Ne doit pas être confondu avecGeorges Bidault de l'Isle.
Pour les articles homonymes, voirBidault.
Georges Bidault, né le àMoulins (Allier)[1] et mort le àCambo-les-Bains (Pyrénées-Atlantiques), est unrésistant ethomme d'Étatfrançais.
Après avoir combattu lors de laguerre de 1914-1918, il adhère auParti démocrate populaire (PDP) et devient rédacteur en chef du quotidien catholiqueL'Aube.
Engagé volontaire au début de laSeconde Guerre mondiale, il est emprisonné pendant plus d’un an.Compagnon de la Libération, il devient président duConseil national de la Résistance (CNR) à la suite de la disparition deJean Moulin en 1943, et descend lesChamps-Élysées derrière legénéral de Gaulle lors de lalibération de Paris.
À l'origine de la fondation duMouvement républicain populaire (MRP), il est plusieurs fois ministre entre 1944 et 1954 (vice-président du Conseil,Affaires étrangères,Défense nationale). Il préside leGouvernement provisoire de la République française de à et occupe laprésidence du Conseil des ministres d’ à. Ministre des Affaires étrangères à trois reprises, il est l'un des acteurs clés de lapolitique étrangère de la France durant laIVe République.
Député de la Loire, il soutient le retour du général de Gaulle au pouvoir dans le cadre de lacrise de. Mais partisan déterminé de l’Algérie française, il cofonde un nouveauConseil national de la Résistance, ce qui le conduit à s’exiler. Rentré en France en 1968, il ne retrouve pas de responsabilités de premier plan. Une rumeur fait de lui l'un des cofondateurs duFront national avecJean-Marie Le Pen en 1972, dont il se serait éloigné au bout de quelques semaines.
Il est issu d'une famille depropriétairesrurauxcatholiques et plusieurs membres de sa famille ont appartenu auclergé.
Georges Augustin Bidault[2] est le fils de Georges Bidault (1848-),agent d'assurances et petit propriétaire terrien[3] àMoulins (Allier) et de Louise Françoise Augustine Traverse (née le 10 juillet 1860 àThoissey dans l'Ain et morte le 17 juin 1901 àMoulins)[4],[5],[6].
Il fait partie d'une fratrie de six enfants. Il a trois sœurs :Marcelle Bidault (1901-1975)[7], également membre de la Résistance, Marie Marguerite Edwige Bidault[8] et Elisabeth Hélène Marie Bidault[9], ainsi que deux frères : François Louis Bidault[10] et Paul Philibert Bidault (né le 14 août 1882 àMoulins et mort le 24 octobre 1957)[11].
Il fait ses étudesprimaires etsecondaires auCollège Franklin, établissement tenu par desjésuites. Ses premières convictions politiques semblent avoir été forgées par la lecture d'une biographie ducatholique libéralCharles de Montalembert. En 1916, il est reçu aubaccalauréat avec une mention assez bien.
Georges Bidault obtient unelicence d'histoire à laSorbonne à l'âge de 18 ans, il estappelé sous les drapeaux au92e régiment d'infanterie en 1918. Nommé caporal, il est encore à l'instruction lorsque survient l'armistice du 11 novembre[12]. Pour terminer son service militaire, Georges Bidault est affecté de 1919 à 1921 commesoldat-professeur à l'École militaire d'infanterie deSaint-Maixent. Il sera rappelé en 1921, lors de la première occupation de laRuhr ordonnée parAristide Briand. Il préside laConférence Olivaint en 1922. Revenu à la Sorbonne, il obtient un diplôme d'études supérieures avec un mémoire sur lagabelle auXVIIIe siècle, avec le professeurCamille Bloch[13]. Il est reçu premier à l'agrégation d'histoire et géographie en 1925[14], devantPierre Brossolette etLouis Joxe. De 1925 à 1926, il enseigne au lycée deValenciennes[6].
De 1926 à 1931, Georges Bidault est affecté àReims[15], il y noue des liens étroits avec l'un de ses élèves, le futursociologueRoger Caillois qui, en 1971 écrit, à son ancien professeur :« L'Histoire est, de loin, la moindre part de l'enseignement que j'ai reçu de vous. Vous m'avez appris bien davantage du côté du style et de la conduite de vie. »[16]. Nommé ensuite de 1931 à 1940 aulycée Louis-le-Grand, àParis, il a pour élèvesJean Ferniot etJean d'Ormesson, qui évoquera plus tard« l'éloquence froide » de son professeur et son« originalité d'esprit »[17].

Membre de l'Association catholique de la jeunesse française (ACJF) après laPremière Guerre mondiale, il en devient vice-président et trouve là les bases de son futur engagement politique. Le grand combat de Georges Bidault dans les années 1920 se fait contre l'Action française. En 1927, dans un article desCahiers de la Nouvelle Journée dePaul Archambault, il attaque lenationalisme maurrassien et la volonté de celui-ci d'incarner à lui seul lepatriotisme français[18]. Georges Bidault soutient fortement la condamnation de l'Action française par le papePie XI. En 1930, dans la revuedémocrate-chrétiennePolitique fondée parCharles Flory etMarcel Prélot, il signe un article intitulé :Charles Maurras : le déclin d'une influence[19]. Il adhère auParti démocrate populaire (PDP) en 1931.
Enavril 1936, il est candidat duPDP aux élections législatives, dans la circonscription deDomfront (Orne) contre le député sortantGeorges Roulleaux-Dugage, unnotable catholique etconservateur, mais il est battu dès le premier tour, obtenant 25 % des suffrages exprimés[20]. Le, avecFrancisque Gay, il lance les Nouvelles Équipes françaises, destinées à rassembler la mouvance démocrate-chrétienne.
C'est comme éditorialiste du quotidien catholiqueL'Aube à partir de 1934 que Georges Bidault se fait connaître. Il en devient le rédacteur en chef. La qualité de sa plume et de ses analyses lui vaut une influence qui dépasse celle du journal, comme en témoigne un jugement dePaul Reynaud en 1938 :« Il n'est pas un parlementaire digne de ce nom […] qui, à propos d'un problème d'actualité, ne liseL'Aube pour savoir ce qu'en pense Georges Bidault »[21].
L'historienJean-Pierre Rioux définit en 1983 son apport aux débats politiques des années 1930 :« Les droits de l'homme, une presse propre, un solide parlementarisme et la représentation proportionnelle : (…) toute une génération d'hommes neufs résume ainsi son sens du bien commun et du service public. Nombre d'entre eux l'ont appris en lisant Bidault »[22].
Georges Bidault poursuit ses polémiques avec l'Action française. En, il s'élève contre l'élection deCharles Maurras à l'Académie française, y voyant« le pouvoir de l'insulte sur la lâcheté », dans unéditorial intitulé« Le provocateur au meurtre sous la Coupole »[23].
Les questions depolitique étrangère occupent une place croissante dans ses éditoriaux. Il observe avec inquiétude la consolidation durégime hitlérien :« QuandHindenburg abandonnaBrüning, il choisissait sans le savoir dans le Walhalla son exécuteur testamentaire »[24]. Il assimile l'Allemagne de lanuit des Longs Couteaux à« un ilote en proie à l'ivresse »[25].
Georges Bidault est mobilisé sur sa demande en avec le grade desergent. Il participe à labataille de France et est faitprisonnier àSoissons le[6]. Il est ensuite libéré en en sa qualité d'ancien combattant de la guerre de 1914-1918. Il s'installe alors enzone sud en et est affecté aulycée du Parc, àLyon[26].
Il entre dans laRésistance, au comité directeur du mouvementCombat d'Henri Frenay à Lyon. De février à, Georges Bidault estrédacteur en chef dujournal clandestinCombat[26]. En, à initiative deJean Moulin, il dirige le Bureau d'information et de presse (BIP), véritableagence de presse clandestine. Georges Bidault s'entoure desjournalistesPierre Corval,Rémy Roure,Louis Terrenoire etYves Farge. Le BIP publie leBulletin d'informations générales destiné aux mouvements de Résistance et àLondres, sa publication est très fréquente[26].
Au printemps 1943, en accord avec Jean Moulin, il entre au comité directeur du mouvementFront national de zone sud. En, il est membre duConseil national de la Résistance (CNR) à sa fondation et Georges Bidault y représente lePDP. Il vit dans la clandestinité et quitte Lyon pour aller vivre à Paris.
Durant la Résistance, il utilise le pseudonymeBip. Dans son travail clandestin, il côtoie les membres de la délégation générale (délégation en France dugénéral de Gaulle, puis duCNF, enfin duCFLN) :Jean Moulin,Claude Bouchinet-Serreulles[27], etc. et des membres du secrétariat de cette délégation : notammentDaniel Cordier[28] etLaure Diebold[29]. Daniel Cordier a d'ailleurs écrit que Georges Bidault, qui était doté d'« une grande intelligence tactique » ainsi que d'« une vaste culture historique », a toujours et en toute occasion rendu hommage à Jean Moulin « avec la complicité du cœur » afin de « faire revivre l'ami qu'il admirait »[30].
En, il est élu président du CNR à la suite de la disparition de Jean Moulin.

Le, lors du défilé de lalibération de Paris, Georges Bidault descend lesChamps-Élysées, derrière legénéral de Gaulle, avec d’autres membres de la résistance intérieure. Celui-ci lui aurait alors lancé« Redressez-vous, Bidault ! », puis, lorsque Bidault s’avança pour marcher sur la même ligne que le général,« Monsieur, un peu en arrière, s’il vous plaît », refusant de voir dans le chef de la résistance intérieure son égal[31]. Après avoir fondé un nouveauCNR en 1962, Georges Bidault seraeffacé de ces images[32].
Il est l'un des fondateurs duMouvement républicain populaire (MRP,), principale force politique chrétienne-démocrate qui ait jamais existé en France. Il en devient président d’honneur en[6].
En, il crée avec Pierre Bouligaud lejournal localLe Pays roannais[réf. nécessaire].
Il est éludéputé de laLoire enoctobre 1945, puis est réélu enjuin 1946,novembre 1946,juin 1951 etjanvier 1956 jusqu'en. Georges Bidault est élu député de la6e circonscription de la Loire ennovembre 1958 et le restera jusqu’en[33].De à, il participe à de nombreux gouvernements, souvent commeministre des Affaires étrangères. En il représente la France pour la signature destraités de paix avec les anciens alliés européens du Reich. Il est par deux fois chef du gouvernement :
Il négocie pour la France laCharte des Nations unies et est l'un des signataires dutraité franco-britannique de Dunkerque en 1947. Face auCoup de Prague et aublocus de Berlin, il mène une politique anticommuniste. En 1948, il signe letraité de Bruxelles instituant l'Union de l'Europe occidentale. Il est favorable à laCED tout en négociant des protocoles additionnels qui limitent la portée supranationale du traité.
Il préside de 1952 à 1954 leComité d'action de la Résistance.
En, il joue un rôle important dans la déposition dusultan du Maroc. Il estcandidat à la présidence de la République lors des deux premiers tours en.
Georges Bidault critique la politiqueindochinoise d'Émile Bollaert en 1947 et dePierre Mendès France en 1954 et la politiquenord-africaine d'Edgar Faure en 1955.
Partisan de l'Algérie française, il s’oppose à toute création d’un exécutif algérien en 1957. C'est l'un des 80 députés qui votent l'« amendementSalan » selon lequel le gouvernement peut procéder à des appels sous les drapeaux des citoyens français appartenant à la disponibilité et à la premièreréserve domiciliés en Algérie.
Le, Georges Bidault écrit dansCarrefour, hebdomadaire auquel il collabore régulièrement, que« si nous disons oui à une solution non française en Algérie, […] ce ne sont pas des jours d’amertume que nous nous préparons : c’est cinquante ans de décadence. Nous n’aurions pas consenti seulement à une nouvelle amputation du patrimoine national : nous aurions consenti à sa disparition totale prochaine »[34].
En, il vote l’investiture dugouvernement du général de Gaulle. Il se sépare du MRP et crée la Démocratie chrétienne de France qui n’aura qu’un succès électoral limité.
Par la suite, l'ancien chef du CNR constate que le général de Gaulle s'oriente vers le retrait de la France en Algérie. Engagement qui découle de ce serment solennellement prononcé le 29 juin 1961 à l'Assemblée nationale :« Nous resterons fidèles à ceux qui sont fidèles à la terre française d'au-delà de la Méditerranée, à la continuité de notre destin. Rien ni personne ne nous arrachera du cœur ce qui est à la fois la vocation et le devoir de la France : garder aux Français d'Algérie, quelle que soit leur confession ou leur communauté, leur terre, leurs morts et leur drapeau. (Applaudissements prolongés au centre droit, à droite, sur de nombreux bancs au centre gauche et sur quelques bancs à gauche.) »
Et c'est en ces termes forts qu'il réagit à l'annonce de la signature desaccords d'Evian, dansCarrefour du 21 mars 1962 :
« J'ai fait effort pour parler, avec une modération dont je me reproche l'excès, d'une abdication qui n'est pas humainement pardonnable. Quinze départements livrés d'un seul coup. Des garanties qui n'existent pas. Une « fumisterie » sinistre. L’abaissement des consciences et la mutilation de la patrie. Cette prodition, ce reniement, la miséricorde divine, qui sait ce qu’il y a de faiblesse au sein de l’orgueil peut seule faire au jour du jugement ce que la nation même unanime est hors d’état d’accomplir : pardonner.
Nous sommes à l’heure H. C’est vrai. L’heure de la honte. L’heure du reniement. L’heure de la trahison.
À celui et à ceux qui ont accompli cet acte impardonnable sur terre, il faut appliquer, même sans user du fer rouge, mais pour perpétuelle mémoire, le verdict énoncé par de Gaulle il y a vingt ans : « Malheur à ceux qui ont joué la défaite ! IL VAUDRAIT MIEUX POUR EUX QU’ILS NE FUSSENT JAMAIS NES. »[35] »
AvecJacques Soustelle,Antoine Argoud etPierre Sergent, Bidault constitue le àRome le comité exécutif duConseil national de la Résistance visant à défendre l’Algérie française. Il est désigné comme président de cet organisme.
Accusé d'avoir participé à l'OAS à la suite de la découverte de documents dugénéral Salan, il s'en est toujours défendu bien que s'affirmant pour une Algérie française et ne condamnant pas fermement l'organisation[36]. Néanmoins, en, au lendemain de l’indépendance de l’Algérie, sonimmunité parlementaire est levée en raison de ces activités subversives[36].
Il quitte la France en 1963. Menant une vie clandestine, et apprenant l’enlèvement du colonelAntoine Argoud àMunich par des hommes desservices spéciaux français, Georges Bidault publie un article virulent et est expulsé d’Allemagne ; lePortugal l’expulse à son tour vers leBrésil, où il passera, avec son épouse, plus de quatre ans.
Il s'installe enBelgique en 1967, et, à la suite de l'amnistie des anciens responsables de l'OAS en 1968 (conséquence inattendue des événements demai 1968), rentre en France en juin de la même année. Il crée le Mouvement pour la justice et la liberté, qui soutientAlain Poher lors de l’élection présidentielle française de 1969.
Le, il aurait participé à la création duFront national sous l'égide d'Ordre nouveau et s'en serait retiré au bout de quelques jours, le 8 ou le 12[37], refusant« le compagnonnage des « petites frappes fascistes » d'Alain Robert »[38]. Cependant, selonMaxime Tandonnet, il n’en aurait jamais fait partie. La confusion viendrait de la présence de Guy Ribeaud, qui l'avait accompagné dans son exil, à la réunion fondatrice du Front national, initiative dont se serait désolidarisé Georges Bidault[39].« Ainsi, contrairement à une rumeur ou une légende, cyniquement entretenue, Georges Bidault n’a jamais appartenu, ni de près ni de loin, au Front national, pas plus qu’il n’a été membre de l’OAS[40] », écrit le biographe.

Le, dans le7e arrondissement de Paris, Georges Bidault épouse la résistanteSuzanne Borel, première femme à avoir été attachée d'ambassade en 1930, et qui devint directrice adjointe de son cabinet[12].
Elle a largement inspiré le personnage de« Mademoiselle Crapotte » dans le roman autobiographiqueLa Fin des ambassades (1953) de son collègue, lediplomate-écrivainRoger Peyrefitte - qui y moque aussi le côté« petit prof » de Georges Bidault. Suzanne Borel apparaît également dans lesPropos secrets de cet auteur.

Georges Bidault meurt en 1983[41]. Ses obsèques ont lieu àSaint-Louis-des-Invalides. Il est inhumé aucimetière deLa Celle-les-Bordes dans lesYvelines[42].
| Fonction | Gouvernement | Période |
|---|---|---|
| Ministre des Affaires étrangères | de Gaulle I | du au |
| Ministre des Affaires étrangères | de Gaulle II | du au |
| Ministre des Affaires étrangères | Gouin | du au |
| Président du gouvernement provisoire de la République française Ministre des Affaires étrangères | Bidault I | du au |
| Ministre des Affaires étrangères | Ramadier I | du au |
| Ministre des Affaires étrangères | Ramadier II | du au |
| Ministre des Affaires étrangères | Schuman I | du au |
| Président du Conseil | Bidault II Bidault III | du au |
| Vice-président du Conseil | Queuille II | du 2 au |
| Vice-président du Conseil | Queuille III | du au |
| Vice-président du Conseil Ministre de la Défense nationale | Pleven II | du au |
| Vice-président du Conseil Ministre de la Défense nationale | Faure I | du au |
| Ministre des Affaires étrangères | Mayer | du au |
| Ministre des Affaires étrangères | Laniel I Laniel II | du au |
Sur les autres projets Wikimedia :
Les papiers personnels de Georges Bidault sont conservés aux Archives nationales sous la cote 457AP.
| Présidents duMRP (1944-1967) |
|
|---|---|
| Président duCentre démocrate (1966-1976) | |
| Présidents duCDS (1976-1995) Composante de l'UDF à partir de1978 | |
| Président deForce démocrate (1995-1998) Composante de l'UDF | |
| Présidents de l'UDF (1978-2007) | |
| Président duNouveau Centre puis deLes Centristes (2007-) Composante de l'UDI de2012 à2017 |
|
| Président duMoDem (2007-) |
|
| Président d'Avenir démocrate (2008-2010) a rejointLes Centristes |
|
| Président de l'Alliance centriste (2009-) Composante de l'UDI de2012 à2017 |
|
| Président de laFED (2012-) Composante de l'UDI à partir de2012 |
|
| Président de l'UDI (2012-) | |
| Sous laIVe République | |
|---|---|
| Sous laVe République |
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| Présidence de |
| ||||
|---|---|---|---|---|---|
| Voir aussi :Liste des chefs du gouvernement français | |||||
GouvernementsCharles de Gaulle I etII(10 septembre 1944 - 20 janvier 1946) | ||
|---|---|---|
| Ministres d'État | Charles de Gaulle | |
| Justice | ||
| Affaires étrangères | Georges Bidault | |
| Intérieur | Adrien Tixier | |
| Guerre | ||
| Marine | Louis Jacquinot | |
| Air | Charles Tillon | |
| Économie nationale | ||
| Finances | ||
| Production industrielle | ||
| Agriculture | François Tanguy-Prigent | |
| Ravitaillement | ||
| Colonies | ||
| Éducation nationale | ||
| Travail et Sécurité sociale | ||
| Transports et Travaux publics | ||
| PTT | ||
| Information | ||
| Prisonniers, Déportés et Réfugiés | Henri Frenay | |
| Santé | François Billoux | |
| Afrique du Nord | Georges Catroux | |
| Reconstruction et Urbanisme | Raoul Dautry | |
| Population | Robert Prigent | |
| (← LAVAL VI) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (GOUIN →) | ||
Gouvernement Gouin(26 janvier - 12 juin 1946) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Vice-présidents du Conseil | Félix Gouin | ||||
| Justice | Pierre-Henri Teitgen | ||||
| Affaires étrangères | Georges Bidault | ||||
| Intérieur | André Le Troquer | ||||
| Armées | Edmond Michelet | ||||
| Armement | Charles Tillon | ||||
| Économie nationale etFinances | André Philip | ||||
| Agriculture | François Tanguy-Prigent | ||||
| Production industrielle | Marcel Paul | ||||
| Éducation nationale | Marcel-Edmond Naegelen | ||||
| Transports etTravaux publics | Jules Moch | ||||
| PTT | Jean Letourneau | ||||
| Outre-Mer | Marius Moutet | ||||
| Travail et Sécurité sociale | Ambroise Croizat | ||||
| Santé publique et Population | Robert Prigent | ||||
| Ravitaillement | Henri Longchambon | ||||
| Reconstruction et Urbanisme | François Billoux | ||||
| |||||
| (← DE GAULLE II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BIDAULT I →) | |||||
Gouvernement Bidault I(24 juin - 28 novembre 1946) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Vice-présidents du Conseil | Georges Bidault | ||||
| Ministres d'État | |||||
| Affaires étrangères | Georges Bidault | ||||
| Justice | Pierre-Henri Teitgen | ||||
| Intérieur | Édouard Depreux | ||||
| Armées | Edmond Michelet | ||||
| Armement | Charles Tillon | ||||
| Finances | Robert Schuman | ||||
| Économie nationale | François de Menthon | ||||
| Agriculture | François Tanguy-Prigent | ||||
| Production industrielle | Marcel Paul | ||||
| Éducation nationale | Marcel-Edmond Naegelen | ||||
| Transports etTravaux publics | Jules Moch | ||||
| Outre-Mer | Marius Moutet | ||||
| Travail et Sécurité sociale | Ambroise Croizat | ||||
| PTT | Jean Letourneau | ||||
| Reconstruction et Urbanisme | François Billoux | ||||
| Santé publique | René Arthaud | ||||
| Population | Robert Prigent | ||||
| Anciens combattants et Victimes de la guerre | Laurent Casanova | ||||
| Ravitaillement | Yves Farge | ||||
| |||||
| (← GOUIN) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BLUM III →) | |||||
GouvernementsRamadier I etII(22 janvier 1947 - 19 novembre 1947) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous laprésidence de Vincent Auriol | |||||
| Ministres d'État | Paul Ramadier | ||||
| Justice | André Marie | ||||
| Affaires étrangères | Georges Bidault | ||||
| Intérieur | Édouard Depreux | ||||
| Défense nationale | |||||
| Guerre | |||||
| Marine | |||||
| Air | |||||
| Finances | Robert Schuman | ||||
| Économie nationale | |||||
| Agriculture | |||||
| Production industrielle | Robert Lacoste | ||||
| Reconstruction et Urbanisme | |||||
| Commerce | |||||
| Éducation nationale | Marcel-Edmond Naegelen | ||||
| Transports etTravaux publics | Jules Moch | ||||
| Outre-Mer | |||||
| Travail et Sécurité sociale | |||||
| Santé publique et Population | |||||
| Jeunesse, Arts et Lettres | Pierre Bourdan | ||||
| Anciens combattants et Victimes de la guerre | |||||
| PTT | Eugène Thomas | ||||
| |||||
| (← BLUM III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (SCHUMAN I →) | |||||
Gouvernement Schuman I(24 novembre 1947 - 19 juillet 1948) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous laprésidence de Vincent Auriol | |||||
| Justice | André Marie | Robert Schuman | |||
| Affaires étrangères | Georges Bidault | ||||
| Intérieur | Jules Moch | ||||
| Forces armées | Pierre-Henri Teitgen | ||||
| Finances etAffaires économiques | René Mayer | ||||
| Industrie etCommerce | Robert Lacoste | ||||
| Agriculture | Pierre Pflimlin | ||||
| Éducation nationale | |||||
| Outre-Mer | Paul Coste-Floret | ||||
| Travaux publics etTransports | Christian Pineau | ||||
| Travail et Sécurité sociale | Daniel Mayer | ||||
| Santé publique et Population | Germaine Poinso-Chapuis | ||||
| Reconstruction et Urbanisme | René Coty | ||||
| Anciens combattants et Victimes de la guerre | François Mitterrand | ||||
| |||||
| (← RAMADIER III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MARIE →) | |||||
GouvernementsBidault II etIII(28 octobre 1949 - 24 juin 1950) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous laprésidence de Vincent Auriol | |||||
| Vice-présidents du Conseil | Georges Bidault | ||||
| Intérieur | |||||
| Ministre d'État et Information | Pierre-Henri Teitgen | ||||
| Justice | René Mayer | ||||
| Affaires étrangères | Robert Schuman | ||||
| Défense nationale | René Pleven | ||||
| Finances etAffaires économiques | Maurice Petsche | ||||
| Éducation nationale | Yvon Delbos | ||||
| Travaux publics,Transports etTourisme | |||||
| Industrie etCommerce | |||||
| Agriculture | |||||
| Outre-Mer | Jean Letourneau | ||||
| Travail et Sécurité sociale | |||||
| Reconstruction et Urbanisme | Eugène Claudius-Petit | ||||
| Anciens combattants et Victimes de la guerre | Louis Jacquinot | ||||
| Santé publique et Population | Pierre Schneiter | ||||
| PTT | |||||
| |||||
| (← QUEUILLE I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (QUEUILLE II →) | |||||
Gouvernement Queuille II(2 - 4 juillet 1950) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous laprésidence de Vincent Auriol | |||||
| Intérieur | Henri Queuille | Henri Queuille | |||
| Vice-président du Conseil | Georges Bidault | ||||
| Ministres d'État | |||||
| Justice | René Mayer | ||||
| Affaires étrangères | Robert Schuman | ||||
| Défense nationale | René Pleven | ||||
| Finances etAffaires économiques | Maurice Petsche | ||||
| Budget | Edgar Faure | ||||
| Éducation nationale | André Morice | ||||
| Travaux publics,Transports etTourisme | Maurice Bourgès-Maunoury | ||||
| Industrie etCommerce | Jean-Marie Louvel | ||||
| Outre-Mer | Paul Coste-Floret | ||||
| Travail et Sécurité sociale | Paul Bacon | ||||
| Reconstruction et Urbanisme | Eugène Claudius-Petit | ||||
| Anciens combattants et Victimes de la guerre | Louis Jacquinot | ||||
| Santé publique et Population | Pierre Schneiter | ||||
| PTT | Charles Brune | ||||
| Marine marchande | Lionel de Tinguy du Pouët | ||||
| Agriculture | Pierre Pflimlin | ||||
| |||||
| (← BIDAULT III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PLEVEN I →) | |||||
Gouvernement Queuille III(10 mars - 10 juillet 1951) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous la présidence deVincent Auriol | |||||
| Intérieur | Henri Queuille | Henri Queuille | |||
| Vice-présidents du Conseil | |||||
| Ministres d'État | Jean Letourneau | ||||
| Justice | René Mayer | ||||
| Défense nationale | Jules Moch | ||||
| Finances etAffaires économiques | Maurice Petsche | ||||
| Budget | Edgar Faure | ||||
| Éducation nationale | Pierre-Olivier Lapie | ||||
| Affaires étrangères | Robert Schuman | ||||
| Travaux publics,Transports etTourisme | Antoine Pinay | ||||
| Industrie etCommerce | Jean-Marie Louvel | ||||
| Agriculture | Pierre Pflimlin | ||||
| Outre-Mer | François Mitterrand | ||||
| Travail et Sécurité sociale | Paul Bacon | ||||
| Reconstruction et Urbanisme | Eugène Claudius-Petit | ||||
| Anciens combattants et Victimes de la guerre | Louis Jacquinot | ||||
| Santé publique et Population | Pierre Schneiter | ||||
| PTT | Charles Brune | ||||
| Marine marchande | Gaston Defferre | ||||
| Information | Albert Gazier | ||||
| |||||
| (← PLEVEN I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PLEVEN II →) | |||||
Gouvernement Pleven II(11 août 1951 - 7 janvier 1952) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous la présidence deVincent Auriol | |||||
| Ministres d'État | René Pleven | ||||
| Vice-président | Georges Bidault (MRP) | ||||
| Défense nationale | Maurice Bourgès-Maunoury (MRP) | ||||
| Finances etAffaires économiques | René Mayer (PRS) | ||||
| Justice | Edgar Faure (PRS) | ||||
| Affaires étrangères | Robert Schuman (MRP) | ||||
| Intérieur | Charles Brune (PRS) | ||||
| Budget | Pierre Courant (CNIP) | ||||
| Éducation nationale | André Marie (PRS) | ||||
| Travaux publics,Transports etTourisme | Antoine Pinay (CNIP) | ||||
| Industrie et Énergie | Jean-Marie Louvel | ||||
| Commerce | Pierre Pflimlin (MRP) | ||||
| Agriculture | |||||
| Outre-Mer | Louis Jacquinot | ||||
| Travail et Sécurité sociale | Paul Bacon (MRP) | ||||
| Reconstruction et Urbanisme | Eugène Claudius-Petit (UDSR) | ||||
| Anciens combattants et Victimes de la guerre | Emmanuel Temple (CNIP) | ||||
| Santé publique et Population | Paul Ribeyre (CNIP) | ||||
| PTT | |||||
| Marine marchande | André Morice (PRS) | ||||
| Information | Robert Buron (MRP) | ||||
| |||||
| (← QUEUILLE III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (FAURE I →) | |||||
Gouvernement Faure I(20 janvier - 28 février 1952) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous la présidence deVincent Auriol | |||||
| Finances | Edgar Faure | Edgar Faure | |||
| Vice-présidents | |||||
| Ministres d'État | |||||
| Défense nationale | Georges Bidault | ||||
| Justice | Léon Martinaud-Déplat | ||||
| Affaires étrangères | Robert Schuman | ||||
| Intérieur | Charles Brune | ||||
| Affaires économiques | Robert Buron | ||||
| Budget | Pierre Courant | ||||
| Éducation nationale | André Marie | ||||
| Travaux publics,Transports etTourisme | Antoine Pinay | ||||
| Industrie et Énergie | Jean-Marie Louvel | ||||
| Commerce | Édouard Bonnefous | ||||
| Agriculture | Camille Laurens | ||||
| Outre-Mer | Louis Jacquinot | ||||
| Travail et Sécurité sociale | Paul Bacon | ||||
| Reconstruction et Urbanisme | Eugène Claudius-Petit | ||||
| Anciens combattants et Victimes de la guerre | Emmanuel Temple | ||||
| Santé publique et Population | Paul Ribeyre | ||||
| PTT | Roger Duchet | ||||
| Marine marchande | André Morice | ||||
| Information | Paul Coste-Floret | ||||
| Armement | Maurice Bourgès-Maunoury | ||||
| |||||
| (← PLEVEN II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PINAY →) | |||||
Gouvernement Mayer(8 janvier - 21 mai 1953) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous la présidence deVincent Auriol | |||||
| Vice-président | Henri Queuille | René Mayer | |||
| Ministre d'État | |||||
| Relations avec les États | Jean Letourneau | ||||
| Justice | Léon Martinaud-Déplat | ||||
| Affaires étrangères | Georges Bidault | ||||
| Intérieur | Charles Brune | ||||
| Défense nationale | René Pleven | ||||
| Finances | Maurice Bourgès-Maunoury | ||||
| Budget | Jean Moreau | ||||
| Affaires économiques | Robert Buron | ||||
| Éducation nationale | André Marie | ||||
| Travaux publics,Transports etTourisme | André Morice | ||||
| Industrie et Énergie | Jean-Marie Louvel | ||||
| Commerce | |||||
| Agriculture | Camille Laurens | ||||
| Outre-Mer | Louis Jacquinot | ||||
| Travail et Sécurité sociale | Paul Bacon | ||||
| Reconstruction et Urbanisme | Pierre Courant | ||||
| Anciens combattants et Victimes de la guerre | Henry Bergasse | ||||
| Santé publique et Population | |||||
| PTT | Roger Duchet | ||||
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| (← PINAY) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (LANIEL I →) | |||||
| Sous la présidence deVincent Auriol puisRené Coty | |||||
| Vice-président | Joseph Laniel | ||||
| Conseil de l'Europe | François Mitterrand | ||||
| Ministre d'État | |||||
| Justice | Paul Ribeyre | ||||
| Affaires étrangères | Georges Bidault | ||||
| Intérieur | Léon Martinaud-Déplat | ||||
| Défense nationale | René Pleven | ||||
| Finances etAffaires économiques | Edgar Faure | ||||
| Éducation nationale | André Marie | ||||
| Travaux publics,Transports etTourisme | Jacques Chastellain | ||||
| Industrie etCommerce | Jean-Marie Louvel | ||||
| Agriculture | Roger Houdet | ||||
| Outre-Mer | Louis Jacquinot | ||||
| Travail et Sécurité sociale | Paul Bacon | ||||
| Reconstruction et Urbanisme | Maurice Lemaire | ||||
| Anciens combattants et Victimes de la guerre | André Mutter | ||||
| Santé publique et Population | Paul Coste-Floret | ||||
| PTT | Pierre Ferri | ||||
| Pays associés | Édouard Frédéric-Dupont (1954) | ||||
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| (← MAYER) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MENDÈS FRANCE →) | |||||