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La Germanie antique ne correspond pas à l’Allemagne actuelle même si certains territoires importants des unes et des autres peuvent se superposer.
Le nom de Germanie est utilisé par lesRomains, avec différents qualificatifs, incluant des territoires qui ne sont pas aujourd’hui allemands d’une part et des contrées actuellement allemandes sans aucune équivoque possible qui n’étaient pas d’un point de vue administratif en Germanie romaine d’autre part. Les Anciens, depuis leIIe siècle av. J.-C. jusqu’à l’arrivée massive des peuplesslaves auVIe siècle, nommaient Germanie l’espace limité au nord par lamer Baltique et lamer du Nord, au sud par lesBeskides occidentales et le nord desAlpes, à l’est par laVistule et à l’ouest par leRhin.
L’appellationGermania inferior (Germanie inférieure ou Basse Germanie) englobe la rive gauche allemande du Rhin au nord deBonn, ainsi que lesPays-Bas et laBelgique actuels à l’est d’une ligne allant de la source de l’Oise à l'estuaire de l'Escaut où se trouveAnvers.
Inversement, le reste de l’actuelle rive gauche allemande du Rhin (avecTrèves) se trouve dans laBelgica (Belgique romaine). Quoi qu’il en soit,Belgica et les deuxGermaniae font partie administrativement de laGaule romaine. Ainsi, la totalité de la rive gauche du Rhin se situe dans la Gaule définie parCésar, et est sous autorité romaine pendant environ cinq cents ans (de 50av. J.-C. à 450apr. J.-C. environ).
Les peuples germaniques occupant ces espaces sont d’autant plus difficiles à cerner qu’ils sont en partie nomades, en particulier ceux installés dans la plaine nord européenne, et que les auteurs anciens confondent facilement les noms qui leur sont donnés. Lemassif schisteux rhénan, le Harz et les monts du quadrilatère de Bohème sont quasiment vides d’hommes. Le peuplefrison, dans lesPays-Bas actuels, a été soumis en28. LesFrancs saliens ourhénans (on disait naguère ripuaires) ne sont cités qu’à partir de 289, dans l’un despanégyriques de l’Empereur Maximien, Il y est question de "franci" (francs)[1] Pour les autres peuples, les historiens s’accordent pour les situer, comme nous allons le voir, au début de notre ère ; cela dit avec toutes les réserves qui s’imposent car il y a bien des incertitudes tenant à leur mobilité.
Certains de ces peuples sont assez bien connus soit du fait de leur nombre, soit pour leur proximité des frontières de l’Empire, soit pour les ravages qu’ils y ont commis auIIIe ou auVe siècle. Les peuples de laGaule Belgique, de laGermanie inférieure et de laGermanie supérieure sont le plus souvent considérés comme desCeltes romanisés et ceux de la Germanie Magna sont considérés comme desGermains faiblement romanisés ou non romanisés.
LesBurgondes sont peut-être encore sur l'île deBornholm (à l’époqueBurgunderholm), ou déjà enPoméranie orientale. Leurs pérégrinations les mèneront en quatre siècles dans l’actuelleBourgogne qui leur doit son nom.
LesGoths, très nombreux, ne se sont pas encore scindés en deux groupes, et sont installés sur la basse vallée de laVistule (voirculture de Wielbark) ;Wisigoths etOstrogoths seront les premiers peuples barbares à s’installer de façon pérenne dans l’Empire à la suite de la défaite de l’empereurValens àAndrinople en 378. Leurs déplacements les mèneront auVIe siècle enHispanie et enItalie.
Les autres peuples ou peuplades germaniques ont laissé dans l’histoire une trace moins marquante :
LesMarcomans et lesQuades sont installés dans l’actuelleTchéquie ;Marc Aurèle les combattra au cours de deux guerres (167-175 et 178-180) et leur causera, semble-t-il, suffisamment de pertes pour qu’ils ne soient plus un danger.
LesChattes et lesMattiaques qui leur sont peut-être soumis ou alliés, sont très remuants à la limite nord-ouest du limes, ce qui nécessitera l’intervention deDomitien.
LesChérusques sont assez nombreux, dans la plaine du nord, entre laWeser et l’Elbe.
Nombreux aussi sont lesHermundures dans laSaxe et le Palatinat bavarois actuels.
Il en est de même desBastarnes, à l’est dans la boucle de laVistule d’où ils partiront pour longer lesCarpates et gagner le bassin duTyras, et de là, les bouches duDanube.
Certains groupes sont encore moins nombreux : lesAmpsivariens (Angrivariens, ou Ansibariens) entre la basse Weser et l’Ems, lesChamaves entre l’Ems et laFrise, les Naristes au nord deRatisbonne, et les Osiens dans les Carpates blanches.
Enfin, l’existence ou la localisation de certains est si floue que leur présence même est controversée : lesBuriens qui seraient près des sources de la Vistule ou de l’Oder, les Lémoviens en Poméranie orientale, et les Varnes dans l’actuel Holstein.
Ces peuples dont la liste n’est pas exhaustive, vivent de cueillette, de pêche, de chasse, de quelques cultures potagères et en entretenant des troupeaux avec lesquels ils se déplacent le cas échéant. Ils échangent du bois, des fourrures, des cuirs, du sel, de l'ambre avec leurs voisins dulimesromain. Lesfouilles archéologiques à proximité dulimes de Germanie ont aussi mis au jour degrandes fermes. Leurs parlers ne sont pas connus de façon précise, mais dérivent, selon le consensus, duproto-germanique. Les nations de laGaule Belgique, de laGermanie inférieure et de laGermanie supérieure sont relativement romanisées, contrairement à celles de laGermania Magna. Leurscroyances, plus supposées que connues, semblent proches de celles desCeltes. LesGrecs et lesRomains les méprisent même s’ils les craignent : ils ne les appellent pas « Germains », mais le plus souvent « barbares » (onomatopée desborborygmes et qualificatif méprisant pour les langues autres que legrec et lelatin).
Revenons sur lesFrancs déjà évoqués. Ce peuple (au sens d’un ensemble d’origine indo-européenne) apparaissent tardivement, ce sont même les derniers cités parmi les peuples germaniques. Ce sont des groupes de quelques centaines de guerriers, qui suivent lesAlamans après 235 et jusqu’en 257, où ils se font massacrer enHispanie. Ensuite on les retrouve au milieu duIVe siècle, installés parmi d'autres Germains (germani cisrhenanie) par les autorités romaines comme fédérés enToxandrie (Germanie inférieure), soit entre autres l’ouest de laBelgique et leNord-Pas-de-Calais actuels. Cette installation avait pour but de repeupler un territoire vidé d’habitants et de protéger la frontière du Rhin. Les Francs saliens s’acquitteront de cette mission de protection de l’Empire en tant quefoederati. L’historien romain de langue grecqueProcope, qui écrit dans les années 530-560, les nomme « Francs ou Germains », alors qu’en parlant des autres peuples germaniques (Alamans, Suèves, Vandales, Burgondes, Ostrogoths, Wisigoths), il ne dit pas « Germains » mais « barbares ». En effet, les Francs sont alors en voie deromanisation et leurchef Chlodwig estconsul etPatrice des Romains.
Il ne sera ici question que de la grande Germanie libre, les autres étant déjà traitées dans les articles sur les provinces romaines.
En faisant la conquête de laGaule, dans les limites qu’il a lui-même définies, César porte en occident les frontières de l’Empire sur le Rhin.Auguste envisage lui de les reporter sur l’Elbe.
Jules César avait tout à gagner à conquérir la Gaule. Région très riche et très fertile, densément peuplée et déjà bien structurée dans l’assise de ses peuples et avec surtout une trame économique extrêmement bien organisée enPagus (les actuels départements pour l’essentiel) avec chacun leurcapitale (lieu de culte, de commerce, de foire, d’échange, de symbiose druidique et donc de cohésion culturelle, cultuelle et sociale), le gain économique était évident.
Sur le plan politique, la réussite permet à César de renforcer son autorité face àPompée, et ensuite de s’imposer comme seul maître à Rome. Enfin, du fait même de sa conquête et de ses incursions outre-Rhin et outre-Manche, César acquiert un prestige militaire qui l’auréole de gloire et l’autorise à demander auSénat le triomphe qu’on ne peut lui refuser.
En revanche, les raisons qui poussent Auguste à vouloir reculer les frontières de l’Empire romain sur l’Elbe sont difficiles à saisir.
Sur le plan politique, cette conquête n’a rien à apporter à Auguste. Après savictoire navale d’Actium en31 av. J.-C., qui lui permit d’évacuer les prétentions deMarc Antoine et deCléopâtre, Octave (futur Auguste) est le maître incontesté du monde connu des Romains, c'est-à-dire qu’il est le maître du monde. Il n’a pas besoin de s’imposer, d’ajouter un titre de plus ; politiquement parlant, il n’a aucun intérêt à conquérir quoi que ce soit, où que ce soit. Inversement, la campagne militaire à mener est difficile. Si la Gaule de la première moitié duIer siècle av. J.-C. est sillonnée de chemins plus ou moins empierrés ou renforcés de madriers qui relient les villes les uns aux autres (trame des futures voies romaines), il n’en va pas de même à l’est du Rhin. Les peuples germaniques n’ont pas de centres urbains, et aucun axe organisé ne traverse la grande Germanie. Les opérations militaires doivent se dérouler dans un environnement géographique naturellement hostile. L’embuscade qui permet àArminius de massacrer les légions deVarus en l’an9, en est l'exemple.
Cependant, malgré toutes les incertitudes dues à la mauvaise connaissance du relief, de la végétation, du climat, de la mouvance des tribus, Auguste voulut conquérir la grande Germanie. Par conséquent, des camps fortifiés furent construits, lors de l’organisation de la conquête dans la décennie suivant l’installation au pouvoir d’Auguste, allant de Castra Vetera à Birten (Xanten) sur la rive gauche du Rhin jusqu’au coude de l’Elbe près de l’actuelleMagdebourg. Ce n’était pas de simples fortins, mais descamps romains abritant unelégion romaine. Ils ont été en activité de leur création entre16 et12 av. J.-C. jusqu’au début desannées 20, voire au milieu desannées 40 lorsqueClaude, revenant de la [Grande]Bretagne (conquise en43), gagne le Rhin, et avant de donner àCologne (Colonia Claudia Ara Agrippinensium) son nouveau nom en50, interdit aux légions toute action sur la rive droite du Rhin.
D’ouest en est sur la rive droite (nord) de laLippe deHolsterhausen, de Haltern, puis sur la rive gauche (sud) de Oberaden (entreDortmund etHamm), il s’agit du camp mythique d'Aliso et de Kneblinghausen (à vingt kilomètres au sud sud-est deLippstadt) à mi-chemin de la Lippe et de laRuhr.
En16 av. J.-C.,Drusus commence les opérations et atteint l’Elbe en9 av. J.-C. Après ces débuts prometteurs, du fait sans doute d’un excès de confiance deVarus, et surtout de la trahison d’Arminius (ou Hermann), ancien officier romain d’origine germanique, trois légions sont massacrées dans laforêt de Teutobourg près deMinden en9.Germanicus, fils de Drusus, neveu deTibère et frère deClaude, venge Varus à Idistaviso, victoire romaine en16. Idistaviso est une localité située à laPorta Westfalica, au sud de Minden dans le coude de la Weser. Arminius fuit lâchement, trahissant cette fois les siens. Il sera poursuivi jusque dans la haute vallée de l’Elbe, où il finira massacré en20 ou21 par ses alliés, peut-être lesMarcomans, qu’il s’apprêtait de nouveau à renier. Après Idistaviso, Tibère décide d’évacuer la grande Germanie, région forestière ou marécageuse naturellement inhospitalière et sans mise en valeur possible à terme avec les moyens et les besoins du moment.
Après la décision de Tibère de limiter les actions en Germanie, l’interdiction est renouvelée par Claude. Néanmoins, Domitien intervient dans leTaunus au nord de laHesse actuelle contre lesChattes et lesMattiaques en83. En89, il prend la décision d’occuper militairement lesChamps Décumates qui seront progressivement organisés et renforcés jusqu’au règne deMarc Aurèle. Celui-ci sera le dernier empereur à intervenir en Germanie, lors des deux guerres contre lesMarcomans.
Indépendamment de cette présence romaine épisodique, les grandes voies commerciales mises en place à la fin duIer siècle av. J.-C. sont restées en activité, sans problème majeur au cours des deux premiers sièclesapr. J.-C. Il s’agit bien de voies commerciales et non de voies romaines dallées, drainées ou entretenues. Pour l’essentiel, ces voies suivent les axes hydrographiques, soit longeant lesfleuves, soit en suivant un tracé sur une ligne de crête évitant les terrains marécageux des rives elles-mêmes. On va ainsi de l’embouchure de l’Ems, de laWeser, de l’Elbe, de l’Oder et de laVistule, jusqu’auDanube, en contournant leHarz, en traversant le massif de Bohème et les Beskides. Les négociants romains vont y chercher de l’ambre, desfourrures, des plumes et du duvet, des peaux, ducuir, des cheveux de femme pour les perruques des riches romaines à la mode, des chevaux, des esclaves, des oies, des porcs, du poisson séché ou salé, un peu defer dans les Beskides et ducuivre enThuringe. Les marchands vendaient, ou plus exactement troquaient ces produits contre du vin, de l’huile, du verre, des céramiques sigillées, des ustensiles en métal, des objets manufacturés.
Le long de ces axes commerciaux, on note un certain nombre de centres romains qui n’ont donc aucune fonction militaire, mais qui jalonnent les grands trajets, mettant en relation l’Empire avec le monde nordique. Ce commerce avec et à travers la grande Germanie restait malgré tout d’importance modeste, et n’atteignit jamais l’intensité du trafic à travers la Gaule, pour se cantonner au seul Occident.
Ces centres remarquables sont :
Amisia à l’embouchure de l’Ems, au débouché d’une voie venant deCoblence (Confluentes)
Feddersen Wierde, à l’embouchure de la Weser, sur la rive droite face à la mer ; en remontant le fleuve et la Fulda, on gagne la Main etMayence (Mogontiacum).
Laciburgium à l’ouest de bouches de l’Oder permet de rejoindre les Beskides etVienne (Vindobona) ouCarnuntum un peu plus à l’est ; le long de cet axe se trouveViritium sur l’Oder près de l’actuelle jonction avec le Mittelandkanal ; et Stragona enSilésie (entreLegnica etWroclaw).
Rugium en Poméranie orientale, actuellement polonaise, sur lamer Baltique, à mi-chemin de l’embouchure de l’Oder et de celle de la Vistule, est en contact commercial maritime, soit en contournant leDanemark, soit avec une rupture de charge à Laciburgium.
Calisia (actuelleKalisz) sur laProsna affluent de laWarta, hors des territoires traditionnellement allemands, mais habités à l’époque de peuples germaniques : les Burgondes. Ce centre se situe au milieu de la voie menant deCarnuntum à l’embouchure de la Vistule.
Menosgada près de Lichtenfels à trente kilomètres au nord nord-est deBamberg, près de la source duMain, est sur la voie allant deRatisbonne à la Weser en longeant la Werra.
On peut dire que sans faire partie de l’Empire en termes politiques et administratifs, la grande Germanie faisait partie de l’Empire en termes économiques. Elle n’était pas exclue, et était une sorte de zone d’influence romaine. L’autorité locale était la seule ayant cours selon son usage comme bon lui semblait, mais à la condition tacite que les marchands et marchandises romains puissent circuler librement. Si des abus se manifestaient, les légions se manifestaient aussi ; c’est le sens des interventions de Domitien et de Marc-Aurèle. Seules les migrations des peuples qui déferleront une première fois sur l’Empire après 235, perturberont durablement ces axes. Les tribus germaniques qui vivaient en grande Germanie auxIer et IIe siècles de notre ère, ont été les premières victimes des grandes invasions.
Dans tous les cas, ces mouvements de populations, ces changements de religion et ces évolutions de civilisation « diluent » la Germanie et ses spécificités initiales en nouveaux ensembles dont l'Allemagne du haut Moyen Âge ne se considère que très partiellement la continuatrice, puisque son modèle est désormais l'« Empire romain » tel que veut le reconstruire laPapauté : leSaint-Empire romain[9].
La dénominationRegnum Teutonicum indiquant les pays duSaint-Empire romain germanique au nord desAlpes commence à apparaître pour la première fois auXIe siècle, pour les délimiter duRegnum Italicum au sud. Jusqu'à cette époque, et en partie au-delà, ces domaines ont désigné l'« Austrasie », la « Francie orientale » ou « Germanie » en référence aux anciennes provinces romaines. Lorsque la lutte pour la succession dans l'Empire carolingien deCharlemagne se termina en 843 par le traité de Verdun, troisroyaumes francs sont nés avec des connotations nationales successives; leRegnum Teutonicorum est gouvernée par le roiLouis II de Germanie.
Le termeteutonicus ne dérive pas directement du peuple desTeutons; il s'agit en réalité d'un terme latin, rencontré dans l'expressionFuror Teutonicus. Levieux haut allemanddiutisc (*Þeodisk) (« du peuple») est un nom passé d'abord enceltique. Il repose sur l'indo-européen *teutā-,proto-germaniqueÞeudā, vieux haut allemanddiot[a] «nation». Ce dernier élément est à l'origine de l'allemanddeutsch[10],[11],[12]. AuXIIe siècle, l'évêque et chroniqueurOtton de Freising affirme que la Francie orientale s'appelle désormaisTeutonicum regnum, qui sera traduit en français par « royaume de Germanie », et il lie le changement de terminologie avec l’arrivée au pouvoir des rois de ladynastie saxonne.
936-973 :OthonIerle Grand, roi de la Francie orientale et duc de Saxe depuis 936, roi d'Italie à partir de 951,empereur romain à partir de 962, couronné par le papeJean XII à Rome
Les successeurs de ladynastie franconienne et de lamaison de Hohenstaufen portent toujours le titre de « roi des Romains ». AuMoyen Âge tardif,rex Romanorum est devenu le titre des roisélus qui ne sont pas encore couronnés empereur.MaximilienIer de Habsbourg était le premier souverain à se faire appeler « empereur élu des Romains » (electus Romanorum imperator), faute d’avoir pu être couronné par le papeJules II. Jusqu'à la dissolution de l'Empire en 1806, le titre de roi des Romains est préservé, désignant l'héritier présomptif de la couronne.
et des indications fournies par le « Grosser Historischer Weltatlas, herausgegeben vom Bayerischen Schulbuch-Verlag », le « Westermanns grosser Atlas zur Weltgeschichte », les atlas historiquesStock etLarousse.
↑Michel Balard et Jean-Philippe Genêt,Des Barbares à la Renaissance, t. 20, Paris, Hachette, coll. « Initiation à l'Histoire », 1988, 280 p.,(ISBN978-2-010-06274-2)