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Décès | (à 61 ans) Rome |
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Activités | Prêtre chrétien,homme politique ![]() |
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Giuseppe Sirtori (né àMonticello Brianza le[1], mort àRome le) est unprêtre, homme politique et patriote italien, fervent républicain et défenseur deVenise en 1849. Il est chef d'état-major deGaribaldi durant l'expédition des Mille. Comme général de l'armée royale, il combat àCustoza et il est élu cinq fois député.
Giuseppe Sirtori nait àMonticello Brianza en 1813 dans une famille bourgeoise avec sept enfants, dans une maison qui existe encore dans lafrazione de Casatevecchio, à deux pas de l'institut Greppi.
Initié à la carrière ecclésiastique, il passe avec éloges les examens au séminaire deMonza, et il est ordonné prêtre en 1838. Frère de la congrégation desOblats de Saint-Ambroise (Institut de prêtres séculiers fondé parCharles Borromée en 1578), il enseigne au Collège deMerate des pèresSomasques.
En1842, il obtient de l'autorité ecclésiastique et de son père, l'autorisation de se rendre à Paris, grâce à l'aide financière de son père, afin de se perfectionner en théologie et philosophie, matières qu'il abandonne pour la médecine.
En 1840, il est rappelé àMonticello Brianza où il se dispute avec ses frères. Il s'ensuit la décision de renoncer à ses vœux, la conversion de ses droits sur les biens de famille en une maigre rente et le retour dans la capitale française. À laSorbonne, il s'essaye aux mathématiques, à la biologie, à la chimie mais sans rien porter à son terme.
De ces années, il reste peu d'informations : les documents compromettants sont détruits par lui-même des années plus tard (il atteint une position de général héroïque et garibaldien), et par un parent qui est prêtre (qui tient à protéger la moralité d'un prêtre, même défroqué). Aucune recherche sérieuse n'a été effectuée à Paris.
Mais c'est à Paris, peu avant son départ, qu'il connait la leçon fondamentale de sa vie : les barricades de laRévolution française (22-) qui conduit au renversement deLouis-Philippe Ier et l'émergence de laDeuxième République. Il est parmi ceux qui contraignentLamartine à proclamer la République à l'Hôtel de Ville.
Son rôle précis à Paris n'est pas connu ni la raison qui l'ont conduit à renter en Italie. Certes, la situation est bouillante : après l'insurrection dePalerme (), la constitution est accordée àNaples, le, le statut le àFlorence, le àTurin et le àRome). L'agité Sirtori, bien qu'âgé de trente-cinq ans, pense à ne manquer l'occasion.
Il ne participe pas auxcinq journées de Milan (18-), qu'il rejoint par la suite. Il y est, certainement, le7 avril et se signale comme un fervent mazzinien, et donc opposé à l'union deLombardie auroyaume de Sardaigne. Lorsque le, le plébiscite exprime l'annexion auPiémont, il se comporte en conséquence et demande à entrer dans une brigade de volontaires lombards.
Ces groupes manquent de cadres formés et les officiers sont élus depuis la troupe : Sirtori peut, peut-être, faire valoir son expérience récente à Paris et certainement l'éloquence exercée au cours de ses années de prévôt le font élire capitaine. On lui confie la compatibilité de la brigade, les paies et, plus tard, un poste dans la commission de vigilance des boulangeries et des hôpitaux.
Le bataillon des volontaires lombards est envoyé par le gouvernement provisoire de Lombardie défendre Venise.
Arrivé à Venise pendant lesiège, il se met en avant comme républicain et devient le principal membre de l'opposition au modéréManin. Par exemple, le, la nouvelle de l'armistice Salasco arrivé (il est signé le par legénéral Salasco), Sirtori conduit l'assaut contre le représentant piémontais dans la ville, Colli, et il est arrêté de justesse par Manin.
La tension politique est importante, au point que le, la rumeur d'un complot ourdi par Sirtori de livrer la ville aux Autrichiens se répand. Le, lors ce qu'arrive la nouvelle de la proclamation de laRépublique romaine, présidée parMazzini en personne, Sirtori propose de signer un pacte de solidarité avec la république sœur de Rome et de Toscane. Il n'obtient qu'une lettre d’encouragement.
La majorité modérée du parlement vénitien encourage l'initiative monarchique qui récupère la situation dès le, après la nouvelle de la reprise de la guerre parCharles-Albert le. Le, cependant, l'armée sarde est battue àNovare et la situation retourne dans l'impasse.
Les Autrichiens, après avoir définitivement vaincu les Piémontais à Novare, reprennentBrescia et «normalise» l'ensemble du pays, ils se tournent alors, contre le seul territoire qui leur échappe,Venise. Sirtori est nommé membre d'une commission militaire, avecGirolamo Ulloa et Baldisserotto, et dontGuglielmo Pepe assume la présidence.
Le, il combat avec les volontaires lombards et les soldats pontificaux pour la défense du camp retranché de laConche, à l'ouest deChioggia. Il se retire et le 22, il conduit les survivants de la reconquête, repoussant les Autrichiens au-delà de laBrenta.
Il se distingue dans la défense dufort Marghera et il est parmi les derniers, avec Ulloa, à quitter le fort, assurant le transport des victimes. Peu après, il rejoint lefort San Giuliano évacué en même temps que le fort Marghera, il prépare un piège avec des explosifs qui décime le premier régiment autrichien deschasseurs de Styrie qui pénètrent dans le fort.
Le1er août, il commande une sortie duFort Brandola qui contraint les Autrichiens à fuir, laissant 200 vaches. Un précieux butin, vu l'état de pénurie que connaît la ville.
Le, il approuve la confiance à la dictature deManin et le début des négociations de reddition.
Après la chute de la ville, le, la flotte française évacue environ 600 des principaux membres de laRépublique de Saint-Marc : Sirtori (avecCosenz,Ulloa,Pepe,Manin, sa famille et beaucoup d'autres), enregistré comme « prêtre lombard », il s'embarque sur le Solon, puis sur Le Pluton qui le débarque àCorfou, alors sous protectorat britannique, puis tous sont transférés à l'hôpital en raison du choléra qui faisait rage à Venise.
À Paris, il assiste, indigné, au triomphe de laNapoléon III sur laDeuxième République. EnSuisse, àLausanne, il rencontre Mazzini et s'enflamme pour ses idées et il le rejoint àLondres. Au début des années 1850, il est membre du comité mazzinien deGênes, où il occupe une des premières places avecMedici,Bixio etCairoli.
Il se détache de Mazzini, comme beaucoup d'autres, après l'échec de l'insurrection du à Milan et parce que Mazzini ne l'aurait pas consulté pour une affiche de propagande.
Il se rapproche des patriotes modérés. En 1854, par exemple, il prend part (avecMontanelli et Ulloa) aux funérailles de la fille deManin, Emilia, àParis.
Sirtori n'est pas un homme à supporter l'inactivité : ses lettres révèlent un esprit inquiet, toujours blessé par l'inactivité prolongée, au cours de ces longues années il imagine se suicider, il veut s'embarquer pour l'Amérique, il souffre, toujours, d'une condition de vie misérable comme la grande majorité des expatriés politiques de ces années-là.
Il ne sait donc pas résister à la première des grandes occasions de rachat qui se présente, et en1855, il s'engage dans la tentative du princeLucien Murat (fils deJoachim Murat et cousin deNapoléon III) pour remplacerFerdinand II de Bourbon.
La tentative a lieu avec le consentement et l'aide de Napoléon III mais elle est ouvertement condamnée par une grande partie des patriotes italiens, des exilés (Manin,Mazzini) et pasCavour, puisque son succès aurait été un sérieux coup à l'unité de l'Italie et aurait permis à la France d'étendre sa sphère d'influence sur la péninsule sans passer par l'alliance avec le royaume de Sardaigne.
Sirtori, cependant, désireux d'avoir une nouvelle occasion, publie une lettre dans laquelle il n'exclut pas une solution avec Murat, comme une alternative à celle de laMaison de Savoie : la chose fait grand bruit, et à un certain moment, il semble qu'une expédition armée ait été en préparation dans laquelle Sirtori etde Cristoforis auraient servi. D'autres personnalités se rapprochent de Lucien Murat commeMontanelli,Saliceti et Maestri.
Sirtori est fortement critiqué par tous les exilés italiens. Il réagit, pour sa part, avec colère, et dans sa fougue, il s'attire aussi l'hostilité de Lucien Murat. Celui-ci l'irrite et il le fait enfermer dans l'asile parisien deBicêtre, où on lui applique pendant trois jours, la camisole de force. Il est retrouvé quelques jours plus tard par ses amis exilés qui obligent les autorités à le libérer, avec la menace d'un important scandale. La chose fait du bruit, et même leTimes deLondres en parle, le décrivant comme« un des plus grands patriotes italiens qui avait fait preuve d'une plus grande valeur à Venise », mais surtout comme« un féroce anti-Murat », ce qui lui permet de se refaire une virginité.
Rapidement libéré, il retourne dans le Piémont et, début 1859, il demande à être enrôlé même comme simple soldat, mais son passé de républicain, l'hostilité française et l'inimitié du camp mazzinien, l'en empêche. Ainsi, il ne peut participer à la libération de sa ville,Côme, aprèsSan Fermo, aux côtés des différents GaribaldiensMedici etCosenz.
Désormais isolé, il décide alors de se tourner vers le camp monarchique, avec des intentions sans doute sincères. Il est en mesure de faire valoir, en outre, son passé de combattant à Venise et sa loyauté indiscutable pour la cause nationale.
En, il est élu député auParlement du royaume de Sardaigne àTurin pour le collège deMissaglia, alors dans laprovince de Côme, et pour se procurer un habit correct, il est contraint de demander l'aide de l'un des frères, avec lequel il peut enfin se rapprocher.
C'est le général Garibaldi, qui est en préparation de l'expédition des Mille qui le veut à ses côtés et il le fait embarquer lors de la première expédition qui part deQuarto dans la soirée de.
Peut-être que l'entreprise semblait désespérée et, en fait, il semble que Sirtori, la veille, se soit montré assez sceptique quant à sa réalisation[2]. En tout cas il s'embarque, âgé de 47 ans, il sent que c'est la dernière occasion de prouver sa valeur.
Le, Cavour est à Gênes afin de se rendre compte personnellement de la situation. Garibaldi ne veut pas traiter avec celui qui vient de céderNice[3] et il fait appel à Sirtori.
La réunion a lieu avec Sirtori[3] qui ne cache pas à Cavour les difficultés de l'opération, les moyens limités, le grand danger. Mais une double attaque est planifiée : en Sicile avec Garibaldi, et simultanément dans lesMarches ou dans l'Ombriepontificales. Cavour répond :« Rien dans les Marches ! Et pour le reste, le gouvernement fera ce qu'il peut en secret. ».
Au cours de l'arrêt àTalamone lors du voyage versMarsala, Garibaldi réorganise la petite troupe, la divisant en deux bataillons. Il confie le premier àBixio et le second au SicilienCarini. Les deux autres militaires connus qu'il a à sa disposition (Sirtori et Türr) deviennent, respectivement, chef d'état major etaide de camp.
Lors de la marche de Marsala àCalatafimi, àSalemi, il donne les premiers ordres aux équipes de volontaires siciliens qui se joignent en Sicile à lui : il les baptise leschasseurs de l'Etna.
Le, àCalatafimi, il se bat et est blessé à la jambe. À un de ses frères, il dit avoir sauvé Garibaldi et le drapeau desBourbon.
Le, pendant l'insurrection de Palerme, avec Carini, il empêche l'entrée dans la ville de Bosco et de Von Mechel jusqu'à ce que ceux-ci soient rejoints par les émissaires du lieutenant généralLanza qui leur communique les modalités de la trêve d'armes en vigueur. Il est promu général et écrit à son frère :« Garibaldi me doit la prise de Palerme ».
Le, Garibaldi s'embarque à Palerme pour se rendre à Milazzo où la situation exige sa présence, il nomme Sirtori prodictateur de Sicile[4]. Le, deux jours après labataille de Milazzo, il fait appel à lui et nomme prodictateurDepretis.
Le, Sirtori envoie un message àStocco qui, l'interprétant mal, laisse passer vers le nord les troupes du généralGhio qui sont bloquées àSoveria.
Le1er octobre et le 2, lors de labataille de Volturno, il commande la division de réserve et le déplacement au bon moment et aux bons endroits contre la colonne Perrone, bloquant sa marche versCaserte et donc le contournement du front garibaldien, contribuant ainsi à cette victoire décisive. Il semble que Garibaldi, à qui on présente de sombres scénarios, dit :« Ne vous inquiétez pas, à Caserte, il y a Sirtori ».
Tour au long de la campagne, en sa qualité de chef d'état-major, il garantit que l'expédition puisse être approvisionnée dans les conditions que l'on peut imaginer.
Le, Garibaldi escorte le roiVictor-Emmanuel II de Savoie dans son entrée triomphale dans Naples et part immédiatement pourCaprera. Il confie à Sirtori la responsabilité de gérer l'entrée de l'armée méridionale comme sont rebaptisés les Mille dans l'armée royale.
Sirtori ne jouit pas du prestige et du nom de son chef et il lui est impossible de réagir au décret du qui offre aux volontaires un congé avec une petite gratification qui incite la masse de soldats à se congédier.
Membre (avecMédicis etCosenz pour la partie garibaldienne, le général Della Rocca président, le généralGozzani de Treville et le généralPettinengo remplacé par le généralSolaroli, le colonelFerrero en tant que Secrétaire) de l'autorité de la « commission des scrutins pour la reconnaissance des officiers », elle ne fait que prendre du retard et son insuccès incite Garibaldi à intervenir personnellement avec une intervention au Parlement à Turin les 18-19-[N 1].
Les meilleurs généraux garibaldiens incorporent l'armée régulière :Medici,Cosenz,Bixio et Sirtori.
Dans un premier temps, le, ils reçoivent l'insigne de Commandeur de l'ordre militaire de Savoie. Par la suite, en, ils sont transférés dans l'armée italienne avec le grade qu'ils avaient dans l'armée méridionale, dans le cas de Sirtori, lieutenant général.
Le àPalerme, il est initié dans lafranc-maçonnerie auRite écossais ancien et accepté (dans laloge« I Rigeneratori del 12 gennaro 1848 al 1860 Garibaldini », dontEmanuele Sartorio était le vénérable maître), avec tous les autres membres de l'état-major de l'armée de Garibaldi (Giacinto Bruzzesi,Francesco Nullo,Enrico Guastalla,Giuseppe Guerzoni,Giovanni Chiassi,Giovanni Basso,Giuseppe Nuvolari,Pietro Ripari,Gustavo Frigyesi et d'autres officiers): ce fut Garibaldi lui-même, en tant que grand maître, qui signa la proposition d'admission en les dispensant des formalités habituelles»[5].
Sirtori ne reçoit pas immédiatement un commandement pendant que les généraux garibaldiens sont employés dans la « commission des scrutins ». La situation dans les provinces continentales de l'ex-royaume de Naples va en dégénérant en raison d'insurrections, passées dans l'histoire sous le nom debrigandage, soutenues par de nombreuses bandes armées aidées par lesBourbon en exil et par les États pontificaux, où siègePie IX.
Le gouvernement pense, par conséquent, employer les généraux garibaldiens dans les opérations, s'appuyant sur leur récente expérience récente et sur le prestige acquis dans ces lieux. Ils sont donc laissés à la disposition du ministre de la guerre, et envoyés dans les métropoles méridionales :Cosenz devient préfet de Bari,Medici commandant militaire de la place à Palerme, Sirtori plénipotentiaire àCatanzaro, le.
Toutefois, l'initiative n'est pas entièrement mal jugée à Rome puisque le, le Parlement l'élit président de la commission parlementaire sur le brigandage qui vise à« proposer les meilleurs moyens pour les battre ». Le travail se termine par un projet de loi présenté à la Chambre au cours de la session du1er juin 1863.
Dans les années qui suivent, Sirtori reçoit le commandement d'une division. En 1866, avec latroisième guerre d’indépendance il est commande de la5e division formée des brigades Valtellina et Brescia au sein de1er corps d'armée deDurando et il participe à labataille de Custoza, le.
Le lendemain de la bataille, il accepte mal lorsque le général en chef de son1er corps d'armée, Durando, blessé, est remplacé parGiuseppe Salvatore Pianell, un ex-général bourbon. Pianell est le plus ancien des généraux de division, mais Sirtori l'interprète comme une nouvelle bassesse perpétrée à l'encontre de Garibaldi. Le, il délivre un ordre du jour dans lequel il félicite ses soldats :« Soldats de la5e division, le 24 vous n'étiez pas indigne des vainqueurs deSan Martino », et il accuse expressément la 1e division de réserve deCerale de ne pas l'avoir soutenu comme il se doit.Ernesto Teodoro Moneta, alors lieutenant de Sirtori et son chef d’état-major, tente de le dissuader, mais sans succès. Le chef d'état-majorLa Marmora le réprimande formellement. Sirtori n'en démord pas et déclare que« Les paroles de Giuseppe Sirtori n'admettent pas de doutes de la part de quiconque », La Marmora le prive de commandement et le met en congé. Homme fier, il répond en démissionnant de l'armée, renvoyant les décorations reçues, et la retraite de l’État pour sa participation à l'expédition des Mille.
Quant à la polémique, il convient de rappeler que dans l'armée au moins quatre commandants de division (Medici,Cosenz etBixio et Sirtori) sont garibaldiens. Cerale est reconnu coupable d'avoir mal conduit sa division, à moitié massacré, sans s'être battu. Le principal responsable de l'échec, La Marmora poursuivit la campagne et passa le reste de sa vie à se défendre.
Sirtori n'avait pas tort en tous points mais son comportement était inadapté à la situation d'une armée démoralisée par la défaite. Sirtori, au lieu de se jeter dans la polémique personnelle, aurait pu insister sur une rapide reprise des combats. Peut-être, fort du prestige gagné au cours de la bataille, il aurait pu convaincre La Marmora de ne pas effectuer la retraite duMincio àOglio.
Sa rébellion, cependant, est exploitée par les généraux qui ont démérité à Custoza et qui le calomnient, affirmant que sa retraite sur Valleggio a gâché toute chance de réussite. Il répond en demandant, à plusieurs reprises, l'enquête d'une cour de discipline afin de défendre son honneur, ce qu'il n'obtient pas, la volonté de défendre l'honneur de l'armée et, par conséquent, de ne pas enquêter sur les raisons de la défaite, étant trop forts. Il obtient justice le, quand un autre général présent à Custoza,Govone, devient ministre de la guerre et fait approuvé une loiad personam ordonnant la réintégration de Sirtori avec son ancienneté et son grade. Après quelques mois, il est nommé commandant de la division d'Alexandrie.
Député de quatre législatures à partir de1860, il est nommé, par Victor-Emmanuel II, sénateur.
En1867 il est réélu au Parlement à gauche par défi au gouvernement mais par cohérence, il s'inscrit parmi les députés de droite, parmi les mêmes qui l'accusent injustement d'être responsable de la défaite de Custoza et qui lui refusent la cour de discipline.
Au cours de dernières années, il se distingue par son soutien à la pose, à Milan, d'un monument àNapoléon III, entrant dans une polémique avec de nombreux ex-Garibaldiens qui se souviennent plus deMentana que deSolférino. Cela lui vaut la perte de nombreux amis, y comprisErnesto Teodoro Moneta.
Il meurt à Rome en 1874 où il participe à une commission d'étude de nouvelles armes.
Il est enterré àFamedio de Milan.
Le, une œuvre deEnrico Butti est inaugurée dans les jardins publics de Milan.
En 1916, la marine royale donne son nom à un destroyer[6] qui est le premier de laclasse Sirtori.
Peu avant, àSpinea (Venise), lefort Sirtori est érigé.
Rome et Milan et sa commune natale lui ont dédié une rue.
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Comandant | Giuseppe Garibaldi | ||||||||
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État-major général |
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Aides de camps | |||||||||
Guide | Giuseppe Missori | ||||||||
Corps médical | Pietro Antonio Ripari | ||||||||
Intendance | |||||||||
Génie | Vincenzo Giordano Orsini | ||||||||
Compagnie de la marine de tir | Salvatore Castiglia | ||||||||
CompagnieCarabiniers génois | Antonio Mosto | ||||||||
1° Battaglione Nino Bixio |
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2° Battaglione Giacinto Carini |
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Liste des participants à l'expédition des Mille |