Pour les articles homonymes, voirNivat.
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Formation | École normale supérieure(à partir de) ![]() |
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Père | Jean Nivat(d) ![]() |
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Conjoint | Lucile Nivat(d) ![]() |
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Georges Nivat, né àClermont-Ferrand le 11 mai1935, est un universitairefrançais, historien des idées et slavisant, traducteur spécialiste dumonde russe. Professeur honoraire de l’université de Genève depuis, il a été l’un des traducteurs d’Alexandre Soljenitsyne et a également collaboré avec la maison d’éditionL'Âge d'Homme, dont il a dirigé la collectionSlavica consacrée à la littérature russe et la littérature d’Europe orientale. Depuis 1995, il collabore avecFayard.Professeur émérite, ancien directeur de l’extension genevoise de l’université Lomonossov deMoscou (1992-2000).
Fils d'un professeur de lettres classiques, Jean Nivat (1906-1987) et d'une professeure de mathématiques, Gabrielle Aubouy (1907-2000) ; il est également le frère du chercheur en informatiqueMaurice Nivat et de la mathématicienneAline Bonami. En1965, il se marie avec Lucile Jonac, professeure agrégée de russe. Il est le père de la journalisteAnne Nivat, née en1969, et de Guillaume Nivat, ingénieur en informatique, né en1971[1],[2].
Après des études secondaires aulycée Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand, il est reçu à l'École normale supérieure (1955 L)[3] et obtient à laSorbonne une licence de russe et une licence d'anglais.Il est stagiaire français à l'université Lomonossov deMoscou en1956-1957, puis passe une année auSt Antony's College d'Oxford (1957-1958) ; il est reçu à l'agrégation de russe en1959[4].
De nouveau stagiaire à l'université Lomonossov en1959-1960, il est expulsé d'URSS en[5], deux jours avant son mariage avecIrina Emelianova (ru), fille de la compagne deBoris Pasternak,Olga Ivinskaïa. Après une seconde année à Oxford (1960-1961), il obtient le « Oxford Diploma in Slavonic Studies ».
Il effectue son service militaire en Algérie puis en France (1961-1962) et reçoit en1961 la médaille des blessés et la croix de la valeur militaire ; il en sort capitaine de réserve.
Il est ensuite nommé assistant à l'université de Toulouse puis à l'université de Lille, enfin, successivement, maître de conférence à l'université Paris X, professeur ordinaire à l'université de Genève (en1974) et professeur honoraire (en), ainsi que directeur de l'Institut européen de l'université de Genève de1997 à2000. Il est également chercheur au Russian Research Center de l'université Harvard en 1985-1986, puis auHoover Institute deStanford[5].
En 1999, il signe la pétition pour s'opposer à laguerre en Serbie « Les Européens veulent la paix », initiée par le collectif d'extrême droite« Non à la guerre »[6].