Legolf est unsport de précision se jouant enplein air, qui consiste à envoyer une balle dans un trou à l'aide declubs.
Le but du jeu consiste à effectuer, sur un parcours défini, le moins de coups possible. Précision, endurance, technicité, concentration et maîtrise de soi sont des qualités primordiales pour cette activité manuelle.
L’origine du mot est assez confuse. Il semble provenir desPays-Bas où le jeu était appelécolf (dérivé du mot allemandkolbe qui signifiebâton). En raison des nombreux échanges entre les Pays-Bas et l’Écosse, les Néerlandais exportèrent ce jeu. AuXVIe siècle, il existe de nombreuses mentions dans les textes officiels en référence à ce sport avec les motsgouff ougolf[2]. Finalement, lors de la mise en place des clubs-houses, le termegolf fut retenu. L’existence de flux commerciaux qui prospèrent entre les rivages de lamer du Nord au cours duMoyen Âge et de la période post-moderne a induit beaucoup d’interactions linguistiques entre l’écossais, lenéerlandais et d’autres langues. Le mot est attesté sur un document datant de1457[3].
Uneétymologie populaire du terme, mais qui a été officiellement rejetée, et qui est erronée, était « Gentlemen Only, Ladies Forbidden[4] », qui se traduit en français par « Hommes uniquement, interdit aux femmes ».
Il existe des jeux de balles et de bâtons dès l'Antiquité. Sous l'Empire romain, un jeu consiste à envoyer une balle de cuir vers un but déterminé appelépanagica, mais rien ne permet d'affirmer qu'un bâton ait été utilisé pour y parvenir. Plus tard en Angleterre, le jeucambuca consiste à frapper une balle en bois à l'aide d'une canne et fait référence au jeu romain. AuMoyen Âge, de nombreux jeux à travers l'Europe coexistent où l'on tape une balle vers des poteaux ou des anneaux de fer avec d'un côté lejeu de mail (ou palemail, pall mall…), jeu d'origine française[6] repris en Italie et en Angleterre, d'un autre un jeu où l'on tape une balle avec une canne, pratiqué aux Pays-Bas, en France et en Angleterre sous divers noms (l'historien allemand Steven van Henge trouvant la trace de documents en 1297 mentionnant un hobby germanique joué en Hollande, le kolf, « club », colve, « jeu avec clubs », colven, kolven, et une carte hollandaise décrivant un parcours en 4 trous de 4 500 m)[7],[8]. Enfin, un jeu quelque peu similaire au golf est pour la première fois mentionné dans le Recueil de Dongxuan (en chinois,東軒錄), un ouvrage chinois duXIe siècle, sous le nom dechuiwan enChine[9].
C'est finalement enÉcosse que le golf que l'on connaît actuellement apparaît. En raison des flux commerciaux qui prospèrent en mer du Nord au cours du Moyen Âge et de la période post moderne, le golf est importé par des marins hollandais en Écosse avec le matériel nécessaire (balles,clubs fabriqués en Hollande). Cependant, le golf ne s'établit que sur la côte Est de l'Écosse (premier parcours à l'Ouest en 1848) et est longtemps confiné sur ce côté dès leXVIIe siècle où de nombreux documents attestent de son existence (Traité de Glasgow en 1501)[2]. Peu à peu, le golf, essentiellement pratiqué à son origine par lesfrancs-maçons[2], commence son expansion avec le premier fabricant de clubs àSaint Andrews en 1627 et divers parcours (Bruntsfield, considéré comme le premier vrai parcours de golf en Écosse[15], Musselburgh etPerth). Lepremier parcours de Saint Andrews compte 22 trous avant d'être réduit à 18 trous au total. En 1744, l'Honourable Company of Edinburgh Golfers rédige une dizaine de règles de jeu[16] mais c'est dix années plus tard que le premier règlement officiel est mis au point par leRoyal and Ancient Golf Club of St Andrews qui édicte au total treize règles (qui n'ont pas varié depuis, à part pour la précision et l'incorporation d'autres règles)[2]. Dès le début des années 1770, un premier terrain de golf africain est construit sur l'île de Bunce, en Sierra Leone, par des marchands d'esclaves anglais[17].
Mise en place des règles, amélioration du matériel et expansion
Malgré la mise en place de règles, la pratique du golf était bien différente d'aujourd'hui. Tout d'abord, la formulematch play était la plus répandue. Les golfeurs jouaient donc leur partie contre un adversaire, trou par trou, avec gain du trou pour celui qui avait tapé le moins de coups, le vainqueur d'une partie étant celui qui avait remporté le plus de trous. Le2 avril1744 est organisé le premier tournoi de golf sur le parcours deLeith avec une récompense pour le vainqueur. En raison de la participation de golfeurs venus d'autres clubs de la région, l’Honourable Company of Edinburgh Golfers rédige un ensemble de treize règles juste avant le tournoi pour éviter toute confusion[18]. Dix ans plus tard, le14 mai1754, les dirigeants voisins du club de Saint Andrews reprennent quasiment le même règlement et, en raison de sa stabilité (à l'inverse d'Edinburg : déménagements fréquents et guerres internes), le monde du golf fait référence à ses règles comme pierre fondatrice de ce sport ; c'est à ce moment qu'est retenu le nombre de trous[19] (dix-huit, en fait il s'agissait de neuf trous que l'on effectuait aller-retour, les premiersgreens ne font leur apparition qu'un siècle plus tard). Cependant, la pratique du golf se limite à l'Écosse et semble avoir du mal à prendre son expansion.
C'est avec le progrès et l'amélioration du matériel, notamment de laballe, que le golf commence son expansion, à partir de1848. D'abord constituée d'une coque de peau ou de cuir remplie de plumes puis cousue, la balle devient à base de caoutchouc (lagutta-percha), ce qui lui permettait de résister plus longtemps. Des alvéoles sont ensuite appliquées sur la balle pour un meilleur aérodynamisme. À partir desannées 1870, ces balles permettent la première expansion du golf. Cela est dû à la facilité de fabrication, au prix et à la standardisation du matériel, le tout accompagné par l'amélioration de la vie et des transports à travers l'Europe[20]. Lesclubs, à l'époque tous en bois (hêtres, pommiers ou épineux), sont ensuite améliorés. Les premières recherches concernent la mise en place d'ungrip puis l'amélioration du point d'impact avec l'introduction d'une plaque plus résistante (soit un bois de meilleure résistance soit du métal). La tête des clubs est aussi redéfinie puis, enfin, l'apparition de manches en métal au début duXXe siècle et des fers complètent cette révolution du matériel (amélioré depuis par le déplacement du point central de l'arrière du club au pourtour de la tête dans lesannées 1960). Des améliorations sont également notées autour des tees, des sacs, des gants, des chaussures, de l'uniforme[21].
Le golf connut son expansion également en raison de la présence d'officiers écossais à l'étranger, comme ceux pratiquant du golf enVirginie (États-Unis) dès1779. Cependant, les premiers golfs construits hors desîles Britanniques seront àCalcutta enInde en1829, puisBombay en1842, enAustralie en1851. Enfin, le premier golf hors des territoires ou possessions de l'Empire britannique se trouve àPau[22] en1856. S'il est le seul parcours de golf enFrance pendant trente ans[23], cela s'explique par la présence de l'armée deWellington dans la ville après la bataille d'Orthez du. À partir de laRestauration, les Britanniques, séduits par la beauté du site et par la douceur du climat, viennent sans cesse plus nombreux passer l'hiver à Pau.
Le terme de Grand Chelem est utilisé pour la première fois lors de la prestation deBobby Jones en1930 qui remporte les quatre tournois les plus prestigieux de l'époque : l'Open Britannique, L'Open Américain, leChampionnat International amateur des États-Unis et leChampionnat International amateur de Grande-Bretagne. Le journaliste et biographe ami de Jones, Oscar Bane (travaillant pour l'Atlanta Journal), emprunte cette expression aubridge où elle désigne une partie dans laquelle une équipe réalise toutes les levées. Sur ces quatre tournois se réunissaient alors les meilleurs golfeurs de la planète qui étaient amateurs (les professionnels n'ayant pas le droit de disputer les tournois amateurs c'est-à-dire les deux derniers, au contraire des amateurs pouvant s'aligner sur les Opens)[27].
La popularité grandissante du golf trouve aussi son origine dans les grands joueurs et leurs duels. Longtemps dominés par les Écossais et les Anglais, les Américains, à partir de l'exploit et du grand chelem réalisés parBobby Jones en 1930 (qui prend la même année sa retraite sportive), fournissent un grand nombre de champions avec dans un premier tempsBen Hogan,Byron Nelson ouSam Snead, suivis d'Arnold Palmer etJack Nicklaus dont le duel est arbitré par le Sud-AfricainGary Player (mettant en évidence l'émergence des pays duCommonwealth) entre lesannées 1950 et lesannées 1970. Le golf connaît également à cette période l'arrivée de la télévision et la retransmission des tournois qui lui permet d'accroître sa médiatisation dans les années 1950[33]. À partir des années 1970, de nouvelles nations émergent en Europe de l’Ouest, en Scandinavie ou au Japon où les premiers rôles sont tenus parNick Faldo,Severiano Ballesteros etBernhard Langer dans lesannées 1980. Lesannées 1990 et2000 voient l'apogée de nouveaux champions issus d'une seconde vague de pays émergents tels leZimbabwe (Nick Price), lesÎles Fidji (Vijay Singh) ou laCorée du Sud (notamment chez les femmes). Dans les années 2000, le golf se découvre un champion précoce en la personne de l'AméricainTiger Woods qui domine le monde du golf masculin avec comme plus sérieux rivalPhil Mickelson.
En 2021, le nombre de parcours de golf dans le monde est de 38 000 dont 16 000 se situent aux États-Unis[34]. Le classement des pays selon le ratio parcours/population est le suivant : Écosse, Nouvelle-Zélande, Australie, Irlande, Irlande du Nord, Canada, pays de Galles, États-Unis, Suède et Angleterre (classement ne comprenant que les pays de plus de 500 000 habitants).
À l'exception de la Suède, tous ces pays sont anglophones, mais à l'avenir ce classement risque d'être modifié en raison de la croissance rapide du golf, notamment sur le continent asiatique (par exemple, alors que le premier parcours en Chine est inauguré dans les années 1980, en 2021 plus de 600 parcours y sont recensés[34]). Avec le nombre de parcours, c'est le nombre de pratiquants qui augmente par la même occasion, s'établissant à plus de61 millions de pratiquants dans le monde en 2003 (répartition du nombre de pratiquants par zone géographique : 6,9 millions en Europe, 13,6 millions en Asie, 1,7 million en Australasie,1 million en Amérique du Sud, 500 000 en Afrique du Sud et enfin 37,1 millions aux États-Unis)[1].
Certains pays, comme la Thaïlande, ont fait du golf un article de promotion touristique : environ 40 000 touristes viennent pour jouer au golf en Thaïlande chaque année, et ils ont le choix entre plus de 280 parcours[35].
« Règle n°1 : Le Golf consiste à jouer une balle avec un club depuis l'aire de départ jusqu'au trou en la frappant de un ou de plusieurs coups successifs conformément auxRègles »
Lesrègles de golf sont des procédures standardisées selon lesquelles le jeu du golf doit être joué. La dernière mise à jour de ces règles date du et s'applique dans le monde entier. Elles sont mises en place par l'USGA et le R&A Rules Limited (qui depuis 2004 a pris les responsabilités auparavant détenues par leRoyal & Ancient Golf Club of St Andrews), après consultation d'autres autorités régissant le golf à travers le monde. Aux règles sont accolés l'étiquette (comportement d'un joueur sur un parcours), lesdéfinitions (vocabulaire du golf), les appendices (concernant les règles locales, et les normes techniques relative à la conception des clubs et les balles) et lesdécisions sur les règles de golf, en quelque sorte lajurisprudence du golf.
La nouvelle version des règles de golf est applicable depuis le. Elle ne comporte plus que 24 règles qui se veulent plus modernes, plus justes et plus faciles à lire avec une utilisation accrue de schémas explicatifs. Parmi certains changements notables, on peut citer par exemple le fait de dropper la balle de la hauteur des genoux et non plus des épaules mais aussi le fait de pouvoir laisser le drapeau dans le trou sur le green pour putter ce qui était pénalisé auparavant[37].
Concernant la version 2016-2018 des règles de golf[38], il existe au total 34 règles disposées en onze sections :
Les sections des règles de golf
1 - Le jeu (3 règles)
2 - Les clubs et la balle (2 règles)
3 - Les responsabilités du golfeur (4 règles)
4 - L'ordre du jeu (1 règle)
5 - L'aire de départ (1 règle)
6 - Jouer la balle (4 règles)
7 - Legreen (2 règles)
8 - La balle déplacée, déviée ou arrêtée (2 règles)
9 - Les situations de dégagement et procédures (9 règles)
Le golf se pratique sur un terrain (ou parcours). Généralement, un parcours compte 18 trous mais il peut aussi n'en comporter que 9, voire moins. Sur un parcours de 9 trous, il s'agit parfois de réaliser 9 trous dans un sens (aller) puis de refaire les mêmes 9 trous (retour), soit un total de 18 trous. L'Association européenne de golf autorise les compétitions sur 9 trous mais laisse le soin aux fédérations nationales d'en fixer les modalités[39]. D'autre part, il existe des mini-parcours initiatiques appelés « compact » (ouPitch and Putt). La différence majeure réside dans la longueur des trous, nettement inférieure à celle d'un parcours de 18 trous standard.
Selon son implantation et l'architecte qui l'a conçu, un parcours peut présenter des parties arborées, des buissons ou arbustes, mais aussi des plans d'eau,rivières ouruisseaux, que l'on nommeobstacles d'eau, délimités par des piquets jaunes (si l'obstacle traverse le trou) ou des piquets rouges (si l'obstacle d'eau longe latéralement le trou). Placées à des endroitsstratégiques afin de rendre le terrain attractif et piégeux, des pièces de sable, appeléesbunkers permettent depimenter le jeu. Le parcours fait l'objet tout au long de l'année, et plus particulièrement durant la saison golfique, de soins très attentifs par desgreenkeepers.
Chaque trou comporte quatre zones : lefairway ouallée (où l'herbe est tondue courte), legreen ouvert autour du trou (où l'herbe très courte, de l'ordre de quelques millimètres, est travaillée avec des outils de coupe répondant à des normes précises), le pré-rough (où l'herbe est, délibérément, laissée plus haute que sur l'allée) et lerough (où l'herbe est plus haute que sur le pré-rough). Des zonesen réparation, délimitées par des piquets de couleur bleue, peuvent aussi se rencontrer sur le parcours et n'en font pas partie. D'autre part, les chemins d'approche et les zones autour des bâtiments de service et les bâtiments eux-mêmes ne font pas partie du parcours. Une balle arrivant sur ces zones est considérée comme perdue. Si la représentation des joueurs reprenant leur coup sur le toit du club house est une plaisanterie, certains d'entre eux se sont déchaussés lors de tournois afin de jouer une balle tombée dans une pièce d'eau, leur évitant ainsi d'avoir àdropper une nouvelle balle et perdre un point.
Un fairway peut avoir différentes formes pour rendre la vie dujoueur un peu plus difficile. La plus évidente est une forme étroite et allongée, jusqu'à10 mètres environ. La difficulté consistant bien sûr pour le joueur à tirer droit et donc à ne pas voir sa balle arriver dans le rough ou être déclarée perdue. Une autre forme est letrou coudé (dogleg), à droite ou à gauche, terrain formant un coude avec un angle plus ou moins prononcé qui empêche volontairement la visualisation directe sur le green. Les architectes de parcours s'ingénient à utiliser de nombreux artifices pourtromper le joueur et l'induire en erreur ou lui rendre la vie plus difficile : fausses perspectives, fausses pentes, buttes masquantes, arbres mal placés… .
En cas d'évolution orageuse, un tournoi peut être momentanément interrompu par déclenchement d'une sirène oucorne de brume depuis leclub-house (risque d'exposition à la foudre des joueurs avec la proximité d'arbres, par contact avec les clubs métalliques, etc.).
Compétition formules de jeu, index et handicap de jeu
Sur chaque parcours, il y a un « par », soit le nombre de coups standard fixé pour le terminer[40].
Habituellement, sur un parcours de 18 trous, lepar est de 72. Cette moyenne est calculée en fonction despar de chaque trou : sur les 18 trous, on compte en moyenne dix « par quatre », quatre « par trois » et quatre « par cinq ». Ainsi on a : 10x4 + 4x3 + 4x5 = 72. Ce calcul n'est cependant qu'une moyenne, lepar global peut être très différent d'un parcours à un autre. Par exemple, un parcours de montagne très court avec beaucoup de « par trois » et peu de « par cinq » peut avoir unpar global de 69, comme il existe des parcours très longs avec unpar global de 73.
Lepar désigne également le nombre de coups que l'on doit effectuer sur chaque trou.
Il n'existe que troispar pour chaque trou, déterminés par la longueur du trou : « par trois » (entre 91 et224 mètres soit entre 100 et250 yards), « par quatre » (entre 225 et434 mètres, ou entre 251 et475 yards) et « par cinq » (entre 435 et630 mètres, 476–690 yards). Pour être dans lepar, un golfeur doit effectuer le même nombre de coups que lepar du trou. Par exemple, sur un « par quatre », si le joueur est dans lepar, c'est qu'il a joué quatre coups, du départ jusqu'au trou. Si un golfeur effectue un « par trois » en deux coups, il effectue alors unbirdie (oiselet), soit un coup sous le par. Les différentes expressions sont les suivantes :
Lecondor, soit 4 coups sous le par, est extrêmement rare, seuls quatre cas furent attestés depuis 1962, aucun durant une compétition[43]. Les termes d'autruche et dephénix sont officieux et font partie du folklore mais n'ont jamais été réalisés et ne semblent pas possibles, les distances sur des trous à 6 ou 7 coups dépassant largement les portées des clubs[44],[45].
Il existe deux formules de jeu au golf utilisées en compétition, lestroke-play a remplacé dans les tournois petit à petit lematch play :
Lestroke-play (oumedal play) : Tous les coups du golfeur sont comptabilisés sur le parcours, le classement est déterminé en fonction du nombre de coups donnés, par conséquent c'est le golfeur ayant effectué le moins de coups qui remporte le tournoi[46]. Il s'agit de la formule la plus répandue dans les tournois.
Lematch play : Deux joueurs s'affrontent, un joueur gagne un point s'il effectue un trou en moins de coups que son adversaire, un match est gagné par le golfeur qui mène par un nombre de points supérieur au nombre de trous restant à jouer[46]. Cette formule, certes moins répandue que la précédente, est utilisée principalement dans des compétitions par équipes,Ryder Cup etPresidents Cup chez les hommes, ouSolheim Cup chez les femmes. Dans les compétitions individuelles, leChampionnat du monde de match-play est l'un des tournois les plus importants de la saison.
Il existe également des formules plus marginales : la compétition Contre Par et lestableford, qui toutes les deux des formules dérivées dustroke-play, mais avec des règles de décompte différentes[46].
La première évolution concerne laballe de golf. D'abord en pierre ou en bois jusqu'en 1750, elle est remplacée par la ballefeathery, la balle est fabriquée à la main, entourée d'une coque de peau ou de cuir, elle était remplie de plumes tassées et de poussière, le tout cousu. Le prix de cette balle équivalait à celle d'un club, de plus celle-ci s'accommodait mal du temps écossais où en raison de l'humidité et d'un sol mouillé, elle devenait lourde, fragile et rapidement inutilisable. En1848, avec l'importation du caoutchouc (gutta-percha) de Malaisie et d'Inde, une nouvelle balle apparaît : la ballegutta-percha, celle-ci révolutionne le jeu grâce à une meilleure résistance, rapidement elle remplace la balle précédente, puis des alvéoles apparaissent sur la balle et permettent une meilleure pénétration dans l'air, ces balles étaient donc en caoutchouc plein. En1898, la balle est de nouveau améliorée par l'installation d'un noyau dur au centre que l'on enveloppait de caoutchouc tressé puis d'une coque moderne : la balleHaskell. Depuis il y a eu peu d'améliorations, seulement quelques perfectionnements comme les premières balles compressées permettant de taper plus loin ou le diamètre et le poids de la balle, en 1920 le R&A de Saint-Andrews exige que la balle pèse au maximum 1,62 oz (soit 45,93 g) et ait un diamètre non inférieur à 1,62 inches (petite balle ouballe anglaise) tandis qu'en 1929 les États-Unis exigent une balle d'un poids maximum de 1,55 oz et d'un diamètre qui ne doit pas être inférieur à 1,68 inch (grosse balle ouballe américaine, soit 42,67 mm) puis cette dernière rectifie un an plus tard pour 1,62 oz sans toucher au diamètre, finalement celle-ci devient la balle universelle[20].
Les séries de fer existent du fer 1 au lob-wedge. Les fers 1, 2, 3, 4 et 5 sont conçus pour effectuer de longues distances, principalement sur lefairway, alors que les fers 6, 7, 8 et 9 sont utilisés pour des distances intermédiaires. Chaque numéro correspond à une ouverture (leloft) et donc, à une distance précise. Leswedges sont des fers très ouverts possédant unloft compris entre 50° et 60°. Unsandwedge, servant à sortir des bunkers, possède un loft de 56° tandis qu'unlob-wedge possède un loft de 60°. Ces fers permettent de lever la balle haut afin qu'elle n'ait pas beaucoup de roulement après l'impact. Ils sont utilisés par exemple dans le cas où un obstacle, tel un bunker, se trouve entre la balle et legreen.
Les Bois
Les bois existent dans les tailles 1, 3, 5, 7 et 9, mais peuvent aller jusqu'à 13. Ils sont également appelés "bois de parcours" (à l'exception du bois 1, appelé aussidriver, qui permet d'envoyer la balle loin avec une trajectoire tendue grâce à une ouverture très faible comprise entre 8° et 12° qui sert généralement sur les tertres de départ) car les joueurs les utilisent principalement sur le fairway afin de parcourir une distance maximale.
Les Hybrides
Il existe également une autre catégorie de clubs appeléshybrides du fait de leurs caractéristiques. En effet, ceux-ci reprennent la forme des bois tout en conservant la facilité de jeu des fers. Ils permettent de parcourir une distance relativement longue en remplaçant les fers longs (fer 1, 2 et 3) plus difficiles à manier.
Le Putter
L'un des clubs les plus importants du sac est leputter qui est classé à part en raison de son utilité mais aussi de sa forme particulière. Le putter possède une face verticale, entièrement perpendiculaire avec le sol, ce qui lui permet de ne pas lever la balle à l'impact en garantissant un bon roulement de la balle. C'est le club qui permet de faire rouler la balle sur legreen, pour mettre la balle dans le trou.
Des tees.Golfeur et son équipement.Une paire de chaussures de golf.
Les premiers sacs de golf font leur apparition dans les années 1890. Jusqu'alors, c'était les caddies qui portaient dans leurs bras les différents clubs. Ces sacs, appelésgolf-bag, sont rapidement suivis par l'apparition des chariots, puis, après la Première Guerre mondiale, ils sont agrémentés de poches[48].
Lestees sous leur forme actuelle sont apparus dans les années 1920[49] mais ne furent véritablement utilisés qu'à partir des années 1940. Auparavant, les golfeurs surélevaient la balle sur un monticule de sable mis à leur disposition à chaque départ de trou jusqu'à la création des premiers tees en caoutchouc pour reproduire l'amas de sable. Pour éviter de perdre ce tee après la frappe, on l'attachait à un clou relié par une ficelle de quelques centimètres et c'est finalement ce clou qui devint ce que l'on nomme aujourd'hui le tee[50].
Un golfeur porte un seul gant, à la main gauche s'il est droitier ou à la main droite s'il est gaucher. Le gant est apparu avant la Seconde Guerre mondiale. Il est aujourd'hui fait de cuir souple et léger[51]. Il existe aussi de plus en plus de matière synthétique, ces dernières sont souvent moins prisées par les golfeurs à la recherche de perfection, mais le coût est bien divisé par deux.
Un effort sur l'uniforme est opéré dans les années 1950. Auparavant, les golfeurs étaient vêtus de costumes de ville ou de campagne, c'est-à-dire une chemise (avec cravate et veste), parfois un gilet, et pour le bas, un pantalon ou un pantalon court comme pour d'autres activités de plein air. Cependant, afin d'éviter l'herbe humide, lepantalon de golf où l'on rentrait le bas de son pantalon dans ses chaussettes fut popularisé. Avec l'entretien des parcours et des fairways bien tondus, on abandonna cette pratique pour adopter finalement un uniforme plus sportif. Avec l'arrivée de la télévision, les uniformes prirent des couleurs vives pour mieux reconnaître un joueur et identifier les sponsors. Ainsi, on vit apparaître des pantalons à carreaux, des pullovers aux couleurs vives (rouge, bleu, blanc…) et on abandonna les couleurs ternes propres aux Britanniques (marron, vert sombre…)[53]. Les femmes, quant à elles, durent longtemps jouer en robe (quand elles étaient autorisées à disputer un parcours) avant de laisser place à la jupe ou au short.
En tournoi, de nombreux golfeurs sont accompagnés d'un cadet (ou "caddie" en anglais). Ce dernier n'est pas qu'un porteur de sac, son rôle va bien au-delà. Tout d'abord, un cadet est présent pour aider le joueur et lui permettre de se concentrer uniquement sur son jeu, pour cela le cadet lui évite toutes les « corvées » : porter son sac, protéger du soleil ou de la pluie, ratisser le bunker après le passage de son golfeur, nettoyer les clubs et les balles ou tenir le drapeau et le retirer. Au-delà de ce rôle, un cadet est également présent pour partager son expérience avec le joueur dans le choix de ses clubs, le conseiller (appréciation des distances, etc.), l'aider à étudier le parcours et le soutenir moralement. Dans une compétition officielle, il est d'ailleurs le seul autorisé à conseiller son joueur. Par conséquent, la confiance et une bonne entente sont des conditions indispensables entre le golfeur et son caddie.
Les premières voiturettes de golf sont apparues dans les années 1960[54]. La plupart sont électriques avec des batteries situées sous les sièges. La plupart sont conçues pour transporter deux personnes et leurs sacs de golf. La voiturette fait partie de l'équipement du joueur[55]. De nos jours, les voiturettes de golf sont utilisées par les personnes âgées ou les personnes ayant un certificat médical.
Pour chaque tournoi, un golfeur professionnel est détenteur d'un carnet de parcours sur lequel figurent toutes les caractéristiques du parcours considéré : pentes, distances, positionnement des bunkers, etc. ainsi que les notes personnelles. Logé dans le sac de golf, le carnet est consulté par le golfeur ou son caddie afin d'élaborer la stratégie de jeu[56].
Lors d'un tournoi, la carte de score permet à chaque golfeur d'enregistrer les points obtenus après chaque trou. Elle précise le score du joueur et celui de son adversaire afin d'éviter toute contestation et peut contenir des informations générales sur le parcours. Elle est signée en fin de partie[57].
Le vocabulaire utilisé dans le golf tient sa source principalement dans la langue anglaise à cause de ses origines. C'est pourquoi il n'est pas rare d'entendre des mots tels quepar (normal - nombre de coups maximal à faire sur un trou pour ne pas perdre de points),birdie (oiselet - faire un coup en dessous du par),eagle (aigle - faire deux coups sous le par),albatros (faire trois coups sous le par),fairway (allée),green (vert),rough (herbe plus épaisse qui borde lefairway de chaque côté ainsi que legreen).
Certains mots anglais restent employés tels quels (birdie,par,bogey,club), d'autres sont déformés ou employés avec un sens différent (green pourputting green[58],putting green pourpractice putting green,practice pourdriving range) ; dans d'autres cas, les termes anglais ont totalement disparu et apparaissent comme ringardisés, commecadet en lieu et place decaddie.
Dans les règles de golf, laFédération française de golf utilise les termes anglais (dans leur sens original ou déformé) lorsque ceux-ci sont majoritairement utilisés par les golfeurs et les termes français dans le cas contraire.
Au Québec, les commentateurs des tournois internationaux de golf utilisent régulièrement les termesoiselet etaigle[59]. Ces termes sont acceptés par les francophones nord-américains et dans la plupart des pays francophones autres qu'européens.
La balle ne se place pas de la même façon avec tous les clubs du sac. En effet, certains clubs devront prendre la balle dans un mouvement ascendant (ou montant) d'autres devront d'abord contacter la balle avant le sol.
Avec les bois, le contact doit se faire obligatoirement dans un mouvement ascendant afin de pouvoir lever la balle, du fait du loft très peu élevé de ces clubs. Il faudra alors placer la balle très largement sur le pied avant (elle pourra être située en moyenne entre la pointe du pied gauche et le talon de ce même pied, pour un joueur droitier). Tandis qu'avec les fers, la balle se situe un peu plus au milieu des pieds à l'adresse[60]. Pour les fers longs (fer 1, 2, 3, 4 et 5) on placera la balle légèrement à l'avant (puisque eux aussi possèdent un loft peu élevé) alors qu'avec les fers moyens (fer 6, 7, 8 et 9) la balle se situera au milieu des pieds.
Pour ce qui est des wedges, la balle peut se placer suivant l'effet désiré par le joueur. Plus il la mettra sur son pied avant, plus elle montera, parcourant de ce fait moins de distance. S'il l'a placée en arrière du stance, le loft de son club va diminuer. Par conséquent, la balle partira moins haut mais roulera plus après impact. C'est ce qui fera la différence entre uneapproche roulée et uneapproche levée.
L'obsession chez le golfeur débutant est de reproduire une trajectoire de balle droite; or, on ne dénombre pas moins de neuf trajectoires différentes[61].
En effet, le swing de golf est un effet mécanique. Les trajectoires que va prendre la balle dépendent de deux choses en particulier : le « chemin du club » et l'« alignement de la face de club ». On ne prend pas en compte, ici, l'alignement général du golfeur, qui dans tous les cas est une source d'erreur pour les trajectoires.
Différents chemins de club. De gauche à droite: Square, Intérieur-extérieur, Extérieur-intérieur.
Le « chemin du club » désigne le sens et l'alignement de la tête de club par rapport à l'axe du corps du golfeur. Lorsque le club reste parallèle à l'axe de jeu, on dit que le club est « square » à l'impact donc qu'il est aligné avec l'objectif. Au contraire, quand on a un chemin de club « intérieur-extérieur » ou « extérieur-intérieur », cela signifie que le joueur est bien aligné sur l'objectif qu'il vise mais que son club ne revient pas dans un plan parallèle à lui.
L'autre paramètre entrant en compte pour l'obtention des différentes trajectoires est l'alignement de la tête de club. Il s'agit de la direction où pointe (ou vise) la face du club.
La trajectoire « idéale[62] », par définition, est la trajectoire droite dite « square ». Cela s'explique par un chemin de club "square" et une face de club perpendiculaire à l'axe du joueur.
Les deux trajectoires de balles les plus répandues et qui sont néfastes pour les joueurs sont le « push » et le « pull ». Lepush est une trajectoire de balle qui part à droite de l'axe de jeu, elle est due à un chemin de club intérieur-extérieur et face de clubsquare. Lepull quant à lui est une trajectoire nettement à gauche de l'axe et elle est due à un chemin extérieur-intérieur et une face de clubsquare. Deux autres trajectoires contraignantes pour le jeu sont le « slice » et le « hook ». Leslice est une balle qui part de l'axe de jeu mais qui tourne sur la droite dans les derniers mètres de sa course. Il est engendré par un chemin de club intérieur-square-intérieur et une face orientée à droite. À l'inverse, lehook est une balle partant dans l'axe et tournant à gauche. Les symptômes sont parfaitement opposés au slice, un chemin intérieur-square-intérieur mais une face orientée à gauche.
Enfin, la balle peut combinerpull,push,hook etslice pour donner lepull hook et lepush slice. Le premier est une trajectoire partant à gauche de l'axe et tournant à gauche en fin de course et le deuxième est son inverse (à droite).
Ces deux trajectoires sont dites néfastes puisqu'elles contribuent à éloigner plus ou moins avec importance la balle de l'axe de jeu.
Il reste alors deux trajectoires qui, elles, sont bénéfiques au joueur sachant les utiliser. En effet, le « fade » est une trajectoire partant à gauche de l'axe de jeu mais qui revient sur l'objectif. Le golfeur l'obtient avec un chemin de club extérieur-intérieur et une face orientée sur l'objectif. Le « draw » est son opposé. La balle part sur la droite et revient sur l'objectif.
Si beaucoup confondent trajectoires et effets, deux trajectoires peuvent s'apparenter avec des effets : lefade et ledraw. Ces trajectoires sont obtenues grâce au mouvement de rotation (« spin ») de la balle. Dans les effets à proprement parler, on peut trouver letopspin, lebackspin et lesidespin.
Le topspin est l'effet le plus courant, surtout chez les débutants. Il implique une rotation d'arrière vers l'avant de la balle et est obtenu en prenant la balle dans un mouvement ascendant. La caractéristique principale dutopspin est une balle qui roule beaucoup après son impact avec le sol.
À l'opposé du topspin, le backspin[63] est un effet impliquant une rotation de l'avant vers l'arrière de la balle (on peut le comparer à laballe coupée en tennis) qui permet à celle-ci d'être très fortement ralentie à l'impact. Souvent utilisé pendant les approches dugreen, une balle avec du backspin retombera sur legreen, effectuera en général deux ou trois rebonds puis repartira en arrière d'une distance variable. Il s'agit d'un effet difficile à gérer sur legreen car le joueur ne peut pas déterminer avec précision la longueur sur laquelle la balle va rouler en arrière. Le basckspin est obtenu grâce à un club très ouvert, un lie de la balle propre (une balle dans lerough aura moins debackspin qu'une balle reposant sur lefairway, dû à la grande quantité d'herbe qui s'intercalera entre la face du club et la balle), des stries sur la face du club très prononcées et propres, ainsi que par un mouvement de club descendant, assez vertical, afin de compresser fortement la balle. Le choix de la balle est également prépondérant, une balle au revêtement plus souple ayant tendance à prendre davantage d'effet.
Lesidespin est un dérivé du backspin et n'est autre qu'un effet latéral dû à une trajectoire de balle très prononcé (draw oufade). Cet effet, encore plus difficile à maîtriser que lebackspin, permet de se rapprocher du trou en visant le centre dugreen et faire en sorte que la balle se rapproche vers la gauche ou la droite en fonction de l'emplacement du drapeau.
C'est un enjeu qui prend de l'importance depuis les années 1990, parfois de manière volontaire (chartes…) et parfois sous la contrainte d'avancées de lalégislation environnementale ou des demandes du comité olympique[64] qui tend à intégrer des critères desoutenabilité des activités sportives, en France, notamment via « l'Agenda 21 du sport français[65] » qui décline « l’Agenda 21 du CIO » en l'adaptant au contexte français.
Les impacts environnementaux imputables à l'utilisation du sol pour la construction deterrains de golf concernent d'abord la consommation de ressources foncière (milieu naturel ou agricole en général) et les prélèvements sur la ressource en eau. Les impacts des intrants (engrais etpesticides) utilisés pour l'entretien sont également souvent évoqués. Certains golfs ont aussi contribué à détruire ou dégrader deszones humides ou des zones environnementalement importantes lors de leur construction. L'industrie du golf évolue, et la législation aussi. Par exemple, leDiazinon, pesticide très utilisé sur les terrains de golf et sur les sites de production de gazon, a été interdit aux États-Unis, par l'Agence de protection environnementale des États-Unis en raison de son impact létal sur les populations d'oiseaux. Certains golfs ont contribué à préserver des sites naturels face à l'avancée de la périurbanisation ou augmenté le potentiel paysager de sites banalisés mais d'autres ont été associés à des programmes immobiliers.
Le, la Fédération Française de Golf (qui a créé en son sein uneCommission Environnement, présidée par Jérôme Paris[66]) a signé avec le ministère chargé de l'Écologie une « Charte sur l’eau ». Cette charte engage les gestionnaires de golf à diminuer de 30 % leur consommation d'eau en3 ans, par exemple en irriguant moins, de nuit, avecrécupération d'eaux pluviales et avec des arroseurs plus judicieusement répartis et en choisissant une végétation moins exigeante en eau.
En 2005, sur les550 golf métropolitains (ou 530 selon la Ffgolf[67]), 10 % utilisaient de l'eau potable du réseau pour leurs besoins. 60 % de ces besoins correspondaient à l'arrosage des « fairways », et le reste essentiellement pour les « greens », (plus vulnérables au manque d'eau). 53 % des golfs métropolitains disposaient de sources propres d'eau (étangs, cours d'eau...) et 20 % de ces derniers disposaient d'unforage leur permettant de directement exploiter des eaux souterraines alors que 19 % utilisaient des lacs ou retenues, et 14 % un pompage en rivière[68]. En 2010, après échéance de la charte précédente en 2009, les parties ont prolongé pour5 ans leur souhait d'avancées volontaires sur la gestion de l'eau et l'application duPlan Écophyto 2018 décidé à la suite duGrenelle de l'Environnement de 2007, au travers d'une nouvelle charte[69], ajoutant notamment des objectifs de réduction (de 50 %) des pesticides, d'utilisation d'eaux usées (dans le cadre de la législation[70]), et permettant l'intégration du Golf dans les« Sports de nature »[71]. Dans le même temps, la fédération française voudrait créer 100 nouvellespetites structures golfiques en10 ans, avec l'aide duCentre National pour le développement du sport qui propose des aides publiques sans contreparties via une convention relative aux projets d'équipements golfiques 2010-2013[72], dans le cadre du schéma directeur territorial golfique fait par la fédération[73].
De 2007 à 2009 plusieurs inventaires d'algues, plantes et animaux ont été faits sur le Golf National, mené par le Museum National d'Histoire Naturelle, montre qu'un golf peut contribuer à la protection de la biodiversité.
L'AméricaineNelly Korda occupe le rang de numéro une mondiale depuis le
Le golf a longtemps été un sport pratiqué uniquement par les hommes. D'où l'étymologie populaire du mot "Golf" qui serait faussement attribuée à l’abréviation de « Gentleman only, lady forbidden ». L’un des exemples les plus probants se trouvait, sur le parking duRoyal St George's Golf Club où un panneau indiquait« ni chiens, ni femmes »[74] supprimé en 2015[75]. Ainsi,Muirfield a été retiré du circuit jusqu'en 2016 à cause de sa décision de ne pas autoriser les femmes à être membre[76].
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, on observe une légère démocratisation de ce sport, cependant il faudra attendre les années 1990 pour voir apparaître des championnes médiatisées. Loin d’être aujourd’hui visible au même niveau que le golf masculin, ce sport est cependant apprécié et très pratiqué chez les femmes[77].
Le circuit de laLadies Professional Golf Association (« LPGA Tour ») est le circuit féminin le plus compétitif et populaire, regroupant les meilleures golfeuses professionnelles. Depuis l'année 2022, le circuit de la LPGA considère comme tournois majeurs :
En 2024, la saison du « LPGA Tour » est organisée autour d'environ une trentaine de tournois classés par catégorie d'importance entre les cinq tournois majeurs et tous les autres tournois réguliers. À l'issue d'une saison, les joueuses sont classées en fonction des gains cumulés (« money list ») et plusieurs titres sont attribués dont le plus prestigieux est le « LPGA Player of the Year » attribué par la LPGA au regard d'une synthèse des gains cumulés et des victoires. Par importance suivent ensuite trois autres circuits : laJapan Ladies PGA, laKorean Ladies PGA et laLadies European Tour (LET).
Enfin, des rencontres par équipes prennent également place, telles que laSolheim Cup entre l'Europe et les États-Unis.
Avant la Grande Guerre, les Américains deviennent de plus en plus performants et prennent peu à peu l'ascendant sur les Britanniques, ce qui est confirmé par les premières victoires américaines deJohn McDermott (1911) et deFrancis Ouimet (1913) à l'US Open. Après la Première Guerre mondiale, la tendance s'affirme et la prépondérance des Américains se fait sentir : à leur têteJock Hutchison,Walter Hagen etGene Sarazen qui s'imposèrent à l'Open britannique dans les années 1920 et 1930. À partir de cette époque, les Américains assoient leur prépondérance sur le monde du golf, symbolisée en 1930 par le grand chelem réalisé à l'âge de28 ans parBobby Jones qui prend aussitôt sa retraite sportive pour construire le parcours d'Augusta (aujourd'hui devenu un tournoi du grand chelem).
Avant la Seconde Guerre mondiale, un nouveau triumvirat se met en place avec trois Américains nés la même année (1912) :Ben Hogan,Byron Nelson etSam Snead. À eux trois, ils totalisent 21 titres de grand chelem et règnent sur le golf jusque dans les années 1950. Après deux triumvirats, l'un britannique, l'autre américain, le troisième triumvirat a mis aux prises deux Américains (Arnold Palmer etJack Nicklaus) et un Sud-AfricainGary Player. Ces trois golfeurs totalisent 34 titres de grand chelems et dominent littéralement le golf des années 1960 et 1970.
Les années 2000 sont marquées par l'arrivée d'un grand champion américainTiger Woods qui est le seul joueur de l'histoire à avoir remporté les quatre tournois majeurs contemporains à la suite (mais pas la même année, ce qui le prive du grand chelem). Il compte pour l'instant 15 titres de grand chelem à44 ans seulement. Les rares adversaires capables de lui disputer son leadership sont le FidjienVijay Singh, l'AméricainPhil Mickelson ou, plus récemment, le Nord-IrlandaisRory McIlroy.
UnWorld Golf Hall of Fame, ouvert en 1974, comportait à l’origine13 membres. Il s’agissait au départ d’un projet local, mais la PGA of America en reprit la gestion en 1983 et en acquit la pleine propriété en 1986. Il recense tous les golfeurs ayant marqué leur sport.
La reconnaissance du golf féminin a été nettement plus tardive que chez leurs homologues masculins. Ce n'est que vers la fin duXIXe siècle que les premiers tournois se mettent en place symbolisé par le championnat international de Grande-Bretagne en 1893, la première championne marquante est l'AnglaiseCecilia Leitch qui établit le record du nombre de victoires au championnat amateur de Grande-Bretagne avec quatre victoires (1914, 1920, 1921 et 1926), c'est finalement aux États-Unis que le golf féminin se développe avec l'arrivée deGlenna Vare après la Première Guerre mondiale. Cependant l'équivalent féminin de Bobby Jones était selon les consciences de l'époque l'AnglaiseJoyce Wethered.
Après la Seconde Guerre mondiale, le golf féminin voit la création du premier tournoiproette (professionnel féminin) : l'Open américain en 1946. C'est l'AméricainePatty Berg qui inaugure le palmarès de ce tournoi (également membre fondatrice de laLPGA) qui est ensuite dominé par les AméricainesMildredBabe Zaharias,Mickey Wright ouLouise Suggs. Trente ans plus tard l'US Open, l'équivalent européen est créé en 1976 : l'Open britannique. Les années 1960, 1970 et 1980 sont dominées par les AméricainesKathy Whitworth,Nancy Lopez ouJoAnne Carner et laissent peu de place aux étrangères (la JaponaiseHisako Higuchi par exemple).
Les années 1990 bouleversent complètement le monde du golf féminin avec l'explosion de nations émergentes : le Japon symbolisé parAyako Okamoto, la Corée du Sud avecSe Ri Pak, la Suède avecAnnika Sörenstam, l'Australie avecKarrie Webb ou plus récemment le Mexique avecLorena Ochoa.
UnHall of Fame of Women's Golf fut créée en 1951 par la LPGA et recense toutes les golfeuses ayant marqué leur sport.
Il existe par ailleurs depuis peu, un tournoi professionnel du DP World Tour, où femmes et hommes sont en compétitions sur le même parcours, et il n'est pas rare que les joueuses professionnelles du tour le gagnent (voir la joueuse suédoise, Linn GRANT avec le Volvo Scandinavian Open en 2021).
La majorité des golfeurs professionnels s'affrontent au cours des compétitions locales. Parmi eux, une petite élite ont la possibilité de disputer des « tournois pro » dans des circuits internationaux. Il existe environ une vingtaine de circuits de golf professionnels organisée par une association de golfeurs professionnels (PGA) ou une organisation indépendante, celle-ci est responsable du calendrier, de trouver les sponsors et de contrôler le circuit. Chaque circuit possède ses "membres" qui s'affrontent sur plusieurs tournois du circuit, ainsi que de non-membres invités d'un autre circuit.
Chez les hommes, le circuit le plus attractif au monde est lePGA Tour, en raison des gains à chaque tournoi, on trouve ensuite l'European Tour qui séduit également de nombreux grands joueurs et se classe deuxième au niveau du prestige. Certains golfeurs participent à ces deux circuits. Il existe également d'autres circuits dans le monde :Asian Tour,Japan Golf Tour,PGA Tour of Australasia ouSunshine Tour. Chez les femmes, il existe six principaux circuits, basés soit sur un continent ou une région du monde, le plus prestigieux est leLPGA Tour qui se déroule en Amérique du Nord.
Lors des grands tournois, le public est convié à suivre les golfeurs sur le parcours et à les encourager[79] ou les féliciter (coups exceptionnels,trou en un au cours duquel la balle atteint le trou directement depuis le départ, etc.) tout en respectant le silence absolu imposé par lesmarshalls[80] lors des phases importantes de jeu.
Le calendrier masculin est dominé par les quatre tournois qui composent le Grand Chelem depuis 1960 et la participation d'Arnold Palmer à l'Open britannique : LeMasters (avril), l'Open américain (juin), l'Open britannique (juillet) et leChampionnat de la PGA (août). Ainsi trois des quatre grands tournois se disputent aux États-Unis. Avant l'inclusion de l'Open britannique, les Américains considéraient que leWestern Open était ce quatrième tournoi qui composait le grand chelem.
Le Masters est le seul tournoi des quatre à se dérouler chaque année sur le même parcours àAugusta à l'Augusta National Golf Club. L'Open britannique quant à lui se dispute toujours sur un link (parcours au bord de mer) et environ tous les cinq ans a lieu à l'Old Course deSaint Andrews. Les deux autres tournois ont lieu chaque année sur un parcours différent aux États-Unis. Ces quatre tournois sont intégrés dans les trois circuits les plus réguliers et les mieux dotés : laPGA Tour, leTour européen PGA et leJapan Golf Tour. Un classement par circuit est établi chaque année. Ces tournois déterminent du prestige des golfeurs, le record de victoires en tournois de grand chelem appartient àJack Nicklaus avec 18 titres.
Tous les deux ans, le calendrier est marqué par un tournoi mettant en duel deux équipes : laRyder Cup entre les golfeurs européens et américains ; et laPresidents Cup entre les golfeurs américains et le reste du monde (excepté les Européens).
L'Open de France qui se déroule tous les ans depuis 1906 est le plus ancien et le plus important tournoi d'Europe continentale. Il se déroule au début du mois de juillet sur le Golf National en région parisienne.
Chez les femmes, la situation est plus récente, cependant depuis 2013 et après huit formules différentes, lescinq tournois par laLadies professional golf association (LPGA) qui composent le grand chelem sont : lechampionnat Kraft Nabisco (mars-avril), lechampionnat LPGA (juin), l'Open américain (juin-juillet), l'Open britannique (juillet-août) etThe Evian Championship (septembre). Avant l'introduction de l'Open britannique, c'était l'Open canadien (également appeléClassique du Maurier) qui composait ce grand chelem, mais ce dernier constitue toujours l'un des rendez-vous prisés des golfeuses. Ainsi comme chez les hommes, trois des quatre tournois majeurs se disputent aux États-Unis et un au Royaume-Uni.
LaLPGA Tour en Amérique du Nord reste le circuit le plus prépondérant sur le golf féminin, celui-ci est organisé par laLPGA, ce circuit constitue le plus haut niveau du golf féminin, et contrairement aux hommes où de nombreux Européens ou autres restent sur le Tour Européen, la plupart des championnes de golf quelle que soit l'origine rejoignent ce circuit. En Europe, laLadies European Tour (LET) ne reconnaît pas dans son calendrier les tournois de la LPGA, à l'exception seulement de deux évènements : l'Open britannique et l'Evian Masters, devenuThe Evian Championship en 2013 où il officiellement reconnu comme le cinquième tournoi du chelem par la LPGA Tour, laLET considère l'Open Australien, l'ANZ Ladies Masters, l'Evian Masters et l'Open britannique comme les tournois majeurs. Ensuite il y a laLPGA of Japan Tour qui dispose de son côté de ses trois tournois majeurs : Open japonais, le championnat JLPGA et le JLPGA Tour Championship. Enfin trois autres circuits existent : laLPGA of Korea Tour (concernant laCorée du Sud), laLadies Asian Golf Tour (concernant l'Asie à l'exception du Japon et de la Corée du Sud) et l'ALPG Tour (basé en Australie).
Enfin comme chez les masculins, il existe depuis 1990 un tournoi qui a lieu tous les deux ans et met en duel les Européens et les Américains : laSolheim Cup.
Le golf est reconnu par leComité international olympique comme sport olympique mais après deux Jeux, ceux de1900 et ceux de1904, celui-ci n'est plus programmé depuis aux Jeux olympiques. Les discussions restent longtemps en suspens[81], les principaux points de désaccord concernant le fait d'autoriser les professionnels (c'est-à-dire les meilleurs golfeurs actuels) ou de restreindre aux amateurs ; un autre point de désaccord concerne le calendrier professionnel qui est déjà surchargé et la place qui sera accordée aux Jeux olympiques par rapport aux autres tournois (ce débat intervient généralement pour chaque édition des Jeux)[82].
Le golf est un sport d'endurance et requiert une importante énergie notamment au niveau de la concentration. Bien qu'au début des années 2000, les responsables de la PGA écartent l'hypothèse du dopage dans le monde du golf professionnel, le golfeurCraig Parry révèle en 2001 que la prise debêta-bloquants était effective chez certains golfeurs pour améliorer la concentration[84], ce que démentent dans un premier temps les associations qui refusent cependant d'obliger les golfeurs à se soumettre à des contrôles antidopage pour« l'honneur et l'intégrité » du golf, même s'ils autorisent la liberté du golfeur de faire des contrôles de son plein gré[85]. Le vainqueur de l'Open Britannique en 1994, Nick Price, a toujours reconnu prendre des bêtabloquants pour raison médicale[86].
Ce n'est qu'à partir de 2006 sur l'insistance des pouvoirs politiques que les associations décident de prendre ce sujet avec plus de considération, en effet la PGA of America souhaite mettre en place des contrôles antidopage ainsi qu'une réglementation après avoir listé six mois auparavant les produits interdits et transmis cette liste aux golfeurs, puis mettre en pratique ces contrôles pour la première fois à l'occasion des championnats du monde amateurs par équipes fin 2006 en Afrique du Sud[87]. Par ailleurs en, une déclaration de l'ancien grand championGary Player dénonce le dopage dans le golf -« Je sais qu'il y a des golfeurs qui se dopent, que ce soit avec des hormones de croissance, de la créatine ou des stéroïdes. [...] Sur le circuit mondial, je dirais qu'il y a une dizaine de gars qui prennent quelque chose. Peut-être que je me trompe et qu'il y en a beaucoup plus »[88]. Dans le même temps, la LPGA annonce qu'elle procèdera à des contrôles à partir de 2008[89]. En, leComité national olympique italien annonce le premier cas de dopage d'un golfeur après le contrôle positif d'Alessandro Pissilli à la finastéride (produit luttant contre la calvitie mais classé comme diurétiques et produits masquants selon l'Agence mondiale antidopage)[90]. Enfin en 2008, les circuits européens et américains décident de mettre en place ces contrôles à partir de juillet (à l'exception de l'Open britannique en raison de la participation de golfeurs d'autres continents, ces contrôles ont donc lieu à partir de 2009 pendant ce tournoi)[91].
Depuis, chaque année quelques golfeurs sont suspendus pour un contrôle positif[92]. Les professionnels sont contrôlés environ une fois par an, ce que certains d'entre-eux jugent insuffisant[92]. En 2017, l'agence mondiale antidopage indique environ 1 % de tests positifs (principalement auxanabolisants, dérivés ducannabis etbêta-bloquants), ce qui serait supérieur aux taux de dopage dans le football[92].
Le golf est l'un des rares sports à disposer d'une chaîne de télévision uniquement destinée à celle-ci depuis 1995[93] :The Golf Channel, diffusée en Amérique du Nord, en Asie, et depuis peu en Europe via Free. La chaîne couvre tous les grands tournois, une version britannique a vu le jour mais a cessé d'émettre en et la retransmission en Grande-Bretagne est tenue par les chaînesSky Sports orSetanta Golf etBBC Sport. En France, la couverture télévisuelle est assurée en alternance par les chaînesCanal+ etEurosport jusqu'en ou fut créé la première chaine de golf française : golf +[94].
Une nouvelle forme de médias voit le jour en France depuis quelques années avec l'arrivée des réseaux sociaux. Des chaînesYouTube commeWe need golf créée et animée parChristophe Lajoie etFlorent Ales produisent du contenu chaque semaine pour aider les golfeurs francophones à progresser en ligne via des vidéos libres d'accès et gratuites.
Autour du golf se sont multipliés de nombreux jeux dérivés à ce sport. Le plus populaire d'entre eux est leminigolf qui se joue sur des pistes d'environ un mètre de large et de 3 à15 mètres de long avec des obstacles, créée en 1867 à Saint-Andrews il était destiné aux femmes pour s'essayer au golf, à l'époque le parcours n'était autorisé qu'aux hommes[95]. Cependant la forme actuelle du minigolf date des années 1910 et 1920 aux États-Unis avec desgreens artificiels.
Il existe aussi d'autres variantes du golf tels que :
Legolf urbain (dès 1741) où l'on joue au golf en ville, il est possible en cas de risque d'utiliser des balles moins dangereuses que les balles de golf normales.
LePitch and Putt (créé en 1929) dont le parcours a 9 trous de70 mètres chacun, 2 par 2 (un pitch et un putt).
Lespeed golf (créé en 1979) où l'on combine lacourse à pied et le golf, le but étant de faire le moins de coups possible en un temps minime.
Leswin golf (créé en 1982) qui se joue avec un seul club à trois faces et une balle molle plus grande, sur des terrains rustiques.
Ledisc golf qui se joue avec des frisbees de petite taille et consiste à amener le disque par lancers successifs dans une sorte de panier métallique.
Lebeach golf (créé en 1999), qui se joue sur les plages à l'aide d'une balle faite de polyuréthane expansé. Les pare-soleils, les chaises-longues et les nageurs deviennent les obstacles naturels du parcours de jeu.
L'astronauteAlan B. Shepard a tapé en 1971 quelques coups sur laLune avec le fer 6 et les trois balles qu'il avait emportées dans la capsule de la mission spatialeApollo 14. Avec le lancer de javelot deMitchell, égalementastronaute d'Apollo 14, le golf a ainsi rejoint le rang des sports extra-terrestres[98].
DansLe Hobbit deJ.R.R. TOLKIEN , le golf a été inventé par le HobbitBandobras Touque lors d'une bataille contre des Orques. Ainsi ce hobbit remporta la victoire en coupant la tête de Golfimbul d'un seul coup. La tête de l'Orque vola sur plusieursyards avant de tomber dans le terrier d'un lapin , inventant ainsi le jeu de golf au sein de la Comté.
↑(en)Association européenne de golf, « EGA Handicap System 2007-2010 »(consulté le) :« Art. 17.2 9-Holes Scores: At the discretion of the National Association, rounds over 9 holes may be re-garded as Qualifying Rounds and, consequently, the scores may be recorded as Qualifying Scores. »,p. 28
↑François Aubert, Pierre Puisset et Hervé Tricot,Le golf, Presses universitaires de France,
La version du 6 juin 2008 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.