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| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Sépulture | |
| Période d'activité | |
| Nom de naissance | Georges Joseph van Sluyters |
| Nationalité | |
| Activités | |
| Représenté par | Pictoright(d) |
| Lieu de travail | |
| Mouvements |

Georges de Feure, pseudonyme deGeorges Joseph van Sluÿters né le àParis et mort le dans la même ville, est unpeintre,affichiste etdesigner de meubles, d'objets décoratifs et d'aéroplanesfrançais.
Georges Joseph van Sluijters[1] est d'origine hollandaise par son père et belge par sa mère, née àLiège. Il est né àParis en 1868, mais la famille est obligée d'émigrer aux Pays-Bas en 1870 lors du déclenchement de laguerre franco-prussienne. Son père est architecte.


En 1886, Georges de Feure est admis à l'Académie royale des beaux-arts d'Amsterdam, qu'il abandonne au bout de deux jours. Il vient àParis en 1889 et s'établit àMontmartre ; il se joint à la bohème parisienne. Son cercle d'intimes inclut les compositeursClaude Debussy,Maurice Ravel etErik Satie. Son œuvre pictural est définitivement inspiré par les poèmes deCharles Baudelaire et les romans deGeorges Rodenbach. Dans lesannées 1890, il est reconnu parPuvis de Chavannes comme l'un des peintres les plus importants du mouvementsymboliste français. Pour vivre, il devient illustrateur pourLe Courrier français,Le Figaro illustré et pour deux périodiques de la maisonGoupil &Cie,Le Théâtre etLes Modes. Georges de Feure participe auSalon des Cent et quatre de ses affiches sont publiées dansLes Maîtres de l'affiche.
Son œuvre est caractérisée par de nombreuses représentations de lafemme fatale, thème que l'on retrouve dans l'ensemble des œuvres du courantArt nouveau.
Sa renommée comme peintre symboliste et son expérience commeaffichiste poussent le marchand d'artSiegfried Bing à l'approcher afin de lui confier la réalisation de la façade du « pavillon de l'Art nouveau » à l'Exposition universelle de 1900 qui se tient à Paris. De plus, Bing confie à de Feure, en compagnie d'Eugène Gaillard et Édouard Colonna, la réalisation de deux intérieurs dans ce même pavillon. Les meubles et les objets décoratifs qu'il conçoit pour le boudoir sont louangés par la critique, qui y voit une représentation de la quintessence de l'art français[2]. On vante leur délicatesse et leur grâce toute féminine. Gabriel Mourey, pour la revueLes Arts décoratifs, les décrit alors comme« un des ensembles décoratifs les plus exquis et parfaits que notre époque ait créés ». Trois ans plus tôt, il avait écrit un long article sur Feure dansThe Studio.
Quatre de ses affiches sont reproduites dans la revueLes Maîtres de l'affiche (1895-1900), à savoir :5e exposition duSalon des Cent,Magasin des nouveautés Jeanne d'Arc,Le Journal des ventes etThés du Palais Indien. Il collabore aussi àCocorico.
Présenté en 1892 chezLe Barc de Boutteville dans le cercle des peintres symbolistes, il participe auSalon de la Rose-Croix en 1893 et 1894 et à laSécession de Munich en 1896. Une grande rétrospective de son œuvre se tient à Paris en1903, puis il se rend àHambourg etLa Haye.
Durant les premières décennies duXXe siècle, il continue à créer des ensembles décoratifs (évoluant du style Art nouveau vers le styleArt déco), puis il fonde, en 1909, De Feure & Deperdussin (DFD &Cie), une compagnie de construction d'aéroplanesmonoplans à rétropropulsion inversée avec, pour associé,Armand Deperdussin, lequel finira par l'écarter, avant d'être arrêté pour une sombre affaire de spéculations[3]. Deux modèles sortirent des ateliers, le DFD1 et le DFD2, dont la conception associaLouis Béchereau. Lors des premiers essais, fin 1910, Georges de Feure a un grave accident : il se retire de l'affaire[4].
Il s'oriente ensuite vers la confection de costumes et de décors pour lethéâtre, notamment à Londres où il vit durant laPremière Guerre mondiale.
Durant les années 1920, il est conseiller artistique pour les magasins deMadeleine Vionnet, puis pour les établissements Schwarz-Haumont, spécialisés dans la construction de structures métalliques d'art.
En, après une longue maladie, il demande au ministère des Beaux-Arts d'acquérir deux de ses tableaux pour la collection nationale, ce qui lui est refusé. Il meurt le dans le Paris de l'Occupation et est enterré auCimetière des Batignolles (27e division).
Georges de Feure a trois enfants : deux fils, Jean-Corneille et Pierre-Louis, au début des années 1890, de sa maîtresse Pauline Domec ; puis une fille, de Marguerite Guibert, avec qui il s'est marié le à Charrais (Vienne)[5].
Il se remarie vers 1915 avec Julienne Constance Raskin (Liège 1876-Neuilly-sur-Seine 1967)[6],[7].
Cette bibliographie se limite aux études monographiques.
1892
Leon Riotor, "Le Salon de la Plume 2 : Georges de Feure",La Plume, N° 81, septembre 1892, pp. 387-388
1897
Octave Uzanne, "On the Drawings of M. Georges de Feure",The Studio, N° 12, novembre 1897, pp. 95-102
1898
Octave Uzanne, “Les Maîtres de l'estampe et de l'affiche : M. Georges de Feure”,Le Monde moderne, février 1898, pp. 263-272
1900
Bulée (pseudonyme de Charles Snabilié) "Georges de Feure (Van Sluyters)",Elseviers Geillustreerd Maanblad, Vol. XX, N° 6, 1900, pp. 481-495
Henri Frantz, "Georges de Feure",Le Figaro illustré, N° 119, numéro spécial, février 1900, pp. 38-47
André Mycho (pseudonyme d'André Desboutin), "Georges de Feure",Le Transcontinental, N° 11, 3 mars 1900, pp. 6-8
1901
Marc Croisilles, "Georges de Feure",La Revue artistique et industrielle. L'Art dans la vie, Vol. VII, mai 1901, non-paginé
Charles Torquet, “La Vitrine de G. de Feure”,L'Art décoratif, N° 33, juin 1901, pp. 116-125
Octave Uzanne, "G. de Feure",Art et décoration, Vol. IX, février 1901, pp. 77-88
1902
Octave Gerdeil, "Un atelier d'artiste",L'Art décoratif, N° 40, janvier 1902, pp. 144-148
Gabriel Mourey, "Georges de Feure - Paris",Innen-Dekoration (13), janvier 1902, pp. 7-23
1903
Gabriel Mourey, “L'Exposition Georges de Feure",Art et Décoration, Vol. XIII, mai 1903, pp. 162-164
René Puaux,Oeuvres de Georges de Feure, Paris, Art Nouveau Bing, sans date (1903)
René Puaux, "George de Feure",Deutsche Kunst und Dekoration (12), avril 1903, pp. 313-348
René Puaux, "An Appreciation of the Art of Georges de Feure",Brush and Pencil, avril 1903, pp. 101-106
Léon Ruffe, "Georges de Feure",L'Art décoratif pour tous, juin 1903, non-paginé
F. Thiébault-Sisson, “Choses d'art : le Salon des pastellistes. L'exposition de Feure”,Le Temps, 4 avril, 1903, pp. 2-3
F.P., "Georges de Feure und Deutsche Künstlerinnen",Kunst und Kunstler, 1903-1904, pp. 294-295
1930
Achille Astre,Souvenirs d'art et de littérature : Gustave Geffroy, Louis Legrand, Georges de Feure, Achille Laugé, Paris, Editions du Cygne, 1930
1974
Gabriel Weisberg, "Georges de Feure's Mysterious Women : A Study of Symbolist Sources in the Writings of Charles Baudelaire and Georges Rodenbach",La Gazette des Beaux-Arts, Vol. LXXXII, octobre 1974, pp. 223-230 et supplément : "Georges Van Sluijters called 'de Feure': An Identity Unmasked", pp. 231-232
1983
Ian Millman, "Georges de Feure: The Forgotten Dutch Master of Symbolism and Art Nouveau",Tableau Fine Arts Magazine, Vol. VI, N° 1, septembre-octobre 1983, pp. 41-47
1985
Ian Millman, "Een bijzondere Nederlandse luchtvaartpionier: Georges de Feure",Luchtvaartwereld, Vol. II, N° 9, octobre 1985, pp. 285-288
1986
Ian Millman,La Vie et l'oeuvre de Georges de Feure (1868-1943), thèse de doctorat, Université Paris X-Nanterre, novembre 1986
1988
Ian Millman, "Georges de Feure: A Turn of the Century Universal Artist",Apollo Magazine, Vol. CXXVII, N° 321, pp. 314-319
1990
Ian Millman, "Invitation to a Voyage : The Art of Georges de Feure" inGeorges de Feure, Tokyo-Osaka, Georges de Feure Catalogue Committee, 1990, pp. 14-19
Ian Millman, "Georges de Feure et la Maison de Couture Madeleine Vionnet",Bulletin de la Société de l'Histoire de l'Art français, année 1989, 1990, pp. 309-320
1992
Ian Millman,Georges de Feure : maître du Symbolisme et de l'Art nouveau, Paris-Courbevoie, A.C.R. Edition Internationale, 1992
Ian Millman, "Georges de Feure : un créateur 'fin de siècle' à découvrir",L'Œil, N° 442, juin 1992, pp. 40-47
Ian Millman, “Georges de Feure, affichiste”,Signes, N° 7 été 1992, pp. 42-44
1993
Ian Millman, “Fantasy and Fashion in fin de siècle Paris”,Affiche, N° 7, septembre 1993, pp. 50-57
Ian Millman, "Georges de Feure: The Crucial Years",Van Gogh bulletin, N° 4, 1993, pp. 2-5
Ian Millman, "From Baudelaire to Bing: Aesthetic Orientations in the Symbolism and Art Nouveau of Georges de Feure" inGeorges de Feure 1868-1943, Van Gogh Museum, Amsterdam, 1993-1994, pp. 5-31
1995
Ian Millman, "De Baudelaire à Bing : Orientations esthétiques du symbolisme et de l'art nouveau de Georges de Feure" inGeorges de Feure 1868-1943, Musée Départemental Maurice Denis "Le Prieuré", Saint-Germain-en-Laye, Fondation Neumann, Gingins, 1995, pp. 11-28
2000
Ian Millman, "Georges de Feure. 'Happily united in the Glory of those who strive together daily': de Feure and L'Art Nouveau Bing",New Architecture, N° 6, octobre 2000, pp. 66-73
2005
Ian Millman, "Georges de Feure",The Magazine Antiques, Vol. CLXVII, N° 3, mars 2005, pp. 68-77
2008
Ian Millman, "Fact and Fiction: The Molen de Adriaan, Haarlem, by Georges de Feure", article en ligne : http://www.kunsthandel-van-driel.n/Feure.htm
2012
Ian Millman,Visions de Femmes. Oeuvres Graphiques de Georges de Feure, Université Paris Descartes, Mission culturelle, novembre 2012
2017
Ian Millman, "La donna per Georges de Feure. Dalla crudeltà dellafemme fatale alla sua sofisticata eleganza decorativa" inLa Vergine e La Femme Fatale. L'eterno femminino nell'immaginario graphico del Simbolismo e dell'Art Nouveau, Centro Espositivo A. Berti et La Soffitta Spazio delle Arti, Sesto Fiorentino, 2017
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