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Georges Bidault

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Ne doit pas être confondu avecGeorges Bidault de l'Isle.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirBidault.

Georges Bidault
Illustration.
Georges Bidault en 1953.
Fonctions
Président du Gouvernement provisoire de la République française
etministre des Affaires étrangères
(chef de l'Étatde facto et chef du gouvernement)

(5 mois et 22 jours)
Chef de l'ÉtatLui-même
Président du ConseilLui-même
GouvernementBidault I
PrédécesseurFélix Gouin
SuccesseurLéon Blum
Président du Conseil des ministres français

(7 mois et 27 jours)
PrésidentVincent Auriol
Président du ConseilLui-même
GouvernementBidaultII
Bidault III
PrédécesseurHenri Queuille
SuccesseurHenri Queuille
Vice-président du Conseil des ministres

(10 jours)
PrésidentVincent Auriol
Président du ConseilHenri Queuille
GouvernementQueuille II

(5 mois et 1 jour)
PrésidentVincent Auriol
Président du ConseilHenri Queuille
GouvernementQueuilleIII
Vice-président du Conseil des ministres
etministre de la Défense nationale

(6 mois et 26 jours)
PrésidentVincent Auriol
Président du ConseilRené Pleven
Edgar Faure
GouvernementPlevenII
FaureI
PrédécesseurJules Moch
SuccesseurRené Pleven
Ministre des Affaires étrangères

(1 an, 9 mois et 14 jours)
Chef de l'ÉtatCharles de Gaulle
Félix Gouin
Président du ConseilCharles de Gaulle
Félix Gouin
Gouvernementde GaulleI etII
Gouin
PrédécesseurRené Massigli (CFLN)
SuccesseurLui-même

(1 an, 6 mois et 4 jours)
PrésidentVincent Auriol
Président du ConseilPaul Ramadier
Robert Schuman
GouvernementRamadier I etII
Schuman I
PrédécesseurLui-même
SuccesseurRobert Schuman

(1 an, 5 mois et 11 jours)
PrésidentVincent Auriol
René Coty
Président du ConseilRené Mayer
Joseph Laniel
GouvernementMayer
Laniel I etII
PrédécesseurRobert Schuman
SuccesseurPierre Mendès France
Député français

(3 ans et 11 mois)
Élection30 novembre 1958
Circonscription6e de la Loire
LégislatureIre(Cinquième République)
Groupe politiqueNI
PrédécesseurCirconscription créée
SuccesseurPaul Rivière

(13 ans et 29 jours)
Élection21 octobre 1945
Réélection2 juin 1946
10 novembre 1946
17 juin 1951
2 janvier 1956
CirconscriptionLoire
LégislatureIre Constituante
IIe Constituante
Ire,IIe etIIIe(Quatrième République)
Groupe politiqueMRP
Président duMouvement républicain populaire

(3 ans)
PrédécesseurMaurice Schumann
SuccesseurPierre-Henri Teitgen
Biographie
Nom de naissanceAugustin Georges Bidault
Date de naissance
Lieu de naissanceMoulins (Allier)
Date de décès (à 83 ans)
Lieu de décèsCambo-les-Bains
(Pyrénées-Atlantiques)
SépultureCimetière deLa Celle-les-Bordes (Yvelines)
NationalitéFrançaise
Parti politiquePDP
MRP(1944-1958)
DCF(1958-?)
MJL(1968-1971)
MJL-UF(1971-1972)
ConjointSuzanne Borel
ProfessionProfesseur
ReligionCatholicisme
Chefs du gouvernement français
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Georges Bidault, né le àMoulins (Allier)[1] et mort le àCambo-les-Bains (Pyrénées-Atlantiques), est unrésistant ethomme d'Étatfrançais.

Après avoir combattu lors de laguerre de 1914-1918, il adhère auParti démocrate populaire (PDP) et devient rédacteur en chef du quotidien catholiqueL'Aube.

Engagé volontaire au début de laSeconde Guerre mondiale, il est emprisonné pendant plus d’un an.Compagnon de la Libération, il devient président duConseil national de la Résistance (CNR) à la suite de la disparition deJean Moulin en 1943, et descend lesChamps-Élysées derrière legénéral de Gaulle lors de lalibération de Paris.

À l'origine de la fondation duMouvement républicain populaire (MRP), il est plusieurs fois ministre entre 1944 et 1954 (vice-président du Conseil,Affaires étrangères,Défense nationale). Il préside leGouvernement provisoire de la République française de à et occupe laprésidence du Conseil des ministres d’ à. Ministre des Affaires étrangères à trois reprises, il est l'un des acteurs clés de lapolitique étrangère de la France durant laIVe République.

Député de la Loire, il soutient le retour du général de Gaulle au pouvoir dans le cadre de lacrise de. Mais partisan déterminé de l’Algérie française, il cofonde un nouveauConseil national de la Résistance, ce qui le conduit à s’exiler. Rentré en France en 1968, il ne retrouve pas de responsabilités de premier plan. Une rumeur fait de lui l'un des cofondateurs duFront national avecJean-Marie Le Pen en 1972, dont il se serait éloigné au bout de quelques semaines.

Biographie

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Jeunesse et professorat

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Il est issu d'une famille depropriétairesrurauxcatholiques et plusieurs membres de sa famille ont appartenu auclergé.

Georges Augustin Bidault[2] est le fils de Georges Bidault (1848-),agent d'assurances et petit propriétaire terrien[3] àMoulins (Allier) et de Louise Françoise Augustine Traverse (née le 10 juillet 1860 àThoissey dans l'Ain et morte le 17 juin 1901 àMoulins)[4],[5],[6].

Il fait partie d'une fratrie de six enfants. Il a trois sœurs :Marcelle Bidault (1901-1975)[7], également membre de la Résistance, Marie Marguerite Edwige Bidault[8] et Elisabeth Hélène Marie Bidault[9], ainsi que deux frères : François Louis Bidault[10] et Paul Philibert Bidault (né le 14 août 1882 àMoulins et mort le 24 octobre 1957)[11].

Il fait ses étudesprimaires etsecondaires auCollège Franklin, établissement tenu par desjésuites. Ses premières convictions politiques semblent avoir été forgées par la lecture d'une biographie ducatholique libéralCharles de Montalembert. En 1916, il est reçu aubaccalauréat avec une mention assez bien.

Georges Bidault obtient unelicence d'histoire à laSorbonne à l'âge de 18 ans, il estappelé sous les drapeaux au92e régiment d'infanterie en 1918. Nommé caporal, il est encore à l'instruction lorsque survient l'armistice du 11 novembre[12]. Pour terminer son service militaire, Georges Bidault est affecté de 1919 à 1921 commesoldat-professeur à l'École militaire d'infanterie deSaint-Maixent. Il sera rappelé en 1921, lors de la première occupation de laRuhr ordonnée parAristide Briand. Il préside laConférence Olivaint en 1922. Revenu à la Sorbonne, il obtient un diplôme d'études supérieures avec un mémoire sur lagabelle auXVIIIe siècle, avec le professeurCamille Bloch[13]. Il est reçu premier à l'agrégation d'histoire et géographie en 1925[14], devantPierre Brossolette etLouis Joxe. De 1925 à 1926, il enseigne au lycée deValenciennes[6].

De 1926 à 1931, Georges Bidault est affecté àReims[15], il y noue des liens étroits avec l'un de ses élèves, le futursociologueRoger Caillois qui, en 1971 écrit, à son ancien professeur :« L'Histoire est, de loin, la moindre part de l'enseignement que j'ai reçu de vous. Vous m'avez appris bien davantage du côté du style et de la conduite de vie. »[16]. Nommé ensuite de 1931 à 1940 aulycée Louis-le-Grand, àParis, il a pour élèvesJean Ferniot etJean d'Ormesson, qui évoquera plus tard« l'éloquence froide » de son professeur et son« originalité d'esprit »[17].

Militant démocrate-chrétien

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Georges Bidault, en 1934, alors membre du conseil national duPDP.

Membre de l'Association catholique de la jeunesse française (ACJF) après laPremière Guerre mondiale, il en devient vice-président et trouve là les bases de son futur engagement politique. Le grand combat de Georges Bidault dans les années 1920 se fait contre l'Action française. En 1927, dans un article desCahiers de la Nouvelle Journée dePaul Archambault, il attaque lenationalisme maurrassien et la volonté de celui-ci d'incarner à lui seul lepatriotisme français[18]. Georges Bidault soutient fortement la condamnation de l'Action française par le papePie XI. En 1930, dans la revuedémocrate-chrétiennePolitique fondée parCharles Flory etMarcel Prélot, il signe un article intitulé :Charles Maurras : le déclin d'une influence[19]. Il adhère auParti démocrate populaire (PDP) en 1931.

Enavril 1936, il est candidat duPDP aux élections législatives, dans la circonscription deDomfront (Orne) contre le député sortantGeorges Roulleaux-Dugage, unnotable catholique etconservateur, mais il est battu dès le premier tour, obtenant 25 % des suffrages exprimés[20]. Le, avecFrancisque Gay, il lance les Nouvelles Équipes françaises, destinées à rassembler la mouvance démocrate-chrétienne.

Éditorialiste deL'Aube

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C'est comme éditorialiste du quotidien catholiqueL'Aube à partir de 1934 que Georges Bidault se fait connaître. Il en devient le rédacteur en chef. La qualité de sa plume et de ses analyses lui vaut une influence qui dépasse celle du journal, comme en témoigne un jugement dePaul Reynaud en 1938 :« Il n'est pas un parlementaire digne de ce nom […] qui, à propos d'un problème d'actualité, ne liseL'Aube pour savoir ce qu'en pense Georges Bidault »[21].

L'historienJean-Pierre Rioux définit en 1983 son apport aux débats politiques des années 1930 :« Les droits de l'homme, une presse propre, un solide parlementarisme et la représentation proportionnelle : (…) toute une génération d'hommes neufs résume ainsi son sens du bien commun et du service public. Nombre d'entre eux l'ont appris en lisant Bidault »[22].

Georges Bidault poursuit ses polémiques avec l'Action française. En, il s'élève contre l'élection deCharles Maurras à l'Académie française, y voyant« le pouvoir de l'insulte sur la lâcheté », dans unéditorial intitulé« Le provocateur au meurtre sous la Coupole »[23].

Les questions depolitique étrangère occupent une place croissante dans ses éditoriaux. Il observe avec inquiétude la consolidation durégime hitlérien :« QuandHindenburg abandonnaBrüning, il choisissait sans le savoir dans le Walhalla son exécuteur testamentaire »[24]. Il assimile l'Allemagne de lanuit des Longs Couteaux à« un ilote en proie à l'ivresse »[25].

Seconde Guerre mondiale et Résistance

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Georges Bidault est mobilisé sur sa demande en avec le grade desergent. Il participe à labataille de France et est faitprisonnier àSoissons le[6]. Il est ensuite libéré en en sa qualité d'ancien combattant de la guerre de 1914-1918. Il s'installe alors enzone sud en et est affecté aulycée du Parc, àLyon[26].

Il entre dans laRésistance, au comité directeur du mouvementCombat d'Henri Frenay à Lyon. De février à, Georges Bidault estrédacteur en chef dujournal clandestinCombat[26]. En, à initiative deJean Moulin, il dirige le Bureau d'information et de presse (BIP), véritableagence de presse clandestine. Georges Bidault s'entoure desjournalistesPierre Corval,Rémy Roure,Louis Terrenoire etYves Farge. Le BIP publie leBulletin d'informations générales destiné aux mouvements de Résistance et àLondres, sa publication est très fréquente[26].

Au printemps 1943, en accord avec Jean Moulin, il entre au comité directeur du mouvementFront national de zone sud. En, il est membre duConseil national de la Résistance (CNR) à sa fondation et Georges Bidault y représente lePDP. Il vit dans la clandestinité et quitte Lyon pour aller vivre à Paris.

Durant la Résistance, il utilise le pseudonymeBip. Dans son travail clandestin, il côtoie les membres de la délégation générale (délégation en France dugénéral de Gaulle, puis duCNF, enfin duCFLN) :Jean Moulin,Claude Bouchinet-Serreulles[27], etc. et des membres du secrétariat de cette délégation : notammentDaniel Cordier[28] etLaure Diebold[29]. Daniel Cordier a d'ailleurs écrit que Georges Bidault, qui était doté d'« une grande intelligence tactique » ainsi que d'« une vaste culture historique », a toujours et en toute occasion rendu hommage à Jean Moulin « avec la complicité du cœur » afin de « faire revivre l'ami qu'il admirait »[30].

En, il est élu président du CNR à la suite de la disparition de Jean Moulin.

Georges Bidault, à la droite du général de Gaulle, lors du défilé du.

Le, lors du défilé de lalibération de Paris, Georges Bidault descend lesChamps-Élysées, derrière legénéral de Gaulle, avec d’autres membres de la résistance intérieure. Celui-ci lui aurait alors lancé« Redressez-vous, Bidault ! », puis, lorsque Bidault s’avança pour marcher sur la même ligne que le général,« Monsieur, un peu en arrière, s’il vous plaît », refusant de voir dans le chef de la résistance intérieure son égal[31]. Après avoir fondé un nouveauCNR en 1962, Georges Bidault seraeffacé de ces images[32].

Il est l'un des fondateurs duMouvement républicain populaire (MRP,), principale force politique chrétienne-démocrate qui ait jamais existé en France. Il en devient président d’honneur en[6].

En, il crée avec Pierre Bouligaud lejournal localLe Pays roannais[réf. nécessaire].

IVe République

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Il est éludéputé de laLoire enoctobre 1945, puis est réélu enjuin 1946,novembre 1946,juin 1951 etjanvier 1956 jusqu'en. Georges Bidault est élu député de la6e circonscription de la Loire ennovembre 1958 et le restera jusqu’en[33].De à, il participe à de nombreux gouvernements, souvent commeministre des Affaires étrangères. En il représente la France pour la signature destraités de paix avec les anciens alliés européens du Reich. Il est par deux fois chef du gouvernement :

Il négocie pour la France laCharte des Nations unies et est l'un des signataires dutraité franco-britannique de Dunkerque en 1947. Face auCoup de Prague et aublocus de Berlin, il mène une politique anticommuniste. En 1948, il signe letraité de Bruxelles instituant l'Union de l'Europe occidentale. Il est favorable à laCED tout en négociant des protocoles additionnels qui limitent la portée supranationale du traité.

Il préside de 1952 à 1954 leComité d'action de la Résistance.

En, il joue un rôle important dans la déposition dusultan du Maroc. Il estcandidat à la présidence de la République lors des deux premiers tours en.

Georges Bidault critique la politiqueindochinoise d'Émile Bollaert en 1947 et dePierre Mendès France en 1954 et la politiquenord-africaine d'Edgar Faure en 1955.

Partisan de l'Algérie française, il s’oppose à toute création d’un exécutif algérien en 1957. C'est l'un des 80 députés qui votent l'« amendementSalan » selon lequel le gouvernement peut procéder à des appels sous les drapeaux des citoyens français appartenant à la disponibilité et à la premièreréserve domiciliés en Algérie.

Ve République

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Le, Georges Bidault écrit dansCarrefour, hebdomadaire auquel il collabore régulièrement, que« si nous disons oui à une solution non française en Algérie, […] ce ne sont pas des jours d’amertume que nous nous préparons : c’est cinquante ans de décadence. Nous n’aurions pas consenti seulement à une nouvelle amputation du patrimoine national : nous aurions consenti à sa disparition totale prochaine »[34].

En, il vote l’investiture dugouvernement du général de Gaulle. Il se sépare du MRP et crée la Démocratie chrétienne de France qui n’aura qu’un succès électoral limité.

Par la suite, l'ancien chef du CNR constate que le général de Gaulle s'oriente vers le retrait de la France en Algérie. Engagement qui découle de ce serment solennellement prononcé le 29 juin 1961 à l'Assemblée nationale :« Nous resterons fidèles à ceux qui sont fidèles à la terre française d'au-delà de la Méditerranée, à la continuité de notre destin. Rien ni personne ne nous arrachera du cœur ce qui est à la fois la vocation et le devoir de la France : garder aux Français d'Algérie, quelle que soit leur confession ou leur communauté, leur terre, leurs morts et leur drapeau. (Applaudissements prolongés au centre droit, à droite, sur de nombreux bancs au centre gauche et sur quelques bancs à gauche.) »

Et c'est en ces termes forts qu'il réagit à l'annonce de la signature desaccords d'Evian, dansCarrefour du 21 mars 1962 :

« J'ai fait effort pour parler, avec une modération dont je me reproche l'excès, d'une abdication qui n'est pas humainement pardonnable. Quinze départements livrés d'un seul coup. Des garanties qui n'existent pas. Une « fumisterie » sinistre. L’abaissement des consciences et la mutilation de la patrie. Cette prodition, ce reniement, la miséricorde divine, qui sait ce qu’il y a de faiblesse au sein de l’orgueil peut seule faire au jour du jugement ce que la nation même unanime est hors d’état d’accomplir : pardonner.

Nous sommes à l’heure H. C’est vrai. L’heure de la honte. L’heure du reniement. L’heure de la trahison.

À celui et à ceux qui ont accompli cet acte impardonnable sur terre, il faut appliquer, même sans user du fer rouge, mais pour perpétuelle mémoire, le verdict énoncé par de Gaulle il y a vingt ans : « Malheur à ceux qui ont joué la défaite ! IL VAUDRAIT MIEUX POUR EUX QU’ILS NE FUSSENT JAMAIS NES. »[35] »

AvecJacques Soustelle,Antoine Argoud etPierre Sergent, Bidault constitue le àRome le comité exécutif duConseil national de la Résistance visant à défendre l’Algérie française. Il est désigné comme président de cet organisme.

Accusé d'avoir participé à l'OAS à la suite de la découverte de documents dugénéral Salan, il s'en est toujours défendu bien que s'affirmant pour une Algérie française et ne condamnant pas fermement l'organisation[36]. Néanmoins, en, au lendemain de l’indépendance de l’Algérie, sonimmunité parlementaire est levée en raison de ces activités subversives[36].

Il quitte la France en 1963. Menant une vie clandestine, et apprenant l’enlèvement du colonelAntoine Argoud àMunich par des hommes desservices spéciaux français, Georges Bidault publie un article virulent et est expulsé d’Allemagne ; lePortugal l’expulse à son tour vers leBrésil, où il passera, avec son épouse, plus de quatre ans.

Il s'installe enBelgique en 1967, et, à la suite de l'amnistie des anciens responsables de l'OAS en 1968 (conséquence inattendue des événements demai 1968), rentre en France en juin de la même année. Il crée le Mouvement pour la justice et la liberté, qui soutientAlain Poher lors de l’élection présidentielle française de 1969.

Le, il aurait participé à la création duFront national sous l'égide d'Ordre nouveau et s'en serait retiré au bout de quelques jours, le 8 ou le 12[37], refusant« le compagnonnage des « petites frappes fascistes » d'Alain Robert »[38]. Cependant, selonMaxime Tandonnet, il n’en aurait jamais fait partie. La confusion viendrait de la présence de Guy Ribeaud, qui l'avait accompagné dans son exil, à la réunion fondatrice du Front national, initiative dont se serait désolidarisé Georges Bidault[39].« Ainsi, contrairement à une rumeur ou une légende, cyniquement entretenue, Georges Bidault n’a jamais appartenu, ni de près ni de loin, au Front national, pas plus qu’il n’a été membre de l’OAS[40] », écrit le biographe.

Vie privée

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Suzanne Borel et Georges Bidault en 1946.

Le, dans le7e arrondissement de Paris, Georges Bidault épouse la résistanteSuzanne Borel, première femme à avoir été attachée d'ambassade en 1930, et qui devint directrice adjointe de son cabinet[12].

Elle a largement inspiré le personnage de« Mademoiselle Crapotte » dans le roman autobiographiqueLa Fin des ambassades (1953) de son collègue, lediplomate-écrivainRoger Peyrefitte - qui y moque aussi le côté« petit prof » de Georges Bidault. Suzanne Borel apparaît également dans lesPropos secrets de cet auteur.

La tombe de Georges Bidault et de Suzanne Borel au cimetière de La Celle-les-Bordes (Yvelines).

Georges Bidault meurt en 1983[41]. Ses obsèques ont lieu àSaint-Louis-des-Invalides. Il est inhumé aucimetière deLa Celle-les-Bordes dans lesYvelines[42].

Détail des mandats et fonctions

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Au gouvernement

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FonctionGouvernementPériode
Ministre des Affaires étrangèresde Gaulle Idu au
Ministre des Affaires étrangèresde Gaulle IIdu au
Ministre des Affaires étrangèresGouindu au
Président du gouvernement provisoire de la République française
Ministre des Affaires étrangères
Bidault Idu au
Ministre des Affaires étrangèresRamadier Idu au
Ministre des Affaires étrangèresRamadier IIdu au
Ministre des Affaires étrangèresSchuman Idu au
Président du ConseilBidault II
Bidault III
du au
Vice-président du ConseilQueuille IIdu 2 au
Vice-président du ConseilQueuille IIIdu au
Vice-président du Conseil
Ministre de la Défense nationale
Pleven IIdu au
Vice-président du Conseil
Ministre de la Défense nationale
Faure Idu au
Ministre des Affaires étrangèresMayerdu au
Ministre des Affaires étrangèresLaniel I
Laniel II
du au

Au Parlement

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Au MRP

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  • - : président duMRP

Distinctions

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Décorations

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Hommage

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Publications et bibliographie

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  • Discours sur la CED, Éditions AIA,Paris, 1953.
  • Algérie, l’oiseau aux ailes coupées,Éditions de la Table ronde, 1958.
  • D’une résistance à l’autre, Presses du siècle, 1965.
  • Entretiens avec Guy Ribeaud, Éditions de la Table ronde, 1968.
  • Georges Bidault : de la Résistance à l'Algérie française, par Maxime Tandonnet, Paris, Perrin, 2022, 368 p.(ISBN 978-2262082307)

Dans la culture populaire

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Notes et références

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  1. « Acte de naissance n°301 (vue 502/774) Cote : 2 MI EC196/112 »,Archives départementales de l'Allier(consulté le)
  2. Le patronyme « Bidault » vient de « Bidwald », un ancien prénom d'origine germanique composé de « bid » signifiant « espoir », et de « wald » signifiant « qui gouverne ». C'est dans leLoiret que le patronyme est le plus répandu, ainsi que dans laSaône-et-Loire.
  3. « Georges Bidault », surgeni_family_tree(consulté le)
  4. « Louise Françoise Augustine Bidault », surgeni_family_tree(consulté le)
  5. « Généalogie de Georges Augustin Bidault », surGeneanet(consulté le).
  6. abc etd« Georges BIDAULT 1899 - 1983 », suramicalemrp.org(consulté le).
  7. « Paule Marcelle Bidault », surgeni_family_tree(consulté le)
  8. « Marie Marguerite Edwige Bidault », surgeni.com(consulté le)
  9. « Elisabeth Hélène Marie Bidault », surgeni_family_tree(consulté le)
  10. « François Louis Bidault », surgeni.com(consulté le)
  11. « Paul Philibert Bidault », surgeni.com(consulté le)
  12. a etb« L'affaire des généraux », dansMémorial de notre temps, Paris Match éditions Pierre Charron,, 614 p.,p. 216-231
  13. Barthélémy Ott,Georges Bidault, l'indomptable, Annonay, Imprimerie du Vivarais,, 238 p.,p. 27.
  14. André Chervel, « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1950 », surRessources numériques en histoire de l'éducation(consulté le).
  15. Annuaire de la guerre, Association amicale des anciens élèves du lycée de Reims, impr. Matot-Braine (Reims), 1920 surGallica.
  16. OdileFelgine,Roger Caillois : biographie, Paris,Stock,, 467 p.(ISBN 978-2-234-04307-7,OCLC 243469684),p. 44.
  17. Bulletin de l'Association des Amis de Georges Bidault, p. 119.
  18. Jacques Dalloz,Georges Bidault, Biographie politique, Paris, L'Harmattan, 1993, p. 17-19.
  19. Jacques Dalloz,Georges Bidault, Biographie politique, Paris, L'Harmattan, 1993, p. 21.
  20. culture.gouv.fr.
  21. Robert Bichet,La Démocratie-chrétienne en France, le MRP, Besançon, Jacques et Demontrond, 1980, p. 191.
  22. Jean-Pierre Rioux,La Croix, 2 février 1983.
  23. L'Aube, 10 juin 1938,lire en ligne surGallica.
  24. L'Aube, 2 août 1934,lire en ligne surGallica.
  25. L'Aube, 3 juillet 1934,lire en ligne surGallica.
  26. ab etc« Georges Bidault, 1038 compagnons, Compagnons - Musée de l'Ordre de la Libération », surwww.ordredelaliberation.fr(consulté le).
  27. Claude Bouchinet-Serreulles,Nous étions faits pour être libres : la Résistance avec de Gaulle et Jean Moulin, Paris,Grasset,, 400 p.(ISBN 2-246-51711-7).
  28. Daniel Cordier,Alias Caracalla, Paris,Gallimard,, 931 p.(ISBN 978-2-07-074311-7).
  29. « Laure Diebold, 1038 compagnons, Compagnons - Musée de l'Ordre de la Libération », surordredelaliberation.fr(consulté le).
  30. DanielCordier,Rétro-chaos,Gallimard,, 367 p.(ISBN 978-2-073-01522-8,OCLC 1523236384,lire en ligne),p. 106-108.
  31. Georgette Elgey,Histoire de laIVe République, première partie : la république des illusions (1945-1951), Fayard,(ISBN 978-2-2130-3023-4), partie préliminaire : la République avec le général de Gaulle (mai 1945-20 janvier 1946),chap. I (« Les deux forces »)
  32. Marc Ferro, « Instrumentalisation – Cinéma d’histoire et manipulation », dansDictionnaire mondial des images (dir.Laurent Gervereau),Nouveau Monde éditions, 2006,p. 547-550.
  33. « Georges, Augustin Bidault », surassemblee-nationale.fr(consulté le)
  34. Carrefour du 7 août 1957.
  35. Carrefour du 21 mars 1962.
  36. a etbTandonnet 2022,p. 271-278.
  37. Laurent de Boissieu, « L’ancien résistant Georges Bidault a-t-il été membre du Front national ? », surla-croix.com, 23 février 2024 (consulté le 23 février 2024).
  38. GrégoireKauffmann, « D'où sort le Front national »,L'Histoire,no 368,‎,p. 94-99(lire en ligne), ainsi queNicolasLebourg et JosephBeauregard,François Duprat, l'homme qui réinventa l'extrême-droite de l'OAS au Front National, Paris,Éditions Denoël,, 384 p.(ISBN 978-2-207-26021-0),p. 156.
  39. Nicolas Lebourg, « 50 ans du FN-RN : plongée dans les manœuvres qui menèrent à la naissance du « Front » »Accès payant (article de journal), surMediapart,(consulté le). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  40. Tandonnet 2022,p. 298-299.
  41. Archives départementales de l'Allier, commune de Moulins, année 1899, acte de naissanceno 301 (avec mentions marginales de mariage et de décès)
  42. CollectifSarka-SPIP, « La Celle-les-Bordes (78) : cimetière - Cimetières de France et d'ailleurs », surlandrucimetieres.fr(consulté le).
  43. Notice de la Légion d'honneur
  44. « Georges BIDAULT | L'Ordre de la Libération et son Musée », surwww.ordredelaliberation.fr(consulté le)
  45. « - Mémoire des hommes », surmemoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr(consulté le)
  46. « NOUVELLES DU JOUR »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne, consulté le)
  47. « Public Papers Harry S. Truman 1945-1953 », surtrumanlibrary.org(consulté le).
  48. (en)Register : University of California,University of California Press,(lire en ligne),p. 67.

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

Archives nationales

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Les papiers personnels de Georges Bidault sont conservés aux Archives nationales sous la cote 457AP.

Bibliographie

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Ouvrages

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Articles

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Liens externes

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v ·m
Présidents duMRP (1944-1967)
Président duCentre démocrate (1966-1976)
Présidents duCDS (1976-1995)
Composante de l'UDF à partir de1978
Président deForce démocrate (1995-1998)
Composante de l'UDF
Présidents de l'UDF (1978-2007)
Président duNouveau Centre puis deLes Centristes (2007-)
Composante de l'UDI de2012 à2017
Président duMoDem (2007-)
Président d'Avenir démocrate (2008-2010)
a rejointLes Centristes
Président de l'Alliance centriste (2009-)
Composante de l'UDI de2012 à2017
Président de laFED (2012-)
Composante de l'UDI à partir de2012
Président de l'UDI (2012-)
v ·m
Sous laIVe République
Sous laVe République
v ·m
Présidence de
Vincent Auriol
René Coty
Voir aussi :Liste des chefs du gouvernement français
v ·m
IIIe République
(1871-1940)
Régime de Vichy
(1940-1944)
France libre
(1941-1944)
IVe République
(1946-1959)
Ve République
(depuis 1959)
v ·m
GouvernementsCharles de Gaulle I etII(10 septembre 1944 - 20 janvier 1946)
Ministres d'État


Charles de Gaulle
Justice
Affaires étrangèresGeorges Bidault
IntérieurAdrien Tixier
Guerre
MarineLouis Jacquinot
AirCharles Tillon
Économie nationale
Finances
Production industrielle
AgricultureFrançois Tanguy-Prigent
Ravitaillement
Colonies
Éducation nationale
Travail et Sécurité sociale
Transports et Travaux publics
PTT
Information
Prisonniers, Déportés et RéfugiésHenri Frenay
SantéFrançois Billoux
Afrique du NordGeorges Catroux
Reconstruction et UrbanismeRaoul Dautry
PopulationRobert Prigent
(← LAVAL VI) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (GOUIN →)
v ·m
Gouvernement Gouin(26 janvier - 12 juin 1946)
Vice-présidents du Conseil


Félix Gouin
JusticePierre-Henri Teitgen
Affaires étrangèresGeorges Bidault
IntérieurAndré Le Troquer
ArméesEdmond Michelet
ArmementCharles Tillon
Économie nationale etFinancesAndré Philip
AgricultureFrançois Tanguy-Prigent
Production industrielleMarcel Paul
Éducation nationaleMarcel-Edmond Naegelen
Transports etTravaux publicsJules Moch
PTTJean Letourneau
Outre-MerMarius Moutet
Travail et Sécurité socialeAmbroise Croizat
Santé publique et PopulationRobert Prigent
RavitaillementHenri Longchambon
Reconstruction et UrbanismeFrançois Billoux
Liste des sous-secrétaires d’État
(← DE GAULLE II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BIDAULT I →)
v ·m
Gouvernement Bidault I(24 juin - 28 novembre 1946)
Vice-présidents du Conseil


Georges Bidault
Ministres d'État
Affaires étrangèresGeorges Bidault
JusticePierre-Henri Teitgen
IntérieurÉdouard Depreux
ArméesEdmond Michelet
ArmementCharles Tillon
FinancesRobert Schuman
Économie nationaleFrançois de Menthon
AgricultureFrançois Tanguy-Prigent
Production industrielleMarcel Paul
Éducation nationaleMarcel-Edmond Naegelen
Transports etTravaux publicsJules Moch
Outre-MerMarius Moutet
Travail et Sécurité socialeAmbroise Croizat
PTTJean Letourneau
Reconstruction et UrbanismeFrançois Billoux
Santé publiqueRené Arthaud
PopulationRobert Prigent
Anciens combattants et Victimes de la guerreLaurent Casanova
RavitaillementYves Farge
Liste des sous-secrétaires d’État
(← GOUIN) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (BLUM III →)
v ·m
GouvernementsRamadier I etII(22 janvier 1947 - 19 novembre 1947)
Sous laprésidence de Vincent Auriol
Ministres d'État


Paul Ramadier
JusticeAndré Marie
Affaires étrangèresGeorges Bidault
IntérieurÉdouard Depreux
Défense nationale
Guerre
Marine
Air
FinancesRobert Schuman
Économie nationale
Agriculture
Production industrielleRobert Lacoste
Reconstruction et Urbanisme
Commerce
Éducation nationaleMarcel-Edmond Naegelen
Transports etTravaux publicsJules Moch
Outre-Mer
Travail et Sécurité sociale
Santé publique et Population
Jeunesse, Arts et LettresPierre Bourdan
Anciens combattants et Victimes de la guerre
PTTEugène Thomas
Liste des hauts-commissaires et sous-secrétaires d’État
(← BLUM III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (SCHUMAN I →)
v ·m
Gouvernement Schuman I(24 novembre 1947 - 19 juillet 1948)
Sous laprésidence de Vincent Auriol
JusticeAndré Marie


Robert Schuman
Affaires étrangèresGeorges Bidault
IntérieurJules Moch
Forces arméesPierre-Henri Teitgen
Finances etAffaires économiquesRené Mayer
Industrie etCommerceRobert Lacoste
AgriculturePierre Pflimlin
Éducation nationale
Outre-MerPaul Coste-Floret
Travaux publics etTransportsChristian Pineau
Travail et Sécurité socialeDaniel Mayer
Santé publique et PopulationGermaine Poinso-Chapuis
Reconstruction et UrbanismeRené Coty
Anciens combattants et Victimes de la guerreFrançois Mitterrand
Liste des hauts-commissaires et sous-secrétaires d’État
(← RAMADIER III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MARIE →)
v ·m
GouvernementsBidault II etIII(28 octobre 1949 - 24 juin 1950)
Sous laprésidence de Vincent Auriol
Vice-présidents du Conseil


Georges Bidault
Intérieur
Ministre d'État et InformationPierre-Henri Teitgen
JusticeRené Mayer
Affaires étrangèresRobert Schuman
Défense nationaleRené Pleven
Finances etAffaires économiquesMaurice Petsche
Éducation nationaleYvon Delbos
Travaux publics,Transports etTourisme
Industrie etCommerce
Agriculture
Outre-MerJean Letourneau
Travail et Sécurité sociale
Reconstruction et UrbanismeEugène Claudius-Petit
Anciens combattants et Victimes de la guerreLouis Jacquinot
Santé publique et PopulationPierre Schneiter
PTT
Liste des sous-secrétaires d’État
(← QUEUILLE I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (QUEUILLE II →)
v ·m
Gouvernement Queuille II(2 - 4 juillet 1950)
Sous laprésidence de Vincent Auriol
IntérieurHenri Queuille


Henri Queuille
Vice-président du ConseilGeorges Bidault
Ministres d'État
JusticeRené Mayer
Affaires étrangèresRobert Schuman
Défense nationaleRené Pleven
Finances etAffaires économiquesMaurice Petsche
BudgetEdgar Faure
Éducation nationaleAndré Morice
Travaux publics,Transports etTourismeMaurice Bourgès-Maunoury
Industrie etCommerceJean-Marie Louvel
Outre-MerPaul Coste-Floret
Travail et Sécurité socialePaul Bacon
Reconstruction et UrbanismeEugène Claudius-Petit
Anciens combattants et Victimes de la guerreLouis Jacquinot
Santé publique et PopulationPierre Schneiter
PTTCharles Brune
Marine marchandeLionel de Tinguy du Pouët
AgriculturePierre Pflimlin
Liste des sous-secrétaires d’État
(← BIDAULT III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PLEVEN I →)
v ·m
Gouvernement Queuille III(10 mars - 10 juillet 1951)
Sous la présidence deVincent Auriol
IntérieurHenri Queuille


Henri Queuille
Vice-présidents du Conseil
Ministres d'ÉtatJean Letourneau
JusticeRené Mayer
Défense nationaleJules Moch
Finances etAffaires économiquesMaurice Petsche
BudgetEdgar Faure
Éducation nationalePierre-Olivier Lapie
Affaires étrangèresRobert Schuman
Travaux publics,Transports etTourismeAntoine Pinay
Industrie etCommerceJean-Marie Louvel
AgriculturePierre Pflimlin
Outre-MerFrançois Mitterrand
Travail et Sécurité socialePaul Bacon
Reconstruction et UrbanismeEugène Claudius-Petit
Anciens combattants et Victimes de la guerreLouis Jacquinot
Santé publique et PopulationPierre Schneiter
PTTCharles Brune
Marine marchandeGaston Defferre
InformationAlbert Gazier
Liste des sous-secrétaires d’État
(← PLEVEN I) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PLEVEN II →)
v ·m
Gouvernement Pleven II(11 août 1951 - 7 janvier 1952)
Sous la présidence deVincent Auriol
Ministres d'État


René Pleven
Vice-présidentGeorges Bidault (MRP)
Défense nationaleMaurice Bourgès-Maunoury (MRP)
Finances etAffaires économiquesRené Mayer (PRS)
JusticeEdgar Faure (PRS)
Affaires étrangèresRobert Schuman (MRP)
IntérieurCharles Brune (PRS)
BudgetPierre Courant (CNIP)
Éducation nationaleAndré Marie (PRS)
Travaux publics,Transports etTourismeAntoine Pinay (CNIP)
Industrie et ÉnergieJean-Marie Louvel
CommercePierre Pflimlin (MRP)
Agriculture
Outre-MerLouis Jacquinot
Travail et Sécurité socialePaul Bacon (MRP)
Reconstruction et UrbanismeEugène Claudius-Petit (UDSR)
Anciens combattants et Victimes de la guerreEmmanuel Temple (CNIP)
Santé publique et PopulationPaul Ribeyre (CNIP)
PTT
Marine marchandeAndré Morice (PRS)
InformationRobert Buron (MRP)
Liste des sous-secrétaires d’État
(← QUEUILLE III) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (FAURE I →)
v ·m
Gouvernement Faure I(20 janvier - 28 février 1952)
Sous la présidence deVincent Auriol
FinancesEdgar Faure


Edgar Faure
Vice-présidents
Ministres d'État
Défense nationaleGeorges Bidault
JusticeLéon Martinaud-Déplat
Affaires étrangèresRobert Schuman
IntérieurCharles Brune
Affaires économiquesRobert Buron
BudgetPierre Courant
Éducation nationaleAndré Marie
Travaux publics,Transports etTourismeAntoine Pinay
Industrie et ÉnergieJean-Marie Louvel
CommerceÉdouard Bonnefous
AgricultureCamille Laurens
Outre-MerLouis Jacquinot
Travail et Sécurité socialePaul Bacon
Reconstruction et UrbanismeEugène Claudius-Petit
Anciens combattants et Victimes de la guerreEmmanuel Temple
Santé publique et PopulationPaul Ribeyre
PTTRoger Duchet
Marine marchandeAndré Morice
InformationPaul Coste-Floret
ArmementMaurice Bourgès-Maunoury
Liste des sous-secrétaires d’État
(← PLEVEN II) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PINAY →)
v ·m
Gouvernement Mayer(8 janvier - 21 mai 1953)
Sous la présidence deVincent Auriol
Vice-présidentHenri Queuille


René Mayer
Ministre d'État
Relations avec les ÉtatsJean Letourneau
JusticeLéon Martinaud-Déplat
Affaires étrangèresGeorges Bidault
IntérieurCharles Brune
Défense nationaleRené Pleven
FinancesMaurice Bourgès-Maunoury
BudgetJean Moreau
Affaires économiquesRobert Buron
Éducation nationaleAndré Marie
Travaux publics,Transports etTourismeAndré Morice
Industrie et ÉnergieJean-Marie Louvel
Commerce
AgricultureCamille Laurens
Outre-MerLouis Jacquinot
Travail et Sécurité socialePaul Bacon
Reconstruction et UrbanismePierre Courant
Anciens combattants et Victimes de la guerreHenry Bergasse
Santé publique et Population
PTTRoger Duchet
Liste des sous-secrétaires d’État
(← PINAY) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (LANIEL I →)
v ·m
GouvernementsLaniel I etII(28 juin 1953 – 12 juin 1954)
Sous la présidence deVincent Auriol puisRené Coty
Vice-président


Joseph Laniel
Conseil de l'EuropeFrançois Mitterrand
Ministre d'État
JusticePaul Ribeyre
Affaires étrangèresGeorges Bidault
IntérieurLéon Martinaud-Déplat
Défense nationaleRené Pleven
Finances etAffaires économiquesEdgar Faure
Éducation nationaleAndré Marie
Travaux publics,Transports etTourismeJacques Chastellain
Industrie etCommerceJean-Marie Louvel
AgricultureRoger Houdet
Outre-MerLouis Jacquinot
Travail et Sécurité socialePaul Bacon
Reconstruction et UrbanismeMaurice Lemaire
Anciens combattants et Victimes de la guerreAndré Mutter
Santé publique et PopulationPaul Coste-Floret
PTTPierre Ferri
Pays associésÉdouard Frédéric-Dupont (1954)
Liste des sous-secrétaires d’État
(← MAYER) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (MENDÈS FRANCE →)
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