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| Conjoint | Gertrud Ritter(d) |
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| Distinctions | Ordre Pour le Mérite pour les sciences et arts(d) Grand officier de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne |
Gerhard Ritter, né le àBad Sooden-Allendorf et décédé le àFribourg-en-Brisgau, est un historien conservateur allemand.
Après son baccalauréat, Gerhard Ritter étudie à partir de 1906 dans les universités deMunich,Heidelberg,Leipzig etBerlin. Pendant ses études, il devient membre duLeipziger Wingolf (de).
Les centres de recherche de Ritter concernent l'histoire politique, militaire et culturelle allemande. Ritter fait partie des nationaux conservateurs. S'il cautionne les débuts du régime nazi et sa politique étrangère, il s'en détourne vite et entre à la Bekennende Kirche.
Ritter est partisan desconservateurs nationalistes et, depuis 1929, membre duParti populaire allemand (DVP)[1]. Il est favorable au retour à lamonarchie. Dans les premiers temps du régime nazi, Ritter appuie le nouveau régime et sa politique extérieure, mais les persécutions contre les chrétiens le font bientôt basculer dans l'opposition, car Ritter est lui-même deconfession luthérienne. Il rejoint l’Église confessante, un mouvement de fidèles opposés à la « mise au pas » voulue par les nouveaux maîtres du pays. Son essaiMachtstaat und Utopie (1940) inspire entre autresHans Scholl[2]. Impliqué dans l’attentat de 1944 contreHitler, il est incarcéré jusqu'à l'armistice.
Ritter fait partie des derniers historiens de l’idéalisme allemand qui, dans la tradition deLeopold von Ranke ouWilhelm von Giesebrecht, considèrent l’histoire comme un art. Il est l'un des grands adversaires de la thèse deFritz Fischer exposée dansLes Buts de guerre de l'Allemagne impériale.