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Gilbert Collard | |
![]() Gilbert Collard en 2017. | |
Fonctions | |
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Député européen | |
– (5 ans et 13 jours) | |
Élection | 26 mai 2019 |
Circonscription | France |
Législature | 9e |
Groupe politique | ID(2019-2022) NI(2022-2024) |
Conseiller municipal deSaint-Gilles | |
– (6 ans, 1 mois et 13 jours) | |
Élection | 30 mars 2014 |
Maire | Eddy Valadier |
Groupe politique | Saint-Gilles fait front |
Député français | |
– (7 ans, 7 mois et 11 jours) | |
Élection | 17 juin 2012 |
Réélection | 18 juin 2017 |
Circonscription | 2e du Gard |
Législature | XIVe etXVe(Cinquième République) |
Groupe politique | Non-inscrits |
Prédécesseur | Étienne Mourrut |
Successeur | Nicolas Meizonnet |
Biographie | |
Nom de naissance | Gilbert Georges Jean Camille René Collard |
Date de naissance | (77 ans) |
Lieu de naissance | Marseille (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | SFIO(1964-1969) PS(1969-1992) FN/RN(2017-2022) REC(2022-2023) CNIP(depuis 2024) |
Fratrie | Jehanne Collard |
Diplômé de | Université d'Aix-Marseille Université Panthéon-Assas |
Profession | Avocat |
Site web | gilbertcollard.fr |
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Gilbert Collard, né le àMarseille, est unavocat,écrivain ethomme politiquefrançais.
En tant qu'avocat, il plaide dans des affaires médiatiques (Ranucci,Carlos,AZF,Roaccutan,VA-OM,Arche de Zoé,Xynthia) et défend des personnalités commeLaurent Gbagbo,Charles Pasqua ouRichard Virenque.
Engagé àgauche à partir des années 1960, il est tête de listecentre droit aux élections municipalesde 2001 etde 2008 àVichy (Allier). Lors de lacampagne présidentielle de 2012, il préside le comité de soutien deMarine Le Pen et devient secrétaire général duRassemblement bleu Marine, classé à l’extrême droite.
À l'issue desélections législatives de 2012, il est éludéputé dans la2e circonscription du Gard et apparaît comme l'une des figures de ladédiabolisation duFront national. En 2017, après avoir été réélu député, il adhère au FN — qui devient le Rassemblement national l’année suivante. Il intègre ensuite les instances dirigeantes du parti, puis est éludéputé européen auxélections européennes de 2019.
En 2022, il quitte le Rassemblement national pour rejoindreÉric Zemmour en vue de l'élection présidentielle.
Gilbert Collard grandit au sein d’une famille bourgeoise[1].
Il est le fils dunotaire Georges Maurice Paul Collard (1908-2001),notaire à Marseille, descendant du politicienPierre-Paul Royer-Collard (1763-1845)[2]. Son père estmaurrassien, il travaille d'ailleurs pour la fille adoptive deCharles Maurras, c'est un ami deLéon Daudet[3] et il est membre desCamelots du roi avant de devenir communiste et résistant[4].
Sa mère, Odette Tarrazi, est elle aussi issue d'une famille de la grande bourgeoisie marseillaise. En effet, elle est la fille d'Edmond Tarrazi, fils duLibanais Fatallah Tarrazi, né en 1836 àBeyrouth, et de Marie Amélie Bravay, fille du Nabab devenu députéFrançois Bravay (1817-1874)[5],[6],[2]. Un de ses aïeuls étaitaide de camp dumaréchal Lyautey[7].
Gilbert Collard passe son enfance auchâteau de la Madone, le domaine familial àSaint-Just, dans le13e arrondisement deMarseille, ainsi qu’à l'hôtel Métropole, àChâtel-Guyon, où est enterré un grand-père.
Il est envoyé dès l'âge de 8 ans chez lesmaristes, à l'Institution Sainte-Marie, àLa Seyne-sur-Mer. Ensuite, il fera ses études à lafaculté de droit d’Aix-en-Provence et à l'université Panthéon Assas (Paris II).
Sa sœur,Jehanne Collard, deviendra également avocate, spécialisée dans la défense des victimes d'accidents[8].
Depuis 1987[9], il est marié à Anne-Marie Autard[10]. Elle est condamnée pour outrage à agent par le tribunal correctionnel de Nîmes en[11],[12],[13]. Également son assistante parlementaire[10],[12] et employée de laSELARL Collard[14], elle est candidate suppléante auxélections départementales de 2015[15],[16],[17], puis en seconde position sur la liste gardoise du FN auxélections régionales de 2015[18], au cours de laquelle elle est élue conseillère régionale. Gilbert Collard a, à ce sujet, été accusé de« népotisme » par lesJeunes Centristes[19].
Il habite dans un mas àGallician[20],[21], dans le Gard.
Gilbert Collard est le père de deux filles ayant grandi àParis[20],[22], dont Flavie, élue conseillère régionale d'Occitanie en 2021[23], et en couple avec le militant Anthony Leroy[24].
Il était un proche ami de l'écrivainJean-Edern Hallier (1936-1997)[2].
L'un de ses associés de cabinet, Thierry Mudry, est l'époux de Christiane Pigacé, ancienne membre du conseil scientifique du FN, et un ancien animateur duParti des forces nouvelles (PFN), qui fut notamment trésorier duFront de la jeunesse et rédacteur en chef duPartisan européen. Leurs épouses ont fondé ensemble l'association humanitaire Bosnia[2].
Gilbert Collard est avocat aubarreau deMarseille depuis 1971[25].
Il devient secrétaire de laConférence du stage en 1973. Il a quatre associés et une dizaine de collaborateurs, et ne traite qu'une infime partie des dossiers qu'il reçoit[26].
Il a défendu de nombreux clients célèbres :Laurent Gbagbo,Charles Pasqua,Marine Le Pen,Valérie Bègue,Paul Aussaresses etRichard Virenque dans l’affaire Festina.
Il a également été avocat de la défense en 1978 dansl'affaire du viol collectif Tonglet-Castellano.
Il fut aussi l'avocat de certaines parties civiles dans le procèsBarbie, ainsi que dans le procèsChristian Ranucci.
Il a plaidé dans plusieurs procès médiatiques tels que l'affaire de la profanation du cimetière juif de Carpentras, l'affaire Alègre, l'affaireAZF ou l'affaire VA-OM[27].
À l'occasion de l'affaire de Carpentras, il défend la thèse — infirmée depuis par la Justice — de la culpabilité de jeunes protégés par des notables de la ville. Il brandit devant les caméras une enveloppe (en réalité vide) censée contenir les noms des coupables[28].
Il déclare gagner près de33 000 euros par mois en 2012 pour son activité d'avocat[29].
En 2011, il assigne en justice leslaboratoires Roche et prend la défense de parents d'enfants qui se sont suicidés après avoir pris des génériques du célèbre médicament anti-acnéRoaccutane aux multiples effets secondaires indésirables[30].
Depuis, il présente l'émission « Livre libre », sur TV Libertés. Auparavant, il participait régulièrement à l’émissionLes Grandes Gueules surRMC.
Franc-maçon depuis la fin des années 1960 en étant d'abord initié dans l'atelier marseillais des Vieux Amis de laGLDF (fréquentée par son père), il rejoint ensuite laGrande Loge nationale française[43].
Il adhère dans sa jeunesse — selon lui en 1964, à seize ans —[2] à laSFIO, qui devient ensuite leParti socialiste.Rocardien[2], il entre en 1981, à la demande deRoland Dumas, au comité de soutien deFrançois Mitterrand pour sa candidature à l'élection présidentielle[2],[44].
En 1988, il soutientPierre Boussel, alias Lambert, candidat duMouvement pour un parti des travailleurs pour l'élection présidentielle[45]. Il déclare cependant qu'il n'a « jamais ététrotskiste » et que c'est à la« demande d'un ami » qu'il a figuré dans un clip duMPPT[46]. PourtantAlexis Corbière, engagé alors avec les lambertistes, témoignera d'une forte proximité de Collard avec ce mouvement qu'il soutenait également financièrement[47].
En 1990, il est exclu duMRAP en même temps qu'il en démissionne, à la suite de son annonce de la défense deBernard Notin, auteur d'un article controversé paru dans leno 32 hors-série () d’Économies et Sociétés, dans un procès pournégationnisme avant la lettre (laloi Gayssot datant de), alors qu'il était membre du secrétariat national du mouvement[48]. La même année, il soutient l’organisation des « Premières Assises en défense de l’immigration », montées par le CNDTI (Comité national pour la défense des travailleurs immigrés), et dénonce le « vocabulaire microbien » deJean-Marie Le Pen[45].
En 1992, il quitte leParti socialiste lors de l'entrée au gouvernement deBernard Tapie[3].
L'année suivante, il devient le président du comité de soutien àHervé Fabre-Aubrespy, adversaireRPR deBernard Tapie auxélections législatives dans ladixième circonscription des Bouches-du-Rhône[49].
Alors qu'il avait déclaré auMidi libre en 1997 :« Je veux bien courtiser la politique, mais pas coucher avec elle », il est candidat à la mairie deVichy en 2001, se disant investi parDémocratie libérale, leParti radical valoisien (PR) et leRPF[50], ce qu'il démentira par la suite[2]. Il est battu parClaude Malhuret (maire sortant disposant de l'investitureDémocratie libérale (dont il est secrétaire national) -PR -RPR -UDF[50]) etGérard Charasse, de 350 voix ; mais il est élu auconseil municipal, où il choisit finalement de ne pas siéger[2] pendant les sept années de son mandat.
À nouveau candidat à Vichy sous l'étiquetteNouveau Centre lors des élections municipales de 2008[45], avec un futur candidat frontiste sur sa liste[2], il arrive troisième. Il ne se maintient pas au second tour et appelle à voter pour la liste conduite parGérard Charasse (Parti radical de gauche), qu'il avait qualifié de « vrai baudet à mandats » lors de la campagne de 2001[50].
Proche deMarine Le Pen depuis la défense de sa mèrePierrette Le Pen lors de son divorce avecJean-Marie Le Pen[3],[2], il se rapproche du FN par l'intermédiaire deLouis Aliot[51] et de Michel Thooris[2]. Il intègre la cellule juridique du parti, où il est chargé parWallerand de Saint-Just de« [plaider] les procès les plus médiatiques »[2].
Il préside le comité de soutien à Marine Le Pen dès2011 et se déclare« mariniste » et favorable au principe de lapréférence nationale défendue par leFront national, en[32]. Il est un symbole de ladédiabolisation du Front national entreprise depuis l'accession au pouvoir de Marine Le Pen[44],[52] ; le vice-président du parti,Louis Aliot, affirme même qu'il s'agit de sa« plus belle prise de guerre ».« Il a contribué à accélérer la banalisation du FN sans jamais y adhérer, faisant venir au FN des gens comme Jacques Clostermann, fils d'uncompagnon de la Libération, ou encoreDenis Seznec. Se contentant d'être un « mariniste de la première heure » »[53].
Gilbert Collard annonce sa candidature auxélections législatives dans ladeuxième circonscription du Gard le[54]. Le Gard est le seul département à avoir placéMarine Le Pen en tête au premier tour de l'élection présidentielle[55]. Il mène une campagne fortement engagée, mais évite un débat entre candidats organisé surTV Sud Nîmes ; son adversaire Katy Guyot dénonce son« mépris » ainsi que son« mélange des genres »[2]. Il arrive en tête au premier tour avec 35,47 % des suffrages exprimés[56]. Il invite alorsÉtienne Mourrut à se retirer en sa faveur, afin d'« empêcher la destruction que les socialo-mélenchonistes veulent imposer à la France ». Celui-ci refuse, se maintenant afin de« porter haut et dignement les valeurs de la droite et du centre »[2]. Après l'agression, le 13 juin, d'Éline Enriquez-Bouzanquet, la suppléante de Mourrut, qu'il condamne« sans réserve », il lui apporte« tout [son] respect et [son] soutien ». Le, lors du second tour, il est élu avec 42,82 % des voix dans une triangulaire face à la candidatesocialiste Katy Guyot (41,56 %) et au candidatUMPÉtienne Mourrut (15,63 %)[57],[58]. Il fête sa victoire au mas de Bagatelle, àVauvert, affirmant que« c'est le plus beau jour de [sa] vie », et remerciant les militants UMP ayant voté pour lui[2].
Il devient membre de lacommission des Lois, et installe sa permanence parlementaire àAimargues, puis àSaint-Gilles. Sa suppléante est Évelyne Ruty, son« seul défaut » pour le responsable local du FN Gilles Caïtucoli[59], veuve d'Alain Ruty, officier ayant servi en Algérie,« très impliquée dans la communauté pied-noir » et sur laquelle Collard« s'appuie beaucoup »[2].
Un mois après leur entrée à l'Assemblée,Mediapart indique que Gilbert Collard etMarion Maréchal, les deux seuls députés FN ou apparentés,« se sont fixé une ligne : tenter de se montrer fréquentables et mettre en avant des « encouragements » qu'ils auraient reçus. L’application à l’Assemblée nationale de la prétendue « dédiabolisation » de Marine Le Pen ». Dans le même temps, ils tentent d'attirer l'attention des médias pour« donner l’impression qu’ils travaillent et proposent, et éviter le piège d’une fiche de député vide »[60]. Le politologue Gilles Ivaldi présente alors Gilbert Collard comme« l’antithèse même du positionnement du FN » et le situe« dans la lignée deJacques Bompard etDaniel Simonpieri, qui, après avoir été élus sous l'étiquette FN, en1995, avaient pris leurs distances avec le parti »[60].
Gilbert Collard devient secrétaire général duRassemblement bleu Marine (RBM) lors de sa création officielle, en[61],[62].
Débutoctobre 2013, après s'être montré réticent[63], il annonce sa candidature sous les couleurs duRassemblement bleu Marine auxélections municipales de 2014 à Saint-Gilles, première ville à avoir élu, en1989, un maire frontiste,Charles de Chambrun[64]. Gilbert Collard, qui possède une propriété dans la commune limitrophe deVauvert, y a obtenu 48 % des suffrages au premier tour des législatives et y avait déjà envisagé une candidature aux municipales de 2008[65]. Dans cette municipalité ancrée à droite depuis plusieurs décennies, des dissensions personnelles ont conduit à l'éclatement de la majorité UMP en 2010 et à l'arrivée d'une majorité socialiste de façon totalement inattendue. L'ancien maire UMP Olivier Lapierre,« ami de longue date » de Collard[2], annonce son soutien à l'avocat marseillais au printemps 2013, avant de revenir sur ses propos[55]. Ce dernier promet d'arrêter son activité professionnelle s'il est élu[66]. Il rompt successivement avec ses deux directeurs de campagne, Philippe Asencio puis Alfred Mauro[67], avant de se replier sur un troisième « bras droit », Christian Ballouard, un coach en développement aux méthodes controversées[68]. En ballottage favorable à la sortie du premier tour (42,57 %), il est finalement battu par l'UMP Eddy Valadier à la suite de la constitution d'un « front républicain » avec le retrait d'Alain Gaido, maire sortant, surnommé « le maire des Arabes »[2] et tête de liste de l'union de la gauche. Gilbert Collard déclare alors vouloir« déposer un recours »[69]. Le politologueJean-Yves Camus estime également que« l'échec de Collard est lié à un coefficient personnel »[70],[71]. Depuis sa défaite, il siège comme conseiller municipal d'opposition et conseiller communautaire deNîmes Métropole ; il perd toutefois ce dernier poste en[72].
En, il s'oppose au projet de résolution pour la reconnaissance de laPalestine déposé à l'Assemblée nationale parBenoît Hamon etÉlisabeth Guigou, et ce à l'encontre de la ligne du FN[73].
En 2015, il obtient le ralliement au RBM de trois élus gardois membres desRépublicains — dont Joffrey Léon, futur maire d'Uchaud[74].
Le, Gilbert Collard voit dans l'accession deDonald Trump à laprésidence des États-Unis une victoire du peuple et un« coup de pied au cul pour tous les bobos médiatiques, sondagiers, politiques... », tandis que Marine Le Pen loue également le choix des Américains[75].
Après le second tour de l'élection présidentielle de 2017, il déclare :« Pour nous, la question de l'euro c'est terminé, le peuple a fait son référendum dimanche dernier. Marine doit entendre ce message »[76].
Après avoir refusé d'adhérer au FN en raison de la présence deJean-Marie Le Pen, il exprime son souhait d'y adhérer après l'exclusion de ce dernier en 2015, sans succès[77],[78]. Il indique que Marine Le Pen lui demande de ne pas adhérer au FN« pour rester secrétaire général du Rassemblement bleu marine »[79].Libération indique en que« si Collard a mis ses réseaux personnels à la disposition de Marine Le Pen, par exemple à l’occasion d’un récent déplacement au Liban, son influence sur le parti reste incertaine »[78]. Adversaire deFlorian Philippot et de sa ligne politique, il fait part de son revirement au sujet de la stratégie dedédiabolisation du Front national, qu'il qualifie désormais de« piège à cons »[80], tout comme sur l'opportunité de changer le nom du parti[81].
Candidat à sa réélection lors desélections législatives de 2017, il n'est pas donné favori mais l'emporte finalement au second tour face àMarie Sara[82]. Il adhère au FN le20 juin suivant. À l'occasion duXVIe congrès du Front national, il intègre le conseil national du parti, en tant que membre coopté par la présidente[83]. Il est alors considéré comme un proche deMarion Maréchal, qui l'a soutenu lors de sa campagne législative[84].
Gilbert Collard est parfois accusé par la presse de relayer des « fake news » sur ses comptesTwitter etFacebook[85],[86].
En, après qu'une enquête préliminaire le visant a été ouverte en par le parquet de Nanterre pour « diffusion d'images de violence » (des photos d’une victime du groupe État islamique), l'Assemblée nationale lève sonimmunité parlementaire. Le député FN entendait protester contre le « parallèle ignoble » entre l'organisation État islamique et le FN, faite d'après lui par le journalisteJean-Jacques Bourdin[87],[88].Clémentine Autain qui a voté contre cette levée de l'immunité parlementaire proteste contre les conditions de ce vote qu'elle juge « inadmissibles » et dénonce ce qui « s’apparente à une simple opération politique »[89].
En, il devient délégué départemental de la fédération RN du Gard après la démission deNicolas Meizonnet[90].
Il a eu comme assistante parlementaire Holly Harvey-Turchet[14], d'origineanglaise[91], secrétaire FN de la2e circonscription du Gard, devenue ensuite directrice de cabinet deJulien Sanchez, maire deBeaucaire[92],[93], et Patrick Fernandez,« cheville ouvrière » et directeur de la campagne législative de 2012, qui a fait une tentative de suicide à la suite de son licenciement[2]. En 2018, il embauche le militant identitaireDamien Rieu[94].
Ce sont ensuite notamment Anne-Marie Autard, sa femme[10],Nicolas Meizonnet, conseiller départemental ducanton de Vauvert depuis 2015, qui présente son entretien vidéo hebdomadaire « Debout les mots »[2], etJean-Richard Sulzer, ancien collaborateur d'Edgar Faure et« discret conseiller à l'influence grandissante »[2], qui occupent ce poste[95],[96].
Candidat en position éligible sur la liste du Rassemblement national auxélections européennes de 2019 en France, il est éludéputé européen. Son suppléantNicolas Meizonnet ne lui succède pas immédiatement à l’Assemblée nationale en raison des recours formés contre la validité des élections européennes, accédant finalement à la députation en[97].
Gilbert Collard perd sa place au sein de la commission nationale d'investiture du RN en et annonce aussitôt sa démission du bureau national du parti[98]. Il compte parmi les cadres du RN poussant depuis 2015 pour un réalignement plus à droite du programme économique du parti[99].
Le, lors d’un meeting de campagne d’Éric Zemmour àCannes, il annonce son soutien à ce dernier en vue de l’élection présidentielle de 2022 et son adhésion à son parti,Reconquête. Il est alors nommé président d’honneur du parti[100],[101]. Lors desélections législatives la même année, dansson ancienne circonscription, il apporte ainsi son soutien à son gendre Anthony Leroy, candidat de Reconquête, au détriment deNicolas Meizonnet duRassemblement national[24]. C'est finalement ce dernier qui se qualifie pour le second tour et l'emporte, Anthony Leroy étant éliminé dès le premier tour, avec un peu plus de 5 % des suffrages[102]. La fonction de président d'honneur est supprimée des statuts du parti en[103] et il quitte le parti la même année[réf. nécessaire].
Opposé au mariage entre personnes de même sexe, il participe aux cortèges de laManif pour tous en 2013. Il déclare à cette occasion, au sujet de la loi instituant le mariage homosexuel en France, qu'il souhaite qu'elle soit abrogée en cas d'arrivée au pouvoir duFront national, futur Rassemblement National[104].
Dans le roman de politique-fiction deMichel Wieviorka,Le séisme. Marine Le Pen présidente (2016), où cette dernière gagne l'élection présidentielle de 2017, il devient ministre de la Justice[105].
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