À proximité de la route départementale(RD) 4, le petitbourg de Ginestet est situé, endistances orthodromiques, huit kilomètres au nord-nord-ouest du centre-ville deBergerac et quinze kilomètres au sud-sud-est deMussidan.
Le territoire communal est également desservi par la route départementaleRD 709, axe Mussidan-Bergerac.
Situé sur la plaque nord duBassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange duMassif central, le département de laDordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur enstrates régulières, témoins d'unesédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plangéologique en quatre gradins différenciés selon leurâge géologique. Ginestet est située dans le quatrième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de dépôts siliceux-gréseux et decalcaires lacustres de l'ère tertiaire[1].
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées : argilessilteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Formation de Boisbreteau sup. : sables argileuxfeldspathiques à graviers et rares galets à la base, argilessilteuses verdâtres au sommet (Rupélien terminal àChattien continental)
g1a :
Formation de Boisbreteau moy. et formation de la Garde : sablesfeldspathiques à graviers et galets passant vers le sommet à des argiles sableuses (Rupélien inf. continental)
Formation Boisbreteau inf. : sable finsilto-argileux marron, à petits graviers et débris de cuirasses ferrugineuses, argilesilteuse (Priabonien sup. continental)
e7-g1-S :
Molasse du Fronsadais sup. àfaciès sableux dominant : sables argileux grossiersfeldspathiques, argilessilteuses/sableuses gris-vert etgrès carbonatéss. Nombreux chenaux sableux au sommet (Priabonien sup. àRupélien basal continental)
e6-7 :
Argiles à Paléotherium : argiles carbonatéessilteuses versicolores à niveaux sableux, à niveaux carbonatés +/- durcis, sables grossiersmicacés marron rouge à la base (Bartonien sup. àPriabonien inf. continental)
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 13,06 km2[5],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de laBD Topo, composante duRéférentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 12,92 km2[3].
Son affluent de rive gauche le ruisseau de la Forêt prend sa source800 mètres au sud-ouest du bourg et baigne le territoire communal sur près d'un kilomètre et demi dont la moitié en limite de Lunas.
LeMarmelet, ou ruisseau de Ladoux dans sa partie amont, d'une longueur totale de 13,4 km, prend sa source dans la commune d'Eyraud-Crempse-Maurens et se jette dans leCaudeau en rive droite à Bergerac, 200 mètres en amont de la confluence Caudeau-Dordogne[20]. Le ruisseau de Ladoux arrose l'est de la commune par deux bras parallèles, longs de près d'un kilomètre, à l'ouest de Béluzie.
Son affluent de rive gauche le Gaillardet borde le territoire communal sur plus d'un kilomètre et demi face à Eyraud-Crempse-Maurens.
La vallée du ruisseau de Ladoux près du lieu-dit la Ressègue.
Au, Ginestet est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[30].Elle est située hors unité urbaine[31]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bergerac, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[31]. Cette aire, qui regroupe 73 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[32],[33].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (58,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,7 %), zones agricoles hétérogènes (34 %), prairies (12,5 %), zones urbanisées (8,9 %),terres arables (1,9 %)[34]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le territoire de la commune de Ginestet est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),feux de forêts, mouvements de terrains etséisme (sismicité très faible)[35]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[36].
Ginestet est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[37]. En septembre 2020, un plan inter-départemental deprotection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[38],[39].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Ginestet.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[40]. Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie[41]. 99,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveaunational métropolitain)[Carte 4]. Depuis le, en application de laloi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[42].
La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1992, 1995, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[35].
La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinzeconseillers municipaux ont été élus en 2020[44],[45].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[50].
En 2022, la commune comptait 758 habitants[Note 5], en évolution de +4,55 % par rapport à 2016 (Dordogne : +0,37 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2015[53], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 338 personnes, soit 46,2 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (31) a diminué par rapport à 2010 (40) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 9,3 %.
Au, la commune compte 57 établissements[54], dont 31 au niveau des commerces, transports ou services, onze dans la construction, huit relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, cinq dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et deux dans l'industrie[55].
↑Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
↑La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑a etbAbbé Carles,Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 :Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat),(ISBN2-87624-125-0),p. 178.