Unefriche industrielle (ancien siteCarbolux avec d'anciens bassins dedécantation et lieux de stockage desgoudrons et d'autres sous-produits de lacokerie) a fait l'objet d'un long chantier dedépollution, puis d'une requalification paysagère (avec l'aide de la communauté d'agglomération Artois Comm), qui permettrait à terme de l'intégrer dans latrame verte locale. En 2007 et 2008 plus de 1000 arbustes ont été plantés sur le site (buddleias, argousiers, oliviers de Bohême, bouleaux verruqueux, saules Marsault, genêts à balais, ajoncs, prunelliers, églantiers, cornouillers mâles et sanguins, viornes lantane et obier, fusains d'Europe, aulne, sureau noir, saule commun, troëne..), avec en 2009 une animation par un paysagiste[15].
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Au, Gosnay est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[24].Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune[Note 5], une agglomération inter-départementale regroupant94 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 6],[25],[26]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béthune, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[26]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[27],[28].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (52,6 %), zones urbanisées (20,5 %), forêts (12,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,9 %)[29]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le nom de la localité est attesté sous les formesGosnacum vers 1000 ;Gotnai en 1135 ;Cosnes en 1152 ;Gothnai en 1152 ;Gornay en 1198 ;Gonay en 1312 ;Ghosnay en 1321 ;Gosnayum en 1321 ;Gosnay en 1323 ;Gonnay en 1329 ;Gomnés en 1329 ;Gosgnay en 1333 ;Gosnaium en 1394 ;Gosnoy auXVe siècle[32];Gosnay en 1793 et depuis 1801[2].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[45].
En 2022, la commune comptait 946 habitants[Note 8], en stagnation par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 33,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 26,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait477 hommes pour478 femmes, soit un taux de 50,05 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[47]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,2
90 ou +
1,7
5,9
75-89 ans
11,1
16,1
60-74 ans
17,4
21,6
45-59 ans
23,6
18,0
30-44 ans
16,7
15,3
15-29 ans
14,2
22,9
0-14 ans
15,3
Pyramide des âges du département duPas-de-Calais en 2021 en pourcentage[48]
L'anciennechartreuse des Dames fait l’objet d’une inscription au titre desmonuments historiques depuis le[51]. L'ensemble est composé : des restes de l'église ; façades et toitures du bâtiment de la porterie, des bâtiments adjacents à l'église, de la maison du jardinier, des bâtiments situés en équerre au nord-ouest ; anciens murs de clôture avec la tourelle Sud ; sol compris à l'intérieur de l'enceinte ; boiseries subsistantes.
L'anciennechartreuse des Hommes, Logis des Hôtes, fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le[52], dit château Gamot comprenant : portail et grille d'entrée sur rue avec les six piliers ; quatre piliers sur cour ; façades et toitures du château proprement dit y compris les remises (mais à l'exclusion de la partie récemment refaite sur la façade arrière) ; escalier principal avec sa rampe en fer forgé et sa cage. Ancienne sucrerie : façades et toitures sur rue et sur cour du porche d'entrée et des deux bâtiments qui l'encadrent ; façade et toiture sur cour du bâtiment correspondant aux parcelles AB 28 à 33 ; parties subsistantes du mur de clôture ; sol compris à l'intérieur de l'enceinte.
Mathilde d'Artois dite Mahaut (1268-1329), comtesse d'Artois et de Bourgogne pair de France et petite nièce de Saint-Louis, à l'origine de la chartreuse des Dames
Madeleine Guillemant-Sintitive (1917-2010), résistante française inhumée dans la commune. Elle est chevalier de l’ordre national du mérite, commandeur de l’ordre des Palmes académiques, médaille des déportés internés et de la Résistance, elle est nommée chevalier dans l’ordre national de la Légion d'honneur par décret du[56].
D'argent à la fasce de gueules, à deux crosses de sable, les crosserons vers senestre, passées en sautoir, enfilées en abîme dans une couronne de comte d'or et brochant sur le tout[57].
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Béthune comprend deux villes-centres (Béthune etBruay-la-Buissière) et92 communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune, le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
↑"Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes :carte de Cassini (XVIIIe siècle),carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
↑« Distance, à vol d'oiseau, entre deux communes », après avoir lancé la recherche de la commune, sur la droite de la page d'accueil, choisir : Accéder aux outils cartographiques/Mesures/Mesurer une distance, surle siteGéoportail(consulté le).
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑La Voix du Nord, « Gosnay : Paul Tournel, maire honoraire et doyen du village, est mort samedi »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑Cécile Rubichon, « Le bilan de Francis Verloo, maire de Gosnay : la lutte contre les inondations se termine, celle contre la dépopulation se poursuit : Maire de Gosnay depuis 1989, Francis Verloo, 72 ans, n’est pas décidé à prendre sa retraite. Pourtant gérer une commune possédant des monuments classés aux bâtiments de France est un véritable casse-tête selon lui. C’est justement parce qu’il connaît les rouages du système qu’il veut rempiler. Il a encore quelques dossiers à boucler et une baisse démographique à enrayer »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑Anne Baraniek (CLP), « Gosnay : la première maire du village élue, Francis Verloo démissionne : Assistante sociale de 36 ans, maman de deux garçons, parent d’élève, gosnaysienne depuis quatorze ans, son mari l’étant depuis toujours, elle s’est engagée dans la campagne « parce que le village s’éteignait et que j’avais une vraie envie de le redynamiser. » Pour ce faire, elle a choisi d’être accompagnée de trois adjoints. Ont été élus à cette fonction Joëlle Chorlay (associations, sports, loisirs, jeunesse et culture), Jean-Paul Gallet (travaux, urbanisme, voiries et environnements), Sophie Haraut (finances, budget et ressources humaines). »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑FrançoisCaron, « « Pardonne, mais n'oublie pas », hommage à Madeleine Guillemant-Sintive (1917-2010) »,Jubés & Echauguettes,(lire en ligne, consulté le)