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Giambattista Tiepolo

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Pour les articles homonymes, voirFamille Tiepolo.

Giambattista Tiepolo
Autoportrait de Giambattista Tiepolo, détail de la fresque du plafond du grand escalier de larésidence de Wurtzbourg (1752-1753).
Naissance
Décès
(à 74 ans)
Madrid
Nom de naissance
Giovanni Battista Tiepolo
Activité
Maître
Élève
Lieux de travail
Mouvement
Influencé par
Père
Domenico Tiepolo(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Orsetta Tiepolo(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Maria Cecilia Guardi(en)(à partir de)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Œuvres principales

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Giovanni Battista Tiepolo ouGiambattista Tiepolo (franciséJean-Baptiste Tiépolo), né àVenise le et mort àMadrid le, est unpeintre etgraveurVénitien.

Il travaille dans plusieurs grandes cours européennes, fait caractéristique de la circulation des artistes dans l'Europe des Lumières.

Représentatives du stylerococo, ses œuvres qui ont fait sa réputation sont les grands cycles de fresques qu'il a peints àVenise et dans sa région, mais aussi àBergame ouMilan et, hors d'Italie, àMadrid et àWurtzbourg pour décorer palais et églises, mais il a également laissé de nombreux tableaux et esquisses peintes.

Il est le mari de Maria Cecilia Guardi, sœur des peintres vénitiensFrancesco Guardi etGianantonio Guardi. Il est également le père des peintresGiandomenico Tiepolo etLorenzo Tiepolo.

Biographie

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Lorenzo Tiepolo,Portrait de Cecilia Guardi Tiepolo (1737), Venise,Ca' Rezzonico.

Jeunesse

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Chasseur à cheval, 1718 (Fondation Cariplo).

Giambattista naît à Venise en mars 1696, dernier des six fils de Domenico Tiepolo[note 1], capitaine d'un navire marchand, et de sa femme Orsetta Marangon[note 2], dans la maison familiale près de l'église San Domenico di Castello dans lesestiere deCastello. Le 16 avril, il reçoit lebaptême dans labasilique San Pietro di Castello. Le 10 mars de l'année suivante, son père meurt, laissant la famille dans des difficultés économiques persistantes.

Il entre vers 1710 comme élève dans l'atelier deGregorio Lazzarini, peintre éclectique, capable de combiner les différents enseignements de latradition vénitienne, dont il apprend les premiers rudiments, mais aussi le goût du grandiose et du théâtral dans les compositions[1]. Très vite, il se dirige vers la peinture dite « ténébreuse » deFederico Bencovich etGiovanni Battista Piazzetta. Outre ses contemporains, l'atelier de Lazzarini s'inspire des grands vénitiens duXVIe siècle,Le Tintoret etPaul Véronèse, ainsi que de l'œuvre deJacopo Bassano.

En 1715, il commence à peindre les cinq arcs des autels de l'église vénitienne Santa Maria dei Derelitti (Ospedaletto), avec des figures d'apôtres appariées, avec desclairs obscurs violents et des tons sombres[2]. Au cours de ces années, Tiepolo travaille également pour ledoge en exercice,Giovanni II Corner, exécutant des peintures et des portraits dans son palais, dont celui deMarco Corer (vers 1716), le premier doge de la famille, et celui de Giovanni lui-même, dans des tons chauds et clairs, faisant référence aux manières deSebastiano Ricci[3]. La même année, il travaille sur la fresque de l'Assunta dans l'ancienne église paroissiale de Biadene tandis que, le 16 août, il expose l'esquisse duSubmersio Faraonis à la fête de SanRocco.

La première mention de l'artiste dans laFraglia des peintres vénitiens remonte à 1717. La même année, il quitte l'atelier de Lazzarini, et quatre gravures dulivreLe Grand Théâtre des Peintures et Perspectives de Venise sont tirées de ses dessins. LaRépudiation de Vasti remonte à 1719, maintenant dans une collection privée àMilan.

Le 21 novembre 1719, il épouse secrètement Maria Cecilia Guardi (1702-1779), sœur des peintresrococo vénitiensFrancesco Guardi etGianantonio Guardi, un mariage qui durera plus de cinquante ans. Au moins dix enfants naissent de cette union, dont quatre filles et trois garçons survivront, parmi lesquelsGiandomenico etLorenzo qui travailleront comme ses assistants. Le couple réside jusqu'en 1734 dans la maison de leur frère aîné Ambrogio[4], près de l'église Saint-François-de-la-Vigne de Venise, à proximité duPalais Contarini del Bovolo.

Entre 1719 et 1720, il réalise ses premières œuvres profanes, la décoration du hall du premier étage de la villa Baglioni (Padoue-Massanzago)[2]. Cette salle est entièrement recouverte defresques qui, en perçant parillusion les murs, créent un espace infini. LeMythe de Phaéton est peint sur les murs tandis que leTriomphe de l'Aurore est représenté sur la voûte. Avec ce cycle, il commence sa collaboration avec le peintre de laquadraturaGerolamo Mengozzi Colonna, qui peint pour Tiepolo dans les années suivantes la plupart des fausses décorations architecturales qui encadrent ses fresques.

En 1721, il reçoit la commande laMadonna del Carmine pour l'Église Sant'Aponal, qu'il commence en 1722 et livre en 1727, aujourd'hui conservée à laPinacothèque de Brera. En 1722, il livre leMartyre de saint Barthélemy, destiné à la série de plusieurs mains consacrées aux douze apôtres, pour l'église San Stae de Venise, d'une force expressive puissante donnée par le clair-obscur violent et la netteté du tracé graphique.

En 1722, il peint à fresque laGloire de sainte Lucie dans l'église paroissiale de Vascon, près deTrévise. En 1722, il participe au concours pour la décoration de lachapelle de saintDominique dans labasilique San Zanipolo, remporté plus tard parGiovanni Battista Piazzetta. En 1724, à la suite de quelques modifications apportées à l'église de l'Ospedaletto parDomenico Rossi, il peint la voûte avec leSacrifice d'Isaac, dernier exemple de ses voies initiales sombres ; à partir de ce moment, son style s'oriente vers des couleurs vives aux tonalités claires immergées dans une luminosité solaire.

Entre 1724 et 1725, il travaille à la décoration du Palazzo Sandi avec la grande fresque au plafond de la salle duTriomphe de l'éloquence, thèmeiconographique probablement dû à la profession du client, l'avocat Tommaso Sandi. Au centre, contre le ciel bleu traversé de nuages, se trouvent les figures deMinerve et deMercure tandis que sur lacorniche, il représente quatre épisodesmythologiques :Orphée conduisantEurydice hors d'Hadès,Bellérophon surPégase tue laChimère,Amphion grâce au pouvoir de la musique construit les murs deThèbes etHéraclès enchaîne lesCercopes avec sa langue. Le schéma de composition est similaire à celui utilisé parLuca Giordano aupalais Medici-Riccardi, avec quelques personnages au centre et beaucoup entassés sur les côtés, et restera typique de toute sa production ultérieure. L'éclaircissement de la couleur qui deviendra dès lors son trait stylistique indubitable, inspiré par la redécouverte de l'œuvre de Paul Véronèse. Pour le même palais, il peint également les trois toiles mythologiquesUlysse découvre Achille parmi les filles de Lycomède,Apollon écorchant Marsyas etHercule étouffant Antée, aujourd'hui dans une collection privée àCastelgomberto.

Probablement entre 1725 et 1726, il réaliseAlessandro et Campaspe dans l'atelier d'Apelle, aujourd'hui aumusée des beaux-arts de Montréal, avec une forte valeur autobiographique et d'autosatisfaction :Apelle, le plus grand peintre de l'antiquité, est le portrait de l'artiste, et il confère àCampaspe la beauté de sa jeune épouse Cecilia.

Maturité (1726-1740)

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Saint Roch, vers 1730-1735,musée des Beaux-Arts et d'Archéologie de Besançon.

Entre 1726 et 1729, il partage son travail entreUdine et Venise, toujours pour des commandes reçues des frèresDolfin, et s'organise pour dédier les saisons les plus chaudes aux fresques et les plus froides aux toiles.

À Udine, lepatriarche d'Aquilée Dionysos Dolfin lui commande d'abord les fresques et le petitretable de laRésurrection pour la chapelle duSaint-Sacrement dans lacathédrale de la ville, puis les fresques duchâteau et surtout le grand complexe décoratif duPalais Patriarcal. Le décor comprend des scènes et des personnages de l'Ancien Testament : dans la voûte de l'escalier laChute des anges rebelles avec environ huit scènesmonochromes avec des épisodes duLivre de la Genèse ; dans la longue galerie, les trois épisodes de l'Apparition des trois anges à Abraham,Rachel cache les idoles et l'apparition de l'ange à Sarah, placés entre des figures monochromes de prophétesses et leSacrifice d'Isaac au plafond ; au plafond de la Salle Rouge, à l'époque utilisée commetribunal civil et ecclésiastique, l'évocateurJugement de Salomon, considéré comme son premier chef-d'œuvre[2], est entouré de compartiments mixtilignes avec des figures deprophètes ; enfin, dans la salle du trône, il peint des portraits d'ancienspatriarches, aujourd'hui en mauvais état.

À Venise, pour Daniel III et Daniel IV, certainement à la suggestion du patriarche Dionisio, il peint pendant les hivers les dix grandes toiles de batailles et detriomphes antiques pour décorer une grande salle de réception dupalais Dolfin Manin. Elles sont achevées en 1729 et sont aujourd'hui réparties entre lemusée de l'Ermitage deSaint-Pétersbourg, leMetropolitan Museum of Art deNew York et lemusée d'Histoire de l'art de Vienne.

Entre-temps, le 30 août 1727, naît son fils Giandomenico, son futur collaborateur.

En 1730, il est appelé àMilan, peut-être avec la médiation deScipione Maffei, pour décorer à fresque les plafonds de cinq salles du Palazzo Archinto (Triomphe des Arts et des Sciences,Mythe de Phaéton,Persée libère Andromède,Junon, Fortuna et Vénus et l'allégorie de laNoblesse), toutes détruites dans lebombardement d'août 1943. En 1731, au Palazzo Dugnani (anciennement Casati), il peint les histoires deScipion l'Africain, avec sur la voûte l'Allégorie de la magnanimité (ouApothéose de Scipion), tandis que sur les murs, les thèmes sontLa générosité de Scipion,Scipion donnant la liberté à Siface et, enfin,Sofonisbe recevant le poison de Massinissa. En correspondance avec les portes d'entrée duvestibule, il peintLes quatre vertus cardinales et dans les nichesl'Abondance et laPuissance[5].

De retour àVenise en 1731, il exécute l'Éducation de la Vierge pour l'église Santa Maria della Fava, laNativité pour l'église San Zulian et en 1732, l'Adoration de l'Enfant pour lasacristie deschanoines de labasilique Saint-Marc.

En septembre 1732, il est déjà àBergame où il entreprend les fresques de lachapelle Colleoni qui, à l'origine, ne devaient comprendre que lespendentifs avec les allégories des quatre vertus (Foi,Charité,Justice etPrudence) et leslunettes deSaint Marc Evangéliste et duMartyre de saint Barthélémy. Ayant terminé ces travaux, il est rappelé de Venise pour composer trois autres lunettes avec des scènes de la vie de saintJean-Baptiste :Sermon du Baptiste,Baptême du Christ etDécollation du Baptiste[6].

Martyre de sainte Agathe, basilique Saint-Antoine de Padoue.

En 1734, il travaille à la Villa Loschi Zileri, àMonteviale près deVicence, exécutant à la fresque des figures allégoriques dérivées du traité l'Iconologie deCesare Ripa, dans l'escalier et dans le hall. La même année, il livre laPala del Paradiso à l'église de Tous les Saints deRovetta et déménage pour s'installer à Pasina, près de l'église San Silvestro.

LaMadonna del Rosario, une œuvre signée et datée de 1735, est maintenant dans une collection privée à New York, et laVierge à l'Enfant avec les saints Giacinto et Domenico, àChicago.

En 1736, son fils Lorenzo naît. La même année, il refuse l'offre de décorer lepalais royal de Stockholm, déclarant que la somme d'argent offerte est insuffisante, et exécute la toile avecJupiter etDanaé, actuellement àStockholm.

En janvier 1737, il livre leMartyre de sainte Agathe, réalisé pour labasilique Saint-Antoine de Padoue. La même année, il revient à Milan, appelé par le cardinalBenedetto Odescalchi-Erba pour créer trois fresques dans labasilique Saint-Ambroise de Milan. Il envoie troisretables à Udine pour le patriarche et peint le retable perdu pour l'autel Cornaro de l'église San Salvador à Venise.

La même année, il commence également le grandiose cycle de fresques de la nef, du plafond et du chœur avec laGloire de saint Dominique, dans l'église Sainte-Marie-du-Rosaire de Venise, achevé en 1739 : dans la fresque centrale de la nef, l'Institution du Rosaire, dont Tiepolo fait trois esquisses ; au-dessus de quinze marches, symbole des mystères respectifs durosaire, saintDominique distribue aux fidèles, dont le doge en fonctionAlvise Pisani et le patriarche Francesco Antonio Correr, lechapelet que la Vierge lui avait donné dans une vision ; les figures qui tombent de l'escalier sont une allusion au rôle joué par le saint contre l'hérésie.

En 1739, il peint leMartyre de saint Sébastien pour l'église conventuelle deDiessen. Au cours de ces années, il peint les trois grandes toiles avec desScènes de la Passion du Christ pour l'église Sant'Alvise à Venise[7]. Dans ces œuvres, le ton dramatique est plus fort et l'on perçoit l'influence duTintoret et duTitien des dernières années, mais aussi des gravures deRembrandt, notamment dans les hommes barbus qui apparaissent dans laMontée au Golgotha ; ces toiles, commencées vers 1737, sont livrées en 1740.

Palazzo Clerici et œuvres pour Francesco Algarotti (1740-1745)

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Triomphe de Flore, Musées des beaux-arts de San Francisco.

En 1740, il envoie le retable avec l'Apparizione della Vergine a san Filippo Neri[8] àCamerino. Vers 1740, il collabore à lagravure de la série d'estampes deGiuliano Giampiccoli de vues de paysage d'aprèsMarco Ricci (36 paysages avec deuxfrontispices) publiée vers 1740 et rééditée avec des ajouts en 1775, parTeodoro Viero (48 paysages et 4 frontispices). La série complète des 36 paysages est conservée auBritish Museum[9].

La même année, il revient à Milan. Il peint à fresque la voûte de la galerie du Palazzo Clerici avec la scénographie de laCourse du chariot du soleil avec, au centre, le char d'Apollon tiré par quatre chevaux, et entassée sur la corniche, une multitude de groupes et de figures de divinités. La fresque est probablement réalisée à l'occasion du mariage entre le client Anton Giorgio Clerici et Fulvia Visconti, prévu pour 1741[10]. Entre 1741 et 1742 pour la basilique Saint-Laurent martyr àVerolanuova, il peint sur place les grandes toiles avec laChute de la manne et leSacrifice de Melchisédek.

De retour à Venise en 1743, il est engagé au Palazzo Pisani pour exécuter l'Apothéose deVettor Pisani :l'amiral, vainqueur de laGuerre de Chioggia contre lesGénois, est accompagné sur lemont Olympe parVénus pour être présenté àJupiter etMars,Neptune assiste à la scène. Cette commande considérable l'oblige à reporter de quelques mois la livraison duPortrait d'Antonio Riccobono pour l'Accademia dei Concordi deRovigo[11].

Le Banquet de Cléopâtre (1743), Melbourne, National Gallery of Victoria.

En 1743,Francesco Algarotti arrive à Venise pour acheter des tableaux, au nom duroi de SaxeAuguste III, et les emmener àDresde. Tiepolo, qui est devenu son ami, le conseille, avec d'autres peintres vénitiens, dans l'achat des œuvres des maîtres anciens. Sur commande d'Algarotti, il peint également quelques toiles, dont leTriomphe de Flore etMécène présente les Arts à Auguste, envoyé au comte Brül en 1744, et leBanquet d'Antoine et Cléopâtre, qui se trouve maintenant à laNational Gallery of Victoria deMelbourne. Ce dernier est décrit par Algarotti comme « un beau champ d'architecture, l'aéré du site, la bizarrerie des vêtements, les beaux contrastes dans l'emplacement des couleurs locales, une franchise et une légèreté indicibles du pinceau en font une chose vraiment paolesque[note 3]».

Toujours en 1743, a lieu la première publication desVari Capricci, un recueil de dix gravures. Le deuxième recueil de vingt-quatre gravures date probablement de la même période, publié à titre posthume par son fils Giandomenico en 1775 ou 1778, auquel Giandomenico lui-même a donné le titreScherzi di Fantasia (Farces de Fantaisie).

Entre 1743 et 1744, il travaille à la décoration de la Villa Cordellina àMontecchio Maggiore. Dans la voûte de la salle, il peint leTriomphe de la Vertu et de la Noblesse sur l'Ignorance, entouré de six figures allégoriques monochromes, et sur les murs, laFamille de Darius devant Alexandre et laContinence de Scipion.

Entre 1744 et 1745, pour lePalazzo Barbarigo alla Maddalena à Venise, en collaboration avec Mengozzi Colonna, il réalise des fresques et des toiles, dont le plafond avecLa Vertu et la Noblesse conquérant l'Ignorance. Les deux séries de toiles avec des scènes deLa Jérusalem délivrée : les quatre toiles, destinées à un palais vénitien non spécifié, maintenant àChicago, et les quatre allongées pour le nouveau boudoir au deuxième étage noble du bâtiment d'angle àSan Polo, maintenant à laNational Gallery deLondres, datent de cette période. Pour le même boudoir, il peint également quatre médaillons monochromes dorés (deux sont auRijksmuseum Amsterdam, un auMetropolitan Museum of Art et un perdu) et le plafond (maintenant à laGalerie nationale d'Australie). Toujours dans ce bâtiment, il peint à fresque les plafonds de quelques pièces (deux déchirées et remontées sur toile sont aumusée Jacquemart-André à Paris)[12]. Les trois dessus de portes avec dessatyres remontent également probablement à ces années, deux maintenant àPasadena à laNorton Simon Museum et un à laGalerie nationale d'Art ancien (Rome). Entre avril et novembre, il peint à fresque la voûte de la nef de l'église Santa Maria di Nazareth de Venise avec leTransport de la Sainte Maison de Lorette, détruite en 1915 lors d'un raid aérien pendant laPremière Guerre mondiale ; les deux esquisses préparatoires de Tiepolo et quelques fragments des pendentifs subsistent, ainsi qu'un tableau deMariano Fortuny y Madrazo et un dessin d'Olivier Maceratesi[13]. En septembre de la même année, il livre le retable avec leMartyre de saint Jean, évêque de Bergame à lacathédrale de Bergame.

Entre 1744 et 1749, il livre les neuf toiles pour le plafond de lasalle capitulaire de laScuola Grande dei Carmini à Venise, commandées en 1739. Dans la grande scène centrale de laVierge en Gloire remettant lescapulaire à saintSimon Stock, la Vierge et l'Enfant sont soutenus par un tourbillon d'anges, les angelots semblent éblouir les bienheureux prosternés vers la représentation des âmes duPurgatoire, tout en recevant d'un ange le scapulaire, source sacrée desindulgences.

Palais Labia (1746-1749)

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Retable deSaint Jacques le Majeur, 1749.

Entre 1746 et 1747, il crée le complexe décoratif duPalais Labia à Venise assisté pour les encadrements de Gerolamo Mengozzi Colonna, parfaitement intégrés aux épisodes narratifs. Dans la salle de bal, il peint à fresque lesHistoires d'Antoine et Cléopâtre avec des personnages somptueusement vêtus dans des poses théâtralement éloquentes : sur les murs les deux scènes principales,Rencontre entre Antoine et Cléopâtre etBanquet d'Antoine et Cléopâtre, et dans la voûte, dans unoculus central,Bellérophon sur Pégase qui volent vers la Gloire et l'Éternité, le tout entouré de figures allégoriques ou mythologiques et de scènes de couleur. Dans la Galerie des Glaces, il peint leTriomphe du Zéphyr et de Flore, une fresque au plafond.

En 1747, Tiepolo s'installe dans la paroisse de l'Église Santa Fosca de Venise, près du pont de Noal.

En 1748, il peint deux plafonds pour le palais Dolfin Manin à Venise, à l'occasion du mariage deLudovico Manin et Elisabetta Grimani. La même année, il exécute et livre certainement le retable de laMadone avec les saintes Catherine, Rosa da Lima et Agnese da Montepulciano pour l'église Sainte-Marie-du-Rosaire de Venise[14].

En 1749, il envoie à Ricardo Wal, ambassadeur d'Espagne à Londres, le retable deSaint Jacques le Majeur, aujourd'hui conservé auMusée des Beaux-Arts de Budapest. La même année, il livre enfin le grand compartiment central du plafond à laScuola Grande dei Carmini.

Würzburg (1750-1753)

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Allégorie des planètes et des continents (1752), New York, Metropolitan Museum of Art.

Le 12 décembre 1750, à l'invitation duprince-évêqueKarl Philipp von Greiffenclau zu Vollrads, il part àWurtzbourg pour décorer sa nouvellerésidence, avec ses fils Giandomenico et Lorenzo. Il y décore le Kaisersaal, alors la salle à manger, d'un programme iconographique lié à l'investiture reçue par Aroldo, premier prince-évêque de Würzburg, par l'empereurFrédéric Barberousse. Sur la voûte, il peint à fresqueApollon menant au génie de la nation germanique Béatrice de Bourgogne, future épouse de Barberousse, avec des figures qui chevauchent de manière illusoire le cadre en stuc, œuvre d'Antonio Giuseppe Bossi ; sur les murs, les scènes sont encadrées par un rideau scénographique travaillé enstuc coloré, avec lemariage de Barberousse et l'investiture de l'évêque Aroldo comme duc de Franconie, signé et datéGIO.TIEPOLO 1752.

Ayant achevé cette salle, il se consacre aussitôt aux retables de laChute des anges rebelles et de l'Assomption destinés à la chapelle de la Résidence pour passer ensuite à la décoration de l'immense plafond de l'escalier monumental deJohann Balthasar Neumann[note 4] avec uneAllégorie des planètes et des continents, terminé en novembre 1753 qui montreApollon, dans sa course quotidienne avec les dieux symbolisant les planètes ; les figures allégoriques sur la corniche représentent les quatre continents, dont l'Amérique. Il avait déjà exploité ce thème dans le salon des Baglioni à Padoue en 1720 et dans celui des Clerici à Milan en 1740. L'espace de la vision est conçu comme inexorablement distant et le monde de la représentation est ainsi fictif, illusoire, contrairement à ce qui se passait dans l'esthétiquebaroque, où l'espace, même infini, conservait un certain degré de réalité.

Retour à Venise et Villa Valmarana (1753-1760)

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Quittant Würzburg le 8 novembre 1753, il retourne à Venise où le 8 mai il livre la toile avec l'Apparition de la Vierge à Saint Jean Népomucène à l'église San Polo. En 1754 il commence la décoration de l'église de la Pietà à Venise, créant sur la voûte de la nef la fresque duCouronnement de Marie immaculée.

Il achète une villa àZignago[2] grâce à la fortune amassée à Wurtzbourg. Il est élu président de l'académie des Ricovrati de Padoue.

En 1757, il réalise la décoration de la Villa Valmarana près de Vicence[2], décorant dans le bâtiment principal la salle centrale appeléeIphigenia (Iphigénie) et les quatre salles attenantes appeléesSala dell'Iliad (salle de l'Iliade), laGerusalemme liberata, (laJérusalem libérée), l'Énéide et l'Orlando furioso. Le programme iconographique est probablement suggéré par la passion du client Giustino Valmarana, décédé en 1757, pour l'épopée classique et l'épopée chevaleresque. Dansle Sacrifice d'Iphigénie, la source est identifiable à l'Iphigénie en Tauride (Euripide), sujet repris de diverses manières dans l'œuvre : alors que le prêtre s'apprête à enfoncer le couteau dans la chair de la pauvre victime,Diane fait apparaître unfaon pour remplacer Iphigénie sur l'autel ; à la stupéfaction de tous, le seul qui ne s'aperçoive de rien estAgamemnon car, anéanti par la douleur, il se couvre le visage de son manteau. Dans cette salle, la cloison architecturale de Mengozzi Colonna sert de support au cadre réel, créant l'illusion d'une continuité entre l'espace peint et l'espace réel. Au plafond, Tiepolo peintDiane et Éole, avec la déesse prise en flagrant délit de commander l'apparition du faon pour bouleverser le sacrifice, etÉole qui peut faire souffler à nouveau les vents.

Dans laSala dell'Iliad, il structure la fresque avecMinerve empêchant Achille de tuer Agamemnon afin que les trois personnages principaux soient comme sur uneavant-scène, pour placer la foule de guerriers en arrière-plan comme s'il s'agissait d'un chœur théâtral. Dans les sallesOrlando Furioso et deGerusalemme Liberata, il traite la narration de manière plus épisodique avec des fresques, principalement thématiques, avec un ton plus intime et sentimental, enfermées dans des cadres de styleRococo, peut-être dû à l'influence de son fils Giandomenico. Dans la maison d'hôtes, il peint à fresque laSala dell'Olimpo (salle de l'Olympe) et peut-être aussi celle du Carnaval, confiant les autres à la main de Giandomenico.

Toujours pour la même famille Valmarana, il exécute également la décoration perdue du Palazzo Trento Valmarana. Dans la même période, et toujours dans la région de Vicence, il peint le retable de l'Apothéose de San Gaetano Thiene pour l'église de Rampazzo sur commande de la famille Thiene.

De retour à Venise, il travaille auCa' Rezzonico, décorant à fresque les deux plafonds avecJoie nuptiale etLa Noblesse et la Vertu accompagnant le Mérite vers le temple de la Gloire à l'occasion du mariage entre Ludovico Rezzonico et Faustine Savorgnan.

Sainte Tecla libère la ville d'Este de la peste, détail, Este, Duomo.

Le 30 septembre 1759, il livre le retableSaint Silvestre baptise l'empereur Constantin pour le maître-autel de l'église San Silvestro à Folzano (un hameau deBrescia) et le 24 décembre celui de la cathédrale d'Este avecSainte Tecla libère Este de la peste. A Udine, la même année, avec son fils Giandomenico, il peint les fresques de l'Oratoire de la Pureté.

En 1760, il exécute leTriomphe d'Hercule pour le Palazzo Canossa deVérone, qui sera gravement endommagé pendant laSeconde Guerre mondiale ; la même année, il reçoit la commande de la fresque de l'Apothéose de la famille Pisani pour la salle de laVilla Pisani (Stra). Dans ce grand ouvrage, le dernier de Tiepolo en Italie, ce ne sont pas les fondateurs ou les personnalités illustres de la famille, fait particulier, qui sont exaltés, mais les membres eux-mêmes vivant à cette époque. Dans la même période, il réalise également le retable duMiracle de Saint Antoine pour la cathédrale San Michele Arcangelo àMirano.

Fin de vie en Espagne (1762-1770)

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La fuite en Egypte.

Tiepolo est réputé localement, mais aussi à l'étranger, comme enRussie ou en Angleterre. En 1761,Charles III (roi d'Espagne) le commissionne pour une fresque de plafond deL'Apothéose de l'Espagne pour lepalais royal de Madrid. Le peintre, parti avec ses fils Lorenzo et Giandomenico le 31 mars 1762, arrive à Madrid le 4 juin et s'installe sur la Plaza San Martín, ce qui provoque la jalousie et l'opposition deAnton Raphael Mengs. Il y restera jusqu'à sa mort[15]. Giambattista a accepté le poste et le voyage à contrecœur, il a fallu l'intervention de la diplomatie espagnole, notamment à Venise, pour arriver à le convaincre : après un premier signe de disponibilité au comte Felice Cazzola, l'un des représentants de Charles III à Venise, lors d’une rencontre informelle au Palazzo Canossa de Vérone, Tiepolo a reçu une lettre officielle avec un texte original encastillan et une traduction italienne, en plus de la carte du lieu à peindre. Cependant il tergiverse : il veut tranquillement finir les engagements pour les Canossa et les Pisans. L’esprit absolutiste de la monarchie espagnole exige des réponses rapides et certaines : le marquis de Squillace, secrétaire d’État, convoque Sebastiano Foscarini, l’ambassadeur vénitien à Madrid. Une fois cette nouvelle parvenue à Venise, Tiepolo est convoqué d’urgence par les inquisiteurs de l’État qui l’obligent à partir[16].

Il emporte avec lui le croquis du vaste plafond de la salle du trône, préparé le mois précèdent, dont le thème lui avait été donné l'année précédente par le comte Felice Cazzola, avec toutes les indications nécessaires[17]. C'est le seul ouvrage pour lequel il est sollicité. La fresque est achevée en 1764, sans trop s'écarter du projet et avec l'aide de ses enfants qui savent se fondre dans le style paternel[18]. Le résultat est uneanthologie de tous les thèmes officiellement chers à la couronne espagnole : autour, figurent les quatre continents, parmi lesquels se distinguent les colonies américaines avec lacaravelle deChristophe Colomb ; en bas, les mythes de l'antiquité et de la religion catholique (pour laquelle il compare lesvertus théologales aux allégories usitées des vertus païennes (ou civiles)) ; vers le centre, letrône d'Espagne entre les statues de Minerve (Hercule dans l'esquisse) et d'Apollon ; dans un coin, deux colonnes, une référence claire auxcolonnes d'Hercule et à la devisePlus ultra queCharles Quint s'était donnée pour souligner la puissance maritime[19].

Le roi, satisfait du résultat, commande deux autres fresques de plafond : L'apothéose d'Énée dans la salle deshallebardiers et l’Apothéose de la monarchie espagnole dans l'antichambre de la reine, achevée en 1766[20]. Le premier des tableaux (on ne sait pas dans quel ordre ils ont été réalisés : une esquisse préparatoire a été préparée pour les deux) est maintenant considéré comme le moins réussi : dans la représentation mouvementée composée en spirale,Vulcain forge les armes au en bas, puisÉnée, avec son groupe, monte vers sa mère Vénus qui est au centre entourée desGrâces, et du côté opposé, au sommet des nuages, apparaît Mercure[21]. L’Apothéose de la monarchie espagnole est considérée comme la meilleure de toutes les fresques de Tiepolo dans le palais et est aussi la plus petite : en bas à gauche, sous un Neptune portant les dons de la mer, un Hercule musclé semble vouloir déchirer une de ses colonnes pour ouvrir l'espace de l'océan à l'Espagne ; à droite, Mars et Vénus discutent ensemble sous une tour fortifiée, peut-être symbole de la puissance espagnole ; vers le centre se trouve le groupe de lamonarchie supervisé par Apollon, avec Mercure descendant en vol portant la couronne ; presque caché au-dessus du tout, Jupiter domine[22].

En janvier 1767, Giambattista lui-même propose de faire quelques retables pour l'église du couvent San Pasquale Baylon àAranjuez, alors en construction (la chose curieuse est qu'il doit aussi montrer qu'il est un bon peintre sur toile). Deux mois plus tard, le roi l'envoie dire qu'il ne déciderait qu'après avoir vu lescroquis, que Tiepolo peut envoyer bientôt (il est découragé d'essayer de les présenter lui-même). Lorsque le peintre communique que les toiles sont prêtes, il doit également chercher des informations sur ce qu'il faut faire puisque l'église n'est pas encore terminée. Il demande également des signes d'approbation au pèreJoaquín de Eleta,confesseur de Charles III et surintendant des travaux, qui ne lui répond pas. Ce n'est que plus tard, avec la médiation de Miguel de Mizquiz, devenu ministre des Finances, qu'il reçoit en réponse la nouvelle que le roi lui a confié une nouvelle tâche : la décoration du dôme dupalais royal de la Granja de San Ildefonso. Cependant, les toiles doivent rester dans l'atelier des Tiepolos jusqu'en mai 1770, date à laquelle l'église est consacrée ; Giambattista est décédé depuis plus d'un mois. L'ensemble se compose de sept toiles : pour le maître-autel laVision de San Pasquale (aujourd'hui divisée en deux fragments aumusée du Prado) ; pour les deux chapelles absidales latérales à gauche l'Immaculée Conception et à droiteSaint François reçoit les stigmates (aujourd'hui toutes deux au musée du Prado) ; dans les deux autels de chaque côté de la nef, vers le chœur à gaucheSaint-Joseph avec l'Enfant (aujourd'hui réduit en trois fragments répartis entre leDetroit Institute of Arts, le musée du Prado et laCourtauld Gallery) et devantSaint Charles Borromée médite sur le Crucifix (aujourd'hui, drastiquement réduit, auCincinnati Art Museum ; cette toile unique n'a jamais été installée car la dédicace de l'autel avait changé) ; les retables des deux derniers autels étaient prévus ovales avecSaint Pierre d'Alcantara à gauche (maintenant au Palais Royal de Madrid) etSaint Antoine de Padoue avec l'Enfant Jésus à droite (maintenant au musée du Prado). Seuls les croquis des deux ovales ne nous sont pas parvenus. Toutes les retables évitent la présence de figures humaines en plus de celle du saint (uniquement dans celle de saint Antoine, avec une solution par ailleurs originale : unmoine voit le miracle depuis une porte) dans des espaces raréfiés avec pour résultat un mysticisme accentué. Dès novembre 1770, Charles III décide de remplacer toutes les toiles par des œuvres d'Anton Raphael Mengs et de ses élèvesFrancisco Bayeu etMariano Salvador Maella qui sont placées entre 1772 et 1775[23],[24].

Fin 1769, face à la nouvelle affectation royale de la Granja, Tiepolo réussit à préparer quelques dessins et une esquisse duTriomphe de l'Immaculée Conception (certainement identifiable à celle que possède laGalerie nationale d'Irlande deDublin), mais c'est déjà l'hiver et il faudrait attendre la prochaine bonne saison pour travaillera fresco, une saison que Giambattista ne verra pas[25].

Pris par les importantes missions royales prolongées dans le temps par le protocole bureaucratique et par la centralisation des décisions en la personne du roi, Tiepolo n'a pas beaucoup de moyens pour recevoir des commandes privées : seul un petit groupe d'œuvres peut vraisemblablement être daté de l'époque espagnole. C'est le cas de la petite toileVénus confie Cupidon au Temps, qui peut cependant être rattachée à l'entourage royal et qui est sa dernière œuvre à caractère profane ; ou encore le grand tableauAbraham et les anges au décor résolument classique et, compte tenu de la taille, destiné à un client disposant d'une bonne disponibilité financière. Quelques petites toiles soigneusement traitées, et donc certainement pas des esquisses, peintes pour la dévotion privé, peut-être même par Tiepolo pour lui-même, sont intéressantes : uneDéposition, uneAnnonciation, un autreAbraham et les anges. Outre ces dernières, les critiques ont porté leur attention sur les quatre petites toiles consacrées à laFuite en Égypte, les considérant, dans la représentation mélancolique de paysages désolés et d'un voyage fatigant, comme le désir manifeste et nostalgique de l'auteur de s'évader et de revenir dans sa maison bien-aimée[26].

Alors que son grand prestige décline, submergé par la vague de la nouvelle mode néoclassique, Tiepolo meurt subitement à Madrid le 27 mars 1770. Il est enterré dans l'Église de la Madonna dell'Orto àVenise.

Excellent peintre, il a influencéFrancisco Goya au travers d'une technique notable qui eut d'ailleurs une grande reconnaissance par la suite : la lumière, « l'éclairage » de parties précises du tableau par des couleurs claires permettant de faire ressortir des impressions ou des idées, comme la pureté ou le divin.

Les thèmes abordés comportent presque toujours une allusion à la mort et à la magie.

Œuvres

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Article détaillé :Liste de peintures Giambattista Tiepolo.

Avant 1730

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1730 - 1740

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  • Fléau des serpents
    Fléau des serpents

De 1740 à 1750

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Sainte Catherine de Sienne (1746),musée d'Histoire de l'art de Vienne.
La Vérité dévoilée par le Temps (1743),musée des Beaux-Arts (Boston).

Après 1750

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L'Immaculée Conception (1767),Madrid,musée du Prado.

Postérité

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Plaque commémorative àVenise, quartier duCastello, calle san Domenico.

L'écrivainMarcel Proust parle de son ton de rose en le nommant« un vieux rose cerise »[2].

Un tableau inédit, le portrait d'une dame vivant à Würzburg, découvert en 2008 dans le grenier d'un château duSundgau, lui a été attribué et intituléPortrait d'une dame en Flore[33].

Notes et références

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Notes

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  1. Comme l’a noté Federico Montecuccoli degli Erri, la date exacte de naissance communément acceptée — publiée à l’origine dans la monographie de Michael Levey — est erronée et ne peut plus être acceptée. Dans l’acte baptismal de Jean-Baptiste (16 avril 1696), le jour de naissance est laissé en blanc, comme si l’on voulait le préciser ultérieurement : on lit en effet « Gio. Batta [etc.] naquit le... du [mois] passé ». Cfr. Montecuccoli degli Erri,Giambattista Tiepolo. Nuove pagine di vita privata,Puppi 1998,p. 69.
  2. Le nom de famille rappelle la maison patricienne homonyme, mais la famille du peintre n’était pas noble.
  3. En référence au style dePaul Véronèse.
  4. La plus grande fresque de plafond au monde avec ses 677 m2.

Références

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  1. (it)Tiepolo surgeometriefluide.com. Contient une reproduction deLa répudiation d'Agar, (1719), Collection Rasini, Milan.
  2. abcde etfFrançoise Monnin, « De Würzburg à Venise avec Tiepolo »,Connaissance des arts,no 608,‎,p. 80-89
  3. Gemin et Pedrocco 1995,p. 220.
  4. Gemin et Pedrocco 1995,p. 52.
  5. (it) Mauro Colombo, « Gli affreschi del Tiepolo di palazzo Casati-Dugnani », surmilanoneisecoli.blogspot.it,.[source insuffisante]
  6. Gemin et Pedrocco 1995,p. 286-289.
  7. Gemin et Pedrocco 1995,p. 330-331.
  8. Gemin et Pedrocco 1995,p. 335.
  9. (en)Voir les œuvres de Tiepolo, sur le site duBritish Museum.
  10. (it) Mina Gregori (dir.),Pittura a Milano dal Seicento al Neoclassicismo, Milan, Cariplo, 1999, p. 304
  11. Gemin et Pedrocco 1995,p. 342-343.
  12. (it) Massimo Favilla et Ruggero Rugolo, « Lo specchio di Armida: Giambattista Tiepolo per i Corner di San Polo »,Arte Veneta, vol. 69, Venise, Fondazione Giorgio Cini, 2012, p. 71-106.
  13. « Olivier Maceratesi / reconstitution dessinée du plafond de Tiepolo, à Notre Dame de Nazareth des déchaussés à Venise ».
  14. Gemin et Pedrocco 1995,p. 402.
  15. Rita deAngelis (trad. de l'italien par Simone Darses),Tout l'œuvre peint de Goya, Paris,Flammarion,, 144 p.(ISBN 2-08-011202-3),p. 83.
  16. (it) Lionello Puppi, « Giambattista e Giandomenico Tiepolo artisti alla Corte di Spagna » inPuppi 1998,p. 444-445.
  17. Gemin et Pedrocco 1995,p. 488.
  18. Gemin et Pedrocco 1995,p. 195-196.
  19. Gemin et Pedrocco 1995,p. 196-200.
  20. Gemin et Pedrocco 1995,p. 196, 488.
  21. Gemin et Pedrocco 1995,p. 200.
  22. Gemin et Pedrocco 1995,p. 200, 488.
  23. (en) Catherine Whistler,Tiepolo as a Religious Artist inChristiansen 1996,p. 242-253.
  24. Gemin et Pedrocco 1995,p. 204-206, 492-495.
  25. Gemin et Pedrocco 1995,p. 208, 500.
  26. Gemin et Pedrocco 1995,p. 204, 496-499.
  27. Le Triomphe de Marius, sur le site du MET.
  28. Le Pape Clément adorant la Trinité, sur le site de l'Alte Pinakothek de Munich.
  29. (fr + en) Olivier Maceratesi, « Dessin du Transport de la Sainte Maison de Lorette de Giambattista Tiepolo », suroliviermaceratesi.fr,(consulté en).
  30. Anzia et Abrocome se rencontrent aux Fêtes de Diane, surgallerieaccademia.it.
  31. Office fédéral de la culture, « Biens culturels de la Confédération. Enquête sur la période de 1933 à 1945. »,Rapport du groupe de travail de l'office fédéral de la culture,‎,p. 11(lire en ligne).
  32. Le Triomphe d'Hercule, sur le site de la Fondation Bemberg.
  33. (en) « Found in an attic in France: Rediscovered Masterpiece by Tiepolo - Lost for over 200 years - Goes on public auction (december 2007) Christie’s », surchristies.com,(consulté le).

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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