LeGrand Palais éphémère est une salle d'exposition temporaire située àParis sur leChamp-de-Mars, conçue et réalisée parGL events avec l'architecteJean-Michel Wilmotte[1].Cette salle temporaire, inaugurée en 2021, a notamment accueilli les épreuves de lutte et de judo desJeux olympiques d'été de 2024. Elle est démolie en 2025.
Le bâtiment en croix, d'une longueur de 145 mètres pour une largeur de 130 mètres, culmine à 20 mètres de hauteur[4],. Sa charpente courbe en bois a été préfabriquée en atelier avant d'être assemblée sur place[5],[3]. Les 44 arches structurelles[6], conçues en lamellé-collé d'épicéa, fonctionnent encompression pour minimiser la masse de bois utilisé, et sont complétées par des éléments de verre et de béton[2]. La structure est recouverte d'une double peau[4], dont une couche d'EFTE[7].
Le coût de construction est estimé à 40 millions d'euros. Selon le promoteur de l'opération, le financement est intégralement assuré par les revenus des locations au Grand Palais et aux Jeux olympiques[6].
Elle a pour vocation d'accueillir des expositions pendant la rénovation duGrand Palais[11],[12].
Le Emmanuel Macron s'adresse aux Français depuis le Grand Palais éphémère[13] afin d'annoncer de nouvelles mesures pour faire face à lapandémie de Covid-19 et levariant Delta, comme l'extension du passe sanitaire et l'obligation vaccinale des soignants[14].
Le Grand Palais éphémère, également appelé « Arena Champ de Mars », accueille les épreuves de lutte et de judo lors desJeux olympiques d'été de 2024[15].
La société privéeGL Events est le concessionnaire du Grand Palais éphémère. Elle a assuré la conception et la construction de l’ouvrage, en assure la maintenance et gère la revente de l'édifice[16].
Fin 2022 et jusqu'au 9 janvier 2023 la maison de mode françaiseChanel y fait son « Grand numéro », avec une exposition qui déroule l'histoire olfactive de la marque[22].
Le Grand Palais éphémère est le dernier site temporaire des Jeux olympiques toujours en place, fin 2024, sur le Champs-de-Mars. Sa présence y est considérée comme illégale[25]. GL events s'était engagé à démonter cette construction éphémère fin novembre 2024. Toutefois, GL events a annoncé que le déménagement de la structure ne commencerait finalement qu’au premier trimestre 2025. Cette décision, prise unilatéralement par la société, est contestée par laMairie de Paris et leministère de la Culture[26],[27]. La construction est conçue pour être revendue par morceaux[6]. Des communes se seraient déjà portées acquéreuses de certains éléments, selon l'architecte[7]. Le démontage de la structure débute finalement le, et s'achève le suivant[28],[29].