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En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?| Roi | Juan CarlosIer |
|---|---|
| Président du gouvernement | Felipe González |
| Vice-président | Alfonso Guerra(1989-1991) Narcís Serra(1991-1993) |
| Élection | |
| Législature | IVe |
| Formation | |
| Fin | |
| Durée | 3 ans, 7 mois et 7 jours |
| Coalition | PSOE-PSC |
|---|---|
| Ministres | 17 |
| Femmes | 2 |
| Hommes | 15 |
| Moyenne d'âge | 47 ans et 1 mois |
| Congrès des députés | 175 / 350 |
|---|---|
| Sénat | 128 / 254 |
Legouvernement GonzálezIII (enespagnol :Tercer Gobierno González) est legouvernement du royaume d'Espagne entre le et le, durant laquatrième législature desCortes Generales.
Dirigé par leprésident du gouvernement socialiste sortantFelipe González, ce gouvernement est constitué et soutenu par leParti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) et leParti des socialistes de Catalogne (PSC). Ensemble, ils disposent de 175 députés sur 350, soit 50 % des sièges duCongrès des députés, et 128 sénateurs sur 254, soit 50,4 % des sièges duSénat.
Il est formé à la suite desélections générales anticipées du.
Il succède donc augouvernement GonzálezII, également constitué et soutenu par le PSOE et le PSC.
Au cours de ces élections, les socialistes reculent encore, de 786 000 voix. Ils perdent ainsi un total de neuf mandats au Congrès, ce qui les laisse avec l'exacte moitié des sièges, empêchant ainsi l'adoption d'une motion de censure, ainsi que 17 mandats de sénateurs élus directement. Du fait de la stagnation du nouveauParti populaire (PP), qui gagne tout de même 14 sénateurs, et duCentre démocratique et social (CDS), la forte progression de cette élection revient à laGauche unie (IU), qui engrange 923 000 voix nouvelles et dix nouveaux sièges de députés. Toutefois, au tout début du mois de décembre, le Tribunal suprême suspend les 18 députés deMurcie,Pontevedra etMelilla du fait de litiges concernant la répartition entre les forces politiques.
Le, González est investi par 167 voix pour, 155 contre et six abstentions, ayant bénéficié du soutien des Regroupements des indépendants des Canaries (AIC). Une fois les résultats définitifs avec les circonscriptions litigieuses, il se soumet le à un vote de confiance, qu'il remporte par 176 voix pour, 130 contre et 37 abstentions, notamment du fait du choix deConvergence et Union (CiU) et du CDS de basculer de s'abstenir, contrairement au vote de.
González procède à un importantremaniement ministériel le, environ deux mois après la démission du vice-président du gouvernementAlfonso Guerra, dont le frère est mis en cause dans une affaire de corruption. Il nomme alors le ministre de la DéfenseNarcís Serra pour lui succéder. Le président du Conseil d'ÉtatTomás de la Quadra-Salcedo est nommé ministre de la Justice, tandis que les ministères des Travaux publics et des Transports sont fusionnés sous l'autorité deJosep Borrell.
À la demande deFrancisco Fernández Ordóñez, González le relève de ses fonctions pour raisons médicales le. Il meurt très peu de temps après, causant une vive émotion dans toute la classe politique.
Auxélections législatives anticipées du, le PSOE doit se contenter d'une majorité relative. Négociant le ralliement de partis régionalistes, González retrouve une majorité parlementaire et forme sonquatrième et dernier cabinet.