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Gouvernement RocardII

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Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avecGouvernement Rocard I.

Gouvernement Rocard II

Ve République

Description de cette image, également commentée ci-après
Le Premier ministre,Michel Rocard, en 1989.
Données clés
PrésidentFrançois Mitterrand
Premier ministreMichel Rocard
LégislatureIXe(Cinquième République)
Formation
Fin
Durée2 ans, 10 mois et 17 jours
Composition initiale
CoalitionPS -UDC -MRG -
Ministres21
Secrétaires d'État31
Femmes7
Hommes45
Représentation
Assemblée nationale
316  / 577
Drapeau de la France

Rocard ICresson

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Legouvernement RocardII est le gouvernement de laRépublique française du au[1]. Deuxième gouvernement du deuxième mandat duprésident de la RépubliqueFrançois Mitterrand, il est dirigé parMichel Rocard.

Le gouvernement RocardII est le21egouvernement de laVe République française, c'est aussi le pluspléthorique[2].

Contexte de formation

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Contexte économique et politique

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Choix des ministres

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Féminisation du gouvernement

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Le gouvernement comptesix femmes ministres, et sept en intégrant l'ensemble des remaniements:Édith Cresson,Edwige Avice,Catherine Tasca,Véronique Neiertz,Michèle André,Hélène Dorlhac de Borne etÉlisabeth Guigou.

Coalition

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Coalition

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Le deuxième gouvernement Michel Rocard est soutenu par unecoalition gouvernementale decentre gauche et decentre droit, formée entre leParti socialiste (PS), leMouvement des radicaux de gauche (MRG), et des députés de l'Union du centre qui dispose de 316 députés sur 577, soit 54,8 % des sièges de l'Assemblée nationale.[réf. nécessaire]

À laneuvième législature, le PS et ses alliés n'ont pas réussi à avoir une majorité à l’Assemblée nationale (275 députés et 47,7 % des sièges). Par conséquent, le Premier ministre a dû constituer une alliance entre le centre gauche (PS-MRG) et une partie du centre droit (UDC) pour disposer d'une majorité de députés à la chambre. Il compte en son sein des « personnalités d'ouverture » de l'UDC.

Composition

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Michel Rocard est nommé le[3] et les membres du gouvernement le[4],[5].

Composé de 49 membres dès l'origine, c'est le gouvernement le plus pléthorique de laVe République[2].

ImageFonctionNomParti
Premier ministreMichel RocardPS
Ministres
Ministre d'État, ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des SportsLionel JospinPS
Ministre d'État, ministre de l'Économie, des Finances et du BudgetPierre BérégovoyPS
Ministre d'État, ministre de l'Équipement et du LogementMaurice Faure(jusqu'au 22/02/1989)MRG
Ministre d'État, ministre des Affaires étrangèresRoland DumasPS
Ministre d'État(titre attribué le 22/02/1989)
Ministre de la Fonction publique et des Réformes administratives
Michel DurafourUDF-PRV
Ministre d'État, ministre de la VilleMichel Delebarre(à partir du 21/12/1990)PS
Garde des Sceaux, ministre de la JusticePierre Arpaillange(jusqu'au 02/10/1990)Sans
Henri NalletPS
Ministre de la DéfenseJean-Pierre Chevènement(jusqu'au 29/01/1991)PS
Pierre Joxe
Ministre de l'IntérieurPierre Joxe(jusqu'au 29/01/1991)PS
Philippe Marchand
Ministre de l'Industrie et de l'Aménagement du territoireRoger FaurouxDVG
Ministre des Affaires européennes(supprimé le 02/10/1990)Édith CressonPS
Ministre des Transports et de la Mer
Ministre de l'Équipement, du Logement, des Transports et de la Mer(renommé le 22/02/1989)
Michel Delebarre(jusqu'au 21/12/1990)PS
Louis Besson
Ministre du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelleJean-Pierre SoissonUDF-PR
Ministre de la Coopération et du DéveloppementJacques PelletierUDF-PRV
Ministre de la Culture, de la Communication, des Grands travaux et du BicentenaireJack LangPS
Ministre des Départements et Territoires d'outre-mer,
porte-parole du Gouvernement(à partir du 14/02/1989)
Louis Le PensecPS
Ministre de l'Agriculture et de la ForêtHenri Nallet(jusqu'au 02/10/1990)PS
Louis Mermaz
Ministre des Postes, des Télécommunications et de l'EspacePaul QuilèsPS
Ministre chargé des Relations avec le ParlementJean PoperenPS
Ministre de la Solidarité, de la Santé et de la Protection sociale
Ministre des Affaires sociales et de la Solidarité(renommé le 02/10/1990)
porte-parole du Gouvernement(jusqu'au 14/02/1989)
Claude ÉvinPS
Ministre de la Recherche et de la TechnologieHubert CurienDVG
Ministre du Commerce extérieur
Ministre du Commerce extérieur et du Tourisme(renommé le 05/07/1990)
Ministre du Commerce extérieur(renommé le 17/07/1990)
Jean-Marie RauschUDF-CDS puisDVD
Ministres délégués
Chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs(créé le 02/10/1990)
Auprès du Premier ministre
Brice Lalonde
Chargé du Budget
Auprès du ministre d'État, ministre de l'Économie, des Finances et du Budget
Michel CharassePS
Chargé de la Francophonie
Auprès du ministre d'État, ministre des Affaires étrangères
Alain DecauxDVG
Sans attribution
Auprès du ministre d'État, ministre des Affaires étrangères
Edwige AvicePS
Chargé des Affaires européennes
Auprès du ministre d'État, ministre des Affaires étrangères
Élisabeth Guigou(à partir du 02/10/1990)PS
Sans attribution
Auprès du Garde des Sceaux, ministre de la Justice
Georges KiejmanPS
Sans attribution(créé le 17/07/1990)
Auprès du ministre de l'Intérieur
Philippe Marchand(jusqu'au 29/01/1991)PS
Chargé de l'Aménagement du territoire et des Reconversions
Auprès du ministre de l'Industrie et de l'Aménagement du territoire
Jacques ChérèquePS
Chargé du Commerce et de l'Artisanat
Auprès du ministre de l'Industrie et de l'Aménagement du territoire
François DoubinMRG
Chargé du Tourisme
Auprès du ministre de l'Industrie et de l'Aménagement du territoire
Olivier Stirn(jusqu'au 05/07/1990)PS
Jean-Michel Baylet(à partir du 17/07/1990)MRG
Chargé de la Mer
Auprès du ministre des Transports et de la Mer
Jacques MellickPS
Chargé du Logement(créé le 29/03/1989)
Auprès du ministre de l'Équipement, du Logement, des Transports et de la Mer
Louis Besson(jusqu'au 21/12/1990)PS
Chargé de la Communication
Auprès du ministre de la Culture, de la Communication, des Grands Travaux et du Bicentenaire
Catherine TascaPS
Chargé de la Santé
Auprès du ministre de la Solidarité, de la Santé et de la Protection sociale
Léon Schwartzenberg(jusqu'au 08/07/1988)DVG
Bruno Durieux(à partir du 02/10/1990)UDF-CDS
Chargé des Personnes âgées
Chargé de la Famille et des Personnes âgées(renommé le 02/10/1990)
Auprès du ministre de la Solidarité, de la Santé et de la Protection sociale
Théo Braun(jusqu'au 02/10/1990)Sans
Hélène Dorlhac de BorneDVD
Secrétaires d'État
Chargé des Droits des femmes
Autonome
Michèle AndréPS
Chargé des Anciens combattants et Victimes de guerre
Autonome
André MéricPS
Chargé de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs(supprimé le 29/03/1989)
Autonome
Gérard RenonSans
Chargé de la Défense(créé le 29/03/1989)
Autonome
Gérard RenonSans
Chargé du Plan
Auprès du Premier ministre
Lionel StoléruDVG
Chargé de l'Environnement
Chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs(renommé le 29/03/1989)
Auprès du Premier ministre
Brice Lalonde(jusqu'au 02/10/1990)ÉCO
Sans attributions
Auprès du Premier ministre
Tony DreyfusPS
Chargé de l'Action humanitaire
Auprès du Premier ministre
Bernard KouchnerDVG
Chargé de l'Enseignement technique
Auprès du ministre d'État, ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports
Robert ChapuisPS
Chargé de la Jeunesse et des Sports
Auprès du ministre d'État, ministre de l'Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports
Roger BambuckDVG
Chargé de la Consommation
Auprès du ministre d'État, ministre de l'Économie, des Finances et du Budget
Véronique NeiertzPS
Chargé des Relations culturelles internationales
Auprès du ministre d'État, ministre des Affaires étrangères
Thierry de BeaucéSans
Chargé des Collectivités territoriales(supprimé le 17/07/1990)
Auprès du ministre de l'Intérieur
Jean-Michel BayletMRG
Chargé des Transports routiers et fluviaux
Auprès du ministre des Transports et de la Mer
Georges SarrePS
Chargé de la Formation professionnelle
Auprès du ministre du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle
André LaignelPS
Chargé des Grands travaux
Auprès du ministre de la Culture, de la Communication, des Grands travaux et du Bicentenaire
Émile BiasiniSans
Chargé de la Famille(supprimé le 02/10/1990)
Auprès du ministre de la Solidarité, de la Santé et de la Protection sociale
Hélène Dorlhac de BorneDVD
Chargé des Handicapés et Accidentés de la vie
Auprès du ministre de la Solidarité, de la Santé et de la Protection sociale
Michel GillibertSans

Remaniements

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Démission du 8 juillet 1988

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Léon Schwartzenberg doit démissionner le[6] de son poste de ministre délégué à la Santé pour avoir proposé publiquement un dépistage systématique du sida chez les femmes enceintes et pour ses positions libérales sur la lutte contre la drogue : il prend ainsi position en faveur de sa légalisation et mise en vente sous contrôle, afin de barrer la route aux trafiquants[7],[8],[9].

Remaniement du 22 février 1989

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Nommé membre duConseil constitutionnel,Maurice Faure démissionne le de sa fonction de ministre de l'Équipement et du Logement[10].

Cette démission a pour conséquence un remaniement ministériel[10] :

  • Le ministère de l'Équipement et du Logement et le ministère des Transports et de la Mer fusionnent etMichel Delebarre devient ministre de l'Équipement, du Logement, des Transports et de la Mer ;
  • Michel Durafour devient par ailleursministre d'État.

Remaniement du 29 mars 1989

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Ce remaniement du[11] est lié à la création de deux portefeuilles :

  • Louis Besson est nommé ministre délégué chargé du Logement ;
  • Gérard Renon, jusqu'alors secrétaire d'État chargé de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs, est nommé secrétaire d'État à la Défense.

En conséquence,Brice Lalonde, jusqu'alors secrétaire d'État chargé de l'Environnement, devient secrétaire d'État chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs.

Remaniement du 5 juillet 1990

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Soupçonné d'avoir rémunéré des figurants pour participer à un meeting public[12],[13],Olivier Stirn, ministre délégué chargé du Tourisme, démissionne le[14].

En conséquence,Jean-Marie Rausch, jusqu'alors ministre du Commerce extérieur, devient ministre du Commerce extérieur et du Tourisme[15].

Remaniement du 17 juillet 1990

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Ce remaniement du[16] fait suite à la démission d'Olivier Stirn le, il prévoit :

  • Jean-Marie Rausch redevient ministre du Commerce extérieur ;
  • Jean-Michel Baylet, jusqu'alors secrétaire d'État chargé des collectivités territoriales, est nommé ministre délégué auprès du ministre de l'Industrie et de l'Aménagement du territoire, chargé du Tourisme ;
  • Philippe Marchand entre au gouvernement et est nommé ministre délégué auprès du ministre de l'intérieur.

Le secrétariat d'État chargé des Collectivités territoriales est supprimé, cependantPhilippe Marchand se voit attribuer le les affaires relatives aux Collectivités locales et à la Sécurité civile[17].

Remaniement du 2 octobre 1990

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Ce remaniement[18],[19] est lié aux démissions dePierre Arpaillange, d'Édith Cresson et deThéo Braun[20].

Pierre Arpaillange, ministre de la Justice, est nommé premier président de laCour des comptes. Cette démission a pour conséquence :

  • Henri Nallet, jusqu'alors ministre de l'Agriculture et de la Forêt, est nommé garde des sceaux, ministre de la Justice ;
  • Louis Mermaz entre au gouvernement et devient ministre de l'Agriculture et de la Forêt.

Édith Cresson, ministre des Affaires européennes, est en désaccord avec la politique européenne du Premier ministre. Elle préfère démissionner. Cela a pour conséquence :

  • Élisabeth Guigou entre au gouvernement et devient ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des Affaires européennes.

La démission de Théo Braun comme ministre délégué chargé des Personnes âgées a pour conséquence :

  • Hélène Dorlhac de Borne, jusqu'alors secrétaire d'État chargé de la Famille, devient secrétaire d'État chargé de la Famille et des Personnes âgées.

Ce remaniement est l'occasion d'autres changements :

  • Claude Évin jusqu'alors ministre de la Solidarité, de la Santé et de la Protection sociale, devient ministre des Affaires sociales et de la Solidarité ;
  • Bruno Durieux entre au gouvernement et devient ministre délégué auprès du ministre des Affaires sociales et de la Solidarité, chargé de la Santé ;
  • Georges Kiejman entre au gouvernement et devient ministre délégué auprès du ministre de la justice ;
  • Brice Lalonde, jusqu'alors secrétaire d'État chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs, devient ministre délégué chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs.

Remaniement du 21 décembre 1990

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Michel Delebarre, jusqu'alors ministre de l'Équipement, du Logement, des Transports et de la Mer devient ministre de la Ville,ministre d'État[21]. Cette nomination est liée notamment aux émeutes deVaulx-en-Velin d' et au discours fondateur de la politique de la ville tenu parFrançois Mitterrand àBron (Rhône)[22],[23].

Par voie de conséquenceLouis Besson, jusqu'alors ministre délégué chargé du Logement, est nommé ministre de l'Équipement, du Logement, des Transports et de la Mer.

Remaniement du 29 janvier 1991

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Opposé à laguerre en Irak déclenchée par l'invasion du Koweit le par les forces deSaddam Hussein et après l'intervention le des forces américaines avec le soutien de la France,Jean-Pierre Chevènement démissionne de son poste de ministre de la Défense[24].

Cette démission conduit à un remaniement le[25] :

  • Pierre Joxe, jusqu'alors ministre de l'Intérieur, est nommé ministre de la Défense ;
  • Philippe Marchand, jusqu'alors ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur, est nommé ministre de l'Intérieur.

Répartition partisane

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PartiPremier
ministre
Ministres
d'État
MinistresMinistres
délégués
Secrétaires
d'État
Total
Répartition le 28 juin 19881417121751
Parti socialiste13108729
Mouvement des radicaux de gauche1113
Association des démocrates33
Divers gauche2237
Sans étiquette1146
UDF -Centre des démocrates sociaux11
Divers écologiste11
Divers droite11
Répartition le 15 mai 19911515131448
Parti socialiste14107729
Association des démocrates1214
Divers gauche2136
Divers droite112
Mouvement des radicaux de gauche22
Génération écologie11
Sans étiquette44

Actions

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Politique fiscale

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Michel Rocard rétablit l'impôt sur les grandes fortunes, créé en 1981, qui avait été supprimé par la droite durant lapremière cohabitation. Il porte à partir de ce moment-là le nom d'Impôt de solidarité sur la fortune. Ses taux sont moins élevés que ceux de l'IGF de 1981 ; il doit toucher 110 000 contribuables, ceux dont le patrimoine net est supérieur à 4 millions de francs, avec des taux d'imposition de 0,5% pour la première tranche (4 à 6,5 millions de francs), 0,7 pour la deuxième (6,5 à 12,9 millions), et de 0,9% pour ceux qui sont au-delà de 13 millions de francs. Un "bouclier fiscal" est créé pour plafonner à 80% le taux de prélèvement effectué sur un individu au titre de l'impôt sur le revenu et de l'impôt de solidarité sur la fortune.[réf. nécessaire]

Cet impôt doit servir à financer une prestation sociale nouvelle appeléeRevenu minimum d'insertion (RMI), qui est créé en décembre 1988. Est éligible n'importe quelle personne qui touche moins que le SMIC, qui a au moins vingt-cinq ans (ou qui assume la charge d'enfants), et qui s'engage sur la voie de l'insertion professionnelle. En 1989, 410 000 personnes touchent cette allocation, avec un rythme de croissance de 18% de Rmistes par an les cinq années suivantes. La récession de 1992-1993 fait augmenter le nombre de prétendants. En 1994, il y a 910 000 personnes au RMI.[réf. nécessaire]

LaContribution sociale généralisée est créée par la loi de finances pour 1991. Destinée à financer principalement la protection sociale, elle ne porte pas que sur les revenus tirés de l'activité, mais sur tous les revenus (dont le patrimoine et les jeux). L'assiette est large, et le taux est, à l'origine, bas (1,1%). Comme la CSG permet de financer les allocations familiales, le taux de cotisation d'allocations familiales passe de 7% à 5,4%. Faisant l'objet d'une polémique, la CSG passe par un49.3.

Politique éducative

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Le budget de l'éducation augmente de 25%.[réf. nécessaire]

Grandes lois

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Démission

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Le premier ministre s'oppose de plus en plus durement au présidentFrançois Mitterrand au niveau de sa politique économique.[réf. nécessaire]

Celui-ci lui demande finalement de quitter sa fonction de chef de gouvernement, ce qu'il fait le, provoquant la démission du deuxième gouvernementMichel Rocard.Édith Cresson lui succède au poste de premier ministre.

Relations avec le parlement

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Le, le Premier ministre obtient la confiance de l'Assemblée nationale sur la politique au Moyen Orient par 523 voix pour, 43 contre et 2 abstentions[26].

Détails du vote de confiance du 16/01/1991
PositionGroupeNon-inscritsTotal
COMSOCUDCUDFRPR
POUR0263369012014523
CONTRE267314243
ABSTENTION0100102
NON-VOTANT0400116

Notes et références

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  1. « Tous les gouvernements depuis 1958 », surassemblee-nationale.fr(consulté le).
  2. a etb« Gouvernement resserré : une pratique rarement adoptée »,FIGARO,‎(lire en ligne, consulté le)
  3. Décret du 23 juin 1988 portant nomination du Premier ministre
  4. Décret du 28 juin 1988 portant nomination des membres du gouvernement (source Légifrance)1re page et2e page
  5. Décret du 28 juin 1988 portant nomination des membres du gouvernement (source gouvernement)
  6. Décret du 8 juillet 1988 relatif à la composition du gouvernement
  7. Philippe Landru, « Schwartzenberg Léon (1923-2003) », surlandrucimetieres.fr, Cimetières de France et d’ailleurs,(consulté le)
  8. Jean-Pierre Defait, « Une méchante punition », surhumanite.fr,L'Humanité, 199o(consulté le)
  9. Éric Favereau, « Démission express : Léon Schwartzenberg garde le record », surliberation.fr,Libération,(consulté le)
  10. a etbDécret du 22 février 1989 relatif à la composition du gouvernement
  11. Décret du 29 mars 1989 relatif à la composition du gouvernement
  12. « Démission d'Olivier Stirn et léger remaniement gouvernemental », suruniversalis.fr,Encyclopædia Universalis(consulté le)
  13. « Stirn persiste et signe », surhumanite.fr,L'Humanité,(consulté le)
  14. Décret du 5 juillet 1990 relatif à la composition du gouvernement
  15. Décret du 5 juillet 1990 relatif à la composition du gouvernement
  16. Décret du 5 juillet 1990 relatif à la composition du gouvernement
  17. Décret du 4 août 1990 relatif aux attributions du ministre délégué auprès du ministre de l'intérieur
  18. Décret du 2 octobre 1990 relatif à la composition du gouvernement (décret n°1)
  19. Décret du 2 octobre 1990 relatif à la composition du gouvernement (décret n°1 qui donne le nouvel ordre de préséance)
  20. « Gouvernement Michel Rocard n°2 », surpolitiquemania.com, Politiquemania(consulté le)
  21. Décret du 21 décembre 1990 relatif à la composition du Gouvernement
  22. Sylvie Tissot,L'État et les quartiers : Genèse d'une catégorie de l'action publique, Seuil,coll. « Liber »,, 308 p.(ISBN 978-2-02-091485-7 et2-02-091485-9,lire en ligne).
  23. Patrick Guyennon, « La politique de la ville a 20 ans, ses objectifs toujours hors d’atteinte », sururbanews.fr,(consulté le)
  24. « Il y a 25 ans, Jean-Pierre Chevènement quittait son poste de ministre de la Défense. Opposé à la guerre en Irak, il appliquait ainsi un principe qu'il avait énoncé en 1983 : «Un ministre, ça ferme sa gueule ou ça démissionne». », surleparisien.fr,Le Parisien,(consulté le)
  25. Décret du 29 janvier 1991 relatif à la composition du Gouvernement
  26. https://archives.assemblee-nationale.fr/9/cri/1990-1991-extraordinaire1/001.pdf

Voir aussi

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Bibliographie

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Lien externe

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v ·m
Coty(1958-1959)De Gaulle III
De Gaulle(1959-1969)
Pompidou(1969-1974)
Giscard(1974-1981)
Mitterrand(1981-1995)
Chirac(1995-2007)
Sarkozy(2007-2012)
Hollande(2012-2017)
Macron(depuis 2017)
v ·m
Gouvernement Rocard II()
Sous laprésidence deFrançois Mitterrand
Éducation nationale,Jeunesse et Sports
Lionel Jospin,ministre d'État
Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement technique :Robert Chapuis
Secrétaire d'État chargé de la Jeunesse et des Sports :Roger Bambuck

Michel Rocard
Premier ministre
Économie, Finances etBudget
Pierre Bérégovoy,ministre d'État
Ministre délégué chargé du Budget :Michel Charasse
Secrétaire d'État chargé de la Consommation :Véronique Neiertz
Équipement etLogement
puisÉquipement,Logement,Transports etMer (2)
Maurice Faure,ministre d'État (dém) (2)puisMichel Delebarre (2)puisLouis Besson (7)
Ministre délégué chargé de la Mer :Jacques Mellick(changement de ministère de référence (2))
Secrétaire d'État chargé des Transports routiers et fluviaux :Georges Sarre(changement de ministère de référence (2))
Ministre délégué chargé du Logement (3) puis supprimé (7) :Louis Besson (3)
Ville (7)Michel Delebarre,ministre d'État (7)
Affaires étrangères
Roland Dumas,ministre d'État
Ministre délégué chargé de la Francophonie :Alain Decaux
Ministre délégué :Edwige Avice
Secrétaire d'État chargé des Relations culturelles internationales :Thierry de Beaucé
Ministre délégué chargé des Affaires européennes (6) :Élisabeth Guigou (6)
Justice,garde des sceaux
Pierre Arpaillange (dém) (6)puisHenri Nallet (6)
Ministre délégué (6) :Georges Kiejman (6)
Défense
Jean-Pierre Chevènement (dém) (8)puisPierre Joxe (8)
Secrétaire d'État à la Défense (3) :Gérard Renon (3)
Intérieur
Pierre JoxepuisPhilippe Marchand (8)
Secrétaire d'État chargé des Collectivités territoriales puis supprimé (5) :Jean-Michel Baylet
Ministre délégué (5) puis supprimé (8) :Philippe Marchand (5)
Industrie etAménagement du territoire
Roger Fauroux
Ministre délégué chargé de l'Aménagement du territoire et des Reconversions :Jacques Chérèque
Ministre délégué chargé du Commerce et de l'Artisanat :François Doubin
Ministre délégué chargé du Tourisme :Olivier Stirn (dém) (4)puisJean-Michel Baylet (5)
Affaires européennespuismin. supprimé (6)Édith Cresson (dém) (6)puis ministre délégué (6)
Transports etMer
puis fusionné avec lemin. de l'Équipement et du Logement (2)
Michel Delebarre
Ministre délégué chargé de la Mer :Jacques Mellick
Secrétaire d'État chargé des Transports routiers et fluviaux :Georges Sarre
Fonction publique et Réformes administrativesMichel Durafour,puisministre d'État (2)
Travail,Emploi etFormation professionnelle
Jean-Pierre Soisson
Secrétaire d'État chargé de la Formation professionnelle :André Laignel
Coopération et DéveloppementJacques Pelletier
Culture et Communication, Grands travaux et Bicentenaire
Jack Lang
Ministre délégué chargé de la Communication :Catherine Tasca
Secrétaire d'État chargé des Grands Travaux :Émile Biasini
Départements et Territoires d'outre-merLouis Le Pensec
Agriculture et ForêtHenri NalletpuisLouis Mermaz (6)
Postes, Télécommunications et EspacePaul Quilès
Relations avec le ParlementJean Poperen
Solidarité, Santé etProtection sociale
puisAffaires sociales et Solidarité (6)
Claude Évin,porte-parole du Gouvernement
Ministre délégué chargé de la Santé :Léon Schwartzenberg (dém) (1)puisBruno Durieux (6)
Ministre délégué chargé des Personnes âgées :Théo Braun (dém) (6)
Secrétaire d'État chargé de la Famille puissecrétaire d'État chargé de la Famille et des Personnes âgées (6) :Hélène Dorlhac de Borne
Secrétaire d'État chargé des Handicapés et Accidentés de la vie :Michel Gillibert
Recherche et TechnologieHubert Curien
Commerce extérieur
puisCommerce extérieur etTourisme (4)
puisCommerce extérieur (5)
Jean-Marie Rausch
Droits des femmesSecrétaire d'État chargé des Droits des femmes :Michèle André
Anciens Combattants et Victimes de guerreSecrétaire d'État chargé des Anciens Combattants et des Victimes de guerre :André Méric
Prévention des risques technologiques
et naturels majeurspuis supprimé (3)
Secrétaire d'État chargé de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs, puis supprimé (3) :Gérard Renon
Ministre etsecrétaires d'État
auprès duPremier ministre
Secrétaire d'État du Plan :Lionel Stoléru
Secrétaire d'État chargé de l'Environnement puissecrétaire d'État chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs (3) puisministre délégué chargé de l'Environnement et de la Prévention des risques technologiques et naturels majeurs (6) :Brice Lalonde
Secrétaire d'État :Tony Dreyfus
Secrétaire d'État chargé de l'Action humanitaire :Bernard Kouchner
  • Ordonnancement parordre de préséance
  • (dém) Démission
  • (1) Remaniement du
  • (2) Remaniement du
  • (3) Remaniement du
  • (4) Remaniement du
  • (5) Remaniement du
  • (6) Remaniement du
  • (7) Remaniement du
  • (8) Remaniement du
( ROCARD I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (CRESSON)
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