L'hydronyme historique de « golfe Persique » est employé depuis l'Antiquité : enpersanخلیج فارس,khalij-e fārs, engrec ancienΠερσικός κόλπος /Persikós kólpos, enlatinSinus Persicus, enarabeal-Bahr al-Farsi (« la mer persique ») employé par les géographes arabes médiévaux. Cette appellation est utilisée par l'Organisation des Nations unies[3] et l'Organisation hydrographique internationale[4]. Cette même organisation reconnaît aussi l'appellation « golfe d'Iran » et la privilégiait lors de la publication de son document « Limites des océans et des mers », version de 1953. Il apparaît que l'usage en a décidé autrement puisque « golfe Persique » est le toponyme le plus employé aujourd'hui.
Depuis les années 1970, une controverse existe entre l'Iran et lespays arabes au sujet du nom de ce golfe. En effet, l'Arabie saoudite, suivie par les autres États arabes, le nomme « golfe arabique » (enarabe :الخليج العربي,al-khalij al-arabi[5]) ou plus simplement « le Golfe »[6]. Pendant plusieurs années[Quand ?], le golfe est également appelé « golfe deBassorah » d'aprèsBassorah, ville d'Irak[7]. L'appellation « golfe arabique » n'est pas couramment utilisée en dehors du monde arabe. L'appellation « golfe arabo-persique » est parfois utilisée par certains États à titre de compromis diplomatique. Mais historiquement, le seul nom utilisé est celui de « golfe Persique ».
Le golfe Persique est presque une mer fermée dont la profondeur moyenne est de seulement50 mètres. Il reçoit moins d'eau par les fleuves d'Iran et d'Irak qu'il n'en perd par évaporation. Cela explique sa salinité, qui peut atteindre 45 à 100 grammes par litre. Elle dépasse parfois les100 grammes par litre, il peut alors se former des « sebhas » ou marais salants naturels. Le niveau se maintient grâce au courant venu de l'océan Indien par ledétroit d'Ormuz, qui tourne dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
Lesmangroves dans le golfe Persique exigeant des flux de marées, une combinaison d'eau douce et d'eau salée, attirent des crabes, des petits poissons, des grands requins, des insectes et des oiseaux qui les mangent.
Le polonium 210 a été retrouvé « hautement concentré » dans plusieurs organismes marins, filtreurs notamment (record : 193,5 à 215,6Bq kg−1 poids sec de chair de lapalourdeMarcia marmorata)[9].
La côte nord-ouest du golfe Persique, où se jettent leTigre et l'Euphrate, n'est pas restée immobile au cours des derniers millénaires. Les villes antiques d'Uruk etUr, aujourd'hui à l'intérieur des terres, étaient à l'époque sumérienne des villes côtières[10].
L’histoire du golfe Persique est depuis toujours animée de nombreux conflits, qui ont diminué son influence dans les liaisons entre l’Orient et l’Occident, et ont fait de lamer Rouge, plus à l’ouest, la voie de relation privilégiée.
Les populations du littoral se sont régulièrement affrontées, entre tribus, clans, territoires.
Les populations de l'intérieur des terres ont souvent cherché à s'assurer un débouché maritime.
Les royaumes du Maroc et de Jordanie sont en cours d'adhésion. Le Conseil a pour objectif de favoriser la coopération et la coordination entre les États membres dans des domaines comme l'économie, les finances, le commerce, les douanes, le tourisme et la recherche.
Atlas des Pays du Golfe,Philippe Cadène, Brigitte Dumortier, PUPS/RFI, 2011
Le Golfe Persique : introduction bibliographique, Mohammad Reza Djalili, Institut universitaire de hautes études internationales, Centre asiatique, Genève, 1979.
Monarchies du Golfe, Rémy Leveau,Frédéric Charillon (dir), La Documentation française, 2005
Le Jeu des six familles,Olivier Da Lage, Gérard Grzybek, Autrement, 1985
Atlas historique du golfe Persique (XVIe-XVIIIe siècles). édité par Dejanirah Couto, Jean-Louis Bacqué-Grammont & Mahmoud Taleghani ; coordonné par Zoltán Biedermann ; avec des contributions de Patrick Gautier Dalché & Elio Brancaforte. Turnhout, Belgique : Brepols, 2006.