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Georges Gheldman (né le dans le12e arrondissement de Paris et mort le àGarches) est unsexologue français, survivant de laShoah. Ce fut l'un des témoins à charge au procès deMaurice Papon.
Georges Gheldman est né le dans le12e arrondissement de Paris[1]. Il est le fils de Srul Gheldman, né le àBolgrad, alors dans l'Empire russe, et de Berthe Gheldman (née Isman) née le àKispesth enHongrie[2].
Le, Georges Gheldman trouve, en rentrant chez lui, un mot griffonné à la hâte par sa mère qui lui demande de la rejoindre au commissariat. Il a dix ans et passe sa dernière nuit avec elle en cellule, avant d'être relâché[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9]. Le père de Georges, Srul, est arrêté le même jour à Paris lors de laRafle du Vel d'Hiv. Le 17 juillet, la mère de Georges est transférée aucamp de Mérignac, puis le 18 aucamp de Drancy, avec 171 autres personnes. Les parents de Georges sont déportés par le convoi n°7 en date du de Drancy àAuschwitz, qui transportait un millier de déportés. Ni l’un ni l’autre ne firent partie des 16 seuls survivants en 1945.La dernière adresse du père est au 1,boulevard de Port-Royal dans le13e arrondissement de Paris et celle de la mère: Place de la Cathédrale àDax (Landes)[2].
Dans16 juillet 1942, Georges Gheldman indique que sa mère, originaire de Hongrie, donc d’un pays neutre à l’époque, n’aurait pas dû se trouver sur les listes, mais que l’administration française fit du zèle, l'inscrivant, comme bien d’autres, dans la colonne « Polonais », qu'il était possible de déporter. Maurice Papon reconnaît au procès beaucoup d'anomalies[10]. Dans son livre, Georges Gheldman évoque les différentes aides qui lui permirent d'être sauvé.
Le témoignage de Georges Gheldman fut l'un des pires moments pour l'accusé lors del’affaire Papon, jugée àBordeaux en 1998[11].
Georges Gheldman meurt le à Garches, d'une crise cardiaque, trois jours avant Maurice Papon[12],[1].