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Georges Vassallo

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Pour les articles homonymes, voirVassallo.

Georges Vassalo
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Fonctions
Catégorie:Maire de Grasse
-
Conseiller régional
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Georges André Auguste VassalloVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Enfant
Autres informations
Parti politique

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Georges Vassallo, parfois orthographiéVassalo est un hommepolitiquecommunistefrançais né le[1] et décédé le.

Maire deGrasse de 1977 à 1983, il fut le dernier maire de gauche d’une commune de plus de 15 000 habitants desAlpes-Maritimes.

Biographie

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Né d'un père ébéniste et d'une mère femme de ménage établis àTende (Alpes-Maritimes), Georges Vassalo est élève du cours complémentaire Risso àNice puis étudiant boursier à l'école normale de Nice. Son premier poste d'instituteur est au collège deSospel, où il enseigne les mathématiques. Avant de partir au service militaire, il enseigne pendant quelques mois à l'école Gambetta à Grasse[2].

Sortisous-lieutenant de l'école de cavalerie de Saumur, puis engagé volontaire enAlgérie, Georges Vassallo devient professeur de mathématiques puis proviseur de collège[3].

Membre duParti communiste français, il emporte « contre toute attente » la mairie deGrasse à la tête d'une liste d'union de la gauche lors desélections municipales de 1977[4], à la faveur d'unetriangulaire[5] causée par la gestion autoritaire du maire de droite sortantHervé de Fontmichel[4]. Grasse se retrouve alors la seule commune importante du département à gauche[6]. Lors deslégislatives de 1978, Vassallo échoue au premier tour dans lasixième circonscription des Alpes-Maritimes, puis ne parvient pas à ravir lecanton de Grasse à Fontmichel auxcantonales de 1979[7]. À partir de1979, il devient cependant vice-président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, à une époque où les régions ne sont pas encore descollectivités territoriales.

Dès le début de son mandat, Vassallo met en place unplan d’occupation des sols qui crée deszones d’aménagement différé sur l’emprise des anciennes parfumeries du centre-ville empêchant la vente de bâtiments ou des terrains à des promoteurs privés, afin selon lui d'éviter la spéculation immobilière[4]. Il mène également une politique vigoureuse de contrôle du patrimoine foncier des habitants les plus aisés de la commune afin de combattre la fraude, ce qui conduit à une hausse importante de la pression fiscale[4]. L’opposition l’accuse d’avoir embauché 200 agents municipaux non nécessaires, réorienté une partie des subventions vers des associations proches du parti communiste et attribué les logements sociaux de manière partisane, d’où un fort creusement de la dette, ce que Vassallo réfute[4]. La municipalité PCF finance ainsi à hauteur de cinq millions de francs le lancement de la radio locale pro-communiste Grasse FM en — fermée l’année suivante par la nouvelle municipalité[4]. Lors desmunicipales suivantes, en 1983, Fontmichel parvient à unir la droite et l'emporte contre la liste de Vassallo dès le premier tour[8]. Il annule immédiatement la plupart des mesures de son prédécesseur, ce qui conduit un journaliste duMonde à écrire qu’« après la Révolution, Grasse est entrée de plain-pied dans la Restauration[4] ».

Conseiller municipal à partir de cette date, Vassallo bénéficie à nouveau en 1987 de la désunion de la droite pour parvenir au deuxième tour d'élections municipales partielles[8] où Fontmichel, qui accueille six membres duFront national en position éligible, s'oppose à son ancien adjoint divers droite Henri Richelme[9]. Celui-ci se retire cependant en raison de la « menace socialo-communiste » que représente à ses yeux Vassallo, et Fontmichel est à nouveau élu maire[9]. L’année suivante, Vassallo échoue dès le premier tour deslégislatives[10], puis échoue au second tour d'une cantonale partielle àGrasse-Sud en 1989, malgré la présence de deux candidats de droite[11]. En 2001, il est à nouveau tête de liste communiste auxmunicipales ; malgré la présence d'un autre candidat de droite au second tour, sa liste finit plus de 20 points derrière celle de Leleux[12].

Sa fille,Sylvie, fut secrétaire nationale duMouvement de la jeunesse communiste[13].

Notes et références

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  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. Discours de Gilbert Andruccioli, ancien conseiller municipal de Grasse, lors de l'hommage rendu à Georges Vassallo, sur le site Grasse à tous, 1/10/2008.
  3. Farel 2008.
  4. abcdef etgPorte 1983.
  5. « La Palme de la désunion aux Alpes-Maritimes »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  6. G. P., « D'une ville à l'autre »,Le Monde,‎(lire en ligne)
  7. « Alpes-Maritimes : Un test de popularité pour M. Jacques Médecin »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  8. a etb« L'élection municipale de Grasse, Alpes-Maritimes La liste du maire sortant (UDF), allié au FN, est en tête du ballottage »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  9. a etb« L'élection municipale de Grasse Le maire sortant (UDF), allié au Front national célèbre "la victoire que souhaite la France profonde" »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  10. « Alpes-Maritimes (9) »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  11. « Six élections cantonales partielles »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  12. « Alpes-Maritimes »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  13. Jean-Paul Monferran, « Le mouvement du communisme et l'apport du Parti communiste »,L'Humanité,‎(lire en ligne)

Voir aussi

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Bibliographie

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v ·m
Chronologie des maires deGrasse
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