, tout comme son coéquipierJack Brabham qui doit effectuer un arrêt au stand pour un problème moteur alors qu’il roulait en sixième position à une demi-minute de la Lotus. Les positions en tête ne vont dès lors plus évoluer, Brooks se dirigeant tranquillement vers la victoire. Mais alors qu'il négocie une dernière fois l'épingle de la Source, la boîte de vitesses de la Vanwall reste bloquée ; heureusement la piste est en descente et le pilote britannique parvient, en roue libre, à franchir la ligne en vainqueur. Attaquant jusqu'au bout, Hawthorn s'approprie un nouveau record du tour dans son ultime boucle, à213 km/h de moyenne, mais lui aussi termine in extremis, piston crevé juste avant le passage de la ligne ! Lewis-Evans, troisième, termine également avec une Vanwall à bout de souffle, un bras de suspension avant ayant cassé dans les derniers kilomètres, conséquence de son accrochage avec la Ferrari de Gendebien[13]. Allison, brillant quatrième, réussit à accomplir toute la distance de la course malgré une sortie d’échappement cassée, les suivants terminant à plus d'un tour[3].

Classements intermédiaires

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Classements intermédiaires des monoplaces aux premier, deuxième, troisième, quatrième, sixième, dixième, douzième et vingtième tours[14],[15].

Après 12 tours (mi-course)
  1. Tony Brooks (Vanwall) - vitesse moyenne : 208,953 km/h
  2. Mike Hawthorn (Ferrari) à 36 s 9
  3. Stuart Lewis-Evans (Vanwall) à 1 min 25 s 7
  4. Roy Salvadori (Cooper) à 2 min 6 s 8
  5. Cliff Allison (Lotus) à 2 min 7 s 3
  6. Jack Brabham (Cooper) à 2 min 35 s 2

Classement de la course

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PosNoPiloteÉcurieToursTemps/AbandonGrillePoints
14Tony BrooksVanwall241 h 37 min 06 s 358
216Mike HawthornFerrari24+ 20 s 717
36Stuart Lewis-EvansVanwall24+ 3 min 00 s 9114
440Cliff AllisonLotus-Climax24+ 4 min 15 s 5123
510Drapeau des États-UnisHarry SchellBRM23+ 1 tour72
620Olivier GendebienFerrari23+ 1 tour6
728Maurice TrintignantMaserati23+ 1 tour16
824Roy SalvadoriCooper-Climax23+ 1 tour13
936Jo BonnierMaserati22+ 2 tours14
1026Maria Teresa De FilippisMaserati22+ 2 tours19
Abd.38Drapeau de l'EspagneFrancisco GodiaMaserati22Moteur18
Abd.22Jack BrabhamCooper-Climax16Surchauffe moteur8
Abd.42Graham HillLotus-Climax12Moteur15
Abd.18Luigi MussoFerrari5Accident2
Abd.14Peter CollinsFerrari5Surchauffe moteur4
Abd.8Jean BehraBRM5Pression d'huile10
Abd.32Wolfgang SeidelMaserati4Transmission17
Abd.2Stirling MossVanwall0Soupapes3
Abd.30Drapeau des États-UnisMasten GregoryMaserati0Moteur9
Np.34Ken KavanaghMaseratiMoteur cassé aux essais

Pole position et record du tour

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Tours en tête

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Classement général à l'issue de la course

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Stirling Moss en 1958. Après l'épreuve belge, le champion britannique conserve la tête du championnat malgré son abandon prématuré mais son rival Mike Hawthorn ne compte plus que trois points de retard.
  • Attribution des points : 8, 6, 4, 3, 2 respectivement aux cinq premiers de chaque épreuve et1 point supplémentaire pour le pilote ayant accompli le meilleur tour en course (signalé par un astérisque).
  • Pour la coupe des constructeurs, même barème mais seule la voiture la mieux classée de chaque équipe inscrit des points. Le point du meilleur tour en course n'est pas comptabilisé. Les 500 miles d'Indianapolis ne sont pas pris en compte pour cette coupe, la course n'étant pas ouverte aux monoplaces de formule 1[11].
  • Le règlement permet aux pilotes de se relayer sur une même voiture, les points éventuellement acquis étant alors perdus pour pilotes et constructeur[3].
Classement des pilotes
Pos.PiloteÉcuriePoints
ARG

MON

NL

500

BEL

FRA

GBR

ALL

POR

ITA

MAR
1Stirling MossCooper &Vanwall178-9*--
2Mike HawthornFerrari1441*2-7*
3Luigi MussoFerrari1266---
4Harry SchellBRM10-26-2
5Maurice TrintignantCooper8-8---
Jimmy BryanEpperly8---8-
Tony BrooksCooper8----8
8George AmickEpperly6---6-
Jean BehraMaserati &BRM62-4--
10Peter CollinsFerrari4-4---
Johnny BoydKurtis Kraft4---4-
Stuart Lewis-EvansVanwall4----4
Juan Manuel FangioMaserati44*----
Tony BettenhausenEpperly4---4*-
15Jack BrabhamCooper3-3---
Roy SalvadoriCooper3--3--
Cliff AllisonLotus3----3
18Jim RathmannEpperly2---2-
Coupe des constructeurs
Pos.ÉcuriePoints
ARG

MON

NL

500

BEL

FRA

GBR

ALL

POR

ITA

MAR
1Ferrari20662-6
2Cooper-Climax19883--
3Vanwall16--8-8
4BRM10-26-2
5Maserati33----
Lotus-Climax3----3

À noter

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Notes et références

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  1. a etbRevue Moteurs coursesno 17-3e trimestre 1958
  2. a etbChristianMoity, « Les Vanwall 1958-1961 »,Revue Automobile historique,no 14,‎
  3. abcde etf(en) MikeLang,Grand Prix volume 1, Haynes Publishing Group,, 288 p.(ISBN 0-85429-276-4)
  4. RenéBovy, ThéoGalle et HermanMaudoux,Spa-Francorchamps : histoire d'un circuit de 1896 à nos jours, la Renaissance du livre,, 201 p.(ISBN 978-2-87415-505-5,lire en ligne)
  5. a etbL'année automobileno 6 1958-1959, Lausanne, Edita S.A.,
  6. ChrisNixon,Mon Ami Mate, Éditions Rétroviseur,, 378 p.(ISBN 2-84078-000-3)
  7. ChristianMoity et SergeBellu, « La galerie des championnes : les Vanwall 2,5 litres »,Revue L'Automobile,no 400,‎
  8. Revue L'Automobileno 147 - juillet 1958
  9. GérardGamand, « L'histoire de Coventry Climax »,Revue Autodiva,no 32,‎
  10. (en) MikeLawrence,Grand Prix Cars 1945-65, Motor racing Publications,, 264 p.(ISBN 1-899870-39-3)
  11. a etb(en) BruceJones,The complete Encyclopedia of Formula One, Colour Library Direct,, 647 p.(ISBN 1-84100-064-7)
  12. (en) PeterLewis,Motor Racing Through the Fifties, Naval & Military Press,, 152 p.(ISBN 1-897632-15-0)
  13. JohnnyRives, GérardFlocon et ChristianMoity,La Fabuleuse histoire de la Formule 1, Éditions Nathan,, 707 p.(ISBN 2-09-286450-5)
  14. EdmondCohin,L'historique de la course automobile, Editions Larivière,, 882 p.
  15. PierreMénard,La Grande Encyclopédie de la Formule 1 1950-1999, Chronosports Éditeur,, 863 p.(ISBN 2-940125-18-X)


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Épreuves
hors-championnat
v ·m
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