La ville est traversée par laClyde, fleuve qui se jette dans leFirth of Clyde à l'ouest. Ce fleuve est très réputé pour le trafic naval qu'il a généré lors des deux siècles passés, malgré un déclin depuis la fin de laSeconde Guerre mondiale[6]. En 1812 a été ouverte une ligne fluviale reliant Glasgow àGreenock par la Clyde. Le pont de Kingston, construit entre 1967 et 1970, voit passer aujourd'hui plus de 150 000 véhicules par jour[6].
D'autres rivières traversent la ville, principalement :
L'autoroute M8, voie de circulation la plus chargée d'Écosse.
Glasgow possède un réseau routier denationales dense communiquant avec les autres villes d'Écosse. La principale d'entre elles est l'autoroute M8. Elle traverse la ville et coupe les autoroutes M77, M73 et M80. La route A82 relie Glasgow àArgyll et l'ouest desHighlands. L'autoroute M74 rejoint, vers le sud, la ville deCarlisle.
La route nationale cyclable 75, reliantLeith àPortavadie,via Glasgow etÉdimbourg[7], a été spécialement conçue pour permettre aux cyclistes de faire le trajet entre les deux plus grandes villes d'Écosse de manière sécurisée. Les bords de cette route sont agrémentés de décorations d'art moderne. En raison de nombreuses dégradations, de nombreux usagers se plaignent régulièrement de cette route[8],[9].
La ville de Glasgow possède l'un des plus anciensmétros du monde, après ceux deLondres etBudapest. Ce métro comporte une seule ligne circulaire. Il est surnomméClockwork Orange (Orange mécanique) en raison de la couleur des wagons. Elle dessert un total de15 stations (8 au nord de la Clyde et 7 au sud).
Glasgow est dotée d’un réseau ferroviaire urbain très vaste qui est le plus grand en Grande-Bretagne, hormis Londres. Le réseau ferroviaire urbain de Glasgow et sa région compte13 lignes et 191 gares.
Les trains partent aussi vers le nord et l'est de l’Écosse, depuis Queen Street Station, et vers le sud et l'Angleterre depuisGlasgow Central.
La ville dispose de deux aéroports internationaux :
l'aéroport de Glasgow, situé à une dizaine de kilomètres à l'ouest du centre-ville, àPaisley ; avec environ8,2 millions de passagers en 2008, c'est le deuxième aéroport d'Écosse après celui d'Édimbourg, et le huitième du Royaume-Uni. Il a été la cible d'unattentat terroriste en 2007 ;
l'aéroport de Glasgow Prestwick, situé à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest du centre-ville, par lequel ont transité environ2,4 millions de passagers en 2008, ce qui en fait le quatrième aéroport d'Écosse ; son activité s'est fortement développée ces dernières années, en raison de son rôle dehub pour la compagnie à bas coûtRyanair.
Comme de nombreuses villes du Royaume-Uni, Glasgow a assisté à l'édification de nombreuxgratte-ciel dans lesannées 1960[14]. Ceux-ci ont été élevés sur l'emplacement d'immeubles en décrépitude construits pour des travailleurs immigrés desHighlands ou du reste des îles britanniques, et notamment d'Irlande, afin de pourvoir à la demande d'ouvriers[15].
On donne généralement au nom de Glasgow une originecambrienne oumoyenne irlandaiseGlas Cau qui signifie lavallée verdoyante. L’agglomération originelle a probablement eu un nom cambrienCathures[réf. nécessaire]. Le nom moderne apparaît pour la première fois en 1116 sous la formeGlasgu. Toutefois, on sait par ailleurs que leroi de Strathclyde,Rhydderch Hael a accueilli saint Kentigern (aussi connu sous le nom desaint Mungo) et l’a reconnu évêque auVIe siècle. Ce dernier a prêché pendant treize ans dans la région et a construit son église près de la source de Molendinar. Autour de cette église, une communauté s’est développée sous le nom deGlasgu.
Le site actuel de Glasgow, le point le plus en aval de la Clyde proposant un passage à gué et servant de lieu de pêche au saumon, est occupé depuis la préhistoire. Les origines de Glasgow comme ville établie découlent en dernière analyse de sa position médiévale comme deuxième plus grand évêché d’Écosse. Glasgow s’est développée au cours desXe et XIe siècles sous l’impulsion du roiDavidIer d'Écosse et de l’évêque John Capellanus.
Auparavant le site était le lieu d’un ancien ensemble religieux établi parsaint Mungo, aussi nommé saint Kentigern au cours duVIe siècle. Saint Mungo est supposé avoir converti les Écossais auchristianisme. Il bâtit une église chrétienne sur les rives du Molendinar Burn où on lui attribue la réalisation de quatre miracles qui lui valent d'apparaître sur le blason de la ville[16]. Mais l'on ne peut parler d'Écosse ni d'Écossais pour leVIe siècle. Au nord de Glasgow se trouve le domaine desPictes, qui n'ont rien de commun avec lesBrittons anciens ou romanisés, n'étant pas à l'origine des populationsceltes. Ce qui devient Glasgow constitue en tout cas la zone la plus au nord des terres gouvernées de façon éphémère par les peuples britanniques, mais commence à appartenir aux tribusScots qui sont desGaëls d'Irlande, formant sur les rivages de la côte ouest les premières installations durables qui, quelque trois siècles plus tard, peuvent annexer les terres voisines et fonder l'Écosse sous l'autorité chrétienne. L'Écosse est donc héritière, par son passé, de lacivilisation celtique devenue romaine et chrétienne, celle de l'île de Bretagne, et la ville de Glasgow partage la même origine.Saint Gildas (Sant Weltaz) etsaint Patrick (Sant Padrig), tous les deuxBritto-Romains, sont originaires de cette contrée de l'estuaire de laClyde. Entre la mort de saint Mungo, le, et la fondation de l'archevêché de Glasgow, en 1175, on connaît peu de détails sur l'histoire de la ville[16].
L'évêché devient l'un des plus grands et plus riches dans leRoyaume d'Écosse. Entre 1175 et 1178 cette position est encore renforcée lorsque l'évêqueJocelin obtient du roiGuillaumeIer d'Écosse le statut deburgh pour la cité épiscopale. Cela permet à la ville de se développer en exploitant des monopoles économiques et autres garanties juridiques. Entre 1189 et 1195, ce statut est complété par la création d’une foire annuelle, foire qui perdure de nos jours sous le nom defoire de Glasgow.
La ville de Glasgow grandit au fil des siècles. La fondation de l’université de Glasgow en 1451 et l'élévation de l’évêché au rang d’archevêché en 1492 améliore encore le statut de la ville, tandis que l'université d'Édimbourg, autre pôle culturel prestigieux en Écosse, est déjà connue dans toute l'Europe.
La Navigation sur la Clyde, Grimshaw 1881Un quartier pauvre (slum) en 1871
Grâce à son développement industriel, Glasgow est bientôt connue pour ses produits textiles ou sidérurgiques, lesquels partent à l'exportation. L’ouverture duMonkland Canal et du bassin dePort Dundas en 1795 facilitent l’accès au minerai de fer et aux mines de charbon duLanarkshire. Un vaste programme d’aménagement fluvial de la Clyde, avec un dragage en profondeur jusqu’à Glasgow permettant l’accès de la ville aux navires de haute mer, fait de laconstruction navale une industrie majeure sur les tronçons supérieurs de la Clyde. Dans le même temps, la Clyde devient une importante source d’inspiration pour les artistes commeJohn Atkinson Grimshaw désireux de dépeindre la nouvelle ère industrielle et le monde moderne. La population de Glasgow dépasse celle d’Édimbourg en 1821. À la fin duXIXe siècle, la ville est devenue la deuxième ville de l’Empire. En 1870, elle couvre plus de la moitié du tonnage des ports de Grande-Bretagne[20] et le quart des locomotives du monde[21].
LeXXe siècle a vu se succéder une période de déclin puis de renouveau pour la ville de Glasgow. Après laPremière Guerre mondiale, la ville souffre de la récession et ensuite de la Grande dépression de la fin des années 1920. Cela se traduit par une hausse du socialisme radical qui se révèle au sein d’un mouvement glaswegian, leRed Clydeside. La ville retrouve un peu de forces grâce à l’économie de guerre organisée pendant laSeconde Guerre mondiale, même si elle doit faire face aux bombardements allemands. Elle bénéficie ensuite fortement du boom d’après-guerre qui dure jusque dans lesannées 1950. Cependant, la décennie suivante, Glasgow voit sa position dominante dans de nombreux secteurs s’affaiblir. La raison en est un manque d’investissements et d’innovation conjugué à la concurrence croissante de pays comme l’Allemagne et leJapon. Glasgow entre alors dans une longue période de déclin économique avec une désindustrialisation rapide conduisant à un chômage élevé, un déclin de l’urbanisme et une perte démographique très importante. La population dépend de plus en plus des aides sociales et le niveau sanitaire de la population est en baisse. On trouve néanmoins quelques tentatives de régénération de la ville comme celle proposée par le très controversé Rapport Bruce qui définissait un ensemble d’initiatives visant à stopper le déclin de la ville. Des accusations ont aussi frappé leScottish Office, le ministère de l’Écosse au sein du gouvernement britannique. Il était accusé de vouloir limiter la puissance économique et politique de Glasgow de l’après-guerre en détournant les investissements étrangers vers les nouvelles industries installées dans d’autres régions écossaises comme cela s’est fait dans laSilicon Glen et en créant plusieurs villes nouvelles àCumbernauld,Glenrothes,Irvine,Livingston etEast Kilbride[22].
Toutefois, à la fin des années 1980, Glasgow connaît un nouveau rebond de son économie. Des efforts sont réalisés pour diversifier celle-ci[23] et la redynamiser en provoquant une renaissance culturelle de la ville. Le « Glasgow's miles better » est lancé en 1983 pour promouvoir Glasgow comme destination touristique et lieu d’accueil pour les industriels. Cela se traduit par l’ouverture la même année de laCollection Burrell puis duScottish Exhibition and Conference Centre en 1985. Glasgow cherche à attirer les investissements étrangers[24]. Le potentiel culturel est affirmé avec la création duGlasgow Garden Festival en 1988, l’obtention du statut decapitale européenne de la culture en 1990. Le renouveau économique se traduit par larégénération des quartiers du centre ville, y compris le grand programme duClyde Waterfront Regeneration. On assiste alors au retour des populations aisées dans ces quartiers anciennement défavorisés[25].
Glasgow se trouve aujourd’hui parmi les cinquante villes les plus sûres au monde, d’après le classement du cabinet de consultants Mercer[26], et le guide touristiqueLonely Planet la place parmi le top 10 des villes touristiques[27].
En dépit de la renaissance économique de la ville, certains quartiers comme l’East End restent largement défavorisés. Un audit économique réalisé en 2007 rapporte que les inégalités entre quartiers défavorisés et quartiers prospères s’aggravent[28]. En 2006, 47 % de la population de Glasgow vivait dans les 15 % des zones les plus défavorisées d’Écosse. Les services sociaux de la ville rapportent que 24 % de la population active de la ville sont sans emploi[29]. Bien que légèrement inférieur à la moyenne britannique, Glasgow a un taux d'emploi supérieur à d'autres métropoles industrielles équivalentes commeBirmingham,Liverpool etManchester. L’espérance de vie des habitants, en 2021, s'élève à 73,6 ans pour les hommes[30].
La maire de Glasgow, dont la fonction est dénomméeLord Provost, est, depuis 2017 Eva Bolander. Le dernierconservateur à avoir dirigé la ville de Glasgow fut Sir Donald Liddle, de 1969 à 1972.
Les maires de Glasgow ces trente dernières années ont été :
La ville de Glasgow dispose d'un conseil de ville : leConseil municipal de Glasgow, composé de79 membres élus au suffrage universel dans des circonscriptions comptant trois ou quatre sièges[32]. Le conseil de ville actuel a été créé en 1995 en application duLocal Government etc. (Scotland) Act 1994. Ce conseil de ville a repris les compétences du conseil de district (Glasgow district council) et du conseil régional de Strathclyde qui existaient depuis 1974.
En 1900, la ville compte 1 000 000 habitants[34]. À partir des années soixante, de grands projets de rénovation poussant les Glaswégiens vers les banlieues et les « New Towns » ainsi que les changements successifs des limites administratives de la ville entraînent la diminution de la population jusqu'à 592 000 habitants alors que la population de l'agglomération atteint 1 200 000 habitants.
Aujourd'hui, la population de laconurbation s'élève à environ2,3 millions d'habitants, soit 41 % de la population de l’Écosse[35].
La population de Glasgow est en net recul depuis la fin de laSeconde Guerre mondiale. Pendant cette période, la ville a perdu près de 47 % de ses habitants.
Depuis 2011, la population augmente lentement (0,10 à 0,43% chaque année), et compte 615 830 habitants en 2022.
Ainsi, la population étudiante dépasse les 168 000 personnes, ce qui fait de Glasgow la principale ville étudiante d'Écosse et la deuxième la plus importante du Royaume-Uni. La majorité des étudiants ne réside pas à Glasgow même mais en banlieue comme dans ledistrict d'East Dunbartonshire.
Les soins à Glasgow sont principalement du ressort duNational Health Service (NHS), sous la responsabilité de sa section duGreater Glasgow and Clyde. Les urgences pour adultes sont gérées à laWestern Infirmary pour l'ouest de la ville, à laGlasgow Royal Infirmary pour l'est et auSouthern general pour le sud. LeRoyal Hospital for Sick Children s'occupe des enfants.
On trouve des hôpitaux et des cliniques privées à Nuffield dans l'ouest et à Ross Hall au sud de la ville.
Les habitants de Glasgow ont, pour une raison inexpliquée, une santé globalement plus mauvaise et une faibleespérance de vie par rapport au reste duRoyaume-Uni et de l'Europe. Cette étrangeté est nommée l'effet Glasgow.
Une étude de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a établi qu’entre les quartiers riches et pauvres de Glasgow, la différence d’espérance de vie pour un habitant pouvait atteindre vingt-huit ans[37].
L'espérance de vie y est la plus basse de toute l'Europe occidentale : 73,1 ans pour les hommes et 78,3 pour les femmes, contre 79,3 et 85,3 en France[38].
Le tout premier match international defootball s’est déroulé à Glasgow en1872 sur le terrain du West of Scotland Cricket Club dans le quartier de Partick. Le match opposait l’Écosse et l’Angleterre et se solda par un résultat nul,0 à 0.
Hampden Park est le stade national écossais. Il détient le record du nombre de spectateurs pour un match de football enEurope avec 149 547 personnes[40] pour assister à la victoire de l'Écosse face à l'Angleterre par 3-1 en 1937, quelques jours avant que toutes les places ne deviennent assises.
Hampden Park accueille les matches à domicile de l'équipe d'Écosse de football.
Glasgow abrite les locaux des deux principales chaînes de télévision écossaises :BBC Scotland, la chaîne nationale basée aux Pacific Quay Studios ; etSTV, née de la fusion deScottish Television (Écosse centrale) et deGrampian Television (Nord de l'Écosse).
De nombreuses stations de radio sont également basées à Glasgow. Les stationsClyde 1 etClyde 2 font respectivement 14,4 %[42] et 5,5 %[42] de part d'audience. LaBBC Radio Scotland parvient à séduire 9,2 %[42] des auditeurs. Parmi les autres stations de radio, on trouve Capital Scotland, Real Radio Scotland, 105.2 Smooth Radio, Radio Free Scotland ou encore Celtic Music Radio.
Glasgow est le plus grand pôle économique d'Écosse, en étant le centre de l'aire urbaine appeléWest Central Scotland.
Si historiquement, l'économie de Glasgow a été très influencée par sescharbonnages, sasidérurgie et saconstruction navale pendant larévolution industrielle, elle s'est depuis largement tournée vers le tertiaire depuis les années 1980. Glasgow est ainsi devenue un centre financier important et se caractérise aussi par une forte présence decentres d'appel qui emploieraient environ 20 000 personnes au total. Mais la ville est aussi un grand centre touristique, tout en ayant une influence régionale importante dans les fonctions médicale et éducative.
Glasgow s'est dotée d'installations portuaires modernes. Située à proximité d'un vaste bassin houiller, elle est un important centre industriel. Aux industries traditionnelles (construction navale et aciéries), aujourd'hui en déclin, ont succédé des industries liées à la production depétrole (chimie et matériel de forage).
La municipalité de Glasgow a mis en place le projetFuture City Glasgow[43], qui vise à améliorer la circulation et la sécurité publique (éclairage intelligent) à partir de l’analyse de données, notamment vidéos. L’applicationMy Glasgow a aussi été développée pour permettre aux habitants d’échanger directement avec les services municipaux[44]. Cette démarche s'inscrit dans une politique deville intelligente avec une volonté de faciliter l'accès aux données ouOpen Data.
Le musée des transports, fondé en1964[47] et situé Bunhouse Road, le long de la Kelvin, présente de nombreux engins liés aux transports à Glasgow entre le milieu duXIXe siècle et nos jours. Rehaussées par une lumière tamisée, les carrosseries de machines brillent. On peut voir les premiers véhiculeshippomobiles utilisés à Glasgow, tout comme de nombreuxvélocipèdes et autres premierstramways ettrolleybus. Légèrement en retrait des collections exposées, une rue entière, la Kelvin Street, a été reconstituée à l'identique, grandeur nature, comme elle se présentait au début des années 1930. Un demi-million de personnes visitent ce musée chaque année[47]. Dans une salle sont aussi exposés250 modèles de bateaux, dont bon nombre naviguait jadis sur la Clyde. Le plus ancien des modèles exposés, leComet, date de1812[47]. Le nouveau musée des transports vient d'ouvrir le long de la Clyde.
Le musée deFossil Grove exposein situ un groupe de troncs d'arbres fossilisés découverts en1887. Le bâtiment a été érigé sur le lieu même, afin d'en assurer la protection. Ces fossiles sont datés de330 millions d'années. On trouve aussi au Fossil Grove d'autres groupes de plantes disparues qui, pour la plupart, poussaient en milieu tropical.
Le musée Saint-Mungo de vie et d'art religieux se situe à Castle Street. Ouvert en1993 dans le bâtiment qui abritait auMoyen Âge le château de l'évêque[48]. Il présente différents cultes religieux de la planète :bouddhisme,christianisme,islam,sikhisme, etc[48].
Le Provand's Lordship.
Le Provand's Lordship est un musée situé dans la plus ancienne maison de Glasgow, construite en1471. C'était alors une partie de l'hôpital construit par Andrew Muirhead, évêque de Glasgow[49]. Bénéficiant d'une donation de nombreux éléments de vie quotidienne duXVIIe siècle, le musée plonge ses visiteurs dans l'ambiance d'une maison glaswégienne aux alentours de1700. À l'arrière de la maison, le jardin médicinal de Saint-Nicolas, conçu en1997[49], permet d'observer d'étranges masques de pierre, connus sous le nom deTontine Faces. Ce jardin présente plusieurs plantes médicinales employées auXVe siècle[49].
Le Scotland Street School Museum, situé, comme son nom l'indique, sur la Scotland Street, raconte l'histoire de l'éducation en Écosse de 1872 à nos jours. Il a été réalisé par l'architecteCharles Rennie Mackintosh entre 1903 et 1906[50]. Le bâtiment abritait alors les locaux du School Board of Glasgow.
Hunterian Art Gallery. La collection d'art de l'université comporte de nombreuses œuvres deJames McNeill Whistler. L'aile Mackintosh est une reconstitution de la maison deCharles Rennie Mackintosh, architecte et designer de Glasgow.
Hunterian Museum. La collection deWilliam Hunter, anatomiste et pionnier de l'obstétrique, est aujourd'hui répartie entre ce musée et le Hunterian Art Gallery.
Glasgow School of Art (École des Beaux-arts). Conçue parCharles Rennie Mackintosh à l'âge de28 ans, cette institution de formation demeure son chef-d'œuvre. Elle fut construite en 1897-1899.
La cathédrale de Glasgow est la seule cathédrale médiévale en Écosse à avoir survécu à laRéforme écossaise[51]. L'intérieur du bâtiment avait en effet été préalablement divisé en trois petites églises, Outer High Kirk, Inner High Kirk et The Barony, ce qui lui avait permis d'échapper au statut de cathédrale mais pas aux dégradations.
Des découvertes archéologiques ont permis de mettre au jour 77 corps inhumés dans l'église basse. Certains étaient antérieurs à la construction de la cathédrale auXIIe siècle[51].
Glasgow compte plus de90 parcs[52], ce qui a amené la ville à recevoir le surnom deThe Dear Green Place[53]. Une association, « Les Amis des parcs de Glasgow » s'est constituée pour promouvoir l'entretien et l'animation de ces espaces verts[53]. Parmi les parcs les plus remarquables, on peut citer :
Kelvingrove Park[54] est un parc de34 hectares situé au nord de la Clyde, entre les quartiers de Patrick et Yorkhill[55]. Il abrite le Kelvingrove Art Gallery and Museum.
Nécropole de Glasgow[56], décrite comme « l'unique représentation du Glasgow victorien, conçue alors que Glasgow était la deuxième ville de l'Empire. Elle reflète les sentiments de confiance, de richesse et de sécurité de ce temps-là[57] ». Il s'agit d'un des plus remarquablescimetières d'Europe et une véritable attraction touristique en Écosse[57].
Glasgow est le lieu de naissance de très nombreux groupes de rock :Simple Minds, groupe de rock new wave fondé en 1975 ;Belle and Sebastian, groupe de pop indie fondé en 1996 ;Jesus and Mary Chain, groupe de rock indé fondé vers 1984 ;Teenage Fanclub, groupe de rock indé fondé vers 1989 ;The Pastels, groupe pop-rock britannique fondé au début des années 1980 ;Travis, groupe de rock fondé vers 1990 ;The Silencers, groupe de rock celtique fondé en 1985 ;Texas, groupe de rock fondé en 1985 ;Mogwai, groupe phare de la scènepost-rock fondé en 1995 ;Franz Ferdinand, groupe de rock fondé à Glasgow en 2001.Angus Young, guitariste soliste d'AC/DC, groupe de hard rock de réputation internationale, est natif de Glasgow. Les frères Knopfler, qui ont fondé le groupe britanniqueDire Straits en 1977, sont originaires de la ville.
Lewis Capaldi, né à Glasgow en 1996, musicien et chanteur écossais, cousin de l'acteur Peter Capaldi, cité plus haut. Peter apparaît d'ailleurs dans le clip vidéo de la chansonSomeone You Loved.
LeLord Lyon a accordé à Glasgow ses armoiries le. Elles comportent des symboles et des emblèmes associés au patron de la ville,Mungo, auparavant déjà utilisés sur le sceau municipal. Mungo lui-même est lecimier, et les emblèmes sur l'écu représentent les miracles fait par le saint, énumérés dans un vers traditionnel :
« Ici l'oiseau qui n'a jamais volé Ici l'arbre qui n'a jamais crû Ici la cloche que l'on n'a jamais sonnée Ici le poisson qui n'a jamais nagé »
L'arbre, actuellement unchêne, était originellement unnoisetier. Saint Mungo a mis quelques branches de noisetier pour ré-enflammer un feu sacré éteint. L'oiseau est unrouge-gorge familier, que le saint a ranimé. La cloche est l'originel de la cathédrale de ce saint ; l'objet réel est dans le Palais du Peuple dans la cité. Le poisson est unsaumon avec un anneau d'or dans sa bouche. Trois sont présents sur les armoiries ; un sur l'écu, et un pair comme lessupports. L'anneau était la propriété d'une reine de Strathclyde, qui l'a perdue. Saint Mungo a attrapé un saumon dans la rivière Clyde et il a trouvé l'anneau dans le corps du poisson[59].
Les paroles du saint, « Seigneur, que Glasgow prospère en prêchant tes paroles et en louant ton nom », ont inspiré la devise de la ville : « Que Glasgow prospère ».