Pour les articles homonymes, voirVilliers.
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| Président BusinessEurope | |
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| Président Conseil national du patronat français | |
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| Maire de Lyon | |
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Pierre-Louis-André Bertrand(d) |
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Georges Villiers, né le àCharbonnières-les-Bains et mort le àParis, est unchef d'entreprise,homme politique etsyndicalistefrançais.Maire de Lyon entre 1941 et 1942, puis révoqué, il est le premier président duCNPF de 1946 à 1966.
Diplômé de l'École des mines de Saint-Étienne, il entre comme ingénieur d'études dans la société lyonnaise Derobert etCie puis fonde avant laguerre de 1939-1945 une entreprise de métallurgie dont il devient le président. À partir de 1936, il est également le président de la Chambre syndicale des métaux de Lyon. En 1938, il fonde ainsi l'Association métallurgique de prévoyance (AMP) qui deviendra leGroupe APICIL. En 1940, il est le créateur de l'école de la rue Dedieu àVilleurbanne, qui deviendra l’IUT B génie mécanique, génie électrique, technique de commercialisation.
En, Georges Villiers, se rend àVichy en tant que membre de ladélégation spéciale de la municipalité deLyon, alors enzone libre, pour en défendre l'indépendance.François Darlan accorde le maintien d'un conseil municipal et lui propose le poste de maire. Georges Villiers accepte après avoir consultéÉdouard Herriot[1]. Cette nomination fait suite au renvoi du responsable précédent de la délégation spéciale,Georges Cohendy, qui est jugé trop démocrate par lerégime de Vichy[2].
Fin 1942, après l'occupation de la zone libre, Vichy procède à une épuration du conseil municipal de Lyon. Dix-huit révocations sont prononcées, dont celles de Georges Villiers, soupçonné à juste titre d'aider laRésistance. Arrêté en par laGestapo et détenu à laprison Montluc, il est interrogé parKlaus Barbie puisdéporté le 2 juillet 1944 par letrain de la mort[3] aucamp de concentration de Dachau et àNeckarelz[4].
En, il devient président du nouveauConseil national du patronat français (CNPF) qui remplace l'ancienneConfédération générale de la production française (CGPF). Ancien déporté, il est alors le mieux placé pour rapprocher le patronat français dugénéral de Gaulle. Il reste à la tête de cette organisation jusqu'en 1966. En 1955, il participe au lancement d'un concurrent du journal,Le Monde, intituléLe Temps de Paris, jugé trop à gauche par les milieux d'affaires ; cette opération reste sans suite et ce nouveau journal ne paraît que quelques mois.
Il est président deBusinessEurope, unlobby des patrons de l'industrie au niveau européen, à partir de 1961, où il remplace son premier président et fondateur, en la personne de l'industriel belge,Léon-Antoine Bekaert, l'année de son décès. Il officie à cette fonction jusqu'à1962, lorsqu'il sera remplacé par l'industriel néerlandais,Hans de Koster[5].
En 1978, il publie à Paris ses mémoires sous le titreTémoignages.
Il avait épousé Florence Aynard, fille deFrancisque Aynard.
Présidents du patronat français depuis1946 | |
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| CNPF |
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| Medef |
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