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Gouy (Aisne)

50° 00′ 09″ nord, 3° 15′ 20″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirGouy.

Gouy
Gouy (Aisne)
La mairie.
Blason de Gouy
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionHauts-de-France
DépartementAisne
ArrondissementSaint-Quentin
IntercommunalitéCommunauté de communes du Pays du Vermandois
Maire
Mandat
Sophie Denizon
2020-2026
Code postal02420
Code commune02352
Démographie
GentiléGoïcien(ne)s
Population
municipale
570 hab.(2022en évolution de +1,42 % par rapport à 2016)
Densité32 hab./km2
Géographie
Coordonnées50° 00′ 09″ nord, 3° 15′ 20″ est
AltitudeMin. 87 m
Max. 150 
m
Superficie17,6 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionSaint-Quentin
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Bohain-en-Vermandois
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Gouy
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Gouy
Géolocalisation sur la carte :Aisne
Voir sur la carte topographique de l'Aisne
Gouy
Géolocalisation sur la carte :Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Gouy
Liens
Site webgouy02.fr
modifier 

Gouy est unecommune française située dans ledépartement de l'Aisne, enrégionHauts-de-France.

Géographie

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Localisation

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Représentations cartographiques de la commune
Carte
La commune avec l'emplacement de la mairie dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
Entrée de Gouy
Entrée de Gouy
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1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes ; 5 : entrée du village.

Gouy est un village ruralpicard duVermandois voué à la polyculture, situé dans l'Aisne, à la limite du département duNord. Il est desservi par l'ex-RN 44, actuelle RD 1044.

Gouy etLe Catelet se touchent à quasiment former un village double.

Gouy se situe à mi-chemin entreSaint-Quentin etCambrai.

Il existe une commune homonymeGouy peuplée de 800 habitants près deRouen dans la Seine-Maritime.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes deGouy
VendhuileAubencheul-aux-BoisVillers-Outréaux
Le CateletGouyBeaurevoir
BonyNauroyEstrées

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans lebassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le canal des Torrents, la rivière Escaut qui prend sa source dans la commune et le Catelet[1],[Carte 1].

Lecanal des Torrents, d'une longueur de 30 km, prend sa source dans la commune deL'Abergement-Clémenciat et se jette dans l'Escaut àL'Abergement-Clémenciat, après avoir traverséneuf communes[2].

  • La source de l'Escaut à Gouy dans l'Aisne.
    La source de l'Escaut à Gouy dans l'Aisne.
  • Source de l'Escaut - 2014 (Gouy) Aisne
    Source de l'Escaut - 2014 (Gouy) Aisne
Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Gouy[Note 1].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Escaut ». Ce document de planification concerne un territoire de 2 005 km2 de superficie, délimité par lebassin versant de l'Escaut. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte Escaut et Affluents (SyMEA)[3].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat des Hauts-de-France etClimat de l'Aisne.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[4]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre leclimat océanique et leclimat océanique altéré et est dans la région climatiqueNord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 722 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Épehy à 9 km àvol d'oiseau[6], est de10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 752,8 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Gouy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10].Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Quentin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 120 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (91,4 %), prairies (3,4 %), zones urbanisées (3 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %)[14].

L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Gouy apparaît en 1178 sous le nom deGoi dans un cartulaire de l'abbaye du Mont-Saint-Martin puisGoiacum,Goy-en-Arrouaise,Goi-en-Arrouaise,Gouy-en-Arrouaise sur lacarte de Cassini vers 1750, et l'orthographe actuelleGouy à la fin duXVIIIe siècle[15].

Il s'agit d'un homonyme deGouy (voir ce nom)

Par délibération du conseil municipal du mois d', Gouy est peuplé de Goïciens et Goïciennes, de son ancien nom Goï[16].

Histoire

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Les vestiges d'un camp retranché des Longues Bornes, daté dela Tène, ont été retrouvées au lieu dit le Bois de la Barre avec une triple enceinte fortifiée en terre, ainsi que des vestiges celtiques et gallo-romains au lieu dit le Henois (poteries et médailles)[16].

Vers 980, le domaine de Gouy, enlevé à Arnould, seigneur de Cambrai par Othon de Vermandois, devient possession duVermandois dont il ne sera plus séparé. En 1213, sous le règne dePhilippe II Auguste, le Vermandois et donc Gouy sont réunis audomaine royal français[17].

Après 1363, au cours de laguerre de Cent Ans, leCambrésis ayant été intégré auxÉtats bourguignons se retrouve à la frontière du royaume de France. En 1477, par héritage, le Cambrésis devient possession germanique puis, en 1515, par héritage encore, passe aux mains deCharles Quint, devenant ainsi territoire espagnol. Le village se trouve donc sur la frontière entre les deux domaines, qui passait àLempire,Vendhuile, Gouy,Beaurevoir,Bohain,Guise et dans une zone de guerres fréquentes entre les deux puissances, cinq entre 1557 et 1660[17].

Gouy sur laCarte de Cassini.

Carte de Cassini

Sur lacarte de Cassini ci-contre datant duXVIIIe siècle, Gouy est appeléGouy-en-Arrouaise. C'était une paroisse située sur l'Escaut. Un moulin à eau symbolisé par une roue dentée était implanté sur la rivière entre Gouy et Le Câtelet; Au sud-est, la ferme de Bonaire a été détruite en 1858. Un moulin à vent en bois était implanté dans le hameau de Lormisset qui appartenait à l'abbaye du Mont-Saint-Martin[18]. Au sud, le village du Mont-Saint-Martin était une paroisse qui appartenait à l'abbaye du Mont-Saint-Martin. Ses terres appartiennent de nos jours à la commune. Il existait un relais de poste établi entre les deux villages qui permettait aux cavaliers ou diligences de disposer de chevaux frais. Aucun renseignement n'a été trouvé à ce jour sur le lieu-dit:Les Trois Fœtus.

Le 24 septembre 1641, sont données à Madrid, des lettres de chevalerie pour Pierre de Cardevacque, écuyer, seigneur de Gouy, Saint-Amand (Saint-Amand-les-Eaux?), lettres enregistrées le 3 mars 1642. Pierre de Cardevacque, est le fils de Ferdinand de Cardevacque, écuyer, seigneur de Beaumont (sans douteHénin-Beaumont) et petit-fils de Charles de Cardevacque, écuyer, seigneur de Beaumont. Son grand-oncle maternel, frère au « vieil baron deCuincy », a étégouverneur deTournai, le frère second d'icelui, gouverneur deBapaume, leur frère3e, colonel d'infanterie, a rendu de notables services au siège de Cambrai. Louis de Cardevacque, écuyer, seigneur de Haubois, son frère aîné, capitaine de cuirassiers, après plusieurs fidèles services, a été tué, à l'avantage de notre cavalerie, par les Français, à leur dernière sortie de la ville de Maubeuge en 1637. Son second frère, a été tué en Allemagne, au service de l'Empereur en 1634. Lui-même a porté les armes au service du roi, en qualité decornette au régiment du comte de Bucquoy, et a été depuis choisi capitaine de 300 têtes. Il a épousé la fille aînée d'Arnould de Thieulaine, chevalier, seigneur du Fermont, lieutenant de la gouvernance de Lille[19].

En mai 1698, sont données à Versailles, des lettres autorisant Pierre François de Cardevacque, seigneur de Gouy, gentilhomme d'Artois, fils de Pierre de Cardevacque, lieutenant de dragons, créé chevalier, à porter sur l'écusson de ses armes qui sont « D'hermines au chef de sable » une couronne de cinq fleurons d'or avec deux licornes pour tenants, comme le marquis d'Havrincourt, l'aîné de la famille, a droit de les porter. Pierre de Cardevacque, père du demandeur, a pour neveu Joseph de Cardevacque, seigneur des Haut-Bois, capitaine de grenadiers dans le régiment de Croÿ, qui assista à labataille de Fleurus en 1690, à labataille de Steinkerque en 1692, à labataille de Neerwinden en 1693, au siège de Mons en 1694 (siège de Mons en 1691?), ausiège de Namur en 1695, au siège de Charleroi en 1696 (siège de Charleroi en 1693?), ausiège de Barcelone, où après avoir donné des preuves éclatantes de sa valeur aux attaques du chemin couvert et des bastions de la place, il fut tué sur la brèche du second retranchement[20].

En mars 1720, des lettres de chevalerie héréditaire sont données à Paris pour Pierre François de Cardevacque, écuyer, seigneur de Gouy,Boucly, qui a toujours servi fidèlement le roi dans les assemblées des États de la province d'Artois. Il a deux frères actuellement au service, l'un en qualité de capitaine, l'autre de lieutenant au régiment de Boufflers. Il a eu un neveu tué sur la brèche, à l'assaut de Barcelone en 1697, alors qu'il commandait cinq compagnies de grenadiers, et il a un autre neveu gouverneur d'Hesdin depuis 1705[21].

Vers 1777, Pierre-Joseph-Alexandre de Cardevacque, chevalier, est seignuer de Gouy. Il se marie le avec Marie-Joseph-Pauline Grenet de Marquette (Marquette-en-Ostrevant), née le. Elle est la fille de Jérôme-Joseph Grenet de Marquette, chevalier, conseiller de la ville deLille, subdélégué de l'Intendant àCambrai, anobli en 1743, substitut du procureur du roi, et de mademoiselle de Hoves[22].

En 1789, avant le déclenchement de laRévolution française, le village compte environ 600 habitants soumis à l'autorité et juridiction de l'abbaye du Mont Saint Martin, les abbés s'étant, dès leXIIIe siècle, substitués aux seigneurs laïcs[17].

En, les religieux quittent l'abbaye dont les terres sont mises en vente dès le mois de mars commebiens nationaux[17].

En 1811, le sucre ayant pratiquement disparu du marché lors du blocus de l'Angleterre,Napoléon Ier encourage la culture en France de la betterave et la fabrication de sucre. En 1812, l'Aisne est chargée d'en cultiver 1000hectares et Alexandre Cougouilhe installe une sucrerie au Mont Saint Martin dont il est propriétaire. A la fin de l'épopée napoléonienne, Gouy est occupé par les coalisés et doit verser des indemnités de guerre. Le Mont Saint-Martin est loué jusqu'en par leduc de Wellington, généralissime de l'armée anglaise[17].

Vers 1825, Gouy voit se développer la culture desbetteraves sucrières, la confection de plumetis et l'installation d'unebriqueterie, suivie, en 1830, de la construction de latuilerie-pannerie, et, en 1832, du développement du tissage du coton. En 1835, est créée une activité de confection de rideaux enmousseline. Unfour à chaux est construit en 1836, puis, en 1838, ouverture d'une sucrerie qui occupera jusqu'à 150 habitants[17].

En 1862, un moulin à farine (à eau et à vapeur) fonctionne sur l'Escaut, au pont vers Estrées, deux moulins à vent tournent dans la campagne: 1 pour la farine, 1 pour l'huile (tordoir) à Guizancourt et un moulin à vapeur est installé à Gouy-au-Mont. D'autres activités industrielles existent à cette époque, telle une fabrique de chicorée[17].

L'ancienne voie ferrée

Dans la première moitié duXXe siècle, la gare de Gouy-Le Catelet a été un important nœud ferroviaire ; la gare se situait sur deux lignes de chemin de fer : laligne du Cambrésis qui fonctionna de 1892 à 1954 et qui reliait Saint-Quentin à Caudry et la ligne dechemin de fer de Guise au Catelet, ligne àvoie métrique réalisée sous le régime des « voies ferrées d'intérêt local » reliantLe Catelet-Gouy àBohain puisGuise qui a fonctionné de 1900 à 1950. De nos jours, cette gare, qui porte toujours l'inscription « CAMBRESIS » est transformée en habitation. Les gares les plus proches étaientBellicourt en direction deSaint-Quentin,Aubencheul-aux-Bois en direction deCaudry etBeaurevoir en direction deBohain.Elle servait pour le transport du courrier, des marchandises, des betteraves vers les sucreries deBohain ouCaudry et surtout des habitants et des ouvriers qui se rendaient soit à Bohain, pour travailler dans les usines textiles, soit au Catelet pour rejoindre Saint-Quentin ou Cambrai par la ligne du Cambrésis.

Après 1945, le trafic décline, du fait de l'essor du transport des marchandises par camion et des voyageurs par autobus. Le Département de l'Aisne, propriétaire de la ligne Guise-Le Catelet, décide de son déclassement le. La ligne du Cambrésis cessera son activité en 1960.

Articles détaillés :L'ancienne gare de Gouy-Le Catelet etSociété des chemins de fer du Cambrésis.
  • La gare vers 1910.
    La gare vers 1910.
  • La gare du Catelet-Gouy vers 1910 (carte postale).
    La gare du Catelet-Gouy vers 1910
    (carte postale).
  • L'ancienne gare transformée en habitation.
    L'ancienne gare transformée en habitation.
  • Horaire des trains en 1946.
    Horaire des trains
    en 1946.
  • Carte des lignes de chemin de fer à Gouy-Le Catelet.
    Carte des lignes de chemin de fer à Gouy-Le Catelet.
Première guerre mondiale

Après labataille des frontières du 7 au, devant les pertes subies, l'état-major français décide de battre en retraite depuis la Belgique. Le[23], les Allemands s'emparent du village et poursuivent leur route vers l'ouest[24]. Dès lors commença l'occupation qui dura jusqu'en. Pendant toute cette période, Gouy restera loin des combats, le front se situant à une quarantaine de kilomètres à l'ouest versPéronne. Le village servira de base arrière pour l'armée allemande.

Des arrêtés obligeaient, à date fixe, sous la responsabilité du maire et du conseil municipal, sous peine de sanctions, la population à fournir : blé, œufs, lait, viande, légumes, destinés à nourrir les soldats du front. Toutes les personnes valides devaient effectuer des travaux agricoles ou d'entretien.
En, le général Hindenburg décida de la création d'une ligne défense à l'arrière du front ; cetteligne Hindenburg de fortifications s'appuie sur lecanal de Saint-Quentin. Gouy est donc un point stratégique Les habitants du village sont évacués le[23].

En, l'offensive des Alliés sur le front dePéronne porte ses fruits, les Allemands cèdent du terrain peu à peu. Le, les troupes anglaises et australiennes se heurtent, à l'armée allemande. Pendant plusieurs jours, le village sera l'objet de nombreux combats[25].Au cours de ces combats, les bombardements ont provoqué de nombreuses destructions[26].Après l'Armistice, peu à peu, les habitants évacués sont revenus, mais la population de 1271 habitants en 1911 ne sera plus que de 793 en 1921 .Vu les souffrances endurées par la population pendant les quatre années d'occupation et les dégâts aux constructions, la commune s'est vu décerner laCroix de guerre 1914-1918 (France) le[27].Sur le monument aux morts sont inscrits les noms des 38 soldats de la commune Morts pour la France ainsi que de 3 civils.

Fusion de communes

La fusion de Gouy et du Catelet a été envisagée en 2017/2018 sous le régime descommunes nouvelles. Celle-ci a été abandonnée après le vote des conseils municipaux intervenus dans les deux villages le, et où la fusion a recueilli 10 voix pour et 2 contre au Catelet, mais 4 voix pour et autant contre à Gouy[28].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Quentin du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de ladeuxième circonscription de l'Aisne.

Elle faisait partie depuis 1790 ducanton du Catelet[29],[30]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée aucanton de Bohain-en-Vermandois.

Intercommunalité

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La commune est membre de lacommunauté de communes du Pays du Vermandois, créée fin 1993.

Politique locale

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Moïze Denizon, maire de Gouy depuis 2008, a indiqué en son intention de ne pas se représenter aux élections municipales de 2020[31].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
19471973Edmond BricoutRPF-UNR-UDRAgriculteur - Député (1951-1955, 1956-1973)
Conseiller général ducanton du Catelet (1951-1973)
mars 1973mars 2008Marcel Debureaux  
mars 2008[32]mai 2020Moïse DenizonDVDRéélu pour le mandat 2014-2020[33]
mai 2020[34]En cours
(au 26 mai 2020)
Sophie Denizon-Rekut  

Population et société

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Démographie

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].

En 2022, la commune comptait 570 habitants[Note 3], en évolution de +1,42 % par rapport à 2016 (Aisne : −1,97 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
6806157087058899841 0801 1291 334
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
1 4471 4691 4581 4121 4071 4201 3751 3971 379
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
1 3701 3251 271793892800795658663
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
671628694659641649621585562
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
567570-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puisInsee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Les enfants de la commune sont scolarisés au sein d'unregroupement pédagogique intercommunal réunissant Gouy et Le Catelet[38], et administré par le syndicat intercommunal scolaire du haut Escaut[39].

Sports

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Le « Gouy Football club » a été créé à l'été 2019, et évolue sur un terrain municipal rénové après avoir été abandonné une quarantaine d'années[40]

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • L'église Saint-Médard
  • L'église vers 1870, dessin de Joachim Malézieux (1851-1906).
    L'église vers 1870, dessin de Joachim Malézieux (1851-1906).
  • L'église aujourd'hui.
    L'église aujourd'hui.
  • Église Saint-Médard.
    Église Saint-Médard.
  • L'abbaye du Mont-Saint-Martin, malgré les destructions de laSeconde Guerre mondiale[42],[43] a des vestiges classés partiellement en 1986 et 1992 au titre desmonuments historiques[44]. Elle a abrité, outre des jardins fruitier et potager, un « jardin français » et un jardin « anglais »[42].
  • Fermes de Guizancourt, de l'Ormisset, de Plenne, du Bois de Cabaret
  • Chapelle de L'Ormisset (à la ferme du même nom)
  • Monument aux morts, inauguré en 1926[45].
  • Monument aux morts.
    Monument aux morts.
  • Tour pigeonnier avec porche et horloge.
    Tour pigeonnier avec porche et horloge.
  • Guizancourt Farm Cemetery
    Guizancourt Farm Cemetery
  • Prospect Hill Cemetery
    Prospect Hill Cemetery
  • Les sources de l'Escaut et son vallon, ainsi que le déversoir dans l'Escaut du Canal des Torrents, rigole de drainage creusée auXVIIIe siècle[47].

Cartes postales anciennes avant 1914

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Cartes postales après 1918

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Personnalités liées à la commune

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  • Alexandre Ognier (1818-1884), historien local et Goïcien d'adoption. Une ruelle porte aujourd'hui son nom.
  • Louis Brassart-Mariage (1875-1933), architecte de l'église, de la mairie et des écoles.
  • Edmond Bricout (né le 8 octobre 1904 àWalincourt - décédé le 3 mai 1973 à Gouy) était député de l'Aisne de 1951 à 1973 et maire de Gouy de 1947 à 1973

Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes de l'Aisne.
Blason de GouyBlason
Échiqueté d'or et de gueules[48].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. « Réseau hydrographique de Gouy » surGéoportail(consulté le 17 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », surqualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/(consulté le)
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  1. Sandre, « le Catelet »
  2. Sandre, « le canal des Torrents »
  3. « SAGE Escaut », surhttps://www.gesteau.fr/(consulté le)
  4. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  6. « Orthodromie entre Gouy et Épehy », surfr.distance.to(consulté le).
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