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Golfe Persique

25° 56′ 34″ nord, 52° 09′ 19″ est
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Golfe Persique
Carte du golfe Persique.
Carte du golfe Persique.
Géographie humaine
Pays côtiersDrapeau de l'IranIran
Drapeau de l'IrakIrak
Drapeau du KoweïtKoweït
Drapeau de l'Arabie saouditeArabie saoudite
Drapeau de BahreïnBahreïn
Drapeau du QatarQatar
Drapeau des Émirats arabes unisÉmirats arabes unis
Drapeau d'OmanOman
Géographie physique
TypeGolfe
LocalisationOcéan Indien
Coordonnées25° 56′ 34″ nord, 52° 09′ 19″ est
SubdivisionsGolfe de Bahreïn,baie de Koweït
Superficie251 000 km2
Longueurenviron 1 125 km
Largeur
· Maximale360 km
· Minimale55 km
Profondeur
· Moyenne50 m
· Maximale90 m
Salinité100 g.L−1
Géolocalisation sur la carte :Arabie
(Voir situation sur carte : Arabie)
Golfe Persique
Golfe Persique
Géolocalisation sur la carte :Iran
(Voir situation sur carte : Iran)
Golfe Persique
Golfe Persique
Géolocalisation sur la carte :Moyen-Orient
(Voir situation sur carte : Moyen-Orient)
Golfe Persique
Golfe Persique
Géolocalisation sur la carte :océan Indien
(Voir situation sur carte : océan Indien)
Golfe Persique
Golfe Persique
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Legolfe Persique[1],[2], est ungolfe de l'océan Indien qui s'étend sur 251 000 km2. Il sépare l'Iran (l'anciennePerse) de lapéninsule Arabique.

Les pays qui le bordent sont : l'Iran au nord,Oman (plus de 300 km de côtes rocheuses et découpées avec l'enclave deMoussandam) à l'est, lesÉmirats arabes unis au sud-est, leQatar au sud-ouest,Bahreïn et l'Arabie saoudite à l'ouest, l'Irak et leKoweït au nord-ouest. À l'est, il communique avec legolfe d'Oman par ledétroit d'Ormuz, lequel est inclus en totalité dans le golfe Persique.

La profondeur du golfe Persique ne dépasse pas les 100 m et lasalinité y est très forte.

Toponymie

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L'hydronyme historique de « golfe Persique » est employé depuis l'Antiquité : enpersanخلیج فارس,khalij-e fārs, engrec ancienΠερσικός κόλπος /Persikós kólpos, enlatinSinus Persicus, enarabeal-Bahr al-Farsi (« la mer persique ») employé par les géographes arabes médiévaux. Cette appellation est utilisée par l'Organisation des Nations unies[3] et l'Organisation hydrographique internationale[4]. Cette même organisation reconnaît aussi l'appellation « golfe d'Iran » et la privilégiait lors de la publication de son document « Limites des océans et des mers », version de 1953. Il apparaît que l'usage en a décidé autrement puisque « golfe Persique » est le toponyme le plus employé aujourd'hui.

Depuis les années 1970, une controverse existe entre l'Iran et lespays arabes au sujet du nom de ce golfe. En effet, l'Arabie saoudite, suivie par les autres États arabes, le nomme « golfe arabique » (enarabe :الخليج العربي,al-khalij al-arabi[5]) ou plus simplement « le Golfe »[6]. Pendant plusieurs années[Quand ?], le golfe est également appelé « golfe deBassorah » d'aprèsBassorah, ville d'Irak[7]. L'appellation « golfe arabique » n'est pas couramment utilisée en dehors du monde arabe. L'appellation « golfe arabo-persique » est parfois utilisée par certains États à titre de compromis diplomatique. Mais historiquement, le seul nom utilisé est celui de « golfe Persique ».

Géographie et climat

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Le golfe Persique baigne ledésert d'Arabie au sud-ouest. Il forme une langue de 360 km dans sa plus grande largeur et de 1 125 km dans sa plus grande longueur. Leclimat désertique, l'ensoleillement extrême et la température de l'air très élevée provoque uneévaporation importante. La température de l'eau en surface varie de 25 °C à 30 °C.

Le golfe Persique est presque une mer fermée dont la profondeur moyenne est de seulement50 mètres. Il reçoit moins d'eau par les fleuves d'Iran et d'Irak qu'il n'en perd par évaporation. Cela explique sa salinité, qui peut atteindre 45 à 100 grammes par litre. Elle dépasse parfois les100 grammes par litre, il peut alors se former des « sebhas » ou marais salants naturels. Le niveau se maintient grâce au courant venu de l'océan Indien par ledétroit d'Ormuz, qui tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.

Limites

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Les limites orientales du golfe ont été définies par l'Organisation hydrographique internationale comme suit[8] :

  • Au sud-est:

Une ligne allant du Ra’s Līmā’ (25° 56′ 43″ N, 56° 27′ 28″ E) sur la côteomanaise de la péninsule deMusandam, au Damāgheh-ye Kūh (Ras Al Kuh) (25° 47′ 50″ N, 57° 17′ 52″ E) sur la côteiranienne.

Faune

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Lesmangroves dans le golfe Persique exigeant des flux de marées, une combinaison d'eau douce et d'eau salée, attirent des crabes, des petits poissons, des grands requins, des insectes et des oiseaux qui les mangent.

Bilan radiologique

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Au début duXXIe siècle, il existait peu de données sur les radionucléides et la radioactivité environnementale (d'origine naturelle ou anthropique) de la région du golfe Persique. Au vu des données disponibles en2020« les niveaux de radioactivité sont comparables à ceux d'autres zones marines du monde », mais à cette date aucune évaluation régionale de la radioactivité n'a encore été faite, et des lacunes importantes existent encore dans la géographie de la radioactivité dans le Golfe, ses eaux, sonbiote et sessédiments, ceci alors que lespays du Golfe tendent à retenir l'option nucléaire pour assurer une partie de leurs futurs besoins énergétiques alors que les ressources en pétrole diminuent. La région ne dispose pas d'un « état-zéro » nécessaire pour détecter d'éventuels changements, rejets ou accidents[9].

En 2020, une première centrale nucléaire est opérationnelle àBushehr (Iran) et d'autres réacteurs sont prévues àAbu Dhabi (Émirats arabes unis)[9].

Selon les analyses disponibles en 2020, dans les eaux marines du Golfe, la radioactivité detritium,polonium 210,plomb 210,césium 137 etstrontium 90 est respectivement comprise entre 130 et 146, 0,48 à 0,68, 0,75 à 0,89, 1,25 à 1,38, 0,57 à 0,78mBq L−1[9]. La concentration deradium 226 y est de 0,26 à 3,82Bq L−1. Des concentrations extrêmement élevées depotassium 40 (132 à 149Bq L−1) ont été observées face au littoral iranien (à comparer à 8,9 à 9,3Bq L−1 de l'autre côté du Golfe) ; et 353 à 445Bq kg−1 en poids sec de sédiment, et 230 à 447Bq kg−1 dans les poissons entiers (en poids sec)[9]. Le césium 137 semble aussi significativement plus présent sur la côte iranienne (par rapport à la côte ouest du golfe).

Le polonium 210 a été retrouvé « hautement concentré » dans plusieurs organismes marins, filtreurs notamment (record : 193,5 à 215,6Bq kg−1 poids sec de chair de lapalourdeMarcia marmorata)[9].

Histoire

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La côte nord-ouest du golfe Persique, où se jettent leTigre et l'Euphrate, n'est pas restée immobile au cours des derniers millénaires. Les villes antiques d'Uruk etUr, aujourd'hui à l'intérieur des terres, étaient à l'époque sumérienne des villes côtières[10].

L’histoire du golfe Persique est depuis toujours animée de nombreux conflits, qui ont diminué son influence dans les liaisons entre l’Orient et l’Occident, et ont fait de lamer Rouge, plus à l’ouest, la voie de relation privilégiée.

Les populations du littoral se sont régulièrement affrontées, entre tribus, clans, territoires.

Les populations de l'intérieur des terres ont souvent cherché à s'assurer un débouché maritime.

AuXIIIe siècle, lesMongols y établissent leur influence. Une route maritime, empruntée parMarco Polo, le relie à laChine. AuXVIe siècle, le golfe Persique est contrôlé par lePortugal, qui en est délogé par l'Iran desSéfévides. AuXIXe siècle, lesBritanniques s'y établissent en invoquant le combat contre la piraterie. Ils en gardent le contrôle jusqu’à laSeconde Guerre mondiale, et la création des Émirats-arabes-unis.

Plus récemment, le golfe Persique a encore été agité de fréquents conflits :

Ledétroit d'Ormuz est aujourd'hui contrôlé conjointement par l’Iran et lesultanat d'Oman.

En 2019, lesÉtats-Unis, l'Arabie saoudite, l'Australie, lesÉmirats arabes unis et leRoyaume-Uni forment une coalition maritime contre l'Iran[11]. En mai, les États-Unis déploient dans les eaux du golfe le porte-avionsUSS Abraham Lincoln ainsi qu'une force de bombardiers[12]

Économie

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Article connexe :Ports du Koweït.
Image satellite du golfe Persique

La ressource quasi exclusive du golfe Persique est lepétrole. Les plus grands pays du Golfe persique sont regroupés dans l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et contrôlent l’acheminement grâce auxpétroliers géants, ou par desoléoducs en liaison avec laMéditerranée et lamer Rouge, permettant d’éviter le passage par ledétroit d'Ormuz et lecanal de Suez. Cela entraîne une fortepollution, En 2000, on estimait qu'1,14 million de tonnes de pétrole était déversé par 40 % des 6 000 pétroliers qui transitent chaque année par ledétroit d'Ormuz.

LeConseil de coopération du Golfe a été créé le 25 mai 1981 àAbou Dabi, aux Émirats-arabes-unis. Sixétats arabes du Golfe persique en sont membres :Émirats arabes unis,Bahreïn,Arabie saoudite,Oman,Koweït etQatar.

Les royaumes du Maroc et de Jordanie sont en cours d'adhésion. Le Conseil a pour objectif de favoriser la coopération et la coordination entre les États membres dans des domaines comme l'économie, les finances, le commerce, les douanes, le tourisme et la recherche.

Géopolitique

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Article détaillé :Géopolitique du golfe Persique.

Notes et références

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  1. « golfe Persique », surlarousse.fr.
  2. « Persique golfe », suruniversalis.fr.
  3. (en)UN Map[PDF].
  4. « Limites des Océans et des Mers,3e édition »,Organisation hydrographique internationale,(consulté le).
  5. « Golfe Arabique ou golfe Persique ? », surLe Monde diplomatique,(consulté le).
  6. « Golfe Arabique ou Persique : l'Iran fâché contre Google », surLe Parisien,(consulté le).
  7. « La Côte d'Arabie, la mer Rouge, la mer de Perse et le Golfe Persique de Bassora après les détroits d'Ormuz vers l'Inde, le Gujarat et le Cap Comorin », surwdl.org,(consulté le).
  8. « Limites des Océans et des Mers, Publication spécialeno 23,3e édition », Organisation hydrographique internationale,(consulté le).
  9. abcd ete(en) S.Uddin, S.W.Fowler, M.Behbehani et A.N.Al-Ghadban, « A review of radioactivity in the Gulf region »,Marine Pollution Bulletin,vol. 159,‎ 2020-10-xx,p. 111481(DOI 10.1016/j.marpolbul.2020.111481,lire en ligne, consulté le).
  10. BertrandLafont, AlineTenu, PhilippeClancier et FrancisJoannès,Mésopotamie : De Gilgamesh à Artaban (3300-120 av. J.-C.), Paris, Belin,coll. « Mondes anciens »,, 1040 p.(ISBN 978-2-7011-6490-8),p. 167.
  11. « Golfe: Riyad et Abou Dhabi rejoignent une coalition maritime dirigée par Washington »,Le Figaro,‎(lire en ligneAccès libre, consulté le).
  12. Akram Kharief, « Défense à double détente en Iran »,Le Monde diplomatique,‎(lire en ligne).

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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