Goa était également connue pour avoir accueilli une compagnie deJésuites, qui fabriquèrent des pierres, nommées « pierres de Goa », utilisées par les apothicaires en Europe.
L'îleAnjidiv, située loin au sud de Goa, face aux côtes du Karnataka, fait elle aussi partie, pour des raisons historiques, de l'état de Goa. Elle est rattachée au district de Goa Sud.
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Le parti nationalisteBJP est à la tête de l'État depuis 2012. Le BJP détient 27 sièges sur les 40 de l'Assemblée, alors que son principal concurrent, leCongrès National Indien en a cinq[4]. Les prochaines élections sont prévues en 2022.
Politiquement, l'état de Goa est marqué par une très grande instabilité[5]. Depuis 1963, seuls trois gouvernements ont réussi à durer 5 ans, la durée normale d'un mandat[6]. En plus des partis nationaux que sont le BJP et le Congrès National Indien, le paysage politique indien est également composé de partis régionaux, tels que le Maharashtrawadi Gomantak Party ou le Goa Forward Party.
Une seule femme, Shashikala Kakodkar, a été cheffe du gouvernement, de 1973 à 1979[7].
L'état de Goa envoie deux députés à laLok Sabha. Depuis les dernièresélections de 2019, un membre du BJP et un membre du Congrès siègent à la Lok Sabha.
Letourisme est la principale source de revenus de Goa. Des touristes du monde entier viennent se prélasser sur les plages ensoleillées. Les Indiens séjournent également à Goa pour échapper aux chaleurs de l'été et au froid hivernal. L'industrie touristique est surtout présente le long de la côte, son importance est plus limitée à l'intérieur des terres.
Leriz est la principale plante cultivée à Goa, viennent ensuite lanoix de cajou et lanoix de coco. L'agriculture, bien que sa part ait beaucoup diminué au cours des quarante dernières années, donne encore du travail à une bonne partie de la population.
La pêche emploie 40 000 personnes.
La population de cet état bouge et change beaucoup : de nombreux habitants partent vivre dans d'autres États de l'Inde ou à l'étranger, pour le travail, et de nombreux habitants d'autres États de l'Inde, viennent s'installer dans l'État de Goa, pour le travail également.
Du fait de son histoire agitée, Goa est un État assez varié linguistiquement. Lekonkani, ou concanais, est la langue native de la région et officielle dans l'État, elle est la langue maternelle de plus de 61 % des habitants. Lemarathi et lekannada forment les deux principales minorités linguistiques, comptabilisant respectivement 19 % et 7 % de la population. Lehindi est, avec l'anglais, l'une des deux langues commerciales de la région, parlée par des communautés allochtones représentant 5 % des habitants. Le hindi est surtout présent depuis les années 1980, notamment dans le système éducatif.
Héritage de la colonisation portugaise, entre 15 000 et 20 000 habitants (en 1987) parlent leportugais, qui est redevenu une langue universitaire dans l'État de Goa depuis2007, et une des langues enseignées, ce qui fait suite à la normalisation des relations diplomatiques entre l'Inde et lePortugal, rompues ou difficiles depuis1961. Pendant la période coloniale, le portugais était la langue de l'élite, de la bourgeoisie, et des métis. Bien que dominant localement et de statut officiel, il a connu un relatif déclin dans l'Inde portugaise moderne, en raison de l'hégémonie britannique à l'échelle régionale. Les lusophones étaient souvent bilingues portugais/anglais, et le portugais était peu utilisée par le reste de la population qui parlait surtout le konkani, le marathi et le kannada. L'anglais était ainsi déjà assez présent avant 1961, utilisé en seconde langue administrative et pour communiquer avec les étrangers en général. L'État de Goa a une population de langue maternelle anglaise de plus de 8 000 personnes en 2018.
Depuis 2000, l'État indien a pris conscience que le maintien de la langue portugaise pourrait servir de tremplin pour les échanges (notamment économiques) avec les pays lusophones. L'Inde a des relations diplomatiques avec le Brésil, un pays dit "émergent", ainsi qu'avec l'Angola ou le Mozambique, et encourage donc le maintien et le développement de la langue portugaise.[réf. nécessaire]
Le konkani de Goa comprend de nombreux mots issus du portugais, du fait de la longue colonisation, et se différencie donc du konkani parlé dans le reste de l'Inde. Le konkani parlé à Goa est donc une variante dialectale.
Goa dispose désormais de deux aéroports internationaux, le premier, l'Aéroport international de Goa ouDabolim, près de la ville deVasco da Gama, et le second, l'Aéroport international Manohar(en) ou Mopa, dans l'extrême-nord de l'État. Les vols internationaux dans ces deux aéroports offrent à l'État une connectivité directe avec leMoyen-Orient, l'Asie Centrale et laRussie, ou encore leRoyaume-Uni, tandis que les vols intérieurs donnent à la région une bonne couverture aérienne de l'ensemble de l'Inde.
Sur le plan routier, Goa est bien localisé, profitant de l'important axe de la côte ouest (NH 66) entre Bombay au nord etKanyakumari au sud, en passant parRatnagiri,Karwar,Cannanore etTrivandrum, et d'une connexion à l'arrière-paysdeccanais via la NH748 qui part dePanaji en direction deBelgaum, une route de raccordement à laNH 48 entre Bombay etMadras.
L'État dispose également d'un réseau de transport régional en autocar nommé Kadamba, qui couvre l'ensemble du territoire, des grandes zones urbanisées au localités reculées de l'arrière-pays.
Contrairement au reste de l'Inde, à Goa lefootball est plus populaire que lecricket. L'État de Goa possède son propre championnat. En2014, la premièreCoupe du monde Unity a vu son match d'ouverture se dérouler à Goa, ainsi que sa phase finale.
Lestade Fatorda, situé àMargao, est le plus important de l'État. Des matches de cricket y sont également organisés.