Pionnier dans l’histoire de la cartographie, il est considéré comme l’un des fondateurs et l’un des membres les plus éminents de l’école de cartographie flamande duXVIe siècle, avecGemma Frisius etAbraham Ortelius. Réputé en son temps pour son activité de fabrication de globes et d’instruments scientifiques, il est aussigraveur de cartes etcalligraphe. Auteur de nombreux écrits géographiques, philosophiques, théologiques, chronologiques, il est le premier à employer le terme« atlas » pour désigner un recueil de cartes.
Gerardus Mercator (de son nom de naissance Geert ou Gerard [de] Kremer ou Cremer) est le septième enfant d'Hubert et Emerance Kremer, artisans cordonniers[1]. Il naît le àRupelmonde[2],[Note 1], un village situé au sud d'Anvers, dans lesPays-Bas habsbourgeois (aujourd'hui enRégion flamande de Belgique). Ses parents étaient originaires deGangelt dans leduché de Juliers (Saint-Empire romain germanique). À sa naissance, ils rendaient visite au prêtre Gisbert de Kremer, frère (ou oncle) d'Hubert[Note 2]. Leur séjour à Rupelmonde est de courte durée, et la famille retourne six mois plus tard à Gangelt où Mercator passe les premières années de sa vie jusqu'à l'âge de huit ans[Note 3]. En 1518, la famille Kremer retourne à Rupelmonde[Note 4], poussée probablement par la détérioration des conditions de vie à Gangelt où sévissent famine, peste et anarchie[3]. Mercator fréquente probablement l'école de Rupelmonde à partir de l'âge de sept ans, où il apprend la lecture, l'écriture, ainsi que les bases de l'arithmétique et du latin[4].
À la mort d'Hubert en 1526, Gisbert devient le tuteur de Geert. Espérant qu'il devienne prêtre, il l'envoie, à15 ans, faire ses études dans la célèbre école desFrères de la vie commune àBois-le-Duc, dans leduché de Brabant. Fondée par le charismatiqueGérard Groote, cette communauté propose un enseignement mettant l'accent sur l'étude de la Bible, parfois en désaccord avec les dogmes de l'Église catholique, proche des nouvelles idées exposées parMartin Luther depuis 1517. Ces préceptes marquent Mercator pour le restant de sa vie.
Mercator fréquente ensuite l’Université de Louvain (comme l’indique le registre matricule de 1530 comportant son nom latin[5]), établissement où enseigneGemma Frisius[6]. Il loge dans un des collèges d’enseignement, le Collège du Château. S’il est considéré comme pauvre, il côtoie des étudiants issus de grandes familles. Certains de ses condisciples, commeAndré Vésale,Antoine Perrenot, ouGeorge Cassander avec lesquels il conserve toute sa vie des liens d’amitié, ont exercé par la suite de brillantes carrières.
L’enseignement dispensé à Louvain, conforme à lascolastique conservatrice, donne une prépondérance à l’autorité d’Aristote et se concentre principalement sur l’apprentissage de la philosophie, de la théologie et du grec. Alors que lequadrivium s’est développé à la Renaissance, l’arithmétique, la géométrie, l’astronomie et la musique y sont négligées au profit de la théologie et de la philosophie. C’est pourquoi Mercator doit étudier ces disciplines en autodidacte dans les années qui suivent.
Après l’obtention de la maîtrise, la poursuite normale du cursus aurait dû conduire Mercator dans l’une des quatre facultés de Louvain : théologie, médecine, droit canon ou droit romain. Pourtant, il ne persiste pas dans cette voie et préfère s’installer àAnvers pendant deux ans.C’est à cette époque qu’il fait la connaissance du moine franciscainFranciscus Monachus(en), qui vit au monastère deMalines où il a constitué une collection de cartes. Avec l’aide du graveurGaspar van der Heyden(en), Monachus vient de réaliser un globe pourJean Carondelet, conseiller deCharles Quint.
Cette rencontre déterminante consolide la vocation de Mercator pour la cartographie[8]. Comme il l’écrira plus tard :« Depuis ma jeunesse, la géographie a été mon premier sujet d’étude »[9].
Vers la fin de l’année 1534, alors qu’il est âgé de22 ans, Mercator retourne à Louvain. Sous l’égide deGemma Frisius, de quatre ans son aîné, il se consacre à l’étude de la géographie, des mathématiques et de l’astronomie. Il apprend également à fabriquer des instruments de mesure. Mercator obtient par ailleurs la permission de l’université pour donner des cours de mathématiques[10].
Gemma Frisius etGaspar Van der Heyden(en) avaient déjà réalisé un globe terrestre en 1529. En 1535, ils associent Mercator à la fabrication d’un nouveau globe intégrant les dernières découvertes des explorateurs européens[11]. Gemma Frisius s’occupe des calculs mathématiques, Van der Heyden des gravures de cartes, et Mercator du texte des cartouches (où sa signature apparaît pour la toute première fois). Achevé en 1536, ce globe terrestre est complété l’année suivante par un globe céleste.
Globe (1541).
Mercator acquiert ainsi une solide réputation auprès des professeurs, marchands, prélats et aristocrates qui lui commandent des globes, des instruments et des cartes. Il obtient la protection de figures éminentes, parfois proches del’Empereur, comme celle de son ancien condiscipleAntoine Perrenot et de son pèreNicolas Perrenot, ce qui contribue à sa réputation et facilite son succès.
Mercator épouse Barbara Schellekens en septembre 1536. De leur union naîtront six enfants, dontArnold, Bartholomeus etRumold[12].
En 1537, fort d’une expérience cartographique approfondie et maître de nouveaux savoir-faire grâce à sa collaboration avec Gemma Frisius, il conçoit, dessine et grave sa toute première carte : lacarte de la Terre Sainte[13]. Elle est dédiée àFranciscus van Cranevelt, membre du Grand Conseil de Malines.
En 1538, il réalise sa première carte du monde, intituléeOrbis Imago. De manière surprenante, elle est dédiée à Johannes Drosius, étudiant suspecté de sympathies luthériennes[14], ce qui ne manque pas d’attirer quelques critiques de la part des docteurs en théologie de Louvain[15].
En 1539/1540, il dresse unecarte des Flandres, qu’il dédie à l’Empereur lui-même.
Ces travaux sont couverts d’éloges[13],[17] et assurent un succès commercial important à ses productions.
Par ailleurs, il trouve le temps d’écrire un traité decalligraphie : sonLiterarum latinarum préconise l’adoption de l’écritureitalique[18] prisée par les humanistes et progressivement utilisée dans les Pays-Bas au détriment des caractèresgothiques[19]. Mercator l’utilise pour la première fois sur le globe de Gemma Frisius et maintient son emploi dans toutes ses cartes ultérieures.
Mercator connaît des démêlés avec les autorités ecclésiastiques qui le soupçonnent d'hérésie. Déjà en 1533, il avait dû quitterLouvain pour éviter une enquête sur ses croyances personnelles.
S'il n'a jamais prétendu êtreluthérien, plusieurs indices montrent son intérêt pour les idées nouvelles. Ses visites auxfranciscains deMalines adeptes de ladevotio moderna ont peut-être attiré l'attention des théologiens de l'université, parmi lesquels se trouvaient deux hauts responsables de l'Inquisition,Iacobus Latomus etRuard Tapper.
En février 1544, Mercator est arrêté et emprisonné au château deRupelmonde. On l'accuse de correspondance suspecte avec les frères franciscains de Malines mais aucun écrit compromettant n'est découvert chez lui ou au couvent de Malines. Au bout de sept mois, Mercator est libéré faute de preuves.
De retour à Louvain, il obtient des commandes pourl'Empereur grâce à la recommandation deNicolas Perrenot : il construit des compas, des globes, desastrolabes et desanneaux astronomiques. Livrés en 1545, ces instruments sont aujourd'hui perdus.
Par ailleurs, il réalise en 1547 une nouvelle carte de l'Europe.
La même année, il rencontreJohn Dee, avec qui il garde contact toute sa vie à travers une importante correspondance. L'influence de Mercator sur Dee a été déterminante puisqu'elle a encouragé le financement de nouvelles expéditions par la Cour d'Angleterre, notamment celle deMartin Frobisher.
En 1551, Mercator achève la confection d'un globe céleste.
En 1552, alors qu’il est âgé de40 ans, Mercator s’installe àDuisbourg, dans leduché de Clèves (Saint-Empire). C’est là qu’il passe le reste de sa vie. Duisbourg est alors une ville paisible, épargnée par les troubles politiques et religieux ; on projette d'y créer une université, ce qui a peut-être motivé son choix[20].
Mercator s’y établit comme fabricant de globes, de cartes et d’instruments. Il est accueilli favorablement par les bourgeois de la ville, dont son futur biographeWalter Ghim, plusieurs fois maire de Duisbourg, qui devient un ami proche[21].
Parallèlement,l’Empereur lui commande la réalisation de deux nouveaux globes, un terrestre et un céleste[20], qu’il livre à Bruxelles et pour lesquels il obtient le titre deImperatoris domesticus (membre de la Maison de l’Empereur). Ces globes, qui devaient être placés sur une horloge astronomique fabriquée parJuanelo Turriano, sont décrits dans une lettre de Mercator àPhilipp Melanchthon.
En 1554, après douze ans de labeur, Mercator publie une nouvelle carte de l'Europe, qu'il dédie à son vieil ami lecardinal Perrenot. Cette carte est célébrée par les savants du monde entier. Elle trouve immédiatement de nombreux acheteurs, avant d'être rééditée en 1572, puis reprise dans l'atlas de 1595[23].
En 1559, Mercator obtient la chaire de mathématiques et de cosmographie du nouvelAkademisches Gymnasium de Duisbourg[22].
En 1564, il publie une carte des Iles Britanniques, bien plus précise que toutes les représentations établies auparavant.
L'année suivante, il se lance dans la cartographie de la Lorraine. Pour la première fois, il établit une carte complète d'une région à partir des relevés effectués directement sur le terrain, avec l'aide de son fils Bartholomé. Néanmoins, ce voyage d'étude en Lorraine, accompli à52 ans, affecte durablement sa santé et l'incite désormais à rester sédentaire.
En 1569, après de nombreuses calculs sur l’élaboration d’une projection de la Terre, il publie les 18 feuillets composant la plus célèbre de toutes ses cartes :Nova et Aucta Orbis Terrae Descriptio ad Usum Navigantium Emendate Accommodata (Nouvelle description de la Terre, augmentée et mise à jour, adaptée à l'usage de la navigation)[24],[25].
Pour réaliser cette nouvelle mappemonde, Mercator a mis au point une projection originale, qui repose sur un cylindre tangent à l’équateur, ce qui présente l’avantage de ne pas déformer les angles. On parle aussi de représentation cylindrique tangente, où les méridiens sont espacés régulièrement tandis que la distance entre les parallèles augmente avec la latitude, ce qui exagère beaucoup les surfaces au fur et à mesure qu’on s’approche des pôles.
La projection de Mercator, qui a l'avantage de maintenir des angles corrects pour le repérage en mer, s'est imposée dès le siècle suivant comme un standard de référence pour les cartes marines.
Mercator poursuit ensuite son œuvre de cartographe.
Entre 1570 et 1572, il grave une série de cartes aujourd'hui conservées à laBritish Library sous le titre d'Atlas de l'Europe (bien qu'il n'ait pas lui-même utilisé ce titre).
En 1578, il exécute les 28 planches gravées d'aprèsPtolémée, destinées à illustrer sa réédition commentée de laGeographia, dont la publication paraît en 1584[26].
En 1585, il supervise la publication de 51 nouvelles cartes régionales représentant la France, ainsi que l'Allemagne, la Belgique et les Pays-Bas actuels.
Cette publication est complétée par l'édition, en 1589, de 22 nouvelles cartes représentant l'Italie, les Balkans et la Grèce.
Mercator ambitionnait de regrouper toutes ces cartes dans un volume unique, intitulé Atlas, en référence auroi mythique de Maurétanie dont il dit s'inspirer« pour son érudition, son humanité et sa sagesse ».
Mais sa mort en 1594 empêche l'achèvement de son projet.
Après sa mort, sa veuve et ses enfants ajoutent 28 cartes inédites aux séries de 1585 et 1589, les enrichissent d'une préface de Walter Ghim sur la vie de l'auteur et les regroupent sous le titreAtlas, Sive Cosmographicae Meditationes de Fabrica Mundi et Fabricati Figura (l'ouvrage est aujourd'hui désigné comme l'Atlas de Mercator).
Dans un premier temps, cette œuvre posthume ne rencontre qu'un faible succès, peut-être en raison de certaines lacunes (il manque par exemple une carte de l'Espagne et du Portugal), ou en raison de la concurrence duTheatrum Orbis Terrarum d'Abraham Ortelius. Une nouvelle édition en 1602, sans cartes supplémentaires, est un échec commercial.
En proie à des difficultés financières, la famille est obligée de vendre aux enchères la bibliothèque et lesmatrices en cuivre des cartes de Mercator : cette vente a lieu en 1604 àAmsterdam[29]. Le seul exemplaire original connu du catalogue de cette vente a été détruit pendant la Seconde guerre mondiale, mais une copie manuscrite par Jean Van Raemdonck, redécouverte en 1987, permet de connaître la composition de la bibliothèque du cartographe. Parmi ses ouvrages, aujourd'hui dispersés, un seul exemplaire lui ayant appartenu est identifié aujourd'hui : l'édition originale duDe revolutionibus orbium coelestium deCopernic, conservé à labibliothèque universitaire de Glasgow(en).
Les plaques de cuivre sont achetées parCornelis Claesz(nl) puis confiées àJodocus Hondius qui s'en sert pour préparer une nouvelle édition de l'Atlas, revue et augmentée, publiée en 1606. Cette fois-ci, l’œuvre connaît un immense succès éditorial, attesté par de nombreuses traductions et rééditions jusqu'en 1642.
L'emploi du motatlas pour désigner un recueil de cartes et l'usage de laprojection Mercator constituent ses principaux legs à partir duXVIIe siècle.
La projection de Mercator s'est régulièrement imposée comme un usage canonique tout au long de la période moderne et contemporaine, malgré plusieurs critiques à partir duXXe siècle.
La mappemonde de Mercator représente inexactement de nouveaux territoires dans l'hémisphère sud :
un immensecontinent austral, au sud de la terre, mythe géographique issu de lacarte antique de Ptolémée (dont l'existence était censée équilibrer la Terre sur son axe) ;
laTerre de Feu (Tierra del Fuego) est également rattachée au « continent antarctique ». Lepassage de la flotte de Magellan par un détroit séparant deux terres (la Patagonie au nord et la Terre de Feu au sud) avait réactivé la vieille théorie du continent austral ;
l'île de laNouvelle-Guinée (Nova Guinea) est de taille trop importante.
Mercator n'est pas le premier à représenter le « continent austral » ; d'autres cartographes avant lui, tels qu'Oronce Fine (1494-1555) etAbraham Ortelius (1527-1598), ont « cartographié » le continent austral dont l'existence ne sera infirmée qu'à la fin duXVIIIe siècle lors dudeuxième voyage de James Cook.
Atlas sive cosmographicæ meditationes de Fabrica Mundi et Fabricati Figura Primum a Gerardo Mercatore inchoatæ deinde a Iudoco Hondio Piæ memoriæ ad finem perductæ, Iam vero multis in locis emendatæ et de novo in lucem editæ, connu sous l’appellationAtlas de Mercator :
Literarum latinarum, quas italicas, cursoriasque vocant, scribendarum ratio, Louvain, 1540.
Il s'agit d'un petit traité d'écriture italique, pour bien tracer les légendes inscrites sur les cartes. Fac-similé de l'édition de 1540 :The Treatise of Gerard Mercator, Literarum Latinarum, quas Italicas, cursoriasque vocant, scribendarum ratio. Antwerp (1540), edited in facsimile with an introduction...and a note by Stanley Morison.. Antwerp : De Sikkel ; Paris, The Pegasus Press. 1930. 8°, 56 p. Autre facsimilé de l'édition de 1540 : Nieuwkoop : HES & De Graaf, 1970.
Réédition à Anvers : Joannes Richard, 1549. 4°, 28 f. Cat. Destailleurno 888.
↑a etbLes dates de Mercator sont indiquées dans laVita Mercatoris (Vie de Mercator) rédigée par son ami et premier biographie Walter Ghim, publiée en préface de l'atlas de 1595.
↑Il y a un doute sur la nature de la parenté entre Hubert et Gisbert, qui était soit le frère, soit l'oncle de Hubert.
↑La preuve du lieu de naissance de Mercator est donnée dans sa lettre à Wolfgang Haller (citée par Heinrich Averdunk dansGerhard Mercator und die Geographen unter seinen Nachkommen, 1914, Lettre 26, et Maurice Van Durme,Correspondance Mercatorienne, 1959, Lettre 152) ainsi que par Walter Ghim.
↑À partir de 1518, les Kremer sont mentionnés dans les archives de Rupelmonde.
↑Catherine Bousquet-Bressolier, « Gérard Mercator, le temps et l’espace (Watelet M., 1994, Gérard Mercator cosmographe, Anvers, Fonds Mercator-Paribas ; Atlas de l’Europe, In folio sous étui, Collection Bibliothèque des amis du Fonds Mercator) »,Mappemonde,nos 1996/3,,p. 45(lire en ligne, consulté le).
↑Fernand van Ortroy,L'oeuvre géographique de Mercator, Bruxelles, Société belge de librairie,, 93 p.(lire en ligne),p. 6, extrait de la Revue des questions scientifiques, octobre 1892 et avril 1893.
↑Elial F.Hall et J. CarsonBrevoort, « Gerard Mercator: His Life and Works »,Journal of the American Geographical Society of New York,vol. 10,,p. 163(DOI10.2307/196438,lire en ligne, consulté le)
↑Jean-Hubert Van Raemdonck,Les Sphères terrestre et céleste de Gérard Mercator (1541 et 1551), Saint-Nicolas, impr. de J. Edom,, 70 p.(BNF31540343,lire en ligne),p. 5 ; notice publiée à l'occasion de la reproduction de ces sphères à l'aide de fac-similé de leurs fuseaux originaux, gravés par Mercator et conservés à la Bibliothèque royale à Bruxelles.
↑Thomas Basson (1604),Catalogus librorum bibliothecae clarissimi doctissimique viro piae memoriae, Gerardi Mercatoris (Un catalogue des livres de la bibliothèque de l’homme le plus célèbre et le plus savant, Gérard Mercator de pieuse mémoire), Anvers, Mercatorfonds Paribas, 1994,(ISBN90-6153-332-5). Il s’agit d’un fac-similé de la copie manuscrite du catalogue de vente aux enchères imprimé original publié par Thomas Basson (Leiden, 1604). Des copies sont disponibles au musée Mercator à Sint Niklaas.
↑a etbKollectiv Orangotango+,Ceci n'est pas un atlas : la cartographie comme outil de luttes, 21 exemples à travers le monde, Éditions du Commun,(ISBN979-10-95630-60-9),p. 16.
↑WolfgangCrom,Le monde en cartes Gérard Mercator (1512-1594) et le premier atlas du monde : avec les reproductions en couleurs de l'ensemble des planches de l'Atlas de Mercator de 1595 (2° Kart. B 180/3) conservé à la Staatsbibliothek zu Berlin - Preussischer Kulturbesitz, Fonds Mercator, cop. 2011(ISBN978-90-6153-157-9 et90-6153-157-8,OCLC800735628,lire en ligne),p. 95-96.
Thomas Horst,Le monde en cartes : Gérard Mercator, 1512-1594 et le premier atlas du monde, Bruxelles, Fonds Mercator,, 399 p.(ISBN978--90-6153-157-9,BNF42596740).
Jean-Marie André, « Mercator et Ortelius, deux géographes flamands au Musée de Flandre à Cassel du 12 mars au 12 juin 2016 »,Hegel,no 2,,p. 166 - 169(lire en ligne).