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Georges Goyau

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Pour les articles homonymes, voirLéon Grégoire (homonymie) etGrégoire.

Georges Goyau
Georges Goyau en 1922.
Fonctions
Secrétaire perpétuel de l'Académie française
-
Président
Société libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure
Fauteuil 11 de l'Académie française
-
Membre de l'École française de Rome
-
Président
Académie d'éducation et d'études sociales
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Pseudonyme
Léon GrégoireVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Conjoints
Lucie Faure-Goyau(à partir de)
Juliette Heuzey(à partir de)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinctions
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 4879-4908, 8874-8880, 11707, 166J, Ms 4907, 39s,,-)[1],[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Pierre Louis ThéophileGeorges Goyau, né le àOrléans et mort le àBernay, est unhistorien etessayistefrançais, spécialiste de l'histoire religieuse. Il a utilisé le pseudonymeLéon Grégoire.

Biographie

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Fils de Louis-Pierre Goyau (1829-1903),vétérinaire principal de1re classe de l'armée[3], professeur d'hippologie aux écoles militaires deSaint-Cyr et deSaumur, officier de laLégion d'honneur, et de Placide-Joséphine Bezombes, Georges Goyau fait ses études secondaires au lycée d'Orléans, puis vient à Paris aulycée Louis-le-Grand. Il est reçu au concours de l'École normale supérieure.

Georges Goyau, tableau deHenri de Nolhac, musée de Bernay.

Reçu premier à l'agrégation d'histoire et géographie en 1891[4], il devient membre de l’École française de Rome en 1892.

À partir de 1894, il collabore à laRevue des Deux Mondes et publie un grand nombre d'ouvrages sur l'histoire de l'Église catholique, dontL’Allemagne religieuse : le protestantisme et le catholicisme,L’Église libre dans l’Europe libre,Les Origines religieuses du Canada,L’Effort catholique dans la France d’aujourd’hui,Le Catholicisme, doctrine d’action,Le Premier Demi-Siècle de l'apostolat des Picpuciens aux îles Gambier (Beauchesne, Paris. 1928).

L’Académie française lui décerne leprix Bordin en 1898 pourL’Allemagne religieuse : le Protestantisme et leprix Vitet en 1908.

Le àParis (16e), il épouseLucie Faure, fille de l'ancien président de la RépubliqueFélix Faure[5] puis, après son veuvage, en secondes noces en 1916, la romancière catholiqueJuliette Heuzey, qui publiera en 1947 un livre sur sa vie et son œuvre[6]. Il n'eut pas d'enfant.

Durant laPremière Guerre mondiale, il apporte sa collaboration à l’œuvre de laCroix-Rouge.

Georges Goyau succède aucardinal Baudrillart à la présidence de l'Académie d'éducation et d'études sociales (AES)[7].

Plaque 20 bisrue Boissière (16e arrondissement de Paris), où il habita.

Le 15 juin 1922, il est élu membre de l'Académie française au onzième fauteuil, obtenant au second tour 15 voix contre 11 à l'écrivainAndré Rivoire[8]. Le 13 janvier 1938, il en devint lesecrétaire perpétuel, mais il le resta peu de temps, mourant moins de deux ans plus tard. Il était commandeur de laLégion d'honneur[9].

En 1928, il est élu président de laSociété libre d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres de l'Eure, département où il possède une propriété, auBreuil-en-Auge, où il vit quand il n'est pas à son domicile parisien.

Il est inhumé aucimetière du Père-Lachaise (44e division).

Hostilité supposée aux francs-maçons

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Selon l'essayiste, antisémite et anti-maçonPaul Copin-Albancelli, Georges Goyau, dans son livreL’Idée de Patrie et l’humanitarisme, expliquerait en citant des sources maçonniques que lafranc-maçonnerie français a servi les intérêts de laPrusse avant laguerre de 1870[10] et à l'insu des maçons[11].Une partie de la documentation utilisée pour cet ouvrage est issue de la bibliothèque d'Arthur Stoven(d)[12], ancien collaborateur deLa Vraie France et duLillois, deux journaux antimaçonniques et antisémites.[réf. nécessaire]

Publications

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Distinctions

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Notes et références

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  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom GOYAU Georges(consulté le)
  2. « ark:/36937/s005b098ae2d6595 », sous le nom GOYAU M. et Mme(consulté le)
  3. Équivalent du grade de colonel.
  4. André Chervel, « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1950 », surRessources numériques en histoire de l'éducation(consulté le).
  5. Le 10 novembre 1903, Georges Goyau, âgé de trente-quatre ans, épouse Lucie Félix-Faure en l'église Saint-Honoré d'Eylau.[1]
  6. Cf. bibliographie.
  7. Historique de l'Académie d'éducation et d'études sociales.
  8. Duc de Castries,La vieille dame du quai Conti : Une histoire de l'Académie française, Paris,Librairie académique Perrin,, 478 p., p.371
  9. « Georges GOYAU | Académie française », surwww.academie-francaise.fr(consulté le)
  10. Paul Copin-Albancelli,La Guerre occulte. Les Sociétés secrètes contre les nations, Paris, Perrin etCie, 1925,p. 162
  11. Paul Copin-Albancelli,La Guerre occulte. Les Sociétés secrètes contre les nations, Paris, Perrin etCie, 1925,p. 155
  12. Georges Goyau,L'Idée de patrie et l'humanitarisme, Paris, Perrin, 1913,p. IV (consultable en ligne surInternet Archive).
  13. « Les sciences religieuses de François Laplanche », surGoogle Books(consulté le)
  14. Paris, Éditions Plon, 1928, 126 pages
  15. Ernest Flammarion, 1928, 245 pages.
  16. De Constantin au traité de Latran : Rome chrétienne, son visage, son organisation, Paris, Éditions Flammarion, 1929, 285 pages
  17. Les prêtres des Missions étrangères, Paris, Éditions Gresset, 1932
  18. À la conquête du monde païen sur maintenantunehistoire.fr
  19. « A la conquête du monde païen », surwww.peuterey-editions.com
  20. La Normandie bénédictine, Pirates vikings et moines normands. Paris, éditions Plon, 1940, 240 pages
  21. Le Christ, Paris, Flammarion, 1940.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notices d'autorité

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Précédé parSuivi par
Denys Cochin
Georges Goyau
1922-1939
Paul Hazard
v ·m
Composition de l'Académie française au jour de son élection(15 juin 1922)
Par numéro
de fauteuil
Par date
d'élection
v ·m
Composition de l'Académie française au jour de sa mort(25 octobre 1939)
Par numéro
de fauteuil
Par date
d'élection
v ·m
XVIIe siècle
XVIIIe siècle
XIXe siècle
XXe siècle
XXIe siècle
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