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| Georges Grasset | |
| Naissance | Montpellier (Hérault) |
|---|---|
| Décès | (à 88 ans) Pons (Charente-Maritime) |
| Origine | |
| Allégeance | |
| Arme | Armée de l'Air |
| Grade | |
| Années de service | 1930 – 1959 |
| Conflits | Seconde Guerre mondiale |
| Distinctions | Commandeur de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Médaille militaire Croix de guerre 1939-1945 Croix de guerre T.O.E |
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Georges Grasset, né le àMontpellier et mort le àPons, est un militaire français,Compagnon de la Libération. Aviateur expérimenté de l'Armée de l'Air, il décide de se rallier à laFrance libre en 1940 et combat en Afrique et au Proche-Orient. Après la guerre, il poursuit sa carrière militaire et occupe des postes de commandement et d'état-major au sein de l'Armée de l'Air et de l'OTAN.
Georges Grasset naît le 23 avril 1910 àMontpellier au sein d'une famille d'industriels[1]. En novembre 1930, après ses études, il décide de s'engager dans l'Armée de l'Air[2]. Affecté auMaroc, il se distingue comme pilote et est promu sergent en février 1932[2]. En 1933, il participe à laréduction des rébellions dans lemassif de l'Atlas[3]. En décembre 1937, il est muté au bataillon de l'airno 106 àBordeaux[1].
Promu adjudant, il devient instructeur à l'école de pilotage d'Étampes où il est encore en poste au début de laSeconde Guerre mondiale[2]. Lors de labataille de France, devant l'avancée des troupes allemandes, le personnel de l'école se replie versLa Rochelle puis vers labase de Cazaux enGironde[3]. Ayant entendu l'appel du général de Gaulle, il décide de se rallier à laFrance libre et s'enfuit de la base aux commandes d'unCaudron Simoun[3]. Parvenu enAngleterre, il s'engage dans lesforces aériennes françaises libres et est envoyé en stage de perfectionnement surHawker Hurricane à l'Operation Training unitno 6 àSutton Bridge du 21 juillet au 10 août[2]. Dans le même temps, il est promu adjudant-chef le1er août[1]. Sa formation terminée, il est affecté au groupe de chasseno 1 avec lequel il participe à lacampagne du Gabon à l'issue de laquelle il est muté auGroupe réservé de bombardementno 1[3]. Au sein de ce dernier, il est chargé de la protection en vol des bombardiers et les accompagne notamment lors de labataille de Koufra en février 1941[3]. Promu lieutenant, il prend ensuite part à lacampagne d'Afrique de l'Ouest sur lacôte des Somalis et sur l'Éthiopie[2].
En octobre 1941, il part pour leLevant où il est affecté au groupe mixte d'instruction[2]. Il y reste jusqu'au1er décembre 1942, date à laquelle il est muté à l'escadrille de liaison deDamas[2]. Il est ensuite muté au groupe de surveillance et de transport 1/17Picardie en novembre 1943[3]. Il termine la guerre avec le grade de capitaine[1].
Poursuivant sa carrière militaire après la guerre, il est affecté à l'état-major des écoles de l'armée de l'Air puis commande une base aérienne[3]. Il sert ensuite à l'état-major desforces aériennes centre-Europe de l'OTAN àFontainebleau[3]. Promu lieutenant-colonel en 1957, il prend sa retraite militaire en 1959 et travaille comme directeur d'une agence de conseil immobilier[2].
Georges Grasset meurt le 2 juin 1998 àPons enCharente-Maritime et est inhumé àLa Rochelle[1].
| Commandeur de la Légion d'honneur | Compagnon de la Libération Par décret du 23 juin 1941 | Médaille militaire | ||||||
| Croix de guerre 1939-1945 | Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs | Croix du combattant volontaire Avec agrafe "1939-1945" | ||||||
| Médaille coloniale Avec agrafes "Maroc-Sahara", "AOF", "Koufra", "Libye" et "Érythrée" | Médaille commémorative des services volontaires dans la France libre | Commandeur de l'Ordre du Ordre du Ouissam alaouite (Maroc) |