Pour les articles homonymes, voirBloch.
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Pseudonyme | |
| Nationalité | |
| Formation | |
| Activité |
Gilbert Bloch, né le àParis etmort pour la France le lors de l’attaque dumaquis de Vabre (Tarn), est unpolytechnicien et résistantfrançais. Son alias estPatrick Maki dans laRésistance française.
Gilbert Bloch est né le 20 avril 1920[1],[2],[3],[4]àParis[5]. Il a un frère, Yves, né en 1917 et mort en 1935[1].
Il est le fils de René Bloch, décédé en 1935[1], et d'Alice Blondel, déportée deDrancy àAuschwitz, par leconvoi n° 69, en date du[6],[7].
Son grand-père est président de la communauté juive deNancy. Son père estmaire-adjoint du16e arrondissement de Paris[5].
Il est apparenté àHélène Basch, ainsi qu'à son mari,Victor Basch, cofondateur et président de laLigue des droits de l'homme[6], tous deux assassinés par lamilice.
Polytechnicien de la promotion de 1939[1], il doit interrompre ses études à cause de laSeconde Guerre mondiale. Il est exclu de l'École Polytechnique en raison des lois antisémites[1].

Il prend contact avec lesÉclaireuses et éclaireurs israélites de France àLyon, puis àGrenoble. Il dirige l'école deLautrec (Tarn), en novembre 1942 et jusqu'à la dispersion du chantier rural en 1943[6].
Gilbert Bloch prend la direction de lacompagnie Marc-Haguenau aumaquis de Vabre etRobert Gamzon se charge des relations avec les autres maquis[6]. Le 8 août 1944, lors de l’attaque des maquis de La Roque et Lacado, alors lieutenant, il est tué au cours d'un combat avec un détachement blindé allemand qui attaqueVirgule le terrain de parachutage des Maquis de Vabre[8]. Gilbert Bloch ordonne à ses maquisards de se replier pendant qu'il riposte à l'avancée allemande. Il est tué lors des combats et retrouvé dans la position du tireur couché avec huit balles dans le corps[1].
Gilbert Bloch est inhumé dans le cimetière village deViane (Tarn), commune de sa mort.