Pour les articles homonymes, voirJacob (homonymie).
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Gilberte Jacob, néeLévy, né le dans16e arrondissement de Paris et morte le dans le15e arrondissement de Paris, est une des victimes de laRafle de la rue Sainte-Catherine du, et déportée duCamp de Drancy versBergen-Belsen. Survivante de laShoah, elle témoigne auProcès de Klaus Barbie.
Gilberte Valentine Lévy naît le dans le16e arrondissement de Paris[1],[2], fille de Prosper Lévy, employé de commerce, et d'Alice Franck. Elle épouse Lionel Simon Jacob, le dans le16e arrondissement de Paris[2].
Gilberte Jacob estassistante sociale à l'Union générale des israélites de France (UGIF) àLyon.
Elle est une des victimes de laRafle de la rue Sainte-Catherine du[3],[4].
Gilberte Jacob est déportée dans le Convoino 80, en date du, duCamp de Drancy versBergen-Belsen. Sa dernière adresse est au 40 rue Michel Servet à Lyon. Elle a trente ans[5].
Gilberte Jacob survit à laShoah et témoigne auProcès de Klaus Barbie, le, lors de la 9e audience[3],[6].
« 16 h 23 : le président Cerdini ouvre la séance et introduit un nouveau témoin : Gilberte Jacob née Levy. »
« 16 h 25 : le témoin commence son témoignage. Elle travaillait à l'UGIF au moment de la rafle. Elle raconte qu'elle était assise à son bureau au début de l'après-midi, quand trois hommes sont entrés et ont sorti des revolvers. Les hommes en civil appartenaient à laGestapo. Au cours des heures suivantes, les deux pièces se sont remplies avec environ80 personnes. Ils ont pris toutes ses possessions. Au début de la soirée, les détenus ont été emmenés de force dans des camions et dans une prison sans nourriture ni eau pendant deux jours, et ensuite embarqués dans un train à bestiaux à destination du camp de Drancy, au nord de Paris. Le témoin décrit avec beaucoup d'émotion les conditions de vie à Drancy. »
« 16 h 56 : le témoin décrit sa déportation deDrancy versBergen-Belsen. Les conditions d'hygiène à Bergen-Belden. Le travail forcé dans le camp. L'odeur du four crématoire dans le camp. Le départ de Bergen-Belsen dans le « train des otages », alors que l'armée britannique s'approche du camp. Le train traversant l'Allemagne, et l'éventuelle libération par l'Armée rouge. Le témoin marchant vers l'Ouest (environ deux cents kilomètres) et trouvant une unité de l'armée britannique, qui l'aide à retourner en France[6] ».
Gilberte Jacob meurt, à96 ans le dans le15e arrondissement de Paris[2].